Georges Camuset

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    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1258

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    Page 1 Recto : 1LundiMon Cher EvelyVous recevrez Vendredi matin deux dessins à reproduire avec lettre. L’un vous sera payé 50 frs, – vous enverrez la planche à Mr Camuset à Dijon, l’autre me sera porté « en compte ». Nous allons nous remettre à l’ouvrage courageusement dans quelques jours & le premier dessin que vous recevrez sera la peine de mort, – pour vous avec d’autres machines intéressantes, vous allez avoir un crâne envoi dans quelques semaines. Patientez je ne veux pas vous faire un demi-plaisir. Vous serez récompensé de votre attente. Avez-vous recommencé le Faune ? Votre planche est absolument trop peu modelée pour que je puisse en tirer quelque chose. Si vous avez fait le bon Dieu de la Supérieure & la VisectionPage 1 Verso : 2envoyez moi je vous prie une épreuve de ces machines là en attendant les planches que vous m’enverrez aussitôt que vous aurez reçu vos croquis. Nous allons faire un bon été ! Rude ! apprêtez vous !Bien votreF. RopsN.B Le livre d’Hannon est un four ; &

    Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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    Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

    Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1885/03/13. Paris, Fondation Custodia, 8781

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Liesse 191 Rue Faubourg St HonoréPage 1 Verso : 2Mon Vieux Liesse,le pauvre Georges Camuset vient de mourir. Trouve-toi à quatre heures moins un quart Place de la Madeleine n°7. C’est le coin qui est à gauche lorsque l’on regarde l’Eglise. Il est mort subitement. Je perds un vieil ami que j’aimais Je suis navré. Il est mort croit-on d’une tumeur aux intestins, à laquelle les « princes de la science » n’avaient rien vu. Nous perdons un des derniers esprits Français de bon terroir. Cela disparaît. Il ne restera bientôt plus à Paris que des Juifs & des négociants en art. -À toi

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] Camuset. s.l., 1883/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p46 et 8812/t6/p47

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    Page 461883Oculiste que tu es ! Quelle idée te fais tu des forts aquatiques ? Tu demandes un frontispice et « quelques eaux-fortes en un mois !!! » Je croyais que nous allions paraître avec les primevères et tu veux paraître avec les perce-neige (Calanthus nivalis) ! Je vais te montrer à quel point je t’aime. Je te ferai un frontispice et quatre eaux-fortes le 5 ou le 16 décembre, irrévocablement.Seulement, il y a un seulement ! tu te chargera des frais du tirage, parce que je serai à cette époque précise poursuivi par les agentes du Châtelet, pour ceux en mon escarcelle. Je me charge des frais de photogravure. Si je suis trop pressé, je l’emploierai, et je le serai ! Seulement ! seulement ! (2e seulement) condition expresse : Nous collaborerons aux dessins !Je trouve ton croquis si juste, si étonnant, que tu n’a pas à regretter de ne pas savoir dessiner, parce que cela c’est vrai dessin. Donc arrange à ton gré trois planches, deux planches, veux-je dire, puisque ton premier croquis me

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p49 et 8812/t6/p50

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    Page 49Ca, c’est un premier état à peine mordu, effleuré par l’acide chlorydrique. Je me suis aperçu à temps que mon vernis était brûlé. Mais comme cela, c’est drôle. C’est pour l’album intitulé : Les frontispices et Belles Imaginations du peintre-graveur Félicien Rops, dont la Fleur lascive est la première planche. Cinquante planches ! je t’en enverrai une collection.Cette eau-forte est faite à la plume sur cuivre. C’est un procédé que je te montrerai. Etonnant ! Quel dentiste !Ma vieille musette, tu sais ma franchise, et puis ton talent « oblige » ! Faut retaper ton sonnet d’Ecchymoses. Il n’est pas du tout mauvais, mais « veule ». – D’abord, tu vas donner congé à Nicette. Mets Lucette ; ce ne sera que 1850. Mais Nicette est à Florianneux. Mets Lichette ; c’est moderne. Soyons de notre temps ! (Bonne idée, l’herboriste !!). Puis la « vérole noire de Java » ne me déplaisait pas ! Elle était dans la note des bavardages d’atelier.C’est une blondinette, hein ? Je la sens comme cela !Du v

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1883/10/30. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p52 et 8812/t6/p53

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    Page 5230 octobre 1883Mon cher Copaing,J’arrive de Bièvres-en-josas éreinté ! J’ai été « planter ».Passe encore de bâtir, mais à cet âge !Mais, vois-tu, j’avais un Arabia ricinifolis qui me réclamait et qui réclamait surtout la pleine terre. J’ouvre ta lettre et je déroule ton rouleau : charmants, les croquis et les sonnets ! Il y a là un tas de choses exquises que je ne connaissais pas du tout ! Je ne sais pas encore ce que je ferai, je te dirais cela demain, etc.Il y a un sonnet que je m’attendais à trouver (car j’ai le dessin qui n’a pas paru et que je comptais te coller !) sonnet nécessaire, absolument nécessaire ! et que tu ferais merveilleusement : l’Auscultation et le Massage donc ! Et l’Hydrothérapie ! Il y avait encore une Médecine légale autre que la tienne, qui est fort bien d’ailleurs ; mais la plaquette me semble un peu courte et deux ou trois braves sonnets médicaux feraient bien.Le livre est charmant, sauf le titre que je trouve mauvais très franchement, car il « expliqu

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] [Camuset]. s.l., 1883/11/06. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p55 et 8812/t6/p56

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    Page 55mardi, 6 novembre 1883Attention ! lis attentivement, -at-ten-ti-ve-ment !Mon cher vieux copaing, il me tombe une tuile atroce sur la tête …Raisonnons sec et ne t’effraye pas. Il ne faut pas songer à faire paraître ton livre avant le premier mai. Tous les livres de nouvel an sont faits ; en février, mars, on n’achète rien, on est dans le Midi. On revient en avril ; on achète en mai, juin, jusqu’au Grand Prix. On rafraîchi le vente en octobre, voilà le vrai. Donc ne te trouble pas. Je travaille en janvier, février. Nous tirons en mars-avril, et le 20 avril tu apparais avec une délicieuse eau-forte à mettre chez les libraires et que j’au prête.Je suis fou des Sonnets du docteur, et je les ferai que tu le veuille ou non.Car la Loi, Monsieur, m’autorise à faire des illustrations et à les mettre en ventre ! Ah ! essaie de bouger !Je t’assure, c’est l’opinion de la foule que les Sonnets du docteur, c’est le titre adopté. On ne va pas contre le vox populi !Parlons du livre. J’ai à t’env

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/01/04. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p58

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    Page 584 janvier 1884.Mon vieux co-accusé, attends quelques jours encore, et l’on est à toi : Dijon ! Terrasse ! Servez ! On te fait ici mille compliments de nouvel an à toi et à Madame Camuset et on te remercie de cette langue qui ressemblait à celle d’un dieu et avait un parfum d’ambroisie, dirait Banville ! On achève de passer ces caps des Tempêtes qui s’appellent le 1er et le 15 janvier : Étrennes et Termes….. Quel bûchage, mes enfants !! Et tout cela au milieu des déménageries qui n’en finissent jamais ! Car les dix architectes du Crédit Lyonnais et les trois cents maçons en sont encore à poser les cheminées, rue de Grammont !!! Tout cela, c’est la petite mort.Excusez-moi et compte absolument sur moi après ce grand seize !!À toi, mon vieux pétiole.Ma vieille Folicle, nous allons faire des choses intéressantes, qu’a dit Clairir.J’ai vu le moment où tu allais faire une préface par C… ! car tu aimes Adrien Marie ! Tu n’oses pas le dire ici, – mais à Dijon !

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/02/01. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p60 et 8812/t6/p61

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    Page 601 Février 1884.Mon brave ami,voici le cuivre ; indique moi, avec un papier calque, la place où il faut le couper, et renvoie cette épreuve qui servira pour le planneur. Le cuivre a eu des fortunes diverses :1° Petite affiche intérieure pour les Rimes de joie. On ne l’a pas fait tirer, les Rimes de joie étant placées d’avance par un éditeur.2° Menu pour la crémaillère Doucé, en reconnaissance pour les soins rendus. Crémaillère qui n’a jamais été pendue.3° Illustration pour les Sonnets du docteur.En attendant, demain, tu recevras les adresses des imprimeurs….., etc, etc. Lorsque tu auras traité avec eux, j’irai leur porter le cuivre et le bon à tirer.Tu t’obstines à mettre ce cuivre.Je trouve cela affreux !Et je suis toujours à la pluie.Fély Rops.Rassure-toi, homme de peu de foi ! Rassure-toi !!!...Veux-tu une adresse de photograveur pour Clairin ? Ne prends pas… prends… ou… Je t’enverrai leurs adresses, demain.Reçu ton épître. Rassure-toi et pleinement. Le livre paraîtra en mai,

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/03/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p63, 8812/t6/p64 et 8812/t6/p65

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    Page 63Mars, 1884.Mon cher vieux,je ferai la Médecine légale, mais je ne peux absolument pas faire une « crasserie » à…. Tu as voulu…, il sera tiré et il faut le boire. Tu vois ce qu’il penserait de moi après cela ! Lui avoir fait dire textuellement que j’étais heureux de collaborer avec lui ! Moi, à sa place, si un artiste se permettait une pareille inconvenance, j’irais lui donner du pied au cul ! Tu serais coupable et moi aussi, tous les torts seraient de notre côté. Encore plus du mien que du tien !Non……. Impossible !!!Je veux bien te faire une eau-forte en plus ; si cela te va, pour te prouver que ce n’est pas la peur du travail qui m’empêche de faire un frontispice.Mais un grand regret des « droit acquis ».Allons, on se met à l’ouvrage !Je ne montre pas ton livre, c’est tout a fait élémentaires, cela !Et ne flâne pas pour le frontispice ?Evely demande – comme Goupil – un mois pour donner une planche. C’est le même procédé. Si tu veux que je le retouche, il faut employer ce procéd

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] Camuset. s.l., 1884/07/16. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p68 et 8812/t6/p69

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    Page 68Paris, mercredi, 16 juillet 1884.Mon cher vieux Cam,Il y a un accroc inattendu. La mignonne Clairette est malade à Douvres, et il faut que Léontine parte à l’instant. Nous remettons donc la petite fête à quinzaine, probablement. En attendant, tu vas recevoir les deux dessins et le petit cuivre. Tu en rapporteras deux en venant…Reçu tes croquis de M. Legrand. C’est un dessinateur intéressant que ce jeune homme. Il a de la verve, le mouvement et une compréhension pas banale des choses…Tu as sur les lèvres que je ferais bien de faire exécuter mes dessins par mon élève. Mais tu n’es pas dans le vrai, voilà tout !…Si peu que « je me gobe », je sais ce que je fais, et surtout ce que je veux. Nous avons un peu ri quand j’ai lu que tu croyais que je faisais mes dessins en un jour. L’hélio-graveur nouveau qui m’a dit en recevant le croquis à reproduire : « Sacredié ! v’la du dessin serré », est plus dans le vrai, - quelle que soit la valeur de l’œuvre, bien entendu.Je ne dis pas que c’ét

    Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Charles] Monselet. Paris, 1885/01/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p120

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    Page 120Paris, 17 rue DrouotMon cher Monsieur Monselet,Notre ami Camuset vous dédie un aimable livre. Tant pis si je fais une indiscrétion, j’en suis obligé ! Pour ce qu’il me demande de reproduire « sur l’airain des âges » un croquis de vous qu’il m’envoie et que je trouve grossier. – Je ne veux pas gâter votre physionomie plus olympique qu’olympienne. Je viens donc vous demander effrontément votre photographie et vous prier de me l’envoyer le plus vite possible, 17, rue Drouot.Mais, attention ! Pas de coquetterie : je ne veux pas les Monselet qui faisait rêver les petites Nantaises, ni le Monselet coqueluche des grisettes de Bordeaux, ni même du Monselet dont les mots empêchaient le champagne de Dinochaux de mousser. Je veux le Monselet que nous abordons au boulevard avec toute la déférence que doivent avoir ceux qui aiment le vin de l’Esprit Gaulois, sans coupage, et qui saluent en vous son Château-Margaux !Si vous avez plusieurs épreuves de la photographie demandée, je garderai vot

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Paris, 1879/02/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/79

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    Page 1 Recto : 1Paris – 11 fév 79.Comment cela va-t-il ? Je reviens de Monte Carlo. Dix jours fous & charmants passés à nous fourrer avec la belle petite J dans les roses jusqu’au nez. Dieu est vraiment bon. – N’importe la mer n’y est pas picturale !! C’est joli à voir toute ton Italie mais bien laid à peindre – Que j’aime mieux les ciels gris frangés de rose ! Tout cela a un fond de papier peint agaçant. C’est d’un beau dessin, mais Dieu a oublié de peindre le Midi & il a chargé de la chose un Roffiaen du temps. – Seulement on y éprouve un grand sentiment de vie, de plénitude & on fait un peu partie des rayons qui vous chauffent l’échine. – Où es-tu ? à Hastière ou à Anseremme ? Et Jack ? ? ? – Voici Samuel Brolh passé, & les choses avancent-elles ? C’est que la saison passe aussi ! – Paris est bien joli à cette heure. Le mirliton a ouvert son exposition, une exposition de délicats où il y a de beaux Béraud & de beaux Duez. – Le Cercle St Arnaud aussi, où Stevens ne brille pas. – J’ai

    Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1883/10/05. Collection privée, CPEA/5

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    Page 1 Recto : 1Paris le 5 octobre 1883Mon Cher Ami,À propos de « Cher Ami » je vous ferai observer que s’il vous arrive encore de m’appeler : « Cher Maître » je vous donnerai la férule, j’en ai dans mon jardin :CroquisOmbellifères / Ferula Communis !!& je la garde pour les amis « à pavés » *.– Mon Cher ami, vous me donneriez Madame Sarah Bernadht pour le reste de mes jours & la fin de mes nuits, que pour cet empire je ne toucherais pas un crayon pendant ce mois-ci. J’ai envie de ne rien faire & je ne ferai rien ! Je vais en Bourgogne & autre part boire du vin doux & embrasser Camuset. Vous imaginez vous que j’ai encore cinquante mille francs de rente pour passer ma vie à travailler ? Bon pour les millionnaires ! Nous, délicieux indigents, nous allons voir les peupliers couverts de louis d’or & rougir les chênes comme des petites filles au premier baiser du Monsieur, & il faut être pauvre pour n’avoir rien à faire & se payer ces joies !Un beau matin aux environs de Jean, en Espagne, je

    Lettre de Félicien Rops? à Inconnu. s.l., 1879/12/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/118

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    Page 1 Recto : 1Ce jourdhuy 16 Décembre mil huit cent & septante neufMonsieur & Cher Ami,Il ÿ avait du temps que je n’avais eu le déshonneur de vous lire. Je mettais la main à la plume dans le but de vous mander que le 4 janvier prochain ma belle amie MmeLéontine, quittant ses pénates de la rüe Mosnier proche les Batignolles et se transportant en la rüe Richelieu 76 proche le Palais Roÿal, il y avait à cette occasion une pendaison de Crémaillère suivant l’usage ; en laquelle fête on venaient le verre en main les fils des Muses qui sont de nos connaissances, & parmi lesquels je citerai : MrArmand Gouzien inspecteur du Roy aux Beaux Arts. Mr le médecin Filleau docteur de l’Université de Paris, reçu en Sorbonne, Mr d’Hervilly gazetier, qui se signala dans l’Almanach des Muses et déja fameux par ses vers badins. MrMeyrargues, financier traitant, MrMonselet émule de Mr d’Hervilly et comme lui, pour ses talents favorisé d’Apollon, habile en la Gastronomie il rend jaloux MrDumoustier dont les

    Carte postale de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Paris], 1880/01/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/121

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Léon Dommartin 47 Rue d’Orléans Ixelles-Bruxelles Belgique.Page 1 Verso : 2Voyons ! La Chaussée d’Ixelles te fait-elle l’effet d’être près du Capitole que tu ne me réponds pas ? – J’attends la liste des ouvrages – le catalogue ! – donnés par mois, par cette intéressante libraire !!!! Réponds Parpaillot ! Et tout de suite ou je t’accable d’injures en des cartes postales illustrées libidineusement, & qui t’ôteront l’estime des facteurs de la poste sans laquelle on ne peut décharger ses lettres ! – Fais mes amitiés à Fontaine peintre d’Histoire – auteur de l’Entrée dans Mons du prince de Vaux, – et à Edmond aussi, surnommé : les Ruines de Volney !Je t’envoie une histoire de Camuset qui est drôle, quoique sérieuse. Camuset ne pouvant écrire sérieusement même dans les journaux médicaux. – Ton œil l’a séduit – il t’y souhaite une cataracte, afin de te faire plaisir en t’opérant. Il a maintenant au bout de son blépharostat un œil royal, dont la royauté se manifeste pa

    Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/130

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    Page 1 Recto : 1Samedi –Mon Vieux Dom,Prie de Roddaz de m’envoyer un deuxième n° de l’Artiste où est ton article avec vignette « très bien ». – Ne pourrais-tu pas m’envoyer aussi les bonnes pages de ton livre ?? Comme cela ne paraîtra que quand je serai chenu, tu me ferais grand plaisir en m’envoyant ta prose toute simplette, je me fous de tes cartes ; – mais enfin depuis que cela dure on aurait publié cinquante volumes d’Élysée Reclus ici, je t’assure.À chaque instant je geins sur ton absence d’ici & je me demande toujours par quelle bizarrerie tu t’obstines à vieillir loin de nous tous & de ton milieu naturel ; la mort viendra te trouver comme cela, courant de la Chronique à l’Éperon. Ah tiens tu m’em….. ne parlons pas de tout cela c’est trop bête. Quand je songe que il ne faut qu’un coup d’épaules pour briser tous ces fils qui nous paraissent des câbles, je me demande comment j’ai pu faire si tard ce que j’ai fait. Et comme je me félicite d’avoir été « si malheureux » au point de vu

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1882/01/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/137

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    Page 1 Recto : 1Je t’envoie tes étrennes !9 janvier 1882Mon Cher Vieuxje suis de ton avis quant à la boutique d’Anseremme, mais je te répondrai comme l’abbé de Bernis : « on pense toujours plus à sa maîtresse qu’à ses créanciers » quelque tort que l’on en puisse avoir. Quant à ton argument tiré du doute où mes défauts de payement pourraient jeter les Belges sur ma position de fortune ou sur mes succès pécuniaires à Paris, nous en rirons ensemble. Ce n’est pas cela qui me ferait donner un maravédis à « la bonne Génie ». Je me fiche de l’opinion des Belges tu le sais comme de la peau de mes cigarettes de l’an passé, si je t’ai prié de leur plaire dernièrement en mon nom, c’est pour leur faire donner des subsides auxquels j’ai droit. Quant à leur opinion personnelle, & à celle des bons petits camarades envers lesquels je n’ai jamais été d’ailleurs que très aimable & très charmant en toute occasion, je te le dis en vérité, Mon Vieux, l’arrivée desPage 1 Verso : 2hannetons & la venue des pr

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. Paris, 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/148

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    Page 1 Recto : 1Paris VendrediMon Cher Dom,dis moi ce que tu deviens ? Et comment se porte la mignonne Émilie ? On t’a espéré en vain. Je viens d’accompagner à la gare d’Orléans Uzanne Octave qui va jusqu’à Smyrne faire un voyage bien gagné par un hiver rude, & plein de travaux que j’ai partagés ! Je finis mon quatrième grand dessin pour son livre Son Altesse la Femme qui parait en octobre & il va labàs faire une excursion préparatoire pour un livre sur l’orient commandé à nous deux par l’argentier Quentin. J’ai rudement travaillé !! Mes œuvres Inutiles ou Nuisibles s’étalent chez Conquet & je mets sur cuivre Mlle de Maupin. Les Sataniques paraissent & – enfin ! – le noble amateur monte au 17 de la Rue Drouot !! Aussi viens-je de louer à Bièvres en Josas un bout de campagne qui partage la Bièvre en deux bras, & où je donne audience aux rossignols & vice-versa. Tu verras cela ! – Demain le vernissage du Salon ; – ne te verra-t on pas allonger, sur les blancheurs de la place de la Concor

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1883/10/31. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/150

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    Page 1 Recto : 131 oct.Mon Cher VieuxJe t’écris ce mot ci pour te dire 1° que je vis toujours. 2° pour t’envoyer ma nouvelle adresse à partir du premier janvier 1884 : 21 Rue de Grammont. –Pour te prouver que je t’aime beaucoup – quand même, je t’envoie la lettre que je t’écrivais il y a un grand mois. – Il vaut mieux & toujours se dire ce que l’on a à se dire, la parole corrige la dureté du verbe, & le ton fait la chanson. – Je ne veux pas me brouiller avec toi, quoique tu le mérites bien depuis deux ans ; mais je crois qu’en amitié celui qui donne le plus est encore celui qui en tire le plus de joie.J’ai été très heureux d’apprendre que la santé d’Émilie était rétablie. Tu sais combien j’aime ta fille & comme je l’ai toujours défendue contre la méchanceté bourgeoise de là bas, et quand tu n’étais pas là. Embrasse la pour moi.Clairette passe l’hiver à Paris ; en mars elle retourne à Douvres.Je fais moi-même son éducation. Léontine & toute la maisonnée s’installentPage 1 Verso : 3le 1e

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/157

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    Page 1 Recto : 1MercrediHa ! Ah! Mon vieux comme on voit que Bruxelles est à cent lieues de Paris & que tu oublies vite « l’allure de ton vieux Paris » ! où les millionnaires & même les tri-millionnaires comme Camille Blanc m’écrivent, à moi : « Envoie moi cent francs par retour du courrier & va me laver la collection de l’Art & de la Mode chez Conquet ! » – Mais tout le monde a toujours besoin d’argent ! Filleau, Clapisson, Silvestre le bon Godebski & on s’en procure ! C’est même ce qui est la gaieté d’ici !! Tu es étourdissant quand tu me dis : J’ai dit à Conquet : « Vous savez je me défais pour des motifs auxquels l’argent n’a rien à voir. (c’est ça qui aura fait sourire Conquet !) D’ailleurs je ne tiens pas tant que ça à la vendre »– Et en même temps tu lui demandes de l’argent ! Et tu crois que Conquet y fera même attention !! Que tu connais peu ton librairePage 1 Verso : 2parisien ! – Mais c’est le Contraire qui l’aurait stupéfié ! & mis en suspicion !! Être naïf & brabançon que

    Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Middelburg, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/161

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    Page 1 Recto : 1Middelburg Jeudi matinMon Cher LéonJe serai à Heyst Vendredi soir tout au soir probablement cela dépendra des trains. Nous faisons une bonne tournée.Comme je te l’ai dit nous ne nous occuperons plus de l’accident – car cela a été un véritable accident pour moi, – de Conquet. Je ne t’en veux plus & je t’ai écrit au sortir de chez Conquet, d’où mon exaspération, d’autant plus que cela compromettrait Uzanne & Camuset vis à vis de cet imbécile de libraire & cela à cause de tes ridicules hésitations.Comme si on hésitait dans ces choses là, qui si elles avaient une importance capitale pour toi, ne pouvaient être de ton coté que l’occasion d’obliger en écrivant vingt lignes, un vieil ami.À bientôt & bonnes amitiés à ta mère & à Émilie. Clairette est bien impatiente de la voir & l’embrasseFélyFilleau & Clapisson ne t’ont pas vu naturellement.

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1884/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/166

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    Page 1 Recto : 121 Rue de GrammontJe suis installé. Mon Pauvre Vieuxje ne peux répondre à toutes tes sénilités. – Je ne sais ce que tu veux dire, ni ce que tu bavoches !: Je t’ai envoyé une caisse, partie le Jeudi matin sous l’œil d’Uzanne qui peut en témoigner. Elle devait revenir au plus tard le Samedi. Elle est arrivée Lundi à Paris. Mettons que c’est la faute du chemin de fer. – J’avais paré le coup en passant la nuit du Dimanche au Lundi, à faire les dessins de Lemerre. – Bon, le lendemain, j’ai fait dire à Conquet que : tu m’avais donné le droit naturellement de retrancher de la collection les passages des lettres qui pouvaient compromettre des personnes tierces. – Bon : Réponse de Conquet, charmante, me disant que je garde la collection jusqu’au 1er février si je voulais, et qu’il était toujours enchanté de fairePage 1 Verso : 2ce que je je voulais.– Pourquoi faisais-je cela, homme des champs, au lieu de mettre tout simplement la collection dans la boîte & de la faire porter à C

    Fragment de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/7

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    Page 1 Recto : 1Vendredi.Voyons espèce de comateux que tu es quand on dit à Bruxelles : le « Directeur de la Monnaie » est ce que cela regarde « la fabrique de braise » ? C’est le théatre ! naturellement ! – Il y a là un de nos amis de la Chronique dont j’ai oublié le nom qui ressemble à « Stanier » ou qui n’y ressemble pas je n’en sais rien – Donc je te demande le nom des directeurs de la Monnaie : théatre. Y es-tu. – Si tu n’étais pas un ruminant-paysagisteux comme moi tu comprendrais !! –– Envoie moi ton Guide aussitôt en train.À propos Filleau par le brouillard s’est foutu, avec un cocher, un cheval & une voiture et un clyso-pompe à la main, plus le n° du Figaro sur l’omnibus Porte St Martin – GrenobleC’est pas l’omnibus qui a eu le mal. – On a sorti Filleau avec un pied en capilotade, le nez ecchymosé, le clyso cassé, le Figaro déchiré par la portiere de droite. – Il a été si heureux de n’avoir que ç’a de cassé qu’il voulait danser la Monaco sur le trottoir. – Enfin cela nousPage

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/08/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/42

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    Page 1 Recto : 115 août fête de la Rosse.Montigny Sur Loing.Chez la mère Denis vis à vis l’Église.Où es-tu Mon Vieux Dom ? Tu ne m’écris pas & ma lettre te suivra-t elle à Nieuport. Je pars Lundi 22 ou Dimanche 21. Probablement Dimanche pour la Belgique. Voici notre programme : Du 22 au 26 nous sommes à Famelette chez Picard. Du 26 au 30 Uzanne prétend que tu l’as invité à Anseremme (?). Cela concorde peu avec ton départ du 25 pour la Moselle ! – A-t il rêvé ?– Les amis Godebski sont partis pour Nieuport. – Y es-tu ? réponds vieille vache ! & plus vite que cela !Je sais que tes articles sont arrivés enfin à « l’aimable enfant » & ont été trouvés charmants. Cela mettra du beurre sur ton épinard. Que fais-tu en Septembre ?Nous sommes logés comme je te l’ai dit chez ce paysan & c’est là le vrai. Nous faisons une délicieuse popotte. Nous continuons à avoir un temps merveilleux, nous vachons dans la presqu’île de la Félicité. On prend des fameux bains & on ne fait « nulle autre chose de vio

    Fragment de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Paris], 1883/01/27. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/25

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Le voyage du 15 novembre est remis pour cause « d’Hérodiate » au 15 Décembre sans faute. Gouzien sera des nôtres. Uzanne ne veut pas partir avant cette date. Tout le Paris musicant y sera. Nous ne pouvons manquer cela. Si tu viens à Paris en Décembre, je serais assez tenté d’aller avec toi en Morvan, mais ton itinéraire me paraît à refaire sérieusement : Il faut aller à Clamecy par Sens Joigny & Auxerre Sous Clamecy on gagne la station de Corbigny. puis on va à Montsauche une des belles parties du Morvan, de Montsauche à Chateau-Chinon. Voilà le Morvan des Morvandiots, le vrai, car il y a deux ou trois Morvans comme il y a deux ou trois Ardennes. Et il me semble que dans ton excursion le Morvan doit être le but principal.Envoie moi l’adresse d’Edmond s’il est encore à Dijon.Camuset va se fixer à Dijon. IlPage 1 Verso : 3a épousé la très honnête fille avec laquelle il vivait depuis dix ans, & dont il avait deux enfants & il reprend une « oculisterie » de labàs

    Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/22

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Camuset voudrait vous parler pour son volume. En sortant de votre « bureau » cela ne vous ferait-il pas d’ennui de monter mes 5 étages ?Il sera ici à 5 heures & la publication ou du moins le dépot de cette machine chez vous pourrait être « réputable » pour le libraire des Auteurs modernes.À vous bienF. RopsPourriez vous faire payer mon élève des deux dessins car il est à la côte.F.R

    Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Louvain, 1884/07/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/72

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    Page 1 Recto : 1Louvain en Brabantde l’Université de Juste Lipse.29 Juillet 1884.Mon Cher Monsieur Péladanje vais revenir à Paris vers le cinq ou le six de ce mois & aussitôt de retour je tire une épreuve de la planche que je vais prendre en repassant par Bruxelles. – (J’ai vu Evely en passant. C’est convenu.)– Vous aurez dans votre premier n° à rendre compte (ou dans le 2e) des Sonnets du Docteur de Camuset.Je vous fournirai un bout de texte – qui ne sera pas de moi ! – si cela vous est égal.Puis il y aura à faire une Revue des gravures, vous aurez encore tous les renseignements pour cela.Je vous fournirai ici un correspondant Belge, fort raide.À bientôt la planche, les annonces &cAu galop. Bien à vous d’amitiéMes Compliments aux Vôtres.Fély Ropsvous savez queJe serai rentre le 6 ou le 7 du 5 au 7.Page 1 Verso : 2nous sommes ici en pleine autorité catholique. On a flanqué hors de leurs niches ces horribles caniches libéraux qui sautaient pour le Roi, pour la liberté pour ce qu’on voul

    Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1884/08/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/77

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    Page 1 Recto : 1Bièvres le 23Mon Cher Monsieur Péladanje n’ai pas encore bougé de Bièvres ! Et par conséquent je n’ai pas retouché le cuivre. Oui le diable s’en mêle !! J’ai passé depuis que je vous ai écrit les douze jours les plus maudits qui soient – 1o Je vais au bain, je plonge – c’est une vieille joie, – sous l’eau, je me sens une espèce d’étourdissement : je reviens au dessus de l’eau & je regagne le bord assez péniblement, – notez qu’aux Jésuites j’ai toujours eu le prix de natation, – et celui de Discours Français. Ah !!Je me regarde dans une glace :CroquisVoilà mon œil depuis lors. Cela ne serait rien & je pourrais m’appelerPage 1 Verso : 3« Rops’y à l’œil sanglant » comme un de mes ancêtres s’est appelé : « le vieux Rops’y à l’oeil gris » – mais c’est douloureux & je ne vois fort peu de cet oeil là. Ah, il parait que c’est ce qui m’a sauvé de la congestion cérébrale ! Il « paraît » que c’est une des formules de l’appoplexie ! « La douce Appoplexie » comme dit Camuset en ses

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/8

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    Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher EvelyJe reviens de Pourville près de Dieppe où je suis depuis trois semaines & j’en reviens à peu près guéri. Mon médecin m’a défendu de m’occuper d’art ou de littérature ou même de conversation artistique ! pendant deux mois. Cela c’est à peu près impossible. Je ne peux pas ne pas travailler. (!!!) Si les Belges savaient cela ! Vous connaissez comme moi ce terrible entrainement du travail. Il n’y a pas moyen d’y échapper, j’ai failli « en claquer » comme un simple journaliste. Enfin me revoici remis à neuf. J’irai en septembre passer quelques semaines à Heyst & cela me recollera tout à fait.Je vais vous envoyer un tas de choses : il y a des croquis à reproduire que vous garderez, d’autres que vous reproduirez & que vous me renverrez. – Une de ces reproductions est des plus importantes parceque c’est là dessus que Camuset se décidera. Il s’agit d’un dessin à reproduire il faut que la gravure soit des plus pâles & cependant que les teintes laissées par l’es

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/9

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    Page 1 Recto : 1Parfait Mon Cher EvelyIl est entendu que vous mettrez en train toutes les reproductions que je vais vous demander pendant ce mois & que dans un mois jour pour jour vous recevrez un fort envoi de croquis. Si la Guillotine n’est pas sortie des mains des graveurs de Monnier & et les Diaboliques des mains des massacreurs de Lemerre, je vous en enverrai d’autres (croquis) en les attendant.Le cuivre de Camuset doit être envoyé à Dijon contre remboursement de 50 frs :À Mr Camuset docteur2 Rue de Lamonnoÿeà DijonLe dessin de Clairin doit m’être réexpédié à Paris 2 rue de Grammont. Ayez en bien soin car Clairin est un rageur. Vous me le renverrez avec le dessin du Roman d’une nuit que je vais vous envoyer, & qui doit me revenir Samedi. VousPage 1 Verso : 3n’aurez que le temps de le déballer, de le pincer & de le réemballer !! Je dois le remettre le 31 Mars à son propriétaire !! un rageur aussi Mr Thévenet !Je suis content Mon Cher Evely que vous ne vous soyez pas entêté dans une

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/12

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    Page 1 Recto : 12e LettreMon Cher Evely,Dans la lettre que je vous ai écrite ce matin & qui a été mise à la poste trop hâtivement, j’ai oublié de vous dire que si vous acceptez (ce que je ne doute pas parce que ce serait trop bête de ne le point faire & de rompre nos relations « commerciales » sans raison,) je vous prie de faire la réduction du Clairin pour Camuset dans les dimensions ci-jointes :Pour le 3e dessin : Le Roman d’une Nuit de Mendès je vous enverrai les dimensions & le dessin aussitôt votre réponse reçue. Il est ici depuis une heure. Mon fils est parti par le train de midi depuis deux heures emportant le dessin de Camuset & la fort belle (c’est mon avis !) aquarello-dessin de Mlle de Maupin. Vous aurez le colis demain Vendredi dans l’après midi. Il est chargé de vous demander « si vous avez le temps de photograverPage 1 Verso : 2Cela suffit. Vous lui ferez la réponse que vous voudrez comme je vous l’ai dit dans la lettre & suivant cette réponse, il vous laissera ou reprend

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/25

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher EvelyOpinion juste celle des artistes ; comme si je l’avais dictée ! – C’est la mienne. Vous reverrez ce dessin refait & vous le photograverez. Songez Mon Cher Ami qu’il y a tantôt 9 ans que cela est fait. Et j’ai bien travaillé depuis. J’ai revu le dessin il y a six mois. Je le trouve sec & sans ampleur. – Le nouveau est d’une intensité double de celle qui règne dans celui de Bruxelles. Le Diable en habit noir avec les traits de Littré est effrayant de modernité.Vous allez recevoir dans trois jours le dessin pour Camuset & un autre dessin de moi à reproduire puis quatre autres dessins (pour Camuset) mais que vous reproduirez pour moi. Cette première planche, (le frontispice) me sera envoyé directement par vous contre remboursement de frs 50. – Les autres après réception de vos croquis arriérés. – Je ne veux pas laisser traîner cela.À bientôt & à vous.Il y aura de la mousseline dans l’envoi. –Je savais bien ce que je faisais en vous conseillant l’achat de la pr

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/28

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher EvelyIl ne s’agit pas de me livrer des planches mais de faire les reproductions que vous tiendrez prêtes & que vous m’enverrez dès que vous aurez reçu les croquis donnant donnant. Je ne peux avoir avant un mois les dessins qui sont entrés hier en gravure pour le compte de Lemerre & de Monnier les éditeurs.Ce n’est pas moi qui grave ces planches & je ne peux donc rentrer en leur possession avant l’exécution de la gravure.Il n’a jamais été convenu entre nous que Vous ne commenceriez pas de reproductions avant achèvement de compte qui du reste n’ont jamais été en retard – (au contraire) – que parce que je tiens à vous donner les Diaboliques & la Peine de mort qui je vous le dis sont à la gravure.Du reste je n’ai ni le temps de vous laisser le dessin en couleur de Mlle de Maupin, ni le dessin de Camuset,.(ce dessin ne me regarde pas & nePage 1 Verso : 2regarde pas mon compte. Il vous sera payé par Mr Camuset, à réception, 50 frs.Demain mon fils qui part de Paris au

    Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. s.l., 1888/05/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/10

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    Page 1 Recto : 1Vendredi 11 mai 1888Mon Cher DelâtreN’oubliez pas de me prêter les planches du Camuset avant de les renvoyer à Darantière je vous prieJe serai Mardi chez moi & je voudrais vous voir.Je vous serre la mainF. Rops

    Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Evely?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/57

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    Page 1 Recto : 1Cette feuille a la dimension que doit avoir le dessin du frontispice de Clairin, pour MrCamuset. La gravure doit être un peu plus mordue que la planche du Zud-West & du Chat mais pas beaucoup !Pour le dessin en couleur de Mlle de Maupin réduire d’un centimêtre en largeur & d’un centimêtre en hauteur.

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., entre [1884/02/00] et [1884/03/02]. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/6/31

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    Page 1 Recto : 1Mon Cher EvelyUn mot au galop : Mr Camuset de Dijon va vous envoyer un dessin – Je vous donnerai tous les renseignements voulus. Prix 50 frs petite planche. Je vous en ferai faire assez souvent maintenant. Je vois un débouché.Vous savez que le St Antoine est exposé au XX. Allez le voir je vous prie & dites moi Mon Cher Evely ce que les artistes en disent. C’est un vieux dessin, je fais mieux maintenant. mais je veux savoir franchement l’opinion des artistes.Cela entre nous.À V[ou]sF.R.

    Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1881/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/64

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    Page 1 Recto : 1Mon Vieux LiessePour la question d’argent elle est simple : fais établir ton compte par ton oncle, j’ai pleine confiance en toi & en lui. Je te compléterai la somme en billets à la suite des autres & je ferai tout mon possible pour te les payer régulièrement. Ils te seront toujours payés dans le courant du mois certainement. Lorsqu’il y a de forts payements à faire le 1er ou le 15 je ne peux répondre de te les payer à date fixe, mais je peux toujours répondre du payement dans le courant du mois. Le quinze mai je peux reprendre le cours des payements à cent francs & je ferai mon possible d’ici à la fin de l’année pour l’indemniser des cinq billets en retard. Tu sais que je n’aime pas à geindre mais j’ai passé un mois ½ atroce ! depuis que nous nous sommes vus. J’ai cru perdre la vue. En gravant, je me suis flanqué du bi-chromate de potasse dans l’œil & sans Camus et je crois que je devenais aveugle comme Homère car je ne voyais plus ni de l’un ni de l’autre œil ce qui me

    Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Montlignon], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/220

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    Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand

    Marginalia de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1896/11/20. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/009572

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    Page 1 Recto : 1CroquisParis / DULUC / 19 Rue de GrammontCroquisLe Cœur Éolien.Demi Lune 20 nov 1892.Mon Cher Gros,J’ai reçu les volumes, mais l’ « Ensor » manque, envoie je te prie. Décidément l’automne ne me va pas, je broie du brun ! il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre c’était : « la Rentrée » ! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des grands feux « de boulets » de Belgique, faisant les dernières études de chrysanthèmes sur les panneaux des cabarets artistiques, ou peignant les peupliers dorés s’enlevant en vigueur sur les fonds d’outremer de notre bonne Meuse et de notre vieille Ardenne, dont les collines, au départ, se poudraient déjà de blanc, comme des marquises Louis XV. Et cela, en compagnie de bons peintres à l’huile de lin, et des Riancho, (Gouan, Pablo !) élève des ténébreux et fumeux Lamorinière, – auquel la Ville de Saint Sébastien, en ses largesses, octroya

    Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, s.l., 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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    Page 1 Recto : 1Mon cher Monsieur Rops,Votre lettre s’est croisée avec un lamento de moi, ou je criais « Sœur Anne, ne vois-tu point de cuivre venir » Vous me donnez une date, ce sera la bonne, cette fois ! Envoyez Camuset, envoyez [illisible]. J’en manque totalement, envoyez moi tout ce que vous voudrez ; la revue étant à moi est à vous, mais le tôt, tôt, tôt me comblerait.  La vie se passe a décrocher des lanternes- ils vont bien les welches ! J’ai lu ça a papa qui en a été tout charmé -  Sous le vice, j’ai hurlé du catholicisme ; mais je songePage 1 Verso : 2un livre ou la théorie de la démocratie catholique serait proclamée. Je ne demande que de gagner 15 ou [illisible] par volume, & quand ça sera sûr ; jour de Dieu ! Nous en mangerons du bourgeois !Tout grand mécréant que vous êtes [illisible] vous sauverez par votre haine des pharisiens & [illisible].Alors le cuivre à la librairie avant le 10, n’est-ce pas ?Je vous laisse pour curieuse ! Very curious book !Votre ami dévoué& bien

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset. s.l., 1883/10/27. Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/051

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    Page 1 Recto : 1/ 2e lettre !! /En steeple chase !!!! SamediMon Vieux CamusardJe « rouvre ma lettre » parce que je vois que je n’ai pas répondu à certains points de ta première lettre & à d’autres : pas d’une façon assez explicite. Je te fais un frontispice & trois eaux fortes ou un frontispice & quatre eaux fortes. - Il faut huit jours pour une eau-forte huit bons jours. Je suis un aquafortiste rapide & prompt. Un autre demandera quinze jours. – Les eaux fortes d’Hannon sont des eaux fortes à la pointe & des aqua-teintes rehaussées de pointe. Le grand désagrément de l’aqua teinte c’est qu’elle ressemble à la photogravure qui ressemble à l’aqua-teinte puisque la photogravure est de l’aqua teinte. La photograveur pose un grain comme l’aquateintiste. Seulement les lumières du grain sont obtenues par la sensibilisation au lieu d’être obtenues par enlevage. Voilà tout ! – Je n’entre pas dans les frais *, & pour mon travail, j’entrerai pour un tiers dans les bénéfices, – s’il en a. S’il n’y

    Notes de Félicien Rops pour [Georges] Camuset, s.l., [1883]/12/17, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/052

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    Page 1 Recto : 117 Déc.Notes pour Camusard –- Dire à Camusard de ne pas oublier de donner à Rops des croquis des objets instruments, ustensiles nécessaires à l’exécution du dessin « Le spéculum ».- Dire à Camuset que le meilleur format est l’in 8o Double cloche, – les autres trop étroits.- Si le croquis de Monselet n’est pas fait c’est la faute à ce crétin de Monselet qui a envoyé son portrait au bout d’un mois. – Demande de Rops : Faut-il le faire ?

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1883/12/29, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/053

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    Page 1 Recto : 1/ 29 Xbr 89 /Un mot au galop Ma vieille Camuson : Il me revient que tu as demandé des dessins à d’autres artistes qu’à moi. Inutile de te dire que je ne te demande pas de ne point le faire, c’est ton droit & cela te plaît ainsi. Mais moi j’ai l’exécration de voir mon nom, si petit qu’il soit, mélé à d’autres noms, mêmes célèbres !! Ce n’est pas orgueil, ce n’est pas modestie : C’est horreur instinctive de la gamelle & de la commandite, & du troupeau, & de la bande & de la promiscuité, & de la Socilleté ! J’ai toujours refusé de « prendre rang » – . En tout. – Donc si nous sommes « plusieurs » je te ferai tes croquis, mais pas dans le livre. Cela ne m’empêchera pas de faire tes illustrations, mais en cahier à part comme chez Lemerre. Je ne peux accepter autrement, sans me faire avoir des désagréments. J’ai refusé à Quentin pour l’Edgar Poe, à Marpon pour Nana & pour Pot Bouille, à Lemerre pour Mme Bovary. J’ai cela en horreur ! D’autant plus que cela fait toujours des li

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, Paris, 1884/05/21, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/054

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    Page 1 Recto : 1Paris mercredi 21 mai 84Mon Vieux tu me navres – il ne s’agit ni de négligence, ni de scies ni désicurie, ni de rien de tout cela, il s’agit tout simplement de huit mille francs faits ou non faits : Et je les ai faits. Il le fallait. Jamais livre ne m’a plu comme ton livre. J’en suis un peu toqué, & comme tu le dis fort bien, & justement, tous mes croquis étant faits, les dessins gravés paraîtront. – Veux-tu me donner un « ultimatum » comme dirait Mr de Bismarck : – Je t’enverrai Samedi 7 un dessin, un autre Samedi 14 & ainsi de suite  Tu expédieras à Evely & les cuivres marcheront. Note que j’ai monté mon atelier. J’ai un élève excellent le jeune Jules Leiris, qui grave – sur mes tailles, – c’est à dire fait la partie bête du métier ; – dans tous les arts, il y a un côté bête du métier & c ‘est ce côté bête qui  m’a toujours répugné. Puis je te le répète, il y a eu unePage 1 Verso : 2« urgence » effrayante. Il a fallu tout lâcher pr faire la production payée incontinen

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/06/14, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/055

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    Page 1 Recto : 1/ 14 Juin 84 /SamediMon Vieux,La planche est chez le planeur pour l’effaçage  Je l’aurai Mardi soir, pas avant ; que veux-tu ici les gens ne manquent pas d’ouvrage & on vous envoie à votre no d’ordre. Le dessin accompagnera. Si cela te va expédie à Evely, sinon renvoie le vite, et dis-moi si tu veux – dans le cas ou tu le garderais – que je continue les autres. Comprends pas l’idée –quelque besoin que tu aies de faire paraître, l’idée de paraître lorsqu’il n’y a pas un chat ici. C’est tuer ton livre & anéantir la vente d’octobre la grande vente de la rentrée !! Enfin cela te regarde. TonPage 1 Verso : 2tort a été d’imprimer en hâte au galop, à travers tout, t’imaginant que l’on fait comme cela six planches sous le mollet. Moi peux pas travailler comme cela, à la levée du poignet. Je te tiens, les études sur Nature (à la plume) des Ecchymoses. Il y a trois poses (.. prises, presses ??? ) nouvelles. Je ne les vendrai pas avant que tu ne les ai vues. J’en reviens à la prem

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, Bièvres, 1884/07/15, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/056

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    Page 1 Recto : 1/ 5 Juillet 84 /Mon vieux Cam,Je t’expédie de Bièvres : Le Massage. Expédie à ton tour à Evely. Cette réduction-ci me regarde, les autres te regarderont, & je ferai, moi le prix avec Evely tu les auras à 30 francs ou 200 frs pour les 6. Ceci est un essai. Je refais ce dessin tel qu’il est mais à la plume, simple. Evely m’a donné de ce mélange plume & teinte un fort bon résultat (en le reprenant à la pointe,) & je veux voir si cela se représentera. – L’auscultation & l’Ecchymose suivront. Cela a été fait défait déchiré foutu au diable. Que veux-tu ? Tu me prends dans une période de transformation artistique dans laquelle je trouve horrible tout ce que je fais affreux. Ce dessin du massage est odieux & je me tiens, à quatre pour ne pas le foutre en prières, maisPage 1 Verso : 2il faut bien en finir. Je refais ce dessin à la plume simple. Du reste que si ceci ne donne pas un bon résultat, l’autre dessin sera prêt à être reproduit  Je me dégoute, pour le moment  Je n’ai plu

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/07/08, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/057

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    Page 1 Recto : 1/ 8 Juillet 84 /Mon vieux – c’est parti, c’est incroyable, mais c’est ainsi ! – Figure-toi que partant de Bièvres – grande Ceinture, cela restait 3 jours, pour Dijon, avant d’arriver. Je reprends donc le dessin & je l’emmène à Paris. Ce Paris je rencontre un photographe qui me conseille de le montrer à un  nouveau photograveur de ses amis. J’attends jusqu’au lendemain & je vais chez le photograveur. Pas chez lui – je retourne le relendemain. Je le trouve & avec ce dessin il me répond de me faire un pur chef d’œuvre. Renvoie donc ce dessin au plus vite. -  Je vais faire l’essai ne t’effraye pas des négligences de l’avant-plan & du fond. Ces choses là doivent être terminées sur le cuivre justement pour ôter à la planche le côté photogravure Allons tout cela va marcher – après bien des tiraillements, mais j’ai bien plus été embêté que toi !! Serais-tu pas libre de venir le Dimanche 21 passer la journée à Bièvres-en-Josas ? – Tu arriverais le Samedi matin. Je t’offre une ch

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/09/08, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/058

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    Page 1 Recto : 1/ 8 7br 84. /Mon vieux,Celle-ci est pour te rassurer  tu vas être criblé de planches. J’ai mené toute cette boutique de front. Je ne veux pas te parler des deux terribles anicroches qui me sont survenues, je te raconterai cela après ! Tu croirais que je te blague. Œil guéri !! Il ne me reste qu’une tache rouge près de la prunelle qui je l’espère va disparaître – pr les dames ! A toi Tu recevras des épreuves fin de la semaine. A toiFély

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/09/29, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/059

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    Page 1 Recto : 1/ 29 7br 84 /Lundi.Mon Cher Vieux,Comme je l’ai dit à Clapisson les planches de ton livre seront prêtes le 10 octobre. On pourra tirer le 12. Comme je ne sais pas si tu les prends, j’ai dit à Arents le photograveur qui va me bâcher cette besogne de remettre au 5 novembre la traite pour le montant des planches. Si tu les prends tu paieras la traite. Si c’est moi qui publie, je la paierai & je te rembourserai la planche du massage. En attendant je travaille dur. Mon Cher ami le jour ou j’aurai vingt mille francs de rente je serai l’artiste le plus exact de Paris, sois en persuadé. On commence un dessin, - on y travaille un jour, le deuxième le modèle ne vient pas lePage 1 Verso : 2troisième on apprend que Mme de XXX qui devait apporter deux mille frs ne les payera que dans six mois. – Il reste dix jours, avant l’échéance. On dessine pour trouver les deux mille francs. – On les emprunte à un amateur de dessins, si on a pas le temps de les parfaire, le mois suivant il faut

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/10/09, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/060

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    Page 1 Recto : 1/ 9 8bre 84. /Mon Cher vieuxIl reste pour six jours de travail à faire & je suis obligé de tout suspendre jusqu’à Mercredi 15 ! Pas d’argent pour le terme, pas d’américains à Paris, le choléra a tout fait remettre, tout le monde est dans les châteaux, & on en profite pour remettre le payement des notes « à la rentrée ». – Tu vois comme je peux me payer des abbayes de n’importe quel siècle !! – Mon « abbaye » est une ruine de 1778. et se compose d’une porte, - d’un ancien pressoir & d’un fournil, le tout lézardé & pleins de rats. Cela m’est loué 550 francs avec deux hectares de terrain situé dans un vallon rocheux passé  Corbeil : ouvre ta carte d’Etat major :/ fig. 1 : schéma emplacement Abbaye de Roche-Claire /Page 1 Verso : 2L’abbaye de Roche-Claire ou des Hauts-Vignons est à l’endroit désigné sous le nom de Pressoir-Pron dans les cartes. – Cette abbaye, une abbaye de moines viticulteurs, une demi-douzaine de vignerons a été coupée & rasée pour la construction de la r

    Lettre de Félicien Rops à [Georges] Camuset, s.l., 1884/11/22, Les Amis du musée Rops, en dépôt au musée Rops, inv. AMIS/LE/061

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    Page 1 Recto : 1/ 22 9br 84 /Mon vieux je ne comprends pas qu’avec ta « vieille expérience tu t’adresses à des éditeurs « établis » comme Lemerre ! - & autres. Jamais un éditeur publiant des livres, et décoré, ne s’occupe des livres des autres ! Ton livre est charmant & se vendra tout naturellement. Comment ton amour propre peut-il être touché par ce tas d’idiots ? Car depuis Lemerre jusqu’à Quentin ce sont des sots solennels. Je les connais ! –  Attention ! Si tu veux publier une 2e Edition, je ne livre pas mes gravures avant la 2e Edition ! – Va donc à 4 heures 16 Rue d’Argenteuil & demande Mr Péladan, je suis certain que vous vous arrangerez. Je n’ai jamais fait d’affaires avec des éditeurs « publieurs » que mauvaises. Dis-moi ce que tu veux, pour la 2e Edition, décides. Car c’est important ! A toi Fely Rops