Paul Rops

  • Naissance

    1858

  • Mort

    1928

  • Sexe

    Masculin

Présent dans 9 documents

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1868/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/8

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[1r° : 1]Ma femme et moi Cher Vieux nous t’embrassons de tout cœur et nous sommes en pensée près de toi. Nous aimions ton fils comme s’il avait été de la famille et nous regrettons presque de l’avoir connu. Il me semble que Paul perd un petit frère.À toi & à bientot Cher, je ne cherche pas à te consoler on ne se console pas de ces choses là. Encore une fois nous t’embrassons bien de cœur.

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Mettet], 1870/12/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/16

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Page 1 Recto : 1Je ne t’ai pas écrit, Mon Cher Léon, de venir nous retrouver, parce que je me suis aperçu que Mon Cher oncle le chevalier Ferdinand Amour Ghislain de Faveaux Seigneur de Winenne & autres lieux n’était pas pour le moment d’une humeur aimable, ce qui ne compensait pas les agréments du ciel bleu de l’Entre Sambre & Meuse ou plutôt, pour être Gallois, n’était pas compensé par le susdit ciel.Je crois que les souffrances de l’exil se font surtout sentir par le solstice d’hiver – ce sont des reminiscence du séjour à Liége.Bref je ne suis pas bien certain que nous faisons au cher Oncle un bien vif plaisir en séjournant dans l’humidité de ses draps de lit. Ce dont du reste je me fustige la paupière, complétement. Paul continuant à mieux se porter j’espère pouvoir être à Bruxelles pour le 2 janvier 1871. – Je n’ai pas voulu laisser Charlotte ici seule, il y a de quoi geler sur place comme Cryptogame. Je t’envoye « ou je t’envoie » 20 francs dont je t’expliquerai l’usage dans une

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1871/03/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/19

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Page 1 Recto : 1Ma femme & t’embrassentPaul ne tousse plus du tout.8 Mars 71Mon Cher Vieux,Arrivé en pleine toux & en mauvaise santé. – Je te prie de nous expédier les journaux avant midi le postmeester m’a prévenu que les journaux qui n’étaient pas mis à la boîte de Bruxelles avant midi n’arrivaient que le surlendemain.Aimable administration !Dis à mère que tout le monde ici se porte bien & qu’on l’embrasse.Je t’écrirai demain plus longuement. Aujourd’hui l’humain vagabond qui dessert le bureau de Mettet est en vue, je vais lui remettre ce billet & te serrer la main de cœurÀ toiFélyComment se porte ton état mental ?CroquisPiazza del fior. / Clocher de Bruge / Beffroi / Ch. de fer.

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1871/07/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/21

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonMonsieur Schmitz le professeur de Paul te conseille de prendre ta pension : Au Roi d’EspagneMarchierstrasse à Aix.Il y était pour un thaler par jour nourri & logé – cela n’est pas cher 120 frs pour un mois !Je travaille comme un journaliste. Le frontispice est fini et est « chique comme diraitΗνΧινζρανδ. – Il est d’un ton folâtre & macabre tout à la fois qui prouvera à ceux qui savent lire entre les lignes que je ne crois pas au Paris-Nouveau, le journal s’appelle décidément :La Vie ModerneParis NouveauJ’ai tenu bon et le Paris Nouveau est arrivé – un peu au désespoir d’Armand, – en second titre. –Je pars dans deux ou trois jours & puisque tu es certain que cela ne dérangera pas ta mère je crois que nous irons lui demander un lit.Gouzien est en relations avec Schnerb qui veut lui faire reprendre Paris-CapricePage 1 Verso : 2& le fondre avec la Vie Moderne.Et toi comment vas-tu ? Écris-moi toujours ici en attendant. – Que fais-tu ? As-tu été rendre visite au

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1871/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/28

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Page 1 Recto : 1Je t’attends depuis trois jours Maraud ! je croyais que tu serais revenu Dimanche pour patiner une dernière fois :« Glissez mortels, n’appuyez pas ! »ne manquerait pas de dire la mère Dash en ses littératuresLa Semaine a été éminemment patinatoire. J’ai été le St Vincent de Paule d’une foule de pubertes qui meurtrissaient leurs apophyses lombaires sur une glace, – insensible hélas ! à ces attouchements sonores. – Il y a avait aussi par là la nommée Musart qui grattait comme père & mère en agitant ses annexions aux Pays-Bas & la nommée Belval à Marcelin. – « J’ai fait mes frais » !– Il faut aimer et se taire !Je suis amoureux comme un moineau voilà où ça vous mène le patin. Enfin pour l’instant je t’attends.– L’appareil de chauffage n’est pas encore terminé ! – Il y a huit jours que les Vermeiricules grattent, brulent, soudent & martèlent dans l’atelier. C’est délicieux !Page 1 Verso : 2Paul est toujours dans le même état. & il est probable que Charlotte partira pour Tho

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Dinant, 1871/12/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon.Je serai chez moi rue de la Loi 115 Dimanche matin – Viens déjeuner avec moi à midi – Tu me feras grand plaisir Émile Hermant en sera – Je te porterai les compliments & les nouvelles d’ici. Nous redescendrons à deux heures en ville ensemble.N’oublie pas la commission que je t’ai prié de faire en t’écrivant hier. Ma fièvre est passée & la neige des Montagnes de mon pays calme ma pauvre tête endolorie. – Il y a décidement dans l’air natal des vertus toniques, c’est le baiser maternel & doux de l’Alma Mater.À toi si tu la vois dis-lui que – je suis fou & que je n'ai pas l'intention de la.Ton vraiFélyDinantPaul ne tousse plusil t’embrasse !Pour la Chronique – dis lui quil m’attende. – (à Victor). question de la prime.Page 1 Recto : 2Va près d’elle.Il me sembleraque j’y suis.

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Mettet, 1872/02/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/31

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon,Je suis à Thozée depuis deux jours. Paul va tout à fait bien. Je retourne demain à Bruxelles, écris-moi vite si cela n’est fait. Le Stany va partir.J’ai vu Victor Hallaux qui m’a raconté – à sa façon – les évènements contemporains, – très drôle l’histoire contemporaine Stany-Mélano-Joséphinienne depuis 1860 ! & embrouillée comme l’histoire des Pharaons ! –À toi – À Vous,VotreFMets cette lettre à la poste à Paris tout de suite avec un timbre de 10 centimes, « dont je te vole »Bonnes Amitiés chez toi – chez tes deux chez toi

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Mettet, 1872/04/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/32

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Page 1 Recto : 1Thozée ce 3 Avril 72Cher Vieux,Que veux-tu que je te raconte ? Il n’y a rien de nouveau ici. Je suis à Thozée je travaille à une machine énorme & de toute première importance, – laquelle machine est bien dans mes cordes et me paraît destinée à faire une certaine sensation dans le monde artistique belge. Voici la chose en deux mots : Je fais 200 dessins – croquis, crayons, plumes, esquisses à l’huile, le tout à la diable & dans les bonnes colorations rageuses que tu me connais et pendant la grande exposition qui s’ouvre le 1er Aout à Bruxelles, je fais construire une baraque place du Musée, – entrée 50 centimes !, – j’y flanque mes dessins y compris les 12 lithographies pour Gouzien, – j’y fais peindre par un peintre en bâtiment qui a ma confiance, en lettres d’un pied ½ de hauteur l’inscription suivante qui fera crisper les Bruxellois jusqu’à la troisième génération mâle :Exposition Félicien RopsCroquis de guerre1870-71.Et voilà ! – Tu vois que moi aussi « je brûle mes

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Bruxelles], 1873/03/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/34

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Page 1 Recto : 1Je suis fort embêté Mon Cher Vieux de ce qui arrive à Armand, mais il se tirera d’affaire j’en suis parfaitement convaincu. Il est de ceux qui non seulement trouvent des truffes sur le radeau de la Méduse, mais encore un cochon pour les déterrer, sauf à manger le cochon pour lui épargner la douleur d’assister à un sinistre maritime. Si Gouzien n’a pas été aussi chançard qu’il le mérite c’est que pour un Breton il n’était ni assez royaliste ni assez catholique ; & il le deviendra ! – comme nous heureusement ! – « L’avenir est en train de nous tresser des couronnes » Je disais déja cette phrase dans l’Entracte devers l’an 1854.Maintenant chantons Glycère : Mais bêta ! si je ne t’ai pas écrit & si tu ne m’as pas écrit c’est que je n’avais rien à te dire : tout simplement. – On m’avait dit que de nouveau tu caracolais en veste abricot & en pet-en l’air cuisse de nymphe à la gauche de Cydalise, – écrirait Arsène Houssaye ; – & j’avais assez Tiberginé à cet endroit ! – C’est