Émile Hermant

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    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1888/01/06. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/844

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    Page 1 Recto : 1Paris 6 janvierSi tu crois Sale plumitif que tu es, que tu en seras quitte en m’expédiant ta carte comme un marchand de bouchons tu te trompes ! J’exige ta lettre, cette fameuse lettre promise au retour de ton voyage en Ardenne & que je n’ai pas encore eu l’heur de voir venir ! – J’irai te tirer le nez, seul endroit saillant de ta méprisable individualité, si je ne vais pas en février monacoter un brin. C’est que ce rayon de Soleil hiémal me manque fortement ! Enfin, si je ne vais pas à Monaco j’irai à Bruxelles, ce qui sera plus agréable à mon cœur, mais plus désagréable pour mon rhumatisme. Veux-tu me dire bourgeois repus que tu es, ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu penses de toi, des autres & de mon dessin « L’attrapage » ? Gouzien te maudit en vers, en prose, & en musique. On n’a jamais vu de lâcheur plus lâche que toi. Du moment ou tu as ta pipe & un coin de table pour reposer tes narines tu es satisfait ! – Mais marie-toi au moins ! tu te frotteras comme un

    Lettre de Félicien Rops à Émile [Hermant]. [Mettet], 1863/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 39049

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    Page 1 Recto : 1CroquisJe viens bavarder avec toi mon vieux compagnon de voyage aux pays bleus, toi qui comme moi, n’a souci que des Chimères ! – Ce sera peut être long, ou court, je ne sais pas, je vais aller au hasard laissant vagabonder mon crayon ou ma plume ainsi qu’il plaira à notre bariolée patronne la Sainte Fantaisie. – Il est dix heures du soir, Je suis seul dans le grand atelier qui ressemble à une vieille église, le vent, mon maëstro de prédilection, improvise pour moi dans les mélèzes de l’allée une étrange & vieille complainte (en ut mélèze,) pleine de demi-teintes automnales qui s’harmonise doucement avec ma pensée. – Pan & Toby le museau allongé sur leurs pattes ronflent au coin du feu. – Ce soir mon vieux & mélancolique Thozée a pour moi des charmes infinis. – Au moment où je t’écris Elle épouse le pêcheur Zéphoris, dans un paysage fantastique, sous le feu des flammes dePage 1 Verso : 2Bengale & je ne suis pas là ! − Si tu savais ce qu’il m’a fallu de courage pour dire

    Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/05/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/5

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    Page 1 Recto : 1Voici pour commencer mon Cher Vieux frérot le tableau des heures de départ pour Bièvres avec la « mention » des minutes d’attente à Versailles :Matin(Gare Montparnasse – 1er Étage au départ des Grandes lignes.)Depart Paris 6h.50 8h.30 9.55 10,25Arrivée a Versailles 7h20. 8h.54 10 23 10,58Attente 13m. 21m 42m . 7 minutesArrivée à Bièvres 7,54 9.36 11,26 11,26Ces deux trains arrivent à la même heureAprès midiDepart de Paris 12,50 5.25 7.35 8.h.Arrivée à Versailles 1,17 5 56 8.14. 8.24Attente 23m. 6m. 13m. 3m.Arrivée à Bièvres 2.26 6.23 8,48 8,48 .Page 1 Verso : 3Tâche de venir pour déjeuner.Je ferai ce que tu voudras tu le sais bien, mon Cher Octave, tu peux compter absolument puisque tu le veux sur mon dessin du dix au quinze. Mais j’ai les 500 frs prêts si tu préférais les remettre à Quentin, car c’est bien laid ce dessin & si je ne l’ai pas détruit dix fois, c’est uniquement parce que tu aurais cru que je ne voulais pas l’achever.La situation d’esprit ou plutôt de sent

    Lettre de Félicien Rops à Ernest [Hermant]. s.l., 1874/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73871

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestJe ne peux aller aux bois, mes lauriers sont plantés ! – Il faut que « je travaille » par ce soleil, par cette joie, par ce printemps, par cette verdure rayonnante par ces femmes dans l'air ! – Excuse moi auprès de Mr Vandenpereeboom, dont je regrette la bonne compagnie, – je suis trop atrabilaire & atrabilieux ! Quand j’aurai fait empailler le Vautour de Prométhée dont j’ai hérité, j’irai comme vous tous m’asseoir à la table duCroquisMouton blanc !Guéris moi vite Esculape d’occas’Page 1 Verso : 2que tu es ! – Dis à Émile que demain « toute la journée » j’aquafortise à l’atelier, – cette sacrée garse de Providence l’exige !Et je paraitrai ! « Nous paressons » s’écrira « Nous paraissons ! » Plains-moi : il va falloir être grand homme ! Je serai très décoré, comme un dentiste ! & je pincerai plus que des tettes couronnées !À toi vendeur d’orviétan, avec G.D.G !À vous,FélyPage 1 Recto : 3CroquisTexel. 74

    Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. [Bruxelles], 1873/11/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73872

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    Page 1 Recto : 1Novembre 73CroquisMon Cher ErnestSi Émile vient ou même si ne vient pas je suis demain dimanche à l’atelier de 9 à 1 heure – Je suis absent de Bruxelles pour tout le monde. – La jeune puberte a nom Barbara Vandirendonck – Zéphirs murmurez son nom ! – Elle pose pour les expressions septentrionales en costume Indigène. Elle est de Breda (– rien de ces dames !) Je l’ai engagée pour deux poses de deux heures mercredi & vendredi prochains. Je la collerai toute vive sur l’album de Mlle Vandenpereboom.À toi & à demain nous déjeunerons au Cercle si cela te vaFélÿà l’atelier 68 R. de l’Association je ne suis pas au Rond Point – il n’y a personne la bàs.

    Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. Mettet, 1873/09/19. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73873

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    Page 1 Recto : 1CroquisNicaise Keyser PINXIT ROMA. ANTWERPEN.Mon Cher ErnestAs-tu de ses nouvelles ? – Vit-il encore ? Paraitra-t-il encore noir comme une Guinée aux soirées de la Bourguemaîtresse, ou ira-t-il échouer sur la platitude dorsale des clercs de province & des huissiers de simple police !?! Peut être maintenant : – ô triste retour des frusques d’ici bas ! – la manche sur laquelle s’appuyait « son bras rond » supporte-t ellesans blanchir la pile de consommations quePage 1 Verso : 2Constant du Café Riche apporte à Mlle Turlurette !! – Peut être s'étoile-t-il d'une honte graisseuse ce revers satiné – où pendant la Valse, en trois temps, toujours ! – elle appuyait confiante sa tête blonde en y laissant un nuage poudrederizé ! – Dis Ernest ? écris-moi ces tristesses & ces humiliations, je suis homme & j’y suis préparé ! –Je te reverrai bientôt le 22 ou le 23 je tomberai chez toi, & s’il est encore de ce monde, je l’endosserai comme un simple billet à ordre.J'ai été depuis Blanken

    Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. [Paris], 1875/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73874

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    Page 1 Recto : 1CroquisF. MilletMon Cher Ernest,Voilà dix jours que je dois t’écrire & te féliciter car c’est une vraie bonne nouvelle que tu m’as annoncée. Je m’y attendais un peu. Tu as trop de raison Cher Vieux pour « ne pas te marier » Il faut se marier !! Il n’y a pas au monde de vie plus grotesque & plus ennuyeuse que celle de vieux célibataire. Nous en avons parléPage 1 Verso : 2bien souvent ensemble, tu te le rappelles, à l’heure du café & du pousse café, & nous étions du même avis. Tu te maries encore à temps, mais il n’est que temps ! c’est ce que j’écris à Émile qui me fait l’effet de vouloir claquer dans la peau d’un vieux garçon grincheux, ou d’un vieux cocu ce qui est absolument la même chose. – Je suis furieux de voir qu’il ne se décide à rien & qu’il continue à vaguer par les paysages ce qu’il pourrait faire aussi bien après avoir pris femme & fondé « sa maison ».À propos : Ta lettre réexpédiée à Anseremme est revenue seulement à Paris il y a une dizaine de jours, voilà

    Lettre de Félicien Rops à Émile Hermant. Paris, 1885/02/11. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73875

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    Page 1 Recto : 1CroquisParis 11 fév. 1885.Mon Cher VieuxJ'ai préparé une petite farde d'épreuves pour toi. Dis moi où je dois t'envoyer cela. – À Bruxelles ou à Louvain ? C'est dans un portefeuille. Les épreuves ne sont pas montées. Je te conseille de les monter sur Bristol Blanc. Garde ces machines là soigneusement, la plupart des planches n’existent plus. C'est la Rareté même !! – Je reviens de San Remo & je vais y retourner quelques jours. – J'ai trop travaillé, j'ai besoin d'un peu de repos. C'est énorme ce que j'ai fait ! Si tu venais à Paris préviens-moi toujours quelques jours à l'avance. Si tu viens au bal de l'opéra, « préviens » – Je reviendrai de San Remo, j’ai des passes, ou plutôt une passe personnelle. – Tout va bien ici, je suis devenu comme je t'ai dit « quelqu'un » & même un assez gros « quelqu'un ». Je vends tout ce que je fais, & c'est vendu d'avance. – Je bénéficie – un peu tard, – du dédain aristocratique que j'ai toujours eu pour les gros publics bourgeois, pour l

    Lettre de Félicien Rops à Émile [Hermant]. Mettet, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/005

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    Page 1 Recto : 1Je t’envoie un bout de croquis Mon Cher Émile cela te dédommageras des retards de ma correspondance. Je comptais aller au camp te retrouver & profiter de ta bonne invitation, mais j’étais en bonne veine de travail & j’ai eu peur de me laisser aller à de nouvelles paresses. J’ai beaucoup travaillé depuis deux mois, toujours dans les mêmes données de sincérité absolue. Cela me conduit à des choses drôles mais sont-elles bonnes? – Je voudrais arriver à faire de la belle & très forte peinture & je m’y applique le plus que je peux, mais justement à cause de la grande conscience que j’y mets, j’en suis arrivé à ne plus savoir si je fais bien ou mal.Je serai à Blankenberghe probablement le Lundi 12 – Je t’écrirai le Dimanche afin que tu nous donnes un pas de conduite de Bruges à la plage.Je t’envoie ce croquis parce qu’il est drôle – il demande comme les mauvais dessins un bout d’explications.C’est une fille de l’Alhambra – au moment où elle va grimper sur le treuil qui l’enlè

    lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1892/09/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/136

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    Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Éssonnes)Seine & Oise 19 sept 1892.Mon Cher ami,donne moi vite des nouvelles de ton beau frère rien de ce qui te touche ne m’est indifférent. J’espère que les moments les plus dangereux sont passés, et que tu m’enverras un bulletin de sa santé rassurant. Quel terrible événement ! J’ai vu beaucoup d’amputations pendant la guerre de 1870 à l’ambulance franco-Belge. Les premiers jours après l’amputation, sont souvent supportés courageusement & se passent avec calme. Il y a à craindre la grande tristesse des jours suivants. Les plus héroïques n’y échappent pas, et souvent cela nuit à la rapidité de la guérison. Il est bien heureux que ton beau-frère ait pu t’avoir à son chevet, et tu trouveras mieux que tout autre les paroles qu’il faut, & qui pourront lui rendre le courage & le désir de vivre.Moi mon pauvre Rodrigues, j’ai été bien éprouvé ! Une maudite année ! Elle a débuté par la mort du petit, que je ne peux oublier, puis a commencé cette affection bizarre de

    Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/15

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,Vous pouvez être assuré de ma Collaboration. – Je vous ferai un frontispice non pas comme celui de Gaspard de la nuit, parce que je dessine différemment & qu’à six ans de distance on a changé son art ; mais je vous ferai une figure de frontispice. Seulement je voudrais avoir deux choses : 1° La dimension du papier en Centimètres ou plutôt une feuille de Papier (envoyée par la poste) de la dimension de votre album. – Je vous engage à prendre des dimensions « assez grandes » parce que je crois que pour les sonnets il vaudrait mieux les faire graver sur la planche même du dessin. –2° Les noms des Collaborateurs. N’y aura-t-il que des Belges ? ? – Demandez un sonnet de ma part à MMrs Liesse & à Mr DommartinPage 1 Verso : 2Mr Liesse demeure 15 petite rue Francart – Mr Dommartin  45 Rue d’Orléans. –Je crois Mon Cher Nys que vous feriez bien de vous entendre avec le journal l’Artiste de Mr Hannon pour l’engager à publier à chaque semestre un petit album d’eaux for

    Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Bonvoisin. [Paris], [1875/06/02]. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/4

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Bonvoisin,Je t’écrirai demain ou après demain & je te dirai si tu peux compter sur moi Samedi. Dimanche c’est le Grand Prix !! Cela ne se manque pas quand on est dessinateur de Vie Moderne !Lundi nous partons pour Fontainebleau.Je serai dans tous les cas bien heureux de te voir, de te serrer la main & de sécher quelques bouteilles en ta bonne compagnie. Tout à ton service Mon Cher Ami, pour l’Eau forte & pour tout ce que tu voudras.J’écris à Émile Hermant de venir nous retrouver.À toi & à bientôtFélÿ Rops’Ne m’en veux pas trop de ne pas t’avoir répondu, je n’avais pas de chance : tes lettres m’arrivaient toujours deux mois après leur naissance !9. Passage Ste Marie60 Rue du Bacl’ancien atelier de Darjou. –

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1876/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/7

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher MauriceJe réclame mes feuilletons sur la Norwége ou plutôt sur la Suède – Les Dessins sont-ils arrivés sans trop de « raclures » ? – N’oublie pas mon idée fixe à propos d’Orban – c’est une idée fixe. Cela m’humilie de savoir qu’il n’a rien de moi ! – Je fais rentoiler les deux marines pour Herman.Tiens moi au courant de ce que tu fais – Nys publie un volume de sonnets & d’eaux-fortes il faut que tu illustres là dedans quelque chose. Respondez mon amy, – et embrasse tes enfants pour moi. – Présente à MmeMaurice Bonvoisin les compliments d’un ami de son mari.Au galop.Félÿ

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1877/07/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/30

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Maurice,Écris moi plus longuement, – tes lettres me font toujours grand plaisir, je n’ai pas besoin de te le dire, tu es d’abord le seul de mes amis qui sache répondre « di capo » aux lettres que l’on écrit, les autres vous répondent au bout de sept ou huit mois comme je faisais quelque fois. Et puis « tu réponds » c. à d. que tu donnes des réponses aux choses que l’on te demande. Ce qui est rare, la plupart des gens faisant le contraire, ce qui est formidablement agaçant. Je « réponds » d’abord puis je bavarderai ensuite. (d’abord ma plume m’agace aussi, j’en prends une autre !) Je réponds donc. J’ai été très heureux de la bonne arrivée de la Saisie & très heureux surtout qu’elle ait plu à Mme Maurice Bonvoisin. Les femmes jugent autrement que nous & souvent plus finement, elles voient plus avec leur propre sentiment ayant été moins influencées que nous par les opinions des autres. – Je vais t’envoyer fin juillet deux ou trois machines. Voici le système que je

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. Paris, 1877/07/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/31

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    Page 1 Recto : 1Paris près Pantin. 25,7,77.Mon Cher MauriceTu vois ce que c’est que le mauvais exemple, je ne te réponds plus tout de suite. Enfin je te réponds : Je travaille depuis quinze jours pour Lemerre, les graveurs manquent d’ouvrage & je dois bûcher dûr. Je comptais t’envoyer fin juillet comme je te le disais deux ou trois machines, mais, franchement je ne les trouve pas assez réussies pour être envoyées spécialement. Le principal dessin (Jeanne Blanc) a été raté après six jours de travail assidu, – c’est vexant, & ce, par la même cause qui avait failli faire rater « le tapis » de la Saisie. Je n’y comprends rien, il faut que je consulte les gouacheurs de métier. – Ces taches sont inenlevables, c’est atroce !! elles sont tombées au beau milieu de la robe bleue de la femme, j’ai tout fait pour les enlever & les dissimuler, impossible, c’est pis que de l’huile. J’ai fini par déchirer mon dessin, dans un bel accès de colère & je me suis repenti ! lâchement, – après le sacrifice.

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. Paris, 1877/09/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/34

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    Page 1 Recto : 123 7bre 187717 Rue MosnierMon Cher MauriceMerci de ta bonne & affectueuse lettre, elle m’a fait grand plaisir je t’assure, j’y réponds tout de suite. J’ai énormément souffert & je souffre encore, seulement les accès deviennent de plus en plus rares. Étrange maladie vraiment & qui m’inquiétais fort & m’inquiète encore fortement. J’ai vu, chez moi, le commencement de l’affection de Baudelaire & cela avait certainement de l’analogie. Cela a débuté par des rougeurs dans le cou qui eussent pu faire croire à un érysipèle, puis des battements réguliers & deja douloureux, alors des douleurs lancinantes, enfin des accès presque réguliers qui m’ôtaient presque toute connaissance. C’était atroce. – Je craignais, et le docteur aussi, soit un transport au cerveau, soit une fièvre cérébrale. Enfin personne ne sait au fond ce que c’est. voilà le vrai. Est ce un rhumatisme à la tête causé par un bain froid pris en transpiration ? est ce un prodrôme de maladie de la moëlle épinière ? es

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1877/10/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/35

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Maurice,Après demain Mercredi – demain je dois partir pour la campagne tout au matin. Je remettrai à la Cie des Wagons-lits rue scribe :1° Un dessin que j’ai repris de la Collection Gouzien contre une marine en échange – Oncle Claës & Tante Johanna je tenais à reprendre ce dessin qui est le premier que j’ai fait en couleur & qui est l’un des meilleurs comme procédé –Tu le garderas en attendant les autres qui vont venir. S’il ne te plaît pas tu me le rendras. – Mon docteur veut me l’acheter quand notre contrat sera fini.2° Ce qui reste de ma Collection d’eaux-fortes avec la liste.3° Une série de croquis pour l’album de Mme Bonvoisin – on en met dix sur une planche cela n’a pas d’importance pris séparément & cela fait un effet drôle en groupe.Au galop & à toiÉmile Hermant n’est pas encore venu ; je l’attends, je voudrais le voir je suis loin d’être guéri – cependant je vais beaucoup mieux –Bien À toiFely

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. s.l., 1879/03/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/72

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    Page 1 Recto : 12e lettre !!!! LundiMon Cher Maurice,Je me suis trompé d’adresse pour Lemy, l’expéditeur voici sa carte 43 M. aux Herbes « Potagères ».Si tu ne prenais pas le dessin fais le porter je te prie convenablement réemballé & revissé chez Taelemans 277 Rue Rogier. ‒J’ai expédié par Lemy parce que généralement on n’ouvre pas les colis expédiés par les expéditeurs. J’espère donc que le dessin t’arrivera « à bon port » ‒ Aussitôt reçu accuse-moi réception par une carte. ‒ Ici au bureau de la rue du Caire on m’a assuré que le dessin serait à midi Hôtel de la Poste, donc s’il n’y est pas à midi, réclame viteÀ toiFélyN.B Je voudrais bien que tu puisses montrer le dessin à Émile Hermant.

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1879/03/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/74

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Maurice,Je n’ai pas encore reçu de tes nouvelles. ‒ J’attends avec impatience, je devais recevoir de toi une lettre aujourdhui si tu m’avais répondu par retour du courrier. Je suis fort embeté & je risque de manquer maintenant une vente fort avantageuse à cause de la position de l’acheteur qui a une galerie celèbre & cela parce que tu n’as pas fait ce que je t’avais demandé de faire de renvoyer chez Taelemans le dessin du moment où tu ne le prenais pas. Il ne faut pas dix minutes pour décider ces choses là. Il n’y a pas « de biais » à trouver, comme tu dis, ‒ Le dessin te plaît ou il ne te plaît pas. Les gens qui veulent avoir ces dessins y mettent des volets. Je t’ai fait des conditions tout à fait exceptionnelles & peu avantageuses pour moi. Mme « Madame » Picard je supposePage 1 Verso : 2n’est pas plus bégueule que toi. Le St Antoine est bien plus vif que la Pornocratie qui est une simple nudité et Mme Picard a mis à la place d’honneur le St Antoine dans son

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. Paris, 1879/05/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Bon/LE/102

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    Page 1 Recto : 1Mardi matin.ParisCher Maurice,Picard est ici, je vais lui parler demain (nous allons à Fontainebleau ensemble) de la collection, afin de savoir à qui elle est destinée & que tu puisses te baser la dessus. ‒ Je viens de recevoir l’argent, ta lettre venait de partir. Ci-joint le reçu. Apprête la collection, tu recevras des détails Vendredi matin. et tu pourrais l’expédier Samedi ou Dimanche. ‒L’Exposition est superbe, – absolument.Au galop. À toi & à bientôt.FélyMardi soirJe reçois ta lettre. ‒ Il est impossible Mon Vieux comme je tePage 1 Verso : 2l’ai dit de demander plus de 1800 frs à Picard pour la collection il en offrira 1500. ‒ Songe à tout ce que je lui donnais de croquis pour 1500 frs & d’eaux fortes. ‒ Puis il est de ton intérêt qu’il prenne cette première collection parce qu’il voudra la compléter et qu’il n’y aura que toi capable de la compléter ; ce que je lui dirai dès qu’il l’aura achetée. ‒Donc comme je te l’ai dit base toi sur les collections que tu lui a

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. Paris, 1879/09/17. Collection privée, Bon/LE/120

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    Page 1 Recto : 1Paris 17 sept 1879.Mon Cher MauriceOù diable es-tu ? ‒ Je t’ai demandé la liste de la collection que je t’avais proposé d’acheter. ‒ Je la complète, elle se montera à une soixantaine de pièces. Je te disais dans ma lettre qu’elle était très belle & que je pouvais te la faire voir pour que tu puisses prendre note des pièces pour le volume d’Hippert Le graveur Belge. (cacuana !) Gouzien fecit ! ‒ Je me suis découvert deux amateurs ici, à un moment donné, je te les enverrai pour compléter leur collection chez toi.Je tiens à ta disposition comme je te l’ai dit la lettre de Picard dans laquelle il me dit « que la collection est vendue & que Olin demande qu’on ne le presse pas pour le payement ». ‒Achète le n° du Monde Illustré de Dimanche prochain. Les dessins de Vierge ont été faits en grande partie d’après mes dessins ou plutôt d’après mes croquis.‒ Je vais publier une machine sur la Hongrie avec eaux-fortes & Gilloteries.« Ropsodies Hongroises. ‒ »Cela sera drôle, tu verr

    Lettre. Transcription non vérifiée car image non disponible. de Félicien Rops à Inconnues. Mettet, 0000/00/00. Collection privée, CPA/4

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    Mesdemoiselles,Vous avez été si parfaitement bonnes pour moi que je n’hésite pas à m’adresser encore à votre complaisance. Une dame que je connais Madame la comtesse Ch. de Beaurepaire a son beau-frère Mr Joseph de Beaurepaire blessé à Sedan. Elle donnerait tout au monde pour lui faire parvenir la lettre qui est ci-incluse & qui lui est adressée, seulement les postes prussiennes ne sont pas encore organisées & elle ne sait que faire.Un de mes amis Mr le docteur Émile Hermant – du 1er régiment de Chasseurs à cheval est attaché pour l’instant à l’hôpital de Bouillon veuillez je vous prie lui faire parvenir les deux lettres que je vous envoie. S’il n’était plus à Bouillon ayez la bonté de remettre la lettre adressée à Mr de Beaurepaire au premier voyageur de physionomie honnête se rendant à Sedan avec prière de s’informer où se trouve le comte Joseph de Beaurepaire.Je vous remercie d’avance Mesdemoiselles de ce nouveau service & je profite de cette occasion pour vous réitérer aussi bien e

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/462/2

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Si tu es d’avis de faire un tour à la Roche-Claire je te propose ceci : ou Mercredi ou Vendredi : Départ à 7 h 50 de Paris, gare de Lyon pour Corbeil. À Corbeil prendre l’omnibus de Pont-Thierry qui te dépose devant ma porte ou celui de 9 h. 29. En ce cas j’irais t’attendre à Corbeil & nous arriverions à pied. Si tu veux mais c’est très tôt, celui de 7 h du matin te conduit à Moulin-Galand à coté de chez moi. –CroquisEntends-toi avec Émile Hermant descendu à l’hotel Berjaud Cité Bergère qui t’accompagnera dans ta petite excursion. Moi je vais Jeudi à Paris & et j’en reviens Vendredi matin, – voilà pourquoi je te propose Vendredi ou Mercredi. Enfin Viens quand tu veux un de ces deux jours. Bonnes amitiés à ta femme & à bientôt. Si tu viens Mercredi télégraphie-moi Mardi soir à la demi-Lune par Plessis Chênet.À toiFély

    Carte postale de Félicien Rops à Léon Dommartin. s.l., 0000/06/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/464/1

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Léon Dommartin47 Rue d’OrléansIxelles.Bruxelles.Page 1 Verso : 2Vendredi 10 juinCroquisGUIDE !Mon Cher Vieux,Je te conseille de venir si tu veux voir encore un bout d’exposition. C’est aujourd’hui que s’ouvre la Foire aux plaisirs des Tuileries. Elle finit lundi 13. Le 20 l’Exposition ferme. Pas de prolongation c’est annoncé. Il n’y a plus que neuf jours d’exposition. – Avis.C’est Dimanche – après demain le Grand Prix. Avis. Tu vas rater tout cela et arriver trop tard. Tout cela à cause de ce Guide, animé fantastique, vivant & fuyant qui se dérobe à toi depuis deux ans. – après cela tu te mettras à un Dictionnaire Hervétois-Français qui te mangeras tes dernières années d’âge mûr. – Moi, je me suis remis à l’ouvrage, j’en ai jusqu’à fin juin à ne pas bouger de mon « pupitre », excepté les Dimanches. Je t’attends depuis le commencement du mois ! Hermant vient de venir passer 10 jours ici & il m’a mangé le temps que tu devais me prendre, vieux Pitre ! & que je t’a

    Carte postale de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Paris], 1880/06/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/467/4

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    Page 1 Recto : 1BelgiqueMonsieur Léon Dommartin47 Rue d’OrléansIxelles – BruxellesBelgique.CroquisPage 1 Verso : 2MrLéon Dommartin, pituiteux & ancien menin du Roy Charles X est prévenu que l’Exposition fermera bientôt, & que MrÉmile Hermant, son ex-collègue du Palais se propose de partir Vendredi ou Samedi pour Paris à seule fin d’assister au grand Prix de Paris lequel se tire Dimanche prochain suivant l’us & coutume –N.B. Prendre son cornet acoustique pour lire cette carte – invention moderne bon vieux !CroquisFélicien RopsHomme plein de talent mais forcé de le dire lui mêmeJe « rouvre » ma carte pour te dire que je reçois ta lettre à l’instant elle croise presque cette épreuve.

    Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Mettet], 1871/08/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/25

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je t’ai écrit à Aix une lettre à images ; – tu la recevras probablement à Spa – Écris chez le Dubigk pour qu’on te réexpédie la susnommée. Ne t’étonnes pas de ma nomination au Cercle. – C’est l’effet d’un compromis avec ces Arcadiens : – Passez nous le Rops, nous vous passerons le Deveau. Et voilà comment j’ai passé – Du reste je ne crois pas que je serai nommé à Gand. dans tous les cas j’irai huit jours là bàs du 28 aout au 5 sept. – Viens-tu ? Blankenberghe – Hermant – La famille Popp. tout cela constitue un certain attrait. – J’oubliais que tu en étais à la période de la papillonne !Dis-moi ce qui t’es advenu en la ville de Vianden.Dis-moi ce qui t’es advenu en la ville de Liége.Dis-moi ce qui t es advenu avec la jeune fille aux clématites.Où en es-tu ?–J’étais absent Cher Vieux c’est pour cela que je n’ai pu te répondre ; j’ai trouvé trois lettres de toi ici &Page 1 Verso : 2bien amusantes. – Ah ! tu es heureux d’être amoureux comme cela !Je te dirai

    Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Dinant, 1871/12/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/29

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon.Je serai chez moi rue de la Loi 115 Dimanche matin – Viens déjeuner avec moi à midi – Tu me feras grand plaisir Émile Hermant en sera – Je te porterai les compliments & les nouvelles d’ici. Nous redescendrons à deux heures en ville ensemble.N’oublie pas la commission que je t’ai prié de faire en t’écrivant hier. Ma fièvre est passée & la neige des Montagnes de mon pays calme ma pauvre tête endolorie. – Il y a décidement dans l’air natal des vertus toniques, c’est le baiser maternel & doux de l’Alma Mater.À toi si tu la vois dis-lui que – je suis fou & que je n'ai pas l'intention de la.Ton vraiFélyDinantPaul ne tousse plusil t’embrasse !Pour la Chronique – dis lui quil m’attende. – (à Victor). question de la prime.Page 1 Recto : 2Va près d’elle.Il me sembleraque j’y suis.

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Mettet, 1872/04/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/32

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    Page 1 Recto : 1Thozée ce 3 Avril 72Cher Vieux,Que veux-tu que je te raconte ? Il n’y a rien de nouveau ici. Je suis à Thozée je travaille à une machine énorme & de toute première importance, – laquelle machine est bien dans mes cordes et me paraît destinée à faire une certaine sensation dans le monde artistique belge. Voici la chose en deux mots : Je fais 200 dessins – croquis, crayons, plumes, esquisses à l’huile, le tout à la diable & dans les bonnes colorations rageuses que tu me connais et pendant la grande exposition qui s’ouvre le 1er Aout à Bruxelles, je fais construire une baraque place du Musée, – entrée 50 centimes !, – j’y flanque mes dessins y compris les 12 lithographies pour Gouzien, – j’y fais peindre par un peintre en bâtiment qui a ma confiance, en lettres d’un pied ½ de hauteur l’inscription suivante qui fera crisper les Bruxellois jusqu’à la troisième génération mâle :Exposition Félicien RopsCroquis de guerre1870-71.Et voilà ! – Tu vois que moi aussi « je brûle mes

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1875/02/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/56

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon,Je t’envoie un grand bout de lettre, à seule fin de te mettre au courant de « mes faicts & gestes ». – D’abord le climat de Monaco excellent pour « les tousseux & phlegmatiques » est déplorable pour les tempéraments nerveux. – Je parle pour moi, je m’y porte fort mal, mon état fiévreux n’a fait qu’augmenter de violence, il règne ici des vents d’Est qui rappellent beaucoup les douceurs de notre lune rousse. À part cela l’aspect est ravissant, & le grand soleil du bon Dieu ne manque pas son entrée. Si j’étais dans de meilleures conditions de santé & dans de plus aimables dispositions d’esprit je serais réellement content de tout cela & satisfait de mes entours, mais je n’en suis pas là malheureusement. – Depuis le 1er Aout, six mois ! je n’ai eu ni un gite ni un lit à moi, et il faut avoir passé par ces choses là pour en comprendre toutes les tristesses & toutes les amertumes. Je travaille, je me suis mis courageusement à peindre ou plutôt à essayer de peind

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/157

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    Page 1 Recto : 1MercrediHa ! Ah! Mon vieux comme on voit que Bruxelles est à cent lieues de Paris & que tu oublies vite « l’allure de ton vieux Paris » ! où les millionnaires & même les tri-millionnaires comme Camille Blanc m’écrivent, à moi : « Envoie moi cent francs par retour du courrier & va me laver la collection de l’Art & de la Mode chez Conquet ! » – Mais tout le monde a toujours besoin d’argent ! Filleau, Clapisson, Silvestre le bon Godebski & on s’en procure ! C’est même ce qui est la gaieté d’ici !! Tu es étourdissant quand tu me dis : J’ai dit à Conquet : « Vous savez je me défais pour des motifs auxquels l’argent n’a rien à voir. (c’est ça qui aura fait sourire Conquet !) D’ailleurs je ne tiens pas tant que ça à la vendre »– Et en même temps tu lui demandes de l’argent ! Et tu crois que Conquet y fera même attention !! Que tu connais peu ton librairePage 1 Verso : 2parisien ! – Mais c’est le Contraire qui l’aurait stupéfié ! & mis en suspicion !! Être naïf & brabançon que

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/160

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Dom,Il n’y a pas un mot qui tient dans ta lettre. C’est un idéal de non-compréhension des faits & de belle imagination dans le vide. Voilà !Il ne s’agit & ne s’est jamais agit de savoir si j’ai eu raison de faire ou de ne pas faire les dessins, « à temps ». Ils étaient « à temps » puisqu’ils étaient prêts le Dimanche soir à être mis dans la caisse. Tu vois comme tu es à coté ! Non, – malgré « tes objurgations » je ne suis pas pressé, pas plus pressé que je ne me presserais encore !– Nous sommes comme cela 5,000 ici. C’est regrettable mais c’est ainsi. Tu es par trop Prudhommesque de croire qu’à mon âge on change ses défauts, défauts inhérents à vos nerfs & à votre organisme ! C’est par trop naïf réellement & pour un « psychologue » tu m’étonnes, tu m’étonnes !– La caisse a été mise Jeudivis-à-vis d’Uzanne qui peut en témoigner, donc parfaitement à temps, – tu l’as mise dis-tu tout de suite, – je te crois, – elle est arrivée non pas le Dimanche soir mais le Lund

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1884/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/166

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    Page 1 Recto : 121 Rue de GrammontJe suis installé. Mon Pauvre Vieuxje ne peux répondre à toutes tes sénilités. – Je ne sais ce que tu veux dire, ni ce que tu bavoches !: Je t’ai envoyé une caisse, partie le Jeudi matin sous l’œil d’Uzanne qui peut en témoigner. Elle devait revenir au plus tard le Samedi. Elle est arrivée Lundi à Paris. Mettons que c’est la faute du chemin de fer. – J’avais paré le coup en passant la nuit du Dimanche au Lundi, à faire les dessins de Lemerre. – Bon, le lendemain, j’ai fait dire à Conquet que : tu m’avais donné le droit naturellement de retrancher de la collection les passages des lettres qui pouvaient compromettre des personnes tierces. – Bon : Réponse de Conquet, charmante, me disant que je garde la collection jusqu’au 1er février si je voulais, et qu’il était toujours enchanté de fairePage 1 Verso : 2ce que je je voulais.– Pourquoi faisais-je cela, homme des champs, au lieu de mettre tout simplement la collection dans la boîte & de la faire porter à C

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1881/11/30. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/211

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    Page 1 Recto : 130 nov. 188117 Rue DrouotMa Vieille branche,Je t’écris pour te demander quelques « renseignements » :1° Où en est l’affaire Sembach ? Cet animal de De Roddaz m’a dit que Sembach était revenu, & que tout était terminé, mais avec ce fantoche devenu Belge, de Parisien qu’il était, on ne sait jamais à quoi s’en tenir.– Pousse je te prie, jusqu’a la rue des Petits Carmes & renseigne moi.2° – Quest ce que c’est que cette édition de la Correspondance de Grimm que j’ai aperçu un jour à Heyst sur ta table ?? – Je ne connais pas cette édition, est ce du Charpentier? Réponds !!3° Viens-tu en Décembre ici? Il est absolument évident que je ne peux t’accompagner en « Morvandiotisme » Paris est dans sa fièvre de travail, on ne peutPage 1 Verso : 2bouger d’ici en ce moment. On monte les affaires pour l’an prochain. J’ai déja comme je te l’ai dit la Germinie Lacerteux 10 planches & 1 frontispice. – Et voilà qu’il est question aussi de la Chanson du Gueux de Richepin Édition illustrée. –

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Tergnier, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/8

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    Page 1 Recto : 1TergnierMon Cher Léon,Veux-tu venir à Paris, la moitié de ton voyage est payé seulement il faut que tu partes demain Dimanche 25J’ai oublié ma passe en partant elle est encore valable pour un jour. C’est Émile Hermant qui l’a et qui te la remettra.Allons un bon mouvement et sors de cette torpeur et de cet engourdissement bête dans lequel tu vis.(N’oublie pas que tu ne t’appelles pas Dommartin mais que tu portes le nom inscrit sur la carte rose)Avec ce que tu dépenses tout à fait inutilement par mois à Bruxelles à l’Éperon mon Vieux & autres lieux creuxPage 1 Verso : 2tu irais à Paris tous les mois. Je t’avouerai que je trouve que « votre niveau moral » ne s’est pas elevé – Réagis mon Vieux ou tu es cuit !À toiFély

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/19

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Sans nouvelles de toi – Je t’expédie une lettre de Leclercq qui a bien raison : fais ce livre nous le publierons & j’y ferai un frontispice sanglant.Émile Hermant va à Bruges, – en voilà un prétexte trouvé ! – Nous irons le voir !!!!Souvent !!!!!!!!Le Journal paraitra le 15.Nous partirons pour Paris Mardi ou Mercredi.Je ne crois pas que nous irons chez toi. – C’est un peu loin pour Charlotte & puis ta mère doit être dans ses déménagements & je crains de la gêner.Écris moi comment tu vas –Rien de Charleroy – quel canailles ! Rien de nouveau ici – absolument rienOn te fait des compliments & Mme PonceletPage 1 Verso : 2soulève, en levant les yeux au ciel, les aerostats qui lui servent de tétons chaque fois que je prononce ton nom bien aimé, & tortille sur sa chaise les masses adipeuses qui ornent ses os iliaques, pendant que son « os vulvae » baîlle de volupté !Tres Insaturabelia dit St Augustin :Terra – Infernus & os vulvae !Je t’embrasseFélyN’iras-tu pas v

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/25

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    Page 1 Recto : 4Ma vieille branchette.Peut être ceci t’arrivera-t il avant ton départ pour Roulers. Excuse moi auprès de Ritter & dis-lui que j’ai été rappelé à Paris par dépêche télégraphique.As-tu fait des articles sur Heyst & sur le bouquin d’ Hannon ??? Il est réellement bien ce bouquin. Il y a des choses très très curieuses. Envoie moi tes « productions » sansfaute. Je regrette bien de ne pas être des vôtres ! – Ici il fait un temps intermittent mais assez ensoleillé. Au premier vrai beau temps je te hèle.J’ai trouvé tout monde aimable & charmant comme toujours.Nous l’avons échappé belle !!! Ce cuistre poisseux, ce fruit sec et véreux, cette outre fielleuse de Leclercq avait commencé un compte rendu, oùPage 1 Verso : 3il attaquait le volume au point de vue de la vertu !! – cette fausse vertu des bourgeois arrivés à quelque poste dans « l’administration ». Pis que les catholiques ces quakers ! Ah le joli article qu’il y a à faire avec ces gens là qui font reposer la vertu la feuill

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/45

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux Dom,Fais-moi le plaisir de remettre à notre ami Liesse pour le Singe d’Or – les vingt frs qui restent dûs sur le bateau. Je t’ai écrit des tas de lettres depuis « que tu dois être revenu » du sommet des monts, mais pas signe de vie !! – J’attends tes excuses les plus punaisiéennes. Fais moi du moins l’honneur d’aller dire bonjour à mon dessin l’Attrapage, chez le bon Taelemans, – Cabanelli discipulus – Entre quelques folies :Las des pédants de SalamanqueEt de l’École aux noirs gredinsJe vais me faire SaltimbanqueEt vivre avec les baladins !Que la bise des nuits flagelleLa tente où j’irai bivaquantMais que le maillot où je gèleSoit fait de pourpre & de clinquant !À bientôt & donne signe de quelque virilité !J’ai vu ici Dubois & Émile Hermant Donne moi l’adresse d’Artanon m’a dit qu’il était refugié à Flessingue avec une jeune vierge mineure.

    Lettre de Félicien Rops à [Léon ?] [Dommartin ?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/470/97

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    Page 1 Recto : 1LundiPotiron,Nous serons à Bruxelles à 3 ½ Vendredi avec Filleau. Nous y restons la journée de Samedi & Dimanche. Dis ça à ce vagabond d’Edmond. – Écris moi tout de suite une réponse à cette demande :Le Directeur de la Monnaie s’écrit-il Stainier ou Stenier ?Important, mais ne va pas encore répondre dans six ans, mollusque ! Sale Belge ! – En me répondant par retour du Courrier, j’aurai Jeudi matin ou plutôtMercredi Matin ta réponse, et j’en ai besoin. Voyons secoue-toi, voilà huit jours que nous correspondons avec Émile Hermant et jamais une réponse ne rate, tandis que toi !!!Je t’assure que je ferai la carte postale avec profil.Amitiés des petites amiesÀ toiFélyNous descendons Hôtel de la Poste

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1887/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/470/133

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Je n’ai pas même eu le temps de te répondre : question d’argent !! trois dames n’ont pas payé sous prétexte de manque d’argent au nouvel an. – Cinq mille francs en moins pour l’échéance de Janvier, – du cinq ! Puis toutes les mauvaises herbes de la St Jean dans ma soupe ! La mort de ce pauvre Émile qui m’a démoralisé pendant huit jours, & qui me pèse encore sur le crâne, une planche ratée parce que pendant les mois de vacances tous mes produits avaient fermenté. Il a fallu tout jeter, tout acheter à nouveau, refaire les envois, car mes procédés de vernis mou sont délicats comme de la photographie à faire & les produits qui me servent s’altèrent facilement. TuPage 1 Verso : 3liras cela dans une lettre publiée dans un volume que je vais te faire envoyer & dans lequel je mets en lumière « mes procédés » sans cuistrerie. – Laisse moi encore quelque jours & tu seras content. – Juge un peu j’ai dû faire trois mille frs sur les 5.000 qui manquaient. Je ne me plains p

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Montmignon, 0000/06/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/11

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    Page 1 Recto : 1Montmignon 3 juin.Je vais rester ici très probablement jusqu’en Aout ou à peu près, En juillet tu reviendras & nous retournerons ensemble à Heyst. Viens en juillet comme c’est convenu avec ta fillette, retire-la de son pensionnat un peu avant les vacances, de cette façon tout s’arrangera pour le mieux. Je t’écris quelques mots, n’ayant pu guère te parler dans notre dernière soirée. – J’ai vu hier matin Marie Bonvalot & positivement, je te l’avoue à mon grand étonnement (connaissant le caractère de la jeune fille), – tu ne t’es pas trompé, elle est presqu’éprise, ma foi et il y a la un effet d’atômes crochus assez bizarre. Tu tiens donc ton bonheur dans les pattes, c’est à toi à ne pas le laisser cheoir. Il est assez rare qu’un Monsieur de notre âge fasse un mariage d’amour avec une fillette de vingt ans, pour ne pas gâter ce précédent. – Il n’y a qu’une chose qui chiffonne Auré c’est le souvenir de tes brutalités avec Mélanie racontées ici un jour, soit par Edmond soit

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/13

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    Page 1 Recto : 1(Je viens de recevoir ta lettre aujourdhui seulement)Mon Cher Léon,Écris toujours à Conquet tout de suite je te prie, envoie lui mot pour mot la lettre que je t’ai écrite, je t’en prie !! Tu recevras la liste des principales pièces. Tu me fais perdre un temps précieux.Écris-moi à Montlignon.J’ai vu hier Mlle Bonvalot, j’ai diné avec elle. Gouzien l’a vue & la trouve charmante. Je ne sais pas ce qui se passe & je ne veux pas le savoir, mais Auré m’a dit :« – Dommartin agit comme un vieux gamin qui ne connaît pas les femmes et il va faire rater une chose qui traitée par un homme aimant & sérieux pourrait faire son bonheur.Je crois qu’au fond Émile Hermant & Dommartin se ressemblent beaucoup. C’est toujours l’égoïsme du vieux garçon qui ne voudraient se déranger en rien, & qu’on les adore pour cela ; – il finira comme Émile HermantPage 1 Verso : 2en grognant dans sa solitude, et il ne l’aura pas volé »Je t’envoie cela comme note. Je n’en sais pas plus & je ne veux pas plus

    Lettre de Félicien Rops à [Leon] [Dommartin]. Montlignon, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/15

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    Page 1 Recto : 1Montlignon – MardiMon Cher Vieux,Au galop je t’écris quelques lignes car je suis très très pressé, je suis en plein coup de feu, je dois avoir fini je ne sais combien de dessins pour Samedi. Tu me dis que tout ce que je t’ai écrit : c’est des avocasseries et que tu te fais fort au besoin de prouver le contraire. Enfin que je réponds à des objections que tu n’as pas faites.Il n’y a pas d’avocasseries du tout dans ce que je t’ai écrit. Il y a la vérité vraie et je voudrais bien te voir soutenir, & surtout prouver le contraire de ce que je t’ai avancé. – Si je t’ai écrit en réponse aux objections non faites, c’est qu’il y a plusieurs façons de faire des objections. Le Mr qui se met à table, ne mange que du bout des lèvres & a l’air dégouté de tout, puis se sauve au dessert, fait « des objections » au dîner, sans dire qu’il le trouve mauvais !– J’ai été étonné de « ton allure » je n’ai pu l’attribuer qu’à une chose : que tu trouvais le dîner matrimonial mauvais, & j’ai étab

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Bièvres, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/17

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    Page 1 Recto : 1Les JolinetsBièvres en Josas. (S. & O.)Mon VieuxQue deviens-tu ? J’ai passé dix-huit jours à Londres avec un tas de peintres français : Gervex Damoye, Roll, Robert& le jeune Ary Renan fils du Christhographe. Nous avons été visiter les « bas fonds » Bermonthsey dans le genre est un chef-d’œuvre. Tiens moi au courant de tes projets balnéaires. Ne t’engage pas trop pour Heyst, si nous pouvions y aller une quinzaine en juillet, nous ne serons pas embêtés par les cohues de bourgeois Bruxellois. Dans tous les cas nous ferons ensemble « la mer » cette année comme l’an dernier. Je te retiens. Je prendrai Clairette, & cela fera à ta fille de nouvelles pattes & une vraie santé pour l’hiver.À propos d’hiver j’ai vu les bonshommes de Chatou. Ils comptent sur toi & ils paraissent certains de ton arrivée. Il me semble que je le saurais !! Ils ont des journaux ; peut être ne retrouveras-tu plus cette occasion. Réfléchis à ce que tu veux faire, mais songe que si tu réfléchis dix ans no

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1883/01/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/23

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    Page 1 Recto : 1Paris 26 Janvier 1883,Mon VieuxNous t’attendons avec Uzanne depuis le quinze. C’est dommage on a beaucoup festoyé ce mois-ci & ballé itou. À ta place c’est Hermant Émile qui est venu. Je t’écris pour te dire que Mlle Marie Bonvalot te prie d’avoir l’extrême bonté & l’extrême politesse d’écrire un mot soit à elle soit à ses parents. Simple & élémentaire formalité qui faite plus tôt nous eût épargné à tous des ennuis sérieux. Tu avais dit « que tu allais le faire » te connaissant toi & ton activité, on a attendu. – Faut-il que Marie Bonvalot t’écrive ? Elle le fera.On attend donc ta lettre.Finis-en pour l’amour du diable ! c’est crispant ces machines-là. Es-tu encore un homme ou un morceau de vache ? – Je vais en février à Bruxelles. – Émile Hermant m’a dit que tu avais été rienfairer chez la mère Popp une dizaine de jours, & que tu avais été presque galant avec Nelly. Je n’ai plus de conseil à te donner mais pourquoi n’épouserais-tu pas Nelly & ne reprendrais-tu pas lePa

    Lettre (avec partie découpée) de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/31

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    Page 1 Recto : 1Mamzelle Jeannette Cobu Ministère des Au reçu de ton ultimatum j’ai mobilisé le premier banc de gauche des demoiselles du village & le troisième ban de mariage.Page 1 Verso : 2À gauche j’ai placé la femme que par un coup de main hardi. Enfin au centre je flanque la femme du bourguemestre dont je garderai les derrières !Voilà – Coupez et enveloppezPage 1 Verso : 3si vous pouvez. Je vous attends Jeudi. – quelques vieux régiments de royal-Bourgogne soutiendront ma retraite.En somme Cher Vieux nous vous attendons tous Jeudi, à Oret à midi. – Engage Madame Herman & Jules à accompagner la caravane, – sans oublier le petit Émile que nous attendons. Du reste cela sera facile – il y a trois lits à Thozée. Heureusement il y a un hôtel pour les célibataires à Mettet, – la femme du bourguemestre se charge des menus détails intimes & de la toilette des petits jeunes hommes.À toi boulet de forçatJe t’embrasseTon vraiFélyEt emmenez Maillard-Georges.Et ne pas manquerNom de diable !Jeud

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Blankenberghe, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/64

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    Page 1 Recto : 1Blankenberghe,LundiEn pleine stupidité de digestion. – Ne pas faire attention. –Mon cher Armand,Tu ne recevras que Jeudi le rouleau d’épreuves, – il n’y en avait plus une seule chez l’imprimeur – lequel imprimeur a perdu son père Mr Bizolier « tireur en taille douce du Gouvernement Belge » quel gouvernement ! Autrefois les tireurs de tailles & de corvées étaient d’un rude !– Paul se porte merveilleusement, un vrai Milon de Crotone (inventeur de l’huile de ce nom !) – Ma femme & lui reviennent à la fin de la Semaine. Moi je retourne demain à Bruxelles. – Je suis fort embêté. – Je ne dormais plus du tout, – j’ai consulté les deux docteurs Hermant réunis & il paraît que je cultive une forte maladie de cœur & que je dois « m’éviter les émotions » – Ainsi fais attention brute et « évite moi les émotions » pendant le reste de tes jours, quand j’embrasserai la main de Mme Armand Gouzien devant toi souris – souris toujours ! ou je crèverai comme un dessinateur en Baudruche – Vo

    Lettre de Félicien Rops à Adolphe [Popp]. Paris, 1887/01/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/66

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    Page 1 Recto : 1Paris 25 janv. 1887.Mon Cher Adolphe,Je te remercie de ta bonne lettre. Le frontispice de Léon est presque fini, – il n’y a plus que quelques retouches à faire ; & dès que ces derniers travaux seront terminés, la planche sera mise à l’impression. Le livre pourra arriver pour la date fixée par l’éditeur.Je crois que ce frontispice, ne sera pas des plus mauvais. Je comptais avoir tout terminé pour le 25, pour aujourdhui même. Mais avec les nouveaux procédés que j’emploie, on ne sait jamais où l’on va !Tu as raison d’agir en beau père, & de me recommander les intérêts de ton gendre, mais ce gendre là étant mon plus vieil ami, n’a guère besoin de m’être recommandé je t’assure. Ce frontispice a eu toutes sortes de mauvaises chances, & je l’ai recommencéPage 1 Recto : 2deux fois ce qui ne m’arrive jamais. La composition du premier dessin ne me plaisait pas, & le second cuivre a été brulé à la morsure. Il a fallu encore recommencer. Bref à la troisième fois cette planche endia

    Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., 1875/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/26

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Je t’écris pour te rassurer le n° se composera de :– La planche de la Comtesse de Flandre– Ma Norwégienne.– Une planche de Taiée.ou– Une planche de Darrietavec lequel j’ai fait le voyage de St Quentin à Paris et qui m’a promis une planche pour Jeudi prochain – il grave très bien & d’une façon fort originale – encore un de mes élèves ! – un élève en deux leçons, et à la troisième il enfonçait le maître ! –Pour le cahier d’étudespointe sèche1° Mon ami Lesley – par Félicien Rops2° Cheval Flamand par Verwée.(Pas moyen de reprendre cette planche sans y consacrer six jours de travail, – dis à Verwée que nous la faisons passer dans le prochain n° du Cahier d’Etudes, et qu’il en fasse une autre pour le prochain n° de Juin, nous ferons paraître deux nos en Juin afin d’être au courant pour Juillet. –)3° Les Deux petites planches longues d’Émile Hermant – fais les imprimer sous ce titre : Essais(par Thamner.)Page 1 Verso : 2Liesse a du te les remettre.Fais les impr

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Paris, 1879/06/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/4

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    Page 1 Recto : 1Paris le 20 juin 1879Mon Cher EvelyJe viens seulement d’avoir les cuivres, c’est insensé, votre adresse était parfaitement mise : 17 Rue Mosnier. Je vais faire une plainte, que vous appuyerez de votre coté. – Les planches ne sont pas mal, mais votre acide ou votre mordant a fortement attaqué le cuivre, il faudra que je les fasse retoucher par le planeur, Ils viennent presque tous avec des teintes par plaques. Je ne peux rien vous dire de décisif du reste à cet égard, j’ai tiré des épreuves moi-même & elles ont donné ce que celles de Bawens avaient donné à peu de chose près. Dès que j’aurai de meilleures épreuves, je vous en expédierai. Veuillez me dire, Mon Cher Evely, Combien je vous dois pour ces cuivres, je vous en enverrai le montant. Je vais vous envoyer deux dessins très prochainement. L’un de ces dessins est pour le livre de Th. Hannon. –Il faudra que vous garnissiez, lorsque vous faites mordre, le dessous de vos planches avec des petits vernis ou de la cire dont

    Lettre de Félicien Rops à Léon Evely. Paris, 1884/01/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/24

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    Page 1 Recto : 114 Janvier 1884.Mon Cher EvelyVoilà qui est entendu, ces conditions me plaisent assez, & comme je vous l’ai dit nous commencerons bientôt, – les dimensions me vont. Je vous enverrai toujours les croquis ou le dessin avec la reproduction à faire. Pour les reproductions je vous prierai de garder le secret. Vous connaissez la bêtise de la plupart des éditeurs, s’ils savent que l’on se sert de l’héliogravure ils ne savent pas de quelle façon nous nous en servons & ils s’imaginent que nous faisons faire entièrement nos planches par le procédé, ce qui à leurs yeux les diminue de valeur. L’Héliogravure est un aide & une économie de temps pour nous & elle ne doit être que cela, ce qui est déja bien joli.Venons aux croquis que je vous enverrai. Les croquis les plus curieux que j’ai en portefeuille sont presque tous des croquis de nu ou de demi-nu, faits sur nature. Ce sont les plus intéressants. Vous vous doutez bien que je n’ai pas appris le nu sans le dessiner énormement ! – I

    Lettre de Félicien Rops à Armand Dandoy. [Paris], 1878/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/34

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTu vois un « homme embêté » le tableau est là, fini, mais il ne sèche pas le moins du monde, les verts restent aussi frais que s’ils venaient d’être peints. Je suis perplexe ! Que faut il faire ? Faut il te l’expédier comme cela ? Mais cela va arriver plein de poussière, tout cela va coller ce sera affreux. À part le ciel, tout reste frais. Ne t’effraye pas de l’aspect mat un peu gris & terne du tableau, ou plutôt de certaines parties du tableau. Il est tellement embu qu’il parait sale & éteint, mais je connais cela – c’est une résultante de ma façon de peindre, & tu seras agréablement surpris en le vernissant. Il n’est pas fini. Tu peux reprendre bien des choses & en ajouter. Mais il est bien d’ensemble, ce qui est ne l’oublie pas le point principal, le premier, le plus important dans un tableau. Que le tableau tienne d’un bout à l’autre. Il y a encore des dissidences dans les coins, mais elles étaient impossibles à enlever. Aussitôt que tu l’auras reçu t

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1886/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/38

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseCy-joint un Bon-poste de 20 frs. Il n’existe plus de billets de vingt frs, que les vieux, plus rares que des rares autographes. J’ai fait six changeurs : rien.Reçu la visite de ta tante Durvant. Écris lui un mot gentil, pour le nouvel an. Elle paraît t’aimer, & était inquiète de toi. La mort d’Émile Hermant m’a navré. C’est notre génération qui prend la file ; c’est pour cela qu’il faut produire au plus vite ! la danse des morts va commencer pour nous. Nous sommes vieux Mon Vieux ! à nous de céder le pas aux générations qui viennent.Enfin tu as envoyé quelque chose à Masson ! Il a fallu pour te décider que tu sois encore plus acculé que tu ne l’étais. MonPage 1 Verso : 2Vieux Liesse, si tu avais gardé quelques rentes, jamais tu n’aurais produit quelque chose. Remercie le ciel de sa bonté.Je te serre la main bien fraternellement Mon Vieil & je te souhaite un livre aux vitrines pour 1887Félicien Rops

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Montlignon], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/220

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    Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand

    Brouillon de Félicien Rops à [Alice?] Renaux [Renaud]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/223

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    Page 1 Recto : 1Mademoiselle,J’espère que cette cette la lettre que j’ai le plaisir sera enfin la dernière que nous ayons Nous n’avons que je sache rien àMon ami Monsieur Émile Hermant m’écrit dans une lettre fort gaie amusante d’ailleurs qu’il a eu le plaisir de vous rencontrer au Parc que vous l’avez abordé pour lui raconter une foule de choses désagréables à mon endroit ce qui l’a beaucoup amusé & ce qu’il a encore plus amusé c’est que vous lui avez « laissé entendre » que vous m’aviez confiés des bijoux avec lesquels je me que je me refuserais à vous rendre ce qui l’a mis en grande gaieté & moi aussi. que voule Je suis heureux que vous nous ayez donné cette occasion de rire un peu la vie est si peu variée !Mais comme vous pourriez raconter ; ces simples bêtises drolerie à des gens moins spirituels que mon ami Émile Hermant. qui pourraient par politesse feront toujours semblant de croire ce que vous leur diriez mais n’y ajouteront naturellement aucune foi je tiens à m’expliquer une

    Lettre de Félicien Rops à [Adèle] [Picard-Olin]. [Paris], 1884/06/20. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0070

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    Page 1 Recto : 1CroquisJeudi 2 juin 1884Chère Madame & Amie,Je serai chez vous à trois heures ½ très precises, & je vous remercie de votre charmante gracieuseté.Je ne pourrai, & je le regrette plus que je ne peux vous l’écrire avoir le plaisir de dîner avec vous, parce que mon vieux camarade Émile Hermant vient d’arriver & je l’ai invité à dîner au cabaret, comme des « revenus des pays d’outre-cœur ». Ah ! je voudrais bien en être revenu ! – Mais je ne pourrai jamais en sortir de ces pays là, & tous les matins je retrouve la déesse vêtue de tulle-illusion qui me dit : Ne nous quitte pas encore, tu as bien le temps, reste. Et je reste ! – Vous voyez bien qu’elle a raison, puisque j’aurai aujourdhui le bonheur de me promener avec vous, & que si j’avais donné ma démission d’homme, ce ne serait pas un bonheur, ce ne serait qu’un honneur.Je vous baise les mains quoique vous n’en ayez que deux.C’est bien peu !J’y ajoute les pieds pour mieux Vous remercier, en regrettant bien de ne pouvoir ri

    Fragment de Félicien Rops à Edmond [Carlier ?]. Paris, 1879/06/24. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03091/0005

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    Page 1 Recto : 1Lettre importanteParis le 24 juin 1879.Mon Cher Edmond,Merci de la recette. Tu vois que tout le monde ne sait pas cela puisqu’ici toutes les recettes ont pour base le bois de Panama. Ce que tu me dis de Montjoie me ravit. 4 frs par jour ! Mais nous irons ! – Puisque tu ne viens pas mais peut être après avoir lu, te décideras-tu à venir. Je le crois. à Paris pour le moment & que tu es amoureux – ce qui est un bien ! – réserve-toi pour cet été & viens avec ce ramolli de Dom, passer quinze jour à Carol où nous irons probablement. À une lieue de St Pair dont nous parlait toujours Rane, vis à vis le mont St Michel ! on y vit pour rien & le voyage ne coûte pas très Cher. – Il parait que Carol est exquis, – je te dirai cela. N’oublie pas mon volume des Environs de Paris !! ni les tableaux de Mlle Brankaërt !! –Émile Hermant est au camp ! Et je t’assure que l’intimité avec elle a des douceurs « spéciales ».– Ne parle-t-on pas du tout français à Montjoie ? Étrange. C’est un anci

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1877/10/11. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0006

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Maurice,– Les Pécheurs & Pécheresses sont vendus à Paris. Je ne t’ai pas envoyé le croquis ou plutôt le décalque de Pécheur & Pécheresses parce qu’au moment où j’allais le glisser dans ta lettre Gouzien venait m’apporter pour Émile Hermant un billet de théatre & m’annonçait : 1° Que tout était rompu avec son Américain son Melbournais, qui avait voulu emporter les dessins pour un prix très fort, mais payable la moitié comptant & l’autre moitié en billets sans garantie bien sérieuse. 2° Qu’il allait s’arranger avec Goupil & Cadart. – Je ne sais ce que tu veux dire avec une 2edame au Pantin de Cadart. Gouzien a vendu à Cadart 1° La buveuse d’absinthe 2° la dame au Pantin la seule que j’aie faite & dont tu as vu le décalque 3° Pécheur & Pécheresses, une gouache thérébentinée. 4° Un dessin représentant Une dame à sa toilette avec un gandin (Je crois du moins que c’est à lui qu’il l’a vendue, mais je n’en suis pas sûr) Il a vendu : l’Attrapage le meilleur de mes dess

    Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1877/12/22. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0007

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    Page 1 Recto : 1Au grand galop !!!!!! Mon Cher MauriceDeux mots au galop : comprends si tu peux : J’avais racheté après la mort de Delvau trois dessins dont j’avais remis le prix aux deux amis chargés de payer les créanciers de notre pauvre ami, (prix d’ami,). Dix ans après (!) la veuve Delvau, veuve de la main gauche, vient me réclamer ses dessins comme lui appartenant, – tu comprends mon ennui ou plutot mes ennuis car cette vieille gueuse disait à une foule d’imbéciles que, à la mort de Delvau, j’avais enlevé ces dessins ; – les deux amis étaient : Alphonse Duchesne rédacteur du Figaro (mort) & Poulet Malassis. Poulet Malassis naturellement atteste la véracité du dire mais la susdite gueuse prétend que Malassis est mon ami &c &c. Les dessins étaient chez Evenepoël un de nos amis, & des amis d’Émile Hermant que tu connais très probablement, je les avais déposées chez lui après le siège & comme ces dessins étaient aussi bien chez lui que chez moi je les laissais dans son atelier. Ennuy

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1887/03/20. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0012

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    Page 1 Recto : 120 mars 1877.Mon Cher Liesse,J’étais avant hier pour La la Mi-Carême à la Roche-Claire & tout en regardant bourgeonner mes marronniers malgré les frimas, je songeais à toi & je te voyais, – il y a deux ans, deux ans !! arriver avec ton roman « peau de chagrin », à la Roche-Claire me disant : J’en ai pour deux mois, dans deux mois mon « livre sera fini ! Ces deux mois ont duré deux ans ! – Et je gage que tu en es encore à me dire : Mon livre sera fini dans deux mois ! Tu ne réfléchis donc pas au temps ? Tu te vois, comme nous tous, devenir vieux & chenu s’ans t’émouvoir ? Quelle étrange destinée fait à certaines gens le dada littéraire mal enfourché ! Mon brave ami, tu inquiète véritablement tous ceux qui t’aiment encore. As-tu espoir de finir enfin ce malheureux bouquin ? ou vas-tu passer tes derniers jours, collé à ces pages comme les mouches après l’hiver,Page 1 Verso : 3sont collées, à demi dessèchées, aux tapisseries gluantes des cabarets de village ? Ta vie va-t-el

    Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 1877/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0017

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    Page 1 Recto : 1Ci-joints les petits vers incompréhensibles si l’on ne connaît l’histoire. Elle est facile à deviner & il te suffira de relire le premier acte de Diane de Lys d’A. Dumas fils pour comprendre. C’est la même histoire exactement comme un décalque.En farfouillant dans mes vieilles épreuves, je retrouve une épreuve d’état du ParnasseElle est absolument introuvable & c’est le seul état qui ait existé, – Je te l’envoie pour ta collection. – Lorsque j’irai en Belgique je dresserai un inventaire des pièces rares que j’ai labàs.Tu auras raison de porter la Saisie à Bruxelles. Je te donnerai un mot pour Schmidt-Goupil si tu veux l’exposer. J’ai à propos des œuvres d’art l’opinion la plus opposée à celle de Gouzien qui ne met dans son salon que les dessins les plus inférieurs qu’il possède c’est fantastique d’entêtement, – Je suis persuadé que s’il avait fait une vente à la salle Drouot avec exposition il possède en tout plus de trente dessins il eut fait beaucoup plus d’argent. Il

    Lettre de Félicien Rops à [Charles] Archbold[-Aspol]. Paris, 1890/01/14. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/04483/0002

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    Page 1 Recto : 1Paris le 14 janvier 1890.Il y a réellement, Mon Cher Monsieur Archbold des coïncidences bien extraordinaires. Hier en sortant de mon atelier je trouvais votre lettre, juste au moment où j’allais prendre une voiture pour me rendre à Passy, chez un de mes collectionneurs, dans le but de lui faire une proposition relative à l’affaire dont je voulais vous entretenir, et pour laquelle je voulais vous prier de passer par mon atelier, avant votre départ, afin d’en causer longuement, & tout à fait à notre aise. – Après avoir lu votre lettre & toutes réflexions faites, j’ai remis ma visite, & j’en reviens à ma première idée de vous en parler d’abord, avant de m’adresser à d’autres. J’aime mieux cela.Donc puisque vous le voulez nous allons en parler et très longuement, comme si nous étions déja de vieux amis, ce qui viendra je l’espère. – Ce sera long, parceque ce que j’ai à vous dire est long à expliquer, & beaucoup de choses faciles à dire de vive voix sont difficiles à expliqu