Cyprien Godebski

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    Félicien Rops à Inconnue. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1999/A/392

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    Page 1 Recto : 1VendrediMa Chère Madame, & Chère et belle Amie ne venez pas demain, venez Mardi ma Chère & belle Amie. Vous savez quand je suis allé prendre mes trois dessins que j’étais enrhumé comme un ténor. Cela n’a fait qu’enrouir & à 6 heures je parlais par signes. De là, fièvre, « incapacité de travail » & ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai commencé à graver les dessins ! – Mardi ils seront à votre disposition. Je serai à l’atelier jusqu’à cinq heures moins ¼. Les trois dessins et les eaux fortes vous attendront & moi itou. Dites bien à notre ami Cyprien en lui serrant la main, que je suis bien heureux de son aimable proposition & que je vais en profiter avec indiscrétion après le nouvel an, car jusque là je suis en prison ! – carcere duro !Ci-Enhaut c’est la Colère un croquis que j’ai fait au galop d’après un modèle qui était furieux de l’absence de feu dans mon atelier & qui ôtait ses bottines en jurant. Il faut savoir faire servir la vulgarité à l’expression du sublime » a dit

    Lettre de Félicien Rops à [Henri ?] [Liesse ?]. [Paris], 1875/06/22. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68207/1

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    Page 1 Recto : 1le 22 juin 1875J'espère mon ami arriver à vous tirer de là dans quelques jours à la fin du mois. Il est nécessaire que cela soit & croyez bien que je vais m'y employer de toutes mes volontés, secondées de tous mes désirs.Oui mon ami j'ai bien failli priver l'art moderne d'un de ses futurs soutiens. Je n'écris pas encore bien vaillamment, le doigt du milieu, le « medium » – rien du père Dumortier! – est toujours gonflé & hors nature, il y a un diable de muscle qui ne veut pas rentrer en sa place accoutumée ce qui me gène fort, aussi gagne-je à cet accident une de ces écritures de chat en rut comme celle que j'ai l'heur de lire dans vos bonnes lettres. Car il faut écrire lisiblement si vous voulez être déshiéroglyphé quelque peu Cher Ami ! Cela devient effrayant ! J'ai passé votre aimable dernière à Mr Raoul Rochette, archéologue français, de l'Académie des Inscriptions, qui m’en fera passer la traduction littérale sous peu. Je ne comprends rien ! il faut que je relise de

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/6

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    Page 1 Recto : 1Helas Mon Vieux Copain je ne suis pas encore prêt !!!!! Ce matin je me suis aperçu que mon nécromancien était trop grand, – Redémolissage du nécromancien. – Toute la journée j’ai trimé ladessus, en rageant. Je suis enfin « sorti » d’un nécromancien plus jeune – 60 ans, un pisse-froid, sérieux, mauvais bougre qui va évidemment enculer la sorcière. – J’étais de si mauvaise humeur que je n’ai pas écrit aux Godebski parce qu’il est évident que demain je devrai travailler très tard à tous ces cochons de bibelots qui remplissent la nécromanciennerie. Je ne ferai plus jamais que des nécromanciens pauvres !Cela ne nous empêchera pas de dîner ensemble dans une tout petit Caboulot, car j’irai dîner en veston d’atelier pour ne pas perdre du temps.À toi & à demain à n’importe quelle heure.Ton vieux fidèle embêtant & embêtéFély

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Paris, 1884/10/14. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69194

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    Page 1 Recto : 1Paris le 14 oct. 1884Mon Cher LéonAu reçu de celle ci veux-tu me faire le plaisir d’aller 13 Rue de la Madeleine chez Evely photograveur & de lui demander pourquoi il ne me répond pas & pourquoi il ne m’envoie pas mes cuivres. Il me doit des cuivres ce cochon et je ne peux les obtenir ! Et tout cela se passe sans réponse aux lettres avec cet endormement flandrieux qui vous crispe.CroquisAndrogynePage 1 Verso : 2Quand te nomme-t on Roi des Belges ? moi je suis « d’ores & d’avance » prefet de Sambre & Meuse. Je ferai bâtir à Coquelet ma préfecture et je ferai exporter les Namurois aux Iles Aléoutiennes les femelles pourront rester. Je ferai venir des mâles de Bourgogne & de Touraine pour changer le sang, & Forin l’impressionniste sera directeur de l’académie de peinture.– Quant à toi comme le royaume de Belgique sera la République Brabançonne on te permettra la simple présidence, à vie & à excès – tu pourras passer tes nuits au Berlaymont en payant cent sous à la Caisse d

    Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1890/02/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/11

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher EugèneDeux mots importants : Il faut que tu ailles le plus tôt que tu pourras chez Godebski. Il demeure : 5-7 ou 8 Avenue de l’Hippodrôme. Prends n’importe quel prétexte. J’ai des raisons pour ne pas écrire à Godebski. Il s’agit de savoir si misia est malade ou non. Ma fille lui a écrit d’Amérique et n’a pas eu de réponse à une lettre assez importante qu’elle lui écrivait. Tu diras que tu passes par là par hasard. Comme le courrier d’Amérique via Southampton part le Dimanche, il faut mon vieil ami – déja ! – que tu fasses en sorte que tu puisses mettre la lettre à la poste, – la lettre que tu vas me répondre avant Samedi soir. Si tu pouvais la mettre demain Vendredi, de façon à ce que je puisse avoir la réponse Samedi matin cela vaudrait encore mieux, mais cela me paraît à peu près impossible. Fais de ton mieux et le plus vite possible. C’est important. Dis moi ce que tu as dit. C’est un service que je demande là et sérieux ! Ne parle de moi à personne.À toi bi

    Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/03/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/13

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    Page 1 Recto : 1Paris le 6 mars 1890.Mon Cher Eugène,Je te répondrai longuement dans quelques jours. Ceci n’est qu’une « dépêche télégraphique ».Lu ton bouquin. J’en reste à ce que je t’ai dit : Évidemment : un tempérament d’écrivain & de voyant, avec une mesure qui permettra quand il sera connu de gagner ici sa vie. Cela n’est pas en doute. Mais, mais Paris est terriblement dur aux débutants ! Si tes parents te donnaient 1500 frs par an & mille francs pour ta petite installation je te dirais viens, tu t’en tireras ! Mais 1500 francs assurés sont absolument nécessaires pour les quatre premières années.Si ton père te les donne, viens. Sinon travaille labàs et publie ici. Je t’aiderai auprès des éditeurs, car c’est la seule chose que je puisse faire immédiatement pour toi. Si je n’étais pas le dessinateur que je suis, avec la réputation que j’ai ici, avec toutes mes relations que j’ai ici, je ne trouverais pas une place de 1500 francs ! Tout le monde a ses hommes, parce que Tout le monde

    Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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    Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

    Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], s.d. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73515

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon vieux FrérotMe voilà revenu, sur pied, affadi mais au travail. Je serai chez moi, pour toi, car les bavardages & les cris d’oison des Parisiens me deviennent tellement odieux que je finirai par me bâtir quelque Paraclet en pleine Drouot. Je suis saturé de la sottise « moderne » qui flotte & que l’on respire dans l’air d’ici. Tout cela vient du foie évidemment, & j’ai rencontré depuis le matin trois Juifs à col de loutre que mon grand père eut fait bâtonner il y a cinquante ans devers Segëd. Chaque fois que cela m’arrive j’en suis une heure à me remettre & mon vieux sang anti-semite fait six tours. – On devrait leur remettre le collet Jaune à ces voleurs. Tâche de venir nous avons besoin de causer. Veux-tu me donner rendez vous au Cardinal à 9 heures ? Je dois me coucher de bonne heure mais c’est dans le cas où tu ne pourrais venir. Si tu avais quelques épreuves fais voir. Cela me remettre du cœur au vent

    Télégramme non autographe de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1890/06/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/114

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    Page 1 Recto : 1Eugène Rodrigues avocat MarlyleroiPage 1 Verso : 2God revenir viens je te prie présence absolument nécessaireamitiésRoys

    Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Paris, 1882/03/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/2

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    Page 1 Recto : 1Paris 29 mars 1882Mon Cher VieuxPlus de nouvelles de toi depuis que tu es rentré dans ton coin d’Ixelles ! Sale mutismeux que tu es ! – Que deviens-tu ? que fais-tu ? J’ai appris par raccroc que ton affaire Rosez ne se faisait pas. Si ton été est libre nous en profiterons, je compte d’abord aller en Juin à Heyst, puis revenir à Montigny quelques jours, puis Montlignon, & un coin de St Enogat ensuite. Je veux errer avec mon bazar de graveur partout où l’on peut graver & peindre. Si tu le veux nous passerons un bon été de travail vagabond. Nous sortons d’un hiver dur comme soirées ! Godebski a donné hier un grand dîner costumé, très amusant & très drôle. J’y étais en St Antoine « ex-tenté » & professeur « d’extase » un St Antoine séduit.– Mme Godebska en t’sigane. Godebski en paysan hongrois. Franz Servais en dame de Compagnie Anglaise. Le docteur Pofsi en Tunisien, Robert Mols en Arnaute, sa femme, fort jolie « en Japonaise, Silvestre en « rentier ». d’Hervilly en vieux

    Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Paris, 1893/04/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/7

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    Page 1 Recto : 1Paris 28 avril 1893Mon Cher Vieux,Reçu & avec quel grand plaisir, enfin, de tes nouvelles ! Il fait ici un temps du mois d’Aout, – & tu dois avoir à peu près le même temps labas, puisque tu as fait un pacte avec le soleil ; Ton grand enthousiasme américain ne m’étonne pas, je t’en avais prévenu. La médaille a bien quelques petits revers, mais tu ne t’en apercevras guère, les conditions particulières dans lesquelles tu voyages labàs serviront à continuer ton enchantement. Chicago est plus monumental que New-York. Le mauvais gout new yorkais s’y grandiose & disparait. L’énormité a aussi sa beauté. Plus facile à atteindre que l’autre, celle qui doit être petite pour être vue. La Ste Chapelle & St Marc de Venise  danseraient dans l’hotel de ville de Philadelphie, mais tout le génie américain ne pourrait pas en inventer un chapiteau gros comme le poing. Ne t’y laisse pas prendre. Je connais la genèse de ces grosseurs qui sont même souvent des grossièretés : Ce sont des bande

    Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/20

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    Page 1 Recto : 1Mardi.Sale Mirilitoneux,On dine Mercredi au lieu de Jeudi : Tapée d’amis, une vingtaine ! On compte sur toi absolument. J’ai écrit à Gaston Béthune. On vient de décider cela à l’instant. God. & Misia en sont. Donc affaire décidée hein ? Si tu es invité en d’autres water-closets lâche tout & viens.À toi Orphée de rencontre.Donc à Mercredi 28 à 7 heures

    Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Haraucourt]. Portrieux, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/25

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    Page 1 Recto : 1Hotel du Talus Portrieux (Côtes du Nord)Mon Vieil,Je suis à Portrieux (Côtes du Nord) occupé à faire les plus belles études que jamais toiles de 8 ait portées. Voilà. Si tu es sage tu en auras une. – Quelques questions : Quand auras-tu fini de contrexeviller ? – Quand comptes-tu passer par Paris ? – Quand comptes-tu aller en Bretagne ? – où ? – J’aurai peut être des propositions à te faire ?Fais quelques beaux vers infâmes pour ton ami Rops en attendant ; & bons Compliments à notre vieux camarade Debout.En steeple :Félicien RopsJ’oubliais ! l’adresse de notre ami Cyprien, te prie.

    Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/44

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Octave,Tu sais que je tiens absolument à ma femme pendue ! Je suis tout à la femme au frontispice nous ne mettons pas « de lettres » hein. Je ne connais rien de bête comme ces lettres qui chevauchent lorsque l’on fait un dessin « rempli ». Puis il faut nous entendre pour le « pantin » & pour les « écus d’or ». Il faut que le bonhomme en habit noir soit « un pantin » pour justifier les ficelles. Tout cela est assez difficile à arranger & je te porterai deux croquis Vendredi chez Godmichetski Je penche pour la femme qui ouvre le ventre de son pantin du ventre duquel tomberait ou plutôt s’échapperait du son des louis d’or, un cœur sanglant, & « quelques sonnets ! » La femme aurait à la main le poignard classique qui aurait servi a ouvrir la panse.J’ai rêvé d’un joli conte moral :Page 1 Verso : 2Un mari de province, un savant jeune & à lunettes habite un Paraclet, une vieille abbaye d’ex-Chartreux ou une ex-abbaye de Chartreux plutôt. – Il surprend sa femme – une b

    Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Paris, 1889/04/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/61

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    Page 1 Recto : 1Paris 4 avril 1889.Mon Cher Alfred,Je te présente notre ami Cyprien Godebski, que tu connais déja d’ailleurs depuis Heyst. – . Je ne te ferai pas son éloge, comme vous êtes destinés à devenir amis, tu le verras à l’œuvre. Il va essayer de Bruxelles, & Bruxelles aura un homme de talent de plus, & & un charmant homme ce qui n’est pas peu de chose.À toi Mon Cher Alfred, & à bientôt, Si c’est toi qui arrive le premier à Paris, n’oublie pas notre adresse, & viens nous demander à diner. Présente bien mes Compliments affectueux à MmeVerwée, & ma fille embrasse à grands bras « ses amies » MllesVerwée dont elle parle toujours.Félicien RopsP.S. Je ne t’ai pas écrit pour les terrains de Kocke, par la raisonPage 1 Verso : 2que n’étant pas assez riches pour nous payer deux maisons de campagne, ma femme ne voulait faire qu’un placement d’argent devant rapporter de suite. Puis nous ne pouvions ni surveiller une bâtisse, ni acheter des meubles, ni surveiller la location de tout cela. N

    Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1881/11/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/73

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    Page 1 Recto : 130 Novembre 1881.CroquisMENUMa belle perdrix rouge,je ne vois rien venir : pas petit bout de planche de la Lecture Grimoireuse ! Et le timide Hannon se désole labàs aux pays Belges !! – À propos ! Godebski veut, ou plutôt Godebska veut que nous allions dîner ensemble & « sans façons » demain, après demain Vendredi ou Samedi. J’attends sa dépêche. Pas d’habit ! l’honnête redingote parlementaire, voire même le veston des Héliograveurs.– Godebska t’aime Godebski aussi, aussi Godebskina & Godebskinette itou & tu as l’estime de l’honnête Rafaëllo, retour des Sierras ; que veux-tu de plus ? On te fera épouser une nièce qui vient de l’Ukraine avec des millions dans sa poche de ventre, comme les Sarigues. Je t’assure que tu mourras gouverneur de la Province de Pinks, & commandeur de St Stanislas !Page 1 Verso : 2Et tu publieras des machines sur tout ça comme Mr le Comte de Ségur.Voilà !Je t’enverrai une carte télégraphique aussitôt reçu le signe de Godmicheska. Moi mon vieux, j

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1878/04/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/53

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    Page 1 Recto : 13e Encore moi !Encore un mot oublié Mon Cher Maurice ! Tu comprends que une des clauses de notre « petit marché » clause d’ailleurs inutile pour toi de ne pas t’envoyer des dessins qui ayent été gravés, ou qui devaient l’être par moi, a été la principale cause du retard ne pouvant te faire des dessins nouveaux, à cause de mon état maladif, ne pouvant pas t’envoyer de fort beaux dessins qui avaient été lithographiés ou gravés tels que– Un monsieur & une dame– Le printemps sort de terre…– « Le Bassoniste – Sire de Lumay (très joli)– « La folle Marie Josèphe– « Juif & Chrétien– « L’Affuteur &c &c &cTous dessins que j’avais en portefeuille & qu’avec un rien j’aurais aquarellé & repastellé ; – ne voulant pas t’en envoyer d’autres que je destine à la gravure & qui étaint à peu près finis, j’ai été un peu gêné dans mes entournures,– Prenons un dessin au hasard par exemple Un Monsieur & une Dame, fort beau dessin en noir vaut toutes les aquarello-pastels que je peux te faire, c

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1881/07/09. Collection privée, Bon/LE/146

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    Page 1 Recto : 1Mon cher MauriceJe n'ai pu que te toucher deux mots de l'affaire-Artan (Ceci est tout à fait entre nous). Je voudrais faire un lot d'une quinzaine d'études pour pourvoir lui venir en aide:3 Hannons (très bonnes études)« Douze » Artan, Études diversesDeux petits Rops – (peintures à l'huile encadrées)Comme je te l'ai dit hier, tout cela est invendable chez le marchand, & précieux chez des Artistes. C'est « un fort bon coup » pour quelques amis qui voudraient se partager ces études. Viens voir cela mercredi matin parce qu'Artan me talonne, il a le 15 une échéance forte & il me demande 500 francs. – Le fait est que pour 500 frs si tu trouves moyen de faire l'affaire toi & tes amis, on en aura pour son argent. Ces études sont grotesquement encadrées dans des cadresPage 1 Verso : 2de service comme en emploie Artan des cadres en bois naturel, des bordures plutôt, mais on peut les faire peindre & les garder en attendant mieux. Presque toutes les études sont rentoilées sur carto

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L2/1

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    Page 1 Recto : 1Vendredi soirMon Cher Vieilje t’écris deux mots au galop. – Ton affaire de volume m’a tellement trotté dans la cervelle que je me suis mis à parfaire à notre point de vue deux frontispices des Diaboliques, en couleur. Viens voir cela demain Samedi à quel heure tu voudras de 10 à 6 heures du soir. Je tiens à te les montrer, car c’est réellement « l’étalon » pour le livre, que je veux absolument faire avec toi cette année. – Puisque j’ai fait cinquante dessins en 6 mois pour le Père Noilly, je ne vois pas du tout pourquoi je ne récidiverai pas le tour de force ! Je suis en plein travail & bien disposé. Vittorio Valvone mon modèle d’homme & de satyre ne peut venir poser que Lundi cela m’a mis un peu en retard pour ton frontispice qui est composé.Les frontispices des Diaboliques doiventPage 1 Verso : 2-3être enlevés de mon atelier demain soir par un amateur idiot que je maudis, – voilà pourquoi je voudrais te montrer cela. Je suis persuadé que c’est ainsi que les illustrati

    Carte postale de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1879/11/14. Collection privée, CPEA/3

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse 28 Rue de la Ferme des Mathurins PARISMon Cher Liesse,Il y a Samedi soir à 9 ½ ici une exhibition des costumes égyptiens sur nature. D’Hervilly-Cyprien Godebski – le docteur Filleau viennent. – À 9 ½ on compte sur toi. Viens tu feras peut être une princesse « Herontontoumenos » un jour ou l’autre ! –À toiFély

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/12. Collection privée, CPEL/4

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    Page 1 Recto : 1Mercredi 12Mon Vieil,il ne m’est fort heureusement rien arrivé de ce que tu pensais, & le Péladan ne s’y serait pas frotté ! Il est de Lyon, pays de tisseurs, de ruseurs & de truqueurs & de « couleuristes ».‒ Quant à moi lorsque je crois qu’un des rares avec lesquels j’ai fait échange de belle & noble amitié, comme les frères d’armes échangeaient leurs Couleurs, a commis vis à vis de moi faute de lèse amitié, je vais droit au léseur, & je lui dis ce que j’ai sur le cœur. S’il n’est fautif que de légèreté, je pardonne, sinon j’oublie, & l’ami n’existe plus pour moi.‒ Je ne souffrirais pas d’ailleurs la moindre attaque à ton nom & j’ai pour le potin parisien un certain sourire de mépris « abortiveur » qui les fait sécher dans la gorge des Sots comme du frai de crapaud au soleil. – J’ai été simplement « embêté ». J’ai eu quelques déboires artistiques & je me suis cogné à quelques imbécilités qui m’ont fait des bleus. Je suis comme toi, un nervo-bilieux-sanguin qui se sent

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Collection privée, CPEL/5

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    Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieux CopaingJe reviens de Belgique, ‒ tout à fait incognito parti & revenu. J’ai pris la route de Rheims, j’ai été à Thozée & j’en suis revenu par le même chemin – tout cela en trois jours ½‒ Figure-toi que je t’avais écrit Vendredi dernier pour te demander1° de m’envoyer l’adresse d’Ashbée à Londres –2° de m’obtenir une loge pour les 1000 & 1 nuits.3° Pour te dire que depuis notre dernier dîner j’étais plein de fièvres très intermittentes qui tantôt me faisaient grelotter comme un peuplier tremble (populus tremulai) tantôt rougir comme un chêne de Louisiane (quercus rubra !). indie melancolioe.‒ En arrivant hier au soir j’ai reçu ta lettre, j’ai bondi vers mon surtout (vestitus mambyensis !) & je retrouve poche restante la lettre que je t’avais écrite Vendredi.Je vais au Café Cardinal, pas d’Uzanne Octave. J’étais tropPage 1 Verso : 3fatigué & trop malade pour aller Godebskier.Excuse-moi donc & « Pardonne à celui qui voulait t’accuser ! »Tu constateras par

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1889/07/24. Collection privée, CPEL/10

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    Page 1 Recto : 1Paris 24 juillet 1889.Mon Cher Octave,on t’a attendu vainement pendant deux ou trois jours, puis nous nous sommes dit que tu étais probablement resté « à la mer », ce en quoi tu avais eu parfaitement raison. – Quiberville est un endroit quelconque, mais la mer n’est jamais « quelconque » & c’est toujours « l’alma mater » des gens qui comme nous, vivent trop par leurs nerfs & par leur cerveau. Paris devient de plus en plus un terrible caravansérail. La fête bat son plein, & deux heures du matin au boulevard offre un spectacle assez inoubliable. Nous avons eu Riban, le Riban de Tunis, après Pradelle. Puis des fêtes hongroises au Parc de St Cloud, avec des Hongroises de Szegéd qui nous tombaient dans les bras, comme là bas. Vraiment Paris, cette année est supportable. J’irai à la mer en Août, retrouver Godebski & Misia qui sont installésPage 1 Verso : 2à Blankenberghe jusqu’au mois d’octobre. L’affaire de Middelkerke a raté comme tu le sais. Le Mr vendeur ne nous avait pas

    Lettre de Félicien Rops à [Paul] [Rops]. Paris, 1873/09/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, FFR/LE/11

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    Page 1 Recto : 1Paris mardi 9 sept 1873.Cher fils bien aimé,J’ai reçu hier ta bonne lettre qui m’a fait très grand plaisir. Je n’ai à y faire qu’une petite objection, a laquelle j’espère que tu feras attention : c’est que tu dois absolument soigner ton écriture qui s’est tout à fait déformée. – Écrire mal est non seulement une preuve d’instruction peu soignée, mais c’est encore, & surtout une marque de mauvaise éducation, c’est presqu’un manque de savoir-vivre. Tu feras bien Cher fils de te remettre à Bruxelles à prendre quelques leçons de calligraphie.Le mariage de Mr Gouzien est remis au vingt quatre du mois, mais tu comprends que je ne vais pas attendre ici douze jours lorsqu’il y a si longtemps, un mois bientôt que je suis séparé de vous. – Je partirai Jeudi pour Bruxelles. – Je reste demain mercredi pour assister à l’ouverture de la grande exposition des orientalistes pour laquelle Mr Godebski & Mr Louis Artan arrivent demain soir. Ils ont annoncé leur arrivée aujourd’hui par un t

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1876/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/93

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon,Je t’ai écrit « un tas de fois » & tu ne m’a pas répondu – ne sais pourquoi. J’ai envoyé aujourdhui à Fontaine un mémoire (!) relativement au « Conflit » qui a éclaté entre moi & Edmond. – Tu le liras, puis tu l’enverras à Hagemans lequel le remettra à Dandoy. Cela est clair comme de l’eau de roche & net comme un trait de burin. Edmond a fait là une de ces légèretés d’élephant dont il est coutumier. – C’est d’une bêtise idéale. Comme je sais que les absents ont tort, même auprès de leurs plus anciens amis, J’ai tenu à ne rien laisser dans l’ombre. Cela m’a embêté, parce qu’il y avait là des questions de parenté entre moi & ma cousine Hortense Rops & que j’ai été jusqu’à un certain point forcé de montrer qu’elle était heureuse de rentrer dans les avances faites à son fils – ce qui était l’absolue vérité. – Je t’écris surtout pour te dire que, au nom de l’ancienne amitié qui nous lie, je te prie de surveiller fortement Edmond relativement à ses intempéries d

    Lettre de Félicien Rops à [Dommartin?]. Paris, 1878/11/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/104

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    Page 1 Recto : 1Paris 15 nov 1878.Or ça Vieux pitre que deviens-tu ?????Que littératures-tu ? que tripotes-tu ? Et notre « local » ? et le petit bon Chien ? J’ai peur que tu n’ayes laissé aller à vau-l’eau cette bonne petite créature du bon Dieu qui n’avait eu d’autres torts que de tomber sur de faux viveurs & de faux « amoureux de femmes ». Donne moi des nouvelles de tout cela & n’oublie pas, n’oublie pas, n’oublie pas !!! d’éviter l’humidité & les souris pour mes colis. Songe à Gavarni ! La Collection vaut 1800 frs mon ami, & elle en vaut 10,000 pour nous.L’Exposition est finie, & ces derniers jours sont bien bizarres, & les non moins curieux de la saison. – Les Japonais & les Chinois verts de froid, pataugent dans la boue & emballent leurs pivoines qui vont refleurir en mai à Yeddo. Les Américains & les Canadiens vendent tout & à tout prix – pour ne pas remporter leurs bibelots. Quel dommage de ne pas avoir devant ou derrière soi quatre à cinq mille florins !! On vend de splendides

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/131

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    Page 1 Recto : 1Dimeigne.Mon VieuxMais c’est toi « l’inondeur » pour le moment ! – Je ne m’en plains pas note bien. – Ta lettre ne demandait pas un brin de réponse ! – Elle est là sous mes yeux s’étalant en ta belle écriture lisible que je donne toujours en exemple à ces coupeurs de pattes de diptères qui s’appellent Liesse & Lemonnier. – Lemonnier désesperera les Champollion de 1980 ! Je lis ses lettres avec ma grande loupe à pointe sèche & je n’y découvre que des paysages lunaires, à la plume ! C’est une blague, il n’écrit pas ! il fait tracer des fantaisies par son jeune fils agé de sept mois, sur du papier, ou il a un hanneton privé qu’il trempe dans son encrier & qu’il lâche sur les feuilles blanches ! C’est inouï. J’ai une lettre de lui depuis quinze jours & je n’en peux déchiffrer un traitre mot ! – Donc j’ai là ta lettre ! et il n’y a pas le moindre point d’interrogation ni la moindre invite à réponse. Tu auras rêvé me demander quelque chose. Dans tous les cas, réponds, si tu a

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1882/01/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/137

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    Page 1 Recto : 1Je t’envoie tes étrennes !9 janvier 1882Mon Cher Vieuxje suis de ton avis quant à la boutique d’Anseremme, mais je te répondrai comme l’abbé de Bernis : « on pense toujours plus à sa maîtresse qu’à ses créanciers » quelque tort que l’on en puisse avoir. Quant à ton argument tiré du doute où mes défauts de payement pourraient jeter les Belges sur ma position de fortune ou sur mes succès pécuniaires à Paris, nous en rirons ensemble. Ce n’est pas cela qui me ferait donner un maravédis à « la bonne Génie ». Je me fiche de l’opinion des Belges tu le sais comme de la peau de mes cigarettes de l’an passé, si je t’ai prié de leur plaire dernièrement en mon nom, c’est pour leur faire donner des subsides auxquels j’ai droit. Quant à leur opinion personnelle, & à celle des bons petits camarades envers lesquels je n’ai jamais été d’ailleurs que très aimable & très charmant en toute occasion, je te le dis en vérité, Mon Vieux, l’arrivée desPage 1 Verso : 2hannetons & la venue des pr

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/157

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    Page 1 Recto : 1MercrediHa ! Ah! Mon vieux comme on voit que Bruxelles est à cent lieues de Paris & que tu oublies vite « l’allure de ton vieux Paris » ! où les millionnaires & même les tri-millionnaires comme Camille Blanc m’écrivent, à moi : « Envoie moi cent francs par retour du courrier & va me laver la collection de l’Art & de la Mode chez Conquet ! » – Mais tout le monde a toujours besoin d’argent ! Filleau, Clapisson, Silvestre le bon Godebski & on s’en procure ! C’est même ce qui est la gaieté d’ici !! Tu es étourdissant quand tu me dis : J’ai dit à Conquet : « Vous savez je me défais pour des motifs auxquels l’argent n’a rien à voir. (c’est ça qui aura fait sourire Conquet !) D’ailleurs je ne tiens pas tant que ça à la vendre »– Et en même temps tu lui demandes de l’argent ! Et tu crois que Conquet y fera même attention !! Que tu connais peu ton librairePage 1 Verso : 2parisien ! – Mais c’est le Contraire qui l’aurait stupéfié ! & mis en suspicion !! Être naïf & brabançon que

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1881/11/30. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/211

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    Page 1 Recto : 130 nov. 188117 Rue DrouotMa Vieille branche,Je t’écris pour te demander quelques « renseignements » :1° Où en est l’affaire Sembach ? Cet animal de De Roddaz m’a dit que Sembach était revenu, & que tout était terminé, mais avec ce fantoche devenu Belge, de Parisien qu’il était, on ne sait jamais à quoi s’en tenir.– Pousse je te prie, jusqu’a la rue des Petits Carmes & renseigne moi.2° – Quest ce que c’est que cette édition de la Correspondance de Grimm que j’ai aperçu un jour à Heyst sur ta table ?? – Je ne connais pas cette édition, est ce du Charpentier? Réponds !!3° Viens-tu en Décembre ici? Il est absolument évident que je ne peux t’accompagner en « Morvandiotisme » Paris est dans sa fièvre de travail, on ne peutPage 1 Verso : 2bouger d’ici en ce moment. On monte les affaires pour l’an prochain. J’ai déja comme je te l’ai dit la Germinie Lacerteux 10 planches & 1 frontispice. – Et voilà qu’il est question aussi de la Chanson du Gueux de Richepin Édition illustrée. –

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1889/02/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/218

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    Page 1 Recto : 1Lundi 4 fév. 1889.Je suis en train de grogner contre Paris, Mon Vieux, à ton, – à notre endroit. C’est vrai : on te voit, on se propose de passer ensemble une bonne soirée dans quelque vieux coin, & cette sacrée ville, avec sa vie tohubohutée, & ses exigences de chaque jour, ses obligations, ses rendez vous nous force aussitot vus à nous séparer ! J’avais un tas de choses à te dire, à parler de nous, & il me semble que j’ai à peine eu le temps de te serrer la main. – Que le diable emporte cette vie là, – on n’a plus même le temps de la sentir !– Godebski va habiter Bruxelles, pour toutes sortes de raisons trop longues à expliquer, & que je te dirai de vive voix. –– Ah ! tu me ferais très grand plaisir en m’envoyant trois ou quatre exemplaires, & même si tu le peux une demi-douzaine de numéros de l’article que tu as eu la gracieuseté de faire sur moi, à propos de mon voyage au Sahara. On a pris mon n°, & on a pris celui de Gouzien, pour les joindre aux collections-Rops.

    Lettre de Félicien Rops à [Leon] [Dommartin]. s.l., 1889/03/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/222

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    Page 1 Recto : 1Mercredi 14 mars 1889Mon Vieil ami,j’apprends par un article de la Paix d’hier que l’album de Lynen est paru, et que ma préface « ne sera pas du goût de tout le monde ».Entre nous, je ne sais pas trop ce que j’ai chanté en cette préface, faite sur le couvercle des malles déja fermées pour le départ vers le Sud ; avec la fièvre de « l’aller plus loin » et la tête pleine d’autres choses que des machines que j’écrivais, vraisemblablement.– Tout ce que je sais, c’est que j’ai bellement engueulé le chauvinisme Flamand. On répondra, ou on fera très probablement des articles qui auront la prétention de m’être désagréables, & de soutenir la littérature « Belge » & l’École « Flamande », dont je me fouts pas mal, & toi aussi.Tu me ferais grand plaisir, 2° de me faire parvenir les articles qui auraient rapport à cela, & 1° de me soutenir quelque peu là dedans, quand tu parleras de l’ouvrage.Un renseignement encore : C’est bien à Anvers, hein ? que l’on a érigé un monument, au Cime

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Corbeil-Essonnes, 1889/08/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/223

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    Page 1 Recto : 1Demi Lune 7 Aout 1889Paris intenable comme chaleur. Puis le public de l’Exposition est le public « d’Aout. Vacanciers de toutes classes, irruptionneur, bruyant, foulant tout aux pieds pour « voir » n’importe quoi, mais « voir » ! Il est extraordinaire ce public ! Les femmes voyagent toute une journée avec leurs repas dans d’énormes valises, & il faut une surveillance terrible pour les empêcher de manger, de pisser, & de chier partout ! Les Belges sont les plus terribles, comme toujours, & j’ai assisté à la foutraison à la porte d’une Schochéteye Flamande qui drapeau en tête « visitait les tableaux » & s’était installée avec ses viandes & ses bouteilles de vin sur l’escalier du grand Hall, sous le dôme !! empêchant les gens de passer, engueulant en Flamand les Fransquillons, résistant aux gardes, & étalant une pochardise de troisième jour, & toute leur ignominie nationale.– Mais on est revenu en force, & on a conduit au poste le porte-drapeau, le président & le tambour,

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1889/11/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/226

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    Page 1 Recto : 17 nov. 1889Mon Vieux,Tu n’es probablement pas venu à Paris puisque je ne t’ai pas vu. C’est maintenant, – le Champ de Mars restant ouvert, de 12 à 4, pour un ticket, que la formidable débacle va commençer. Ce matin les Ouled-Naïls de contrebande flanaîent, en costume parisien, apprenant la danse du ventre aux filles des Camelots. Le grand soleil, le soleil de St Martin éclaire joyeusement toute cette débandade. C’est encore « la fête » et pas la moins curieuse. J’en viens, avec un ami qui allait au plus vite enlever aux Mexicains des petites statuettes du pays, – car ces estimables industriels n’aiment pas livrer après payement, les petites saletés achetées à prix d’or par les bons amateurs d’ici, et il faut des navajas pour régler les comptes. – J’ai enlevé un pot serbe, mais il fallu invoquer des plaintes à l’Autriche & au Czar pour rentrer dans mes douze francs de Terre-cuite. D’autres pots ont été vendu quinze fois, et les quinze amateurs se regardent dans le blanc

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1889/12/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/227

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    Page 1 Recto : 1Paris 10 Déc 1889Mon Cher Vieux,Je reçois seulement ta lettre, je suis resté au Havre quelques jours Léontine & Clairette sont à bord de la Bourgogne, et à l’heure où je t’écris elles doivent approcher de Terre Neuve. Bon bateau : la Bourgogne, bon capitaine : le breton Frangeul ; je n’ai crainte, elles feront une bonne traversée : pluie, vent, & neige c’est inévitable en Décembre, mais Claire a le tempérament Américain comme sa mère. Ce qu’il y a de bizarre en l’affaire, c’est que c’est moi qui devais partir, et que c’est elles qui s’en vont. Depuis longtemps elles avaient l’intention de fonder la maison Duluc-New-York-Paris. Comme je devais partir pour le Colorado et l’Arizona, elles ont trouvé l’occasion, bonne pour fonder la maison projetée, en m’attendant à New-York. Trois jours avant le départ j’ai reçu un Cable-télégramme m’annonçant que notre cornac Uyttinguer renonçait au voyage et le remettait au mois de septembre 1890. Comme les robes étaient prêtes, en vaill

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1890/06/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/230

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    Page 1 Recto : 114 juin 1890Mon Vieux,je reçois seulement ta lettre, et elle avait été courir après moi en forêt de Fontainebleau, j’étais alle me refugier aux Recloses pour fuir le « trop de peintres » et « le Zadig » des Amis des Livres.Ne crois pas, vieux frérot, que je t’oublie. Dix fois l’envie de t’écrire m’a pris, mais chaque fois je pensais, à ta bonne petite femme, qui quelquefois m’a dit très gentiment : « il ne faut pas trop attirer Léon à Paris » et je « n’osais t’écrire » de venir voir les duplicata du salon, dans lequel j’aurais bien aimé te trimbaler cependant ! D’autant plus, que tu venais de quitter Paris. Je n’ai jamais rien compris ce voyage de mars, inutile à peu près, fait en saison intermédiaire. Enfin tu as vu Carcassone ! – comme dit la chanson. Je sens d’autant plus la tristesse que doit te causer la mort de Guillain, que c’est ce que j’ai éprouvé et ce que j’éprouve encore, à la mort de mon pauvre Pradelle. C’était l’ami retrouvé, celui qu’on aurait dû joindre

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/23

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    Page 1 Recto : 1Mon VieuxHier, dans ma précipitation j’ai oublié la note « Rops ». Comme elle est « technique ». Je t’en expédie un à peu près : « Le livre est illustré par Félicien Rops. Depuis Marvy, c’est à dire depuis cinquante ans les graveurs français avaient abandonné, à cause de la difficulté extrême de son exécution le procédé de la gravure au Vernis mou. Rops l’a remis en lumière aux applaudissements de tous ceux qui ont souci des choses d’art.Certaines planches des livr Rimes de Joie, celle du frontispice entr’autres sont des où le corps de la femme se modèle en vernis mou au milieu de petits satyres enlevés à la pointe est une merveille de virtuosité. »Voilà : Tu me dis que tu as retrouvé des embêtements au logis ? Il faudra sérieusement tâcher d’arranger cela. & je n’y vois de possibilité qu’en te mariant. Seulement il faut le vouloir énergiquement ! Nous causerons de tout cela ici.Je serai vers le 15 novembre à Bruxelles, – N’oublie pas si tu viens ici & il fait merveill

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/02/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/29

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    Page 1 Recto : 115. févCher VieuxLa raison ou plutôt « la cause » pour laquelle je te demandais de rester chez toi un jour c’était tout simplement parce que je voulais envoyer une planche à Gay, te faire toucher l’argent & me l’envoyer immédiatement. Voilà ce sera pour la semaine prochaine. – Donne moi des nouvelles de ton livre & dis-moi si on le fait. Je demande à savoir la chose parce que 10 frontispices cela ne s’improvise pas en un jour ! Et je tiendrais à faire ces dessins là.Nous venons de louer à Montlignon une jolie petite habitation pour 700 frs. Le pays est beau : Enghien, Soisy, Andilly, Montmorency, St Prix-St Leu Eaubonne et le château de la Chasse. Il y a un petit cours d’eau dans le jardin qui nous permettra de faire de l’hydrothérapie. On fera du canotage à Argenteuil si le cœur nous en dit. – Inutile de te dire qu’il y a une chambre pour toi. Tu commenceras là ton guide de l’Excursionniste Parisien. – Je préférais Montigny, mais Montigny est à 12 frs de Paris & Montli

    Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/38

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxVoici l’ordre & la marche :Je travaille jusqu’au 15. Le Dimanche 18 nous allons à la Campagne & on invitera la jeune Marie Bonvalot. Nous pourrions aller soit à Cerney la Ville soit aux étangs de Collemelle. Cela te va-t-il ?– Je suppose que tu arriveras Mercredi & je t’y engage. Nous dînons Mercredi avec le bon Octave Uzanne à Chatou. Du reste tu sais que dans les festoyements ce qu’il y a de plus drôle à voir, ce sont les préparatifs !! Cela grouille ici ! en diable ! on vend déja dans les rues : le porte-drapeau national s’adaptant « hermétiquement » à tous balcons porte, fenetres généralement quelconques.– Le vœu national, qui représente la France avec des tétons comme des pastèques s’appuyant sur les portraits réunis de Grevy & de Gambetta.– Les deux Sœurs(nationales !) : – la sœur ainée la France, & la sœur cadette : la Tunisie !!!– Un Kroumir avec un burnous rouge & monté sur un dromadaire ! « bondit » vers des montagnes lie de vin qui « ornent » l’

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/08/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/42

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    Page 1 Recto : 115 août fête de la Rosse.Montigny Sur Loing.Chez la mère Denis vis à vis l’Église.Où es-tu Mon Vieux Dom ? Tu ne m’écris pas & ma lettre te suivra-t elle à Nieuport. Je pars Lundi 22 ou Dimanche 21. Probablement Dimanche pour la Belgique. Voici notre programme : Du 22 au 26 nous sommes à Famelette chez Picard. Du 26 au 30 Uzanne prétend que tu l’as invité à Anseremme (?). Cela concorde peu avec ton départ du 25 pour la Moselle ! – A-t il rêvé ?– Les amis Godebski sont partis pour Nieuport. – Y es-tu ? réponds vieille vache ! & plus vite que cela !Je sais que tes articles sont arrivés enfin à « l’aimable enfant » & ont été trouvés charmants. Cela mettra du beurre sur ton épinard. Que fais-tu en Septembre ?Nous sommes logés comme je te l’ai dit chez ce paysan & c’est là le vrai. Nous faisons une délicieuse popotte. Nous continuons à avoir un temps merveilleux, nous vachons dans la presqu’île de la Félicité. On prend des fameux bains & on ne fait « nulle autre chose de vio

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Monaco, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/44

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    Page 1 Recto : 1Monte Carlo Pté de Monaco.Hôtel de ParisMon Cher Léon,Nous sommes venus – toute une bande, – dont Cyprien Godebski & Armand, passer ici les dix jours de « festivités » comme dit la Chronique. Dans quatre jours nous serons de retour à Paris, – le Musset n’attend pas !Ce qui me frappe dès la première lecture dans ta lettre c’est ce mot répété à tout propos « tu as eu tort tort absolument tort dans l’affaire du bateau » sans que tu appuies ton dire ou plutôt tes dires d’un seul argument & d’une seule preuve à l’appui. Ce qui m’amuse le plus dans tout ceci & ce qui rend ton affirmation de ma culpabilité absolument encore plus cocasse, c’est qu’elle m’arrive avec une lettre d’Edmond dans laquelle il avoue : 1° « que ma lettre lui a démontré son erreur & qu’il renonce à tout droits sur le bateau. 2° qu’il m’avait menti en me disant qu’il avait fait saisir le bateau par huissier (!!!!). Que cela n’était pas vrai !! » Et voilà comment tu vois que j’ai parfaitement raison de dir

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 0000/07/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/53

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    Page 1 Recto : 1Paris 4 juilletMon Vieux frérotVoila quatre à cinq jours que je dois t’écrire pour savoir si tu viens le 14 juillet ! On sera débarrassé des ennuis je l’espère, car il y a encore un coup de chien du diable depuis huit ou dix jours, toujours pour Londres. On n’a pas même pu aller à Montlignon avant Samedi dernier 1er juillet. Mme Duluc est toujours làbas élevant ses lapins ; J’y ai été aussi, j’en suis revenu & j’y repars jusqu’en Aout dans deux ou trois jours. En Aout vers le 10 nous allons à Heyst hein ? – J’ai de la besogne jusque là.– Si tu viens le 14 – c’est le 12 que tu dois venir ou le 13, Mlle Bonvalot doit en savoir plus que moi. Je l’ai indiscrètement questionné à cet égard : elle m’a dit que tu viendrais le 12, et qu’elle t’écrirait que tu viennes le 12 !! Voilà ce que les femmes font des hommes.– Je te conseille d’emmener ta fille, ce serait une chose faite. On discute pour savoir si le vendredi 14, on ne partira pas pour Montigny-sur-Loing & nous reviendrio

    Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. Heyst, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/58

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    Page 1 Recto : 1Hôtel des BainsHeist.Mon Cher VieuxJe t’écris pour me prier de me rendre un vrai service. Tu sais l’ahurissement où se trouve plongée une vieille française lorsqu’elle passe la frontière, ma belle-mère passe demain par Bruxelles pour retourner de Heyst à Paris. Elle arrivera au train qui arrive à Bruxelles à 9 heures 40 du matin. Mets la dans une voiture & accompagne la je te prie à la gare du Midi sans cela elle se perdra ! – On vit ici pour rien 5 frs & fort bien. Tu m’as promis ta 2e quinzaine de septembre, qui sera très belle au dire des astrologues.Beaucoup de choses à te dire. Tous les Godebski sont ici & c’est assez joyeux.Belles lames & bon bain ! –À toiFélyMa belle mère nous fait d’assez belle cuisine pour que nous la traitions avec tous les égards dû à cette bonne Ronsardienne. –

    Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/74

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    Page 1 Recto : 1Je te prie de passer ceci à nos amis – afin que chacun sache à quoi s’en tenir.Mon Cher EdmondJe suis à Monaco avec Godebski & Gouzien pour dix jours, – le temps des grandes fêtes puis, nous revenons au galop à Paris, je n’ai pas le temps cette année de rester ici. Et puis il fait aussi beau à Paris qu’ici cet hiver.– Tu ne comprends pas que je puisse mêler les affaires Herman, & celles du bateau. Pas plus que je ne comprenais que tu aies mêlé mes propres affaires, avec celles d’Édouard. Ce que j’ai fait je le referais encore. Quant au mépris de toute amitié un de vos amis intimes sans même vous prévenir vous écrit qu’il fait saisir votre propriété par huissier parce qu’il doute de votre parole & qu’il fait cela « pour se couvrir » comme il vous l’écrit vous n’avez plus devant vous qu’un commerçant quelconque & vous n’avez qu’à agir en commerçant & à vous « couvrir » à votre tour ce que j’ai fait. J’ai répondu à un acte anti-amical & blessant par un acte de même nature.

    Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/79

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je t’attends vers le commencement de la Semaine prochaine, je ne serai pas à Bruxelles avant le Mardi 22 D’ici là, j’erre de coté & de face ; – je dois aller à Gand pendant quelques heures, – (question de tableaux), je repars pour Thozée, (question de location de terrains & de coupes d’arbres,) je vais à Namur, (question de banque), Il se pourrait que « j’allasse » à Liège (question de curiosité) à travers tout, je reviendrais avec toi 115 rue de la Loi. Mardi 22.Vu Victor de la Hesbaye : il t’attend pour le 1er Novembre. – Si tu veux tu peux ici te faire une joli place. Le Journal Artistique d’une part, – La Chronique de l’autre, – la Gazette des Aqua-fortistes qui reparait enfin ! & un autre journal où tu arriverais à te caser bien certainement, – mettons : l’Indépendance & des correspondances Parisiennes, il y de quoi s’en tirer. – D’autant plus que tuPage 1 Verso : 2ne tiens pas énormément a retomber dans la trainaillerie de là bàs & que tu te mariera

    Lettre de Félicien Rops à [léon?] [Dommartin?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/92

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    Page 1 Recto : 1Mon VieuxMlle Bonvalot demeure :132. Rue CardinetBatignollesParisEnvoie lui tes articles.Je t’enverrai Lundi les 28 frs de reliquat. Nous sommes aujourdhui Samedi, il est minuit, bureau poste fermé, demain Dimanche nous filons pour Chaville à l’aube. Je retourne à Montigny Jeudi jusqu’au 20 Août. J’ai un tas de besognes dont je veux me débarrasser avant de partir pour la Belgique. Je ne peux me détacher de ce coin exquis.Tes articles sont très bien, ils eussent été aussi bien, si tu m’avais fait la réclame demandée & dont je t’avais dit « les raisons ». Tu comprends que ce n’était pas pour le plaisir de voir mon nom imprimé dans la ChroniquePage 1 Verso : 3que je te demandais cela. – Tu pouvais facilement glisser la chose sans que cela ait l’air « fait exprès ». Il est trop tard maintenant, garde toi de parler de moi. – Cela aurait fait très bon effet près de ceux dont je t’ai parlé si cela avait été mis dans l’Illustration, au pis : dans la Chronique. Tu as eu trois ar

    Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/95

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    Page 1 Recto : 1Voyons, Mon Vieux, faut soigner cela : Je te dis catégoriquement : s’il fait laid je travaille toute la journée, s’il fait beau, j’irai à midi à la campagne, on a de l’ouvrage à la maison jusqu’à midi. Tu me réponds : En ce cas je rentrerai à Midi. C’est simple. Tu reste moi je ne me trompe jamais en histoires de rendez vous. Jamais. C’est un principe. Je passe à 10 heures ¾ chez toi pour t’inviter à déjeuner. Tu n’étais pas forcé de m’attendre tu n’y étais pas, je n’avais pas à me plaindre. Seulement tu devais y être à midi et pour appuyer la chose Je dis à une servante qui veut bien paraître (car jamais dans cet hôtel on ne trouve âme qui vive à la loge) après une demi heure de carillon que : Elle dise à Mr Dommartin « que le Monsieur qui devait venir « à midi » est venu & reviendraPage 1 Verso : 2de midi à midi ½ » J’arrive à midi ¼ et l’on me répond : Mr Dommartin pas rentré !– N’est-il pas au restaurant ?– Ny est pas.– Allez voir –– Le garçon, grossier d’ailleurs,

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/470/62

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJe ne crois pas pouvoir te voir avant ton départ. Si tu veux me voir viens à 8 heures précises prendre le Café chez Godebski que je vais grimer pour son bal & chez lequel je dîne.Viens dîner plutôt sans façon avec lui. (tu dois d’ailleurs une visite.)J’y serai jusqu’à 10 heures. Prends une voiture & arrive.À toiFélyPendant Tout l’après midi jusqu’à 7 heures je suis invisible.

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. [Mettet], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/470/135

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonRien de nouveau, pas de lettre d’avis de Gand, je crois cependant que j’ai échoué.Je partirai Mercredi pour Bruxelles Jeudi au plus tard. – J’ai absolument besoin de toiVoici l’itinéraire : aller à Bruges & Blankenberghe du Jeudi au Samedi soir, – revenir à Hal Dimanche pour l’inauguration de la statue de Godebski & retour à Thozée pour chasser trois jours – de la je vais à Gand à l’Exposition.Réponds moi je compte sur toi.À toiFélyOn t’embrasse & on se plaint que tu ne viennes pas à Thozée

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/8

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    Page 1 Recto : 1Mercredi –Mon Cher VieuxTu es probablement rentré à Bruxelles de ta tournée en Namurois & païs d’Ardenne. Plus de nouvelles de toi ? Qu’a dit Popp & la famille de tes résolutions in extremis ? – Comme je te l’ai dit, la raison de non pension est à mes yeux la seule sérieuse. Je crois que tu as à côté de cela exagéré les ennuis bourgeois dont tu me parles. Tu emportais ta femme à Paris & quand le diable y eut été, elle était toi & elle loin de toute influence, & à l’abri de tout embêtement. Je trouve que tu es assez cocasse, vrai. Tu as l’extrême & rare chance d’être aimé par une belle fille jeune, à un âge où cela n’arrive plus guère, & tu renifles avec un peu bien de la désinvolture, m’est avis ; – car la question d’argent ne me paraît pas être la seule en jeu, & tu me sembles bien être « tombé » sous le coup des arguments d’Edmond – qui n’a jamais vu très clair ni pour lui ni pour les autres en ces matières. Car tu seras de mon côté en ceci : qu’il n’est pas bien sûr

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/9

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Comme tu le dis, il faudrait un fort volume pour expliquer ton cas. Quant à la douche d’eau froide que tu prétends avoir reçu de Mlle Bonvalot tu me fais l’effet d’être fort sensible de ce côté, – je lui ai parlé de cela, elle a voulu me prendre, malgré moi, pour arbitre & ma lu une des lettres qu’elle t’a envoyées et j’avoue qu’elle m’a paru d’un extrême bon sens & d’une raison parfaite. Comme je te le dis tu es, – comme tous les êtres personnels, – très sensible aux douches que tu reçois, mais fort insensible aux douches que tu donnes. J’ai été témoin de celle que recevait Marie Bonvalot à Montlignon, et j’avoue qu’à sa place, devant non seulement ton manque de galanterie, mais même de politesse élémentaire, j’aurais prié mon aimable fiancé de « prendre sa canne » !! On n’affecte pas plus complètement l’absence d’attention & de prévenances vis à vis d’une femme que tu l’as fait pendant deux ou trois jours. Cela en était grotesque & Léontine en était justemen

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Mettet, 0000/00/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/14

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    2161

    Page 1 Recto : 1Thozée 20.Rassure-toi mon Cher Armand, je ne suis pas si bête que mes actions en ont l’air & je suis à l’ouvrage, quand tu viendras le 1er octobre tu emporteras quatre pierres avec toi, car la douane m’a refusé tout arrangement & l’envoi par chemin de fer est impossible. Tu m’en enverras d’autres à Bruxelles & le 1er novembre l’Album de Guerre fera son apparition. Espérons que le 1er Décembre La Vie Moderne sera & il faut qu’elle soit. Tous ces trimballements de Gand, – l’affaire stupide de Godebski ont jeté des tripotages ennuyeux dans le mois qui vient de s’écouler mais rien n’est perdu. J’ai porté à Bruxelles les deux pierres que j’avais ratées & me revoici devant elles plein de courage & de bon vouloir. – Godebski a été assez plat devant Agneessens & Dom que j’avais chargés des explications à demander à ce marbrier russe. – Il a prétendu qu’il ne m’avait attaqué que « comme artiste » ce qui n’est pas vrai, mais ce qui n’est pas moins bête & indélicat. – L’affaire en

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Mettet, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/15

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    Page 1 Recto : 1ThozéeQuant à l’histoire de Godebski voici Mon Cher Armand tout ce qui en est. Tu sais la fameuse histoire sur laquelle tout se base :Àla fondation des Aqua-fortistes Godebski m’a écrit pour faire nommer Membre Protecteur de la Société un Monsieur quelconque de St Petersbourg dont il me donnait le nom. – J’ai passé la lettre au Secrétaire de la Société, cette lettre ne demandaît pas de réponse, puisqu’il était convenu précédemment avec Cyprien que ce Mr était nommé « d’avance ». La guerre arrive : – Société remise aux calendes prussiennes ; – je n’avais donc pas à envoyer le moindre diplôme. – Depuis lors Godebski déblatère contre moi. J’en ris d’abord, tant que le petit débinage ne touche que ma personne & mon talent, dont je fais bon marché, & je prends cela pour une boutade d’ami nerveux. Mais pendant que nous étions à Paris avec ma femme, dernièrement ; il y a eu chez Mme Servais un grandissime dîner en l’honneur de je ne sais quels moines hongrois, la Godebski s’en

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/75

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand,As-tu été chez Malassis ? Rien de nouveau. Je travaille au « Campement de fuyards » – mais je suis embêté. J’espère me faire remplacer à Gand sinon je suis pris de nouveau du 27 août au 12 sept ! Que le diable tous les gouvernants ! mais j’ai demandé au ministre mon remplacement. Seulement il m’objecte que cela n’est guère possible parce que j’ai été nommé par les artistes & qu’il faudrait faire une nouvelle élection, qu’il n’a pas le droit de me faire remplacer – qu’on n’a plus lePage 1 Verso : 2temps etc etc – J’ai envie de me dire malade, 15 jours de pris & 15 autres déjà dépensés pour ces MMrs cela me fait un mois de retard. Et je travaille lentement parce que je ne me contente pas facilement moi ! – & je ne suis même jamais content !Je saurai le 27 si je peux être remplacé à Gand.Et puis ce n’est pas amusant d’entendre perpétuellement la grosse Ninette chanter « qu’elle est la première feuille bonjour ! bonjour !ici le geste :CroquisPage 1 Verso : 3

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/81

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    Page 1 Recto : 1Mon cher ArmandJules Herman vient de venir et il me dit que God. a accepté de dîner chez lui Lundi ? N’est ce pas Lundi la fête de Mr Regnier ?Réponds mot – vite à moi ?Ton amiBonnes amitiés à ta SmalaGutta-Perché ?????Croquis

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/100

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    Page 1 Recto : 1Cher Vieux,Ainsi tu croyais que tu allais lutter contre tous les crétins qui infestent ton beau pays et te faire décorer « parce que tu avais rendu des services » passe encore si tu n’en avais pas rendu !J’espère que Ricord n’a pas dit son dernier mot, & que tu passeras à la seconde fournée malgré Tarbé & les autres canailles de son espèce.Ma femme vient avec moi à Paris elle est un peu malade & j’espère que cela lui donnera un peu de distraction. Rassure-toi nous, nous resterons tout entier à notre affaire & pendant ce temps-là elle trottera seule dans Paris à sa guise.Ne t’impatiente pas Cher Ami, les premières choses que j’ai faites étaient mauvaises j’ai tenu à bien faire, tout cela m’a retardé mais comme je te l’ai écrit je suis maintenant bien au travail & je me hâte, seulement tu sais je fais ce frontispice en grand & ma foi c’est une besogne d’enragé je ne te le cache pas, mais cela sera très bien & si tu attends deux ou trois jours de plus que le jour que nous

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/107

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    2254

    Page 1 Recto : 1Tu crois sans doute Mon Cher Vieux, que j’ai abandonné « La Vie Moderne » – ; & cependant ce ne sont pas les ennuis qui me manquent, – Orts me lanterne – rien de Rochefort ! depuis deux mois d’une façon idiote ; il doit venir après demain à Thozée me dire oui ou non s’il accepte. Es-tu toujours ainsi que Dommartin dans les mêmes dispositions. Si oui & si Orts refuse ce qui maintenant me paraît probable je pars le 15 novembre pour Paris, je te ramène avec moi & le 1er Décembre tout sera baclé d’une façon ou de l’autre. – En principeDans tous les casJe fais un journal pour le 1er Janvier 1869.Veux-tu toujours t’y associer, & crois-tu pouvoir t’y donner corps & âme en dehors de ton Gaulois & ton Mirliton ?J’en veux à Orts il nous a fait perdre du temps.Tu as appris la déconfiture de ce pauvre Herman ; – encore un pavé qui nous tombe sur la tête. – Que de choses déjà depuis ton départ ! – Frantz Servais est à Rome, Godebski a perdu saPage 1 Verso : 2petite fille, tout cela

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/108

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux CompliceDeux mots en steeple-chase : Tâche de revenir Vendredi parce que mon voyage à Thozée n’a pas abouti & je suis forcé de le recommencer. Ainsi donc Samedi prochain je repars, je reviendrai Mercredi matin, pendant ce laps tu tomberas la Mercerie. – Mon ami songe que « La Revue doit se faire » il faut qu’elle se fasse ; – appelle à ta rescousse notre ami God savebski & cela marchera !Je serre la main de Gode & des frères Servais.Présente mes compliments respectueux à Madame Servais & à Mme Godebski.À toi de cœurFélÿ

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien?]. s.l., 0000/11/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/15

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    Page 1 Recto : 123 nov.Mon Cher Armand, je te prie de prendre connaissance de la lettre que j’ai reçue de Cyprien. Il est fort ennuyé & voudrait rester à Paris. Si tu peux lui venir en aide ce serait fort heureux. La Collection va être terminée demain. J’ai été malade & cela m’a mis en retard, fortement. Guéri de cette sale fièvre, je vais mener tout cela à bonne fin. Mais je ne valais pas tripette comme on dit à Nameur en WallonieÀ toi – Bonnes amitiés chez toiFélÿ

    Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/25

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    1201

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPuisque vous avez le cartable n’oubliez pas Monnier, – c’est important ; à partir d’aujourdhui je fais commencer des reproductions sur cuivre. Mais il va falloir savoir à quoi s’en tenir pour mars! Que Monnier le mène rude !Si vous pouviez venir demain vers quatre heures au lieu de 5, cela me ferait plaisir, car je dois dîner chez Godebski avec Uzanne.À bientôt donc & continuez je vous prie à affirmer à MmeMaillat que je suis plein de mépris pour moi, quand j’ai le plaisir de me rappeler à son souvenir tellement je me trouve coupable de tant d’incivilités.Votre très dévouéF. Rops

    Télégramme de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/6

    telegram

    1091

    Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.ParisPage 1 Verso : 2C’est la semaine aux tuiles! Voici venir aujourdhui Miss. Ismay venant de Douvres avec les nouvelles de Clairette, & sa Grand’maîtresse !! Faudra que je la mette à ma droite ce soir & que nous remettions à demain notre dîner.– ô que les femmes même petites vous mangent la Vie ! – mêmes les meilleures ! – Es-tu libre demain. Si oui écris un mot aux Godebski nous nous débarasserons demain de cette politesse « nécessaire ». J’écris à ta place dans tous les cas, cela ne t’engagera pas. Que le diable anglais, le oligentleman emporte toutes ces femelles à papillottes bibliques ! Je ne bouge pas & je veux que Jeudi tu tiennes ton dessin par les oreilles. Tout cela, toutes ces scies le rendent un peu « hésitant » mais tu sais que c’est à la fin que je montre ma Vieille poigne. Si tu veux nous ferons à portée de Paris un « Paraclet » Un blockaus avec palissade il faudra en venir là ! Dès que je laisse ma porte entreb

    Fragment de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/5

    fragment

    0956

    Page 1 Recto : 1Encore un changement de titre : D’où vient le vent s’appellera : Zud-west ! C’est plus court & plus facile.N’oubliez pas de faire mordre légèrement tout ce que j’ai recommande !!! – Le Zud-west est un bon modèle.Je tiens aux titres sans cela on ne se retrouve plus même pour les petits croquis.Beaucoup de mes amateurs comme Gouzien, me prêtent fort gentiment leurs dessins qu’ils m’ont achetés pour être gravés mais il y a des imbéciles qui ne comprenant pas qu’un dessin a plus de valeur étant gravés, rechignent comme de beaux diables, il y a une brute appelée Natanson le beau-fils de Godebski qui a des choses remarquables pas moyen d’en rien obtenir ! – Je finirai par l’assassiner– Je vous enverrai quelques études à l’huile vous verrez, paysages, personnages &c. Si cela ne vous va pas vous reexpédierez !!

    Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier?]. s.l., 1875/04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/20

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    1020

    Page 1 Recto : 1Avril 75Mon Cher EdmondLiesse me dit que tu es allé à Anseremme dans le simple but de te rendre « par la force ou par la ruse » maître de mon chien, et d’en faire cadeau « à Claire ». –– Je te préviens que j’écrirai « à Claire » pour rentrer en possession de mon chien & que je rentrerai dans icelle possession n’importe comment. Donc pas de plaisanterie ! Je la trouverais mauvaise. D’autant plus que je vais en novembre habiter probablement un petit hôtel où mon chien pourra s’esbattre en toute liberté & fera merveille. Ainsi pas de mauvaise blague. Tu serais fort embêté de devoir reprendre ton chien. – Si tu veux donner des chiens à Claire fais-les toi-même polisson !À part la goutte qui me tient à la main & au pied, – à la main gauche heureusement ! (La droite se ressent toujours de mon accident du 9 juin. Cela va mieux mais cela n’est pas encore cela !) je suis content ici. Je travaille & cela marchera très bien !!L’appartement est charmant : il y a une antichambre, un

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1882/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/17

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    0600

    Page 1 Recto : 111 janvier 1882Mon Cher– L’autre soir, j’ai été comme un étourneau, t’attendre pendant une demi-heure à la brasserie Muller, & ce n’est qu’au bout d’une demi heure que je me suis rappelé que nous nous étions donnés rendez-vous à la Taverne Hongroise. J’ai été à la taverne Hongroise il était 9 h. 20 minutes & tu en étais parti, probablement, si tu y as été, ce que j’espère.Quant tu viens à Paris & tu y viens souvent, tu pourrais me prévenir par un mot nous passerions un bout de soirée ensemble & cela me serait fort agréable je t’assure. Puis il faut un peu fréquenter les jeunes !!Reçu une invitation « [illisible:barré]» comme l’an dernier. Je m’ennuie fortement dans ces milieux là qui ne sont ni spirituels, ni gais. Puis c’est plein de laides femmes, j’ai mieux à faire.– Je tiens trop à ma gaieté pour la compromettre avec ce gros de littérateursPage 1 Verso : 3qui font de l’art, tristement, comme si cela était défendu par le commissaire.– Que veux-tu, je ne peux me défai

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1877/01/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/23

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    Page 1 Recto : 19. Passage Ste MarieRue du Bac3. janv. 1877.Réponds moi vite –Mon Cher LiesseMe voici retour de Monaco & de Gènes, – nous n’avons fait : qu’aller & venir, – le temps de voir les toilettes d’Été, d’aller en yacth jusqu’à la Villa Doria, de cueillir un gros bouquet d’héliotropes dans les jardins de Monte-Carlo & de l’apporter galamment à une belle dame qui a les cheveux blonds comme les ors du Père Blanc. Gouzien & Godebski m’ont accompagné dans ce fantastique voyage qui avait l’air d’une gageure. Que veux-tu ? Je ne sais plus passer l’hiver ici, au premier nez rouge de Novembre j’ai l’envie de filer comme l’hirondelle de Mme de Sévigné ; – il me pousse une vraie nostalgie d’olivierades de palmiers & d’orangers, & je n’ai plus dans la bouche que le cri de Ruckaert : des aîles ! des aîles ! – Que c’est beau ! beau ! beau ! Trop beau comme je te l’écrivais un jour ; mais ces pays là vous gâtent les autres. Paris me parait très très froid, – que serait-ce de Bruxelles ! Je s

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1885/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/25

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    Page 1 Recto : 111 Janv. 1885Mon Cher VieuxJ’ai cru ne recevant pas d’invitation des God, que la fête était remise à cause d’Ignace. Je suis allé flaner le soir du Vendredi. En rentrant j’ai trouvé l’invitation – bizarre ! – à 11 h. du soir. C’était trop tard. Je l’ai regretté « pour nous ». Quelle drôle d’idée d’envoyer des invitations à 9 h. du soir ! le jour même de la soirée ! Cette maison est « fantochtique ». – Quand tu iras chez Godebski poser, passe donc par chez moi.Un mot : As-tu l’adresse de Leclaire à Dijon ? – Je ne bouge pas de l’atelier de la rue de Grammont. Sonne deux fois.Je te serre bien la main.Ton vieux SempiternelFély

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Corbeil-Essonnes], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/26

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    Page 1 Recto : 1Jeudi soir.Mon Vieil,N’oublie pas de me faire demain Vendredi parvenir un télégramme pour me dire si tu vas chez Godebski. Si on ne t’a pas écrit, envoie leur un télégramme afin que nous sachions à quoi nous en tenir. J’aimerais autant y aller un autre jour. Enfin je ferai ce que tu feras & si tu pars Samedi, je suis prêt. Seulement il faut que je sois prévenu ! & prévenu demain avant 3 heures. – La Roche-Claire me paraît très vide depuis ton départ.Liesse est anéanti par son imprudent coït & il reprend ses philosophies errantes. – C’est dur. J’ai la caboche solide sans cela je n’y tiendrais. Sa femme le regarde avec un œil qui dit qu’elle en écraserait une demi douzaine comme cela sous ses jupes, comme Hercule s’asseyant sur les Pygmées.Page 1 Verso : 2Le vent du Nord souffle toujours & la Seine moutonne. Nous allons prendre un bain chez toi.C’est dommage que tu n’en sois pas.À toi & vite un mot.Ton vieuxFélySi tu ne pars pas inutile de télégraphier.

    Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1882/11/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/3

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Cher CopaingVoici : Je suis revenu de Douvres avant hier ! j’y ai accompagné ma petite « belle sœur ». Aujourdhui impossible d’aller chez Godebski. Demain nous devons aller chez Bonvoisin. Tu te rappelles que je lui avais écrit afin de savoir les jours où il serait libre en lui envoyant ta liste des jours disponibles cette semaine, & il a choisi Mardi. Sois donc demain, 7 h., Cardinal, nous dînerons ensemble dans un boui-bouillon quelconque. Nous ne pouvons plus remettre le Bonvoisin. Il nous attend.Les dessins vont bien. Cette semaine tu auras toutes les photographies des susdits dessins. Je te demanderai de les montrer rien que cela à Rouveyre, Samedi dans l’après midi. Je les remettrai Samedi à Conquet.N’oublie pas que pour tout le monde y compris Conquet je suis à la Campagne à Montlignon pendant toute la semaine, afin d’avoir le repos du travail, J’ai perdu quatre jours avec ce petit voyage ! Nous ret

    Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/04/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/14

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    0696

    Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.Page 1 Verso : 2Mon Cher Octave,Si je peux je passerai demain « tout au matin » comme on dit à Bruxelles, chez toi. Dans tous les cas voici la marche : Je pars à 3 heures pour la Roche Claire.– Samedi matin demain on déménage de l’Élysée Uzanne, c’est l’affaire de toute la journée de demain. – Dimanche ton lit sera fait. – Nous restons donc Samedi soir Dimanche & Lundi la haut. On compte sur toi, ou gare aux rancunes de ma femme ! Impossible aller chez God. – Je travaille jusqu’à 11 heures ou minuit ! –Compris hein ? Nous partons à 3 heures précises gare de Lyon. Séjour à la Roche Claire : Samedi soir Dimanche & Lundi. Retour Lundi soir.Amitiés aux God & excuse moi auprès d’euxTon VieuxFély

    Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/7/17

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Prunaire,Je vous envoie mon ami Godebski qui vous expliquera ce qu’il désire. Désignez lui un dessinateur, quant au graveur, je le crois désigné d’avance. – N’oubliez pas mes Compliments respectueux à Madame Prunaire.En passant auriez vous la bonté de dire à notre amie Fanny Malassis que j’ai été en Belgique, & que je lui porterai Mercredi ou Jeudi prochain la réponse pour les eaux-fortes.Je vous serre la main bien affectueusementFélicien RopsParis VendrediPage 1 Recto : 2Monsieur étant fort occupé et pressé je me suis rendu ce matin Dimanche chez vous espérant vous trouver et vous entretenir pour un travail. Auriez vous la bonté demain Lundi ou de vouloir bien venir vous ? 48 R. de la Procession Vaugirard ou m’envoyer simplement votre Dessinateur vers 9 h et l’après midi je suis ? chez moiAgréez mes salutations ?Godebski

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Heyst, 1881/09/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/30

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    Page 1 Recto : 1Heyst sur mer 21 sept. 1881Mon Cher LiesseJe t’envoie la moitié de ce qu’on vient de m’envoyer de Paris à l’instant. Je n’ai que cela & je ne peux bouger d’ici faute de fonds. Si « Gay & Doucé » les éditeurs de Bruxelles m’avaient payé je ne serais pas resté ici par l’horrible temps qu’il fait, & j’aurais commencé par t’envoyer de l’argent, comme je commencerai toujours par là quand j’en aurai qui ne sera pas dévoré d’avance !Heyst n’est pas gai : des Allemands qui dînent en barbottant dans leurs assiettes comme des pourceaux à l’auge, avec des femmes qui n’ont pas la pudeur des laideurs & qui les font lécher par les vagues inconscientes. Pour moi cependant les souvenirs reviennent en foule, des souvenirs doux & voilés de première jeunesse où les voix de femmes dominent comme dans les chœurs des pensionnats de demoiselles. J’ai retrouvé engraissée & engrossoyée la petite Stéphanie Barwoest de l’hôtel des Écluses, celle qui vous donnait de si jolis baisers mêlés aux verr

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/47

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux LiesseJe t’envoie une carte de la Foret de Fontaînebleau, que j’avais dressée à mon usage personnel & qui pourra t’aider beaucoup dans tes recherches. Comme tu le vois La Seine & le Loing contournent la Foret de Fontaînebleau. Moret est à peu près au Confluent des deux rivières. – Tu devrais voir toutes ces localités là : Bois le Roi (une partie appelée L a Cave est le long de la Seine. Les Chartrettes sur la rive droite vis à vis Bois le Roi et près du bois des Chartrettes. – Samois Héricy Samoreau & Pont de Valvins qui se touchent & sont d’agréables endroits. Thomery qui a une gare enfin Moret qui n’est pas mal situé sur le Loing. à quatre pas de la Seine & de la Foret.En remontant le Loing : Montigny sur Loing gare (marlotte est entre la gare de Montigny et celle de Bourron.) Bourron gare très agréable mais plus de rivière, enfin grès le village le plus éloigné sur le Loing. Les peintres y vont beaucoup depuis quelque temps je n’y ai pas encore été. Dans la

    Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Venise], 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/62

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    Page 1 Recto : 1Cher VieuxJ’avais fort envie de te gronder & de te faire un fort discours, mais que veux-tu ? on ne peut forcer les gens à devenir millionnaires malgré eux !! Pour ta gouverne & pour te dire à quel point le million est en main depuis trois mois c’est à dire depuis la mort du grand père je te dirai que le fils, le frère, est en train de faire « bâtir un hôtel ici à Paris, – le million de la sœur est là et c’est enrageant d’avoir affaire à des andouilles de Belges comme toi. – Il y a beau jusqu’un Français serait dans les bottines de la petite !! Enfin tu rates le coche et cela ne se retrouve pas ces choses là. Il n’y a pas comme cela « des masses, de petites demoiselles qui attendent un Monsieur la main gauche sur leur petite virginité, et la droite avec cinquante mille frs de rentes dedans. Tu t’es laissé Endommartiniser !! – Ah quel air flemmeux et bêtement flemmeux on respire dans le pays d’où nous sommes ! – C’est désagrégeant n. de D ! Pour ta regouverne : Jeudi nou

    Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Heyst, 1881/09/19. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0125

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    2005

    Hotel des Bains Heyst.Mon Cher Théo,Où estu ?Donne nouvelles.Je suis avec Dom & ma fille & les Godebski de Paris à Heist : Hotel des Bains à 5 frs par personne. Excellente tablePourquoi ne viendrais-tu pas passer quelques jours avec Mme Hannon. Elle ferait la connaissance de Mme Godebska qui lui plairait.À toi vieux frero.Réponds par retour CourrierFelyTourne.Page 1 Verso : 2C’est une séance de piochage ici. On travaille à mort.Viens –

    Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Picard]. Paris, 1882/02/05. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0039

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    Page 1 Recto : 117 Rue Drouot5 février 1882Je vous remercie bien Mon Cher Ami de continuer à me porter autant d’intérêt, & soyez persuadé que j’en suis fort touché. Je suis dans une disposition d’esprit où l’on est sensible à ces sortes de choses & mes amis de Belgique ne me gâtent pas ! J’étais resté – le dernier, – à Heyst jusqu’en octobre, dans une solitude qui cadrait avec le spleen que j’étais en train de broyer. Voilà pourquoi je ne suis pas retourné à Famelette ayant pour principe que le premier devoir quand on a quelque tracas, c’est de ne point en ennuyer ses amis, auxquels on ne doit porter que ses sourires.Cependant je ne serais pas passé par Bruxelles sans aller vous serrer la main, mais je suis revenu à Paris directement, par Lille. Ce spleen venait des bouts de conversation & des lettres que j’avais échangées avec Rousseau & d’où il ressortait clairement, que ce qui avait empêché « l’État » de me récompenser comme le plus médiocre des paysagistes ou l’excellent dessinateu

    Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Picard]. [Paris], 1889/02/02. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0052

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    Page 1 Recto : 12 février 1889.Excusez moi je vous prie Mon Cher Ami si je ne vous ai pas remercié plus tôt des démarches que vous avez bien voulu faire pour obtenir un rapport favorable dans « l’affaire en question ». Je me promène depuis deux mois dans un tas de pays ahurissants & je viens seulement de rentrer à Paris.Grâce à vous & à votre influence, le rapport émané du Ministère des Affaires Étrangères Belge & envoyé au Ministère des Affaires Étrangères Français n’a pas été défavorable, ce qui était un grand point connaissant l’opinion de Mes Chers Compatriotes relativement à ma personne & à mes œuvres ; mais il y a eu des « restrictions » pleines d’un doucereux : « venenum in cauda » assez amiablement perfides pour accrocher l’affaire & entraver le bon vouloir des gens qui s’intéressent, comme vous Mon Cher Picard, à mon œuvre ; & faire hésiter Monsieur Goblet. Car voilà où mène souvent cet excès de courtoisie qui par tradition, lorsqu’il s’agit de récompenser un artiste étranger,

    Lettre de Félicien Rops à [Adèle] [Picard-Olin]. Paris, 1889/04/04. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0053

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    Page 1 Recto : 1Paris le 4 avril 1889N° 1. Rue Boieldieu.(ne pas confondre avec le nommé Dieu tout court, celui-là c’est l’immortel auteur de la Dame-Blanche. Une musique que j’adore pour faire rager Lamoureux.)Chère Madame & Amie,Permettez au plus humble & au plus fidèle de vos admirateurs… (je trouve ce début un peu « Père Fétis »* Fétis musicien francais dénaturalisé Belge, d’où est venu l’adjectif Fétide (Note de P. Larousse.), mais c’est de mon temps !) – Donc Chère Madame & Amie permettez au plus fidèle de vos admirateurs de vous présenter un de mes vieux & bons amis, Mr Cyprien Godebski, bon sculpteur en sus, & gai comme s’il n’avait jamais fait que cela. Je vous préviens qu’il déposera à vos pieds un tas de madrigaux très bons pour le rhume. Il a tout cela dans une bonbonnière ; quand vous le verrez farfouiller dans sa pochePage 1 Verso : 3droite, dites : Je la connais, Rops me l’a déja faite. Il rengaînera ses petits fours, & tout sera dit : vous n’aurez pas à rougir. Il parle

    Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Picard]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0054

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    Page 1 Recto : 1Paris 17 Rue DrouotMon Cher Ami.Prenez s’il vous plaît bonne note de mon adresse. Le portier de la rue Richelieu avait envoyé votre lettre à Montigny sur Loing croyant bêtement que j’y étais encore, quoique je lui eusse laissé ma nouvelle adresse : 17 R. Drouot. Je vous répondrai longuement quant au projet d’exposition & je vous remercie de bien vouloir vous occuper encore de cette affaire qui me paraît bien difficile à mener à bonne fin. Je commence les illustrations de la Germinie Lacerteux de de Goncourt. C’est certainement une chose fort intéressante à faire & que je tâcherai d’exécuter de bonne main.Je veux de plus en plus, trouver ici mes eléments de succès. La Belgique est peu propice aux délicats, dont je m’honore de faire partie, & à part quelques amis d’antan qui comme vous Mon Cher Picard veulent bien s’intéresser à moi & à mon œuvre, je n’ai jamais éprouvé que des déboires dans ma belle patrie. Je n’en suis que plusPage 1 Verso : 2reconnaissant vis à vis d’e

    Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/02237/0013

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    Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon VieuxPas de papier ! je prends une vieille épreuve de rebut. Allons c’est gentil & tu répares tes crimes !! – Je serai Lundi sans faute à Bruxelles. Y seras-tu ? je ne fais que traverser ton heureuse Bétique. – Je vais à Fammelette quelques jours avec Uzanne. Uzanne part demain. –L’article est gentil & les histoires vendômoises bien dites.CroquisLa portière de Jacquemart / Mon ennemie ! / Un gavarni !! / Le chevalier !!J’en ai encore une ou deux grassouillettes que je te laisserai dire par ma belle mère pour ne pas gâter le goût du terroir.Donc tu n’es pas à Nieuport, Tu ne réponds pas plus qu’une carpe ! Serais-tu tombé en enfance !Voici notre programme Uzanien-Ropsique : Jusqu’au 25 à Fammelette chez Picard. à partir du 25 à Anseremme si tu y es jusqu’au 30. –Pourquoi Diable invites-tu Uzanne à aller Anseremmer si tu ne dois pas y être ? C’est assez bebête. Tu l’as invité à aller fin aout à Anseremme ?? – Voilà son dire.J’ai quitté le Gâtinais hier & avec

    Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Cyprien [Godebski]. Paris, 1881/11/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0002

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    Page 1 Recto : 1CroquisNovembre 1881, Paris17 Rue DrouotMon Cher Cyprienje suis tellement abruti par ma migraine que mrCabanel me prend pour Bouguereau. Un rien en plus & je passe de l’Institut. Tu comprends que mes pudeurs de Cavalier Servant – (ne servant pas assez !) – m’empêchent de me montrer à Madame Godebska avec cet esprit en papillotes ! – Je serai très heureux de dîner en votre chère Compagnie, en petit Comité. Jeudi, Vendredi ou Samedi comme & quand tu le voudras & Uzanne itou, car mes jalousies d’adjoint au maire – au père, veux-je dire, me forcent à t’avouer que ta femme a fait fortement sa conquête. Puis nous avons à te demander de nous faire : – devine ? – Un tire-bouchons pour la Vrille. (!) J’ai fait le croquis & Uzanne veut te demander de le mettre en cire – il n’y a que toi pour faire cela. Seulement tu devras l’exécuter derrière un paravant de feuilles de vigne !!Et ce tire-bouchons sera une pure merveille exécuté par tes mains de prestidigitateur ! tu verras le cro

    Lettre de Félicien Rops à François [Taelemans]. s.l., 1877/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/003048

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    Page 1 Recto : 1Mon cher FrançoisJe travaille comme un simple bucheron – J’ai fini : « L’attrapage » & c’est me semble-t-il assez couillard. J’y ai ajouté une autre scène :Pêcheur & Pêcheresses.des femmes en plein air à la Grande Jatte. Tu verras cela car je vais en faire une reproduction pour Bruxelles.As-tu l’adresse d’Elmyre ? –– Profite de ton séjour pour perpétrer quelques tableaux avec les bonnes études que tu as emportées & qui je le crois auront un peu épâté les bons petits camarades.– Dom m’écrit avant de partir pour la Suisse que l’on s’est flanqué les assiettes à la tête à Anseremme & que Fontaine a quitté le bazar. Cela devait finir par là ! Où est Liesse ??– Nages-tu dans « les joies » britanniques ?– Artan est perdu, – voilà ma simple opinion. La dame en question m’a dit textuellement : Ceux qui essaieront de le tirer de « mes griffes » seront des malins. – C’est immonde & bête.– Et Dubois ? –Page 1 Verso : 2Ici rien de nouveau absolument.– Je vais passer le mois de septe

    Lettre de Félicien Rops à [Octave] Maus. Paris, 1889/04/04. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/005241

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    Page 1 Recto : 1Paris 4 avril 1889Mon Cher Maus,Je te présente mon vieil ami Cyprien Godebski, pour lequel je te prie de faire, si besoin était ce que tu ferais pour moi.Garçon exquis, gai, bon enfant & comme moi, un des derniers romantiques, – du bon coin.Nous te méprisons, sale intransigeant ! À bientôt ! Et si tu es sage j’exposerai au Salon des XX un dessin qui fera rougir les gueules pisciformes des Conseillers de la cour d’Appel, & blanchir leurs robes, d’indignation ! Et de plus cela te fera rayer du tableau des Avocats ! Ah ! Et cela sera bien fait infâme confrère d’Engueulebien !!À toi quand même, mais ce que je te méprise ! Boulangiste !FélyTiens, je te flanque ma nouvelle adresse : N° 1 Rue Boïeldieu (l’immortel auteur &c &c). Je t’autorise à m’envoyer les fonds de ton entreprise de Carcan artistique, teneur de maison. va !

    Marginalia de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1896/11/20. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/009572

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    Page 1 Recto : 1CroquisParis / DULUC / 19 Rue de GrammontCroquisLe Cœur Éolien.Demi Lune 20 nov 1892.Mon Cher Gros,J’ai reçu les volumes, mais l’ « Ensor » manque, envoie je te prie. Décidément l’automne ne me va pas, je broie du brun ! il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre c’était : « la Rentrée » ! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des grands feux « de boulets » de Belgique, faisant les dernières études de chrysanthèmes sur les panneaux des cabarets artistiques, ou peignant les peupliers dorés s’enlevant en vigueur sur les fonds d’outremer de notre bonne Meuse et de notre vieille Ardenne, dont les collines, au départ, se poudraient déjà de blanc, comme des marquises Louis XV. Et cela, en compagnie de bons peintres à l’huile de lin, et des Riancho, (Gouan, Pablo !) élève des ténébreux et fumeux Lamorinière, – auquel la Ville de Saint Sébastien, en ses largesses, octroya