Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

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J’allais justement te demander de m’envoyer « l’exécution » Hymans lorsqu’elle m’est parvenue. « Très bien » je trouve même que tu as été « doux » et j’aurais encore pincé davantage comme on dit à Namur ce touche-à-tout politico-littéraire. Enfin c’est net. –

– Vu Edmond retour de Rome & Liesse. Je leur ai reproché une chose très juste : c’est la bêtise de cachoterie qui pour des raisons à moi inconnues les faisait se cacher de moi. La rue de Richelieu n’est pas loin de la rue de Courcelles, & les convenances les plus « enfantines » auraient dû inspirer à Liesse l’idée de venir me demander si je ne désirais pas les accompagner tout simplement. – Du reste Edmond sentait cela car il m’a même dit.

J’étais en froid avec Dom, & cependant si j’avais été prévenu un jour plus tôt par Liesse je lui aurais écrit de venir avec nous. – Du reste toujours les mêmes.

– Ce pauvre Navez est un archi-con. Il n’a rien compris du tout à ce que je lui écrivais – rien. Je ne lui ai rien dit de ce qu’il a fait, un âne. Enfin c’est heureux que tout cela soit chez toi – Les pieds

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de la table ont-ils échappé ? Merci. J’arrangerai tout cela à mon arrivée la bàs. – Merci pour l’arrangement de l’affaire d’Adèle. – Je tiendrai ma parole Sois sans crainte.

Quand vas-tu à Anseremme ? on me dit (Edmond) que ce malheureux Maurice Hagemans veut venir à Paris il y mourra de faim ! – Les paysagistes y pleuvent – une grêle !! Si tu le vois & que tu peux lui déconseiller la chose, n’y manque pas c’est une bonne action.

La Cantate de Louis Hymans c’est tout l’Art Belge. – Fiche cela là & viens ici, c’est idiot tout cela. Je te garde tes articles précieusement c’est très bien et tout fait. Cela trouvera sa place. Je te les porterai labàs. –

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