Lettre-préface de Félicien Rops à Henri Detouche, 1895/05/00, s.l., Det001
Page ICes quelques lignes ne sont ni une préface, ni une introduction, ni un avant-propos, c’est une présentation rapide entre deux shake hands comme il s'en fait tant les jours de vernissage, par le temps qui court de grands et de petits salons.« Henry Detouche », tout le monde le connait ce nom-là ; on l’a vu à ces mêmes expositions, partout où l’on parle, où l'on voit, partout où l'on glose, partoutPage IIoù l'on écoute, partout où l'on cérébralise ! Quand vous aurez lu son livre, vous serez son ami, toute présentation deviendra inutile. Je ne suis donc à l’heure présente qu'une interposition momentanée, dont vous me remercierez plus tard, après besogne faite.Les peintres, je parle de ceux qui ne veulent pas admettre que, lorsqu'on veut faire œuvre de bon peintre, un navet bien peint vaut mieux qu’une jolie idée, ont toujours désiré montrer que leur boîte crânienne valait celles de la plupart des littérateurs courants, et pouvait servir à autre chose qu’à mettre les vieux tubes de c