Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/67
Page 1 Recto : 1Il faut avouer Mon Cher Vieux, que si les hommes sont souvent fortement bêtes, les femmes en revanche ont un fonds de sottise qui ne laisse pas que d’être considérable. Ma femme, qui n’est pas crois le bien, sans avoir eu des torts sérieux envers moi depuis mon mariage, – qui n’a tenu ni elle ni ses parents, aucune des promesses qui m’ont été faites à l’époque de mon mariage, quant à Paris & aux milieux dans lesquels je devais vivre pour tirer parti de mon talent & des facultés spéciales que je possédais à ce qu’il paraît ; – préfère consommer notre séparation en la prolongeant que de pardonner avec intelligence en se donnant un beau rôle, & par là en me forçant à une conduite différente de celle que j’ai eue précédemment. C’est, si elle ne désire pas une séparation complète, d’une sottise idéale, – reste à savoir si tout cela n’est pas un moyen détourné d’arriver à provoquer cette séparation. – Quant à Paul, elle n’a pas d’excuse, on ne laisse pas un fils trois mois sa