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Carte-Lettre de Félicien Rops à Henry De Groux. Paris, 1891/06/05. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 1526

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Page 1 Recto : 19Monsieur Henry de GrouxHôtel de l’OratoireRue St Honoré, ParisPage 1 Verso : 2Mon Cher de GrouxFaites-moi le plaisir de venir dîner Dimanche prochain jour du grand Prix à sept heures ½ très précises, 19. rue de Grammont, au 4e Étage. Vous y trouverez Liesse et quelques amis.Tout à fait sans façon, en veston.Mes Compliments affectueuxFélicien RopsJe serai chez moi demain Samedi de 8 à 11 heures – précises.

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. Paris, 1884/10/14. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16957

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Alboize,Voici un dessin. Si vous pouvez en avoir 300 frs cela me fera grand plaisir. Il est réussi & j’ajouterai dix belles épreuves d’eaux fortes pour l’acheteur & que vous choisirez à votre retour.Quant à l’autre dessin Conquet ne veut faire l’affaire que s’il est dans la collection. Il majore son prix de 200 frs. Que voulez vous par ces époques choleréiformes !!Merci d’avance & à vous affectueusementF. RopsParis 14 oct 1884.

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. Paris, 1884/09/25. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16958

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur AlboizeJe vous envoie mon élève pour les reproductions dont vous m’avez parlé. N’ayez pas trop peur de son air provincial. Paris le secouera assez viteJe vous serre bien la mainFélicien Rops Paris le 25 sept 1884.

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. Paris, 1884/09/17. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16959

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Page 1 Recto : 1 Paris 17 7bre 1884. Mon Cher Monsieur Alboize,La planche est prête & à votre disposition. – Si vous voulez me faire le plaisir de passer demain Jeudi par l’atelier je vous la remettrai avec les recommandations relative à la coupure du Cuivre & au tirage.Je vous serre la main bien affectueusement.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. Paris, 1885/02/19. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16960

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Page 1 Recto : 1 Paris 19 fév. 1885 Mon Cher Monsieur Alboize,J’ai – mais absolument – besoin de la planche de la Grève, pour deux jours. Où pourrais-t on la trouver avec un mot de vous ? – Je la mettrai à votre disposition quand vous voudrez. Je vous ennuie, mais il faut bien un peu ennuyer ses amis !Excusez moi – en passant de ne point vous avoir écrit pour vous féliciter à propos de votre mariage. Il y a deux choses que l’on doit toujours faire : c’est se marier & avoir des enfants. Ceux qui disent le contraire finissent dans les bras de leur bonne & adopte le petit fils du marchand de vin du coin. Ah vous voyez ! J’ai de l’ordre dans mon désordre comme les Mercadet de Balzac.Bien à vous d’amitiéFélicien RopsEnvoyez le Delâtre au besoin où est la planche la Grève afin que cette affaire là ne tarde pas.

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 1887/11/19. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16961

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Page 1 Recto : 1 19 Nov. 1887. Mon Cher Alboize,Voudriez vous bien me faire le plaisir de me renvoyer ma « Griserie Flamande » que cet imbécile d’Eudes n’a pas voulu me remettre sans un mot de vous ?Je serais très heureux de recevoir cette planche, le plus tôt possible, ou un mot pour la faire reprendre.Je reviens du Canada, pays d’où l’immortel Parmentier ne pourrait guère actuellement rapporter que des Carottes ; mais depuis ma cinquième année je rêve voir « les grands lacs », Je les ai vus, – voilà, je suis content.Je vous serre affectueusement la main.Félicien Rops

Carte-Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. Paris, 1889/02/15. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16962 et 16963

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Page 1 Recto : 1Monsieur J. Alboize Directeur de l’Artiste.3, Rue Quai des Orfèvres. PARISPage 1 Verso : 2Mon Cher Alboize,Il y a urgence de réparer sérieusement la planche. L’épreuve n’a pas donné ce que j’espérais. Dimanche matin Nys vient tirer une épreuve. Il n’a que son Dimanche libre, je suis obligé de l’attendre Lundi sans faute la planche sera chez vous.Je vous serre la main affectueusement.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16964

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Page 1 Recto : 1 Lundi. Mon Cher Monsieur Alboize,Auriez vous l’extrême obligeance de vouloir bien passer par l’atelier de la rue de Grammont demain de 8h. du matin à 11 ?? – Vous choisirez le cuivre vous même & Mercredi matin vous le ferez porter à l’aciérage.Je vous serre bien la main & je vous prie d’excuser mon retard Voilà trois semaines que je dois partir pour aller prendre les planches dont je vous ai parlé en Belgique & il m’arrive des anicroches qui viennent à chaque minutes se jeter en travers de mes projets. Seulement j’ai cinq cuivres à votre disposition parmi lesquels vous choisirez.Si pas possible demain, après demain, même heure.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16965

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Alboize,Mon imprimeur m’a fait faux-bond hier mais il vient ce soir. Il me faut absolument un bon à tirer avant de vous remettre la planche Demain Jeudi la planche sera à la première heure aux bureaux de l’Artiste, à moins que vous ne préfériez la faire prendre à l’atelier ce soir à 10 heures après le tirage du bon à tirer. Mon imprimeur vient de 8 à 10 du soir.Tous mes ComplimentsFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16966

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlboizeN’envoyez pas avant Jeudi pour la planche.À vous, quoique bien en retard !!F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16967

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Page 1 Recto : 1 Lundi Mon Cher Monsieur AlboizeDeux mots en express : Mr Péladan vous aura dit l’impossibilité de faire un article propre, à mon propos, pour Décembre. Mais comme vous pourriez vous trouver au dépourvu relativement aux planches, je tiens à votre disposition le petit Semeur des paraboles. Jeudi vous pourrez le faire prendre, je vous donnerai le petit texte à faire graver. Il faudra le faire aciérer voilà tout. Je serai toujours heureux de collaborer à votre oeuvre puisque : l’honneur « sans plus du verd laurier nous agrée » encore.Pardonnez moi de vous écrire au crayon de bourvier sur un chiffon, je vous écris sur un coin de table de Café.Si Mr Péladan passait à l’Artiste ce soir voulez vous le prier de passer au 17 de la rue Drouot de cinq à 6 ½ j’y serai.Je vous serre la main bien affectueusementFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16968 et 16969

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur AlboizePourrais-je avoir la planche de la Hongroise pendant un soir ? J’ai perdu ou l’on m’a pris une épreuve de ce cuivre – du dernier état & j’en ai absolument besoin. Retrouvé les fragments de lettres, – il va falloir élaguer tout cela, c’est un peu follet ces machines écrites à la diable. Je ferai de mon mieux. Il y a un éreintement de Mackart !! C’est affreux de vérité. On dira que nous insultons les morts ! – Tant pis : il est Page 1 Verso : 2des morts qu’il faut qu’on tue, disait Fernand Desnoyers, – je trouve qu’ils ne sont jamais assez morts.À vous bienFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/09/12. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16970 et 16971

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Page 1 Recto : 1 12 Sept. Mon Cher Monsieur AlboizeEn tirant hier une épreuve du cuivre de la « Püzta » (la femme Ts’igane) je me suis aperçu que cette planche était en voie de « transformation » c’est à dire que j’y avais retravaillé déja pour la transformer. Je vais l’achever & Jeudi prochain si vous voulez me faire le plaisir de passer par l’atelier je vous la remettrai.Vous la ferez couper, car je ne peux en faire tirer aucune épreuve avec la lettre audessus.J’avais oublié que cette planche faisait partie du tirage à nombre très restreint des « Oeuvres Inutiles et nuisibles. – Et je manquerais à ma parole & aux acheteurs de Page 1 Verso : 2cet album en autorisant un tirage de la planche avec le texte.J’ai un bout de lettre & même deux bouts de lettres relatifs à la Hongrie ». Si vous voulez pour les faire paraître comme explication, ou comme commentaire de la Ts’igane, je les crois curieux. – dans tous les cas ils expliquent. ce sera leur seul mérite.Je vou

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16972

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Alboize,Mon élève vous remettra une épreuve de l’Averse.Je la trouve fort présentable, après les retouches que nous y avons faites.Je crois que si vous lui offriez une trentaine de francs comme « entrée de jeu » elle pourrait faire votre affaireQu’en dites vous ?Et n’oubliez pas mes planches qui sont chez Eudes s.v.p !Je trouve que l’Artiste n’a pas trop de planches originales, & avouez que celle-ci vaut mieux que celles du criminel Kratké.Je vous serre la main affectueusementF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16973

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur AlboizePourriez vous me prêter pourun jour le cuivre de la Püsta ? J’en ai absolument besoin pour un envoi au Gouvernement Belge ainsi que de celui des Folies-Bergère.Je vous ennuie, mais c’est un cas de force majeure.À vousF Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16974, 16975 et 16976

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Page 1 Recto : 1Mon cher Monsieur Alboize,Ci-joint la planche en question. Ne faites pas tirer une seule épreuve avant le cuivrage de cette planche, et dites au tireur que dès que le cuivre reparaîtra il est nécessaire de faire cuivrer le zinc à nouveau. Ce cuivre ne tient pas autant que l’aciérage. On peut faire mieux & faire aciérer sur le cuivrage. C’est ce que je vous conseille de faire. La planche me paraît en valoir la peine & c’est plus économique que de faire cuivrer deux fois.Je vous serre la main affectueusementF. RopsUne autrefois prévenez moi je Page 1 Verso : 2vous prie au moins quinze jours à l’avance.Si vous voulez je vous fournirai une planche par mois, mais il faut que je sois prévenu !Page 1 Verso : 3Je serai Mardi matin à l’atelier avec l’imprimeur si vous voulez y venir, je ferai tirer un bon à tirer, ou envoyez moi la planche car un bon à tirer serait absolument nécessaire après ces opérations, croyez moi.À vF

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/06/04. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16978

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Page 1 Recto : 1 Mardi 4 Juin. Mon Cher AlboizeIl m’est de toute impossibilité de vous livrer le moindre cuivre avant le Jeudi de la prochaine semaine. Le cuivre sur lequel je comptais n’est pas achevé. Du reste qu’est ce que cela vous fait ? Mes cuivres ne s’envoleront pas ! – Que vous teniez un cuivre en juin ou en juillet cela vous est bien égal ! – Du reste si vous le préférez, je suis prêt à vous rendre la somme touchée. – Donc Jeudi prochain je vous remettrai sans faute un cuivre tout à fait convenable pour l’Artiste.Je vous serre la main & je suis bien embêté de vous embêter, mais mon architecte est le plus embêtant des architectes, & n’a pas encore complètement fini mon appartement après 2 mois ½ de travaux !!!Je ne suis pas aussi coupable que j’en ai l’air.Félic Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16979 et 16980

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Alboize,Ce serait avec le plus grand plaisir que j’accéderais à votre demande, qui est d’ailleurs bien fondée, puisque il était convenu que les planches paraîtraient sous mon nom & seraient naturellement de moi, mais pour cette seule planche, je vous prierai de faire une exception. Toutes les autres seront signées de moi seul. Seulement j’ai avec ce jeune homme un bout non pas de contrat, mais de convention par lequel je me suis engagé – pour l’encourager & pour lui faire un commencement de réputation – à lui laisser signer la gravure des planches auxquelles il aurait une part de travail assez importante. Ici, il a – « établi » la gravure, & quoique minime je ne veux le priver de cette part de son travail. Il a réellement du talent ce débutant & je veux le pousser dans une bonne voie.Donc, toutes les autres planches seront signées de moi, du reste, j’y tiens aussi Mon Cher Monsieur Alboize, j’estime fort l’Artiste & il ne m’est nullement déplaisant q

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16981

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Alboize, pourriez vous me faire remettre demain matin la planche : ModernitéCela me ferai un grand plaisir. J’en ai besoin demain, j’ai le tireur chez moi, & je veux en profiter.Je vous serre la main très affectueusement.À Bientôt :Fély Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Jean] Alboize. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 16982

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlboizeCi-joint la lettre sur le père Büch. Vous me feriez grand plaisir en m’envoyant des épreuves de la susdite. Envoyez moi cela je vous prie : 1. Place Boieldieu je vous réexpédierai les épreuves immédiatement.Bien à vousF. R

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A823 et 1972/A/824

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Prunier,Ci-joint les deux dessins « la Dêche » & le frontispice des « Dévotions de Mr Roch » livre de l’abbé Voisenon publié par Gay & Doucé, – Bruxelles. – Dis bien à Hennique que c’est un dessin de 500 frs & que c’est un cadeau que je lui fais. J’irai probablement au Salon mais à quelle heure ???À toiFélyFichu Salon ! de l’habilité partout - c’est fastidieux. Ce qu’il y a de mieux au Salon ce sont les Courbet qui n’y sont pas.Quels cochons que les peintres. Des Cervelles de veau.

Télégramme de Félicien Rops à [Aline] Ménard-Dorian. [Paris], 1889/06/15. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/782

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Page 1 Recto : 1Madame Ménars-Dorian 55 Rue de la FaisanderiePage 1 Verso : 2Chère Madame,Je ne pourrais trop vous remercier de votre bien flatteuse insistance. J’irai Lundi dîner en votre gracieuse Compagnie & ce sera pour moi un plaisir très grand.Vous remercier ! Je ne devrais faire que cela ! pour moi d’abord, car je n’ai pas oublié, – je n’oublie jamais rien, ni les bienfaits, ni les « malfaisances », – combien vous avez été bonne & charmante lors de l’Exposition Carriès en y faisant participer « mon œuvre » comme disent les imbéciles qui m’appellent : « Cher maître ! – Quand je serai très vieux, encore plus vieux, je vous demanderai à vous qui serez toujours jeune, de devenir votre ami, & la permission de vous dévoiler un autre Félicien Rops qui vaut mieux que celui en qui Armand Gouzien croit. C’est une faveur qu’il faut mériter, & que je mériterai. C’est un de mes rêves, & j’en ai peu.Chose bizarre : lorsque comme depuis six mois je me sens tourmenté par la faiblesse & la trist

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Saint-Méloir-des-Ondes, 1887/12/14. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/808

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Page 1 Recto : 1 La Roche-Claire 14 Déc. 1887 Mon Cher Monsieur,Je connais Salis, j’ai vu l’Épopée, & j’ai serré la main à Caran d’Ache.Salis est un joyeux garçon d’esprit, l’Épopée est digne d’applaudissements & Caran d’Ache est un artiste de beaucoup, – beaucoup de talent. Vous devriez plutôt parler de lui – en vos revues, que de moi, – un « sage » peut-être : un sauvage à coup sûr, & du Danube encore !!J’ai donc le regret de vous refuser. Je serai Vendredi aux champs, je suis en train de planter les arbres que j’ai rapportés du Haut-Canada & des bords de la rivière Saint-Clair, dont : le Rhus Toxicodendron & leRhus radicans, deux ineffables Térébinthacées, très vénéneuses, que j’importe pour la joie de nos Page 1 Verso : 3petits neveux, qui ne mériteront pas mieux a en juger par leurs oncles, dont nous sommes !Acceptez Cher Monsieur l’expression de mes affectueuses Civilités.Félicien RopsÀ propos ne m’appelez plus : maître s’il vous

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. Heyst, 1881/10/09. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/809

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Page 1 Recto : 1Heyst sur MerDimanche 9 octobre 1881.Mon Cher Prunier,Votre lettre après avoir été courir après moi dans toute la Zélande Méridionale est revenue ici. J’étais parti pour faire une excursion de quelques jours en Zélande & cet imbécile de postmeester sans avoir reçu d’ordre, par pure fantaisie s’est mis à faire se promener mes lettres sous des latitudes variées.Je travaille au frontispice de Decaux. Donc c’est bien entendu, je ne lui fais qu’un trait « savant » (!) relevé par quelques noirs. C’est assez difficile le trait « savant » relevé par quelques noirs ! – Enfin nous tacherons d’y arriver.La composition est faite. Je la dessine dans des proportions un peu plus grandes que le modèle, il est entendu que c’est pour une gravure sur bois n’est ce pas ? –J’ai beaucoup regretté mon bon Prunier de ne pas être à Paris pour la terminaison de votre gravure, quoique je n’aie pas eu « d’inquiétude ». Y aurait-il moyen d’en obtenir une épreuve ? Si cette épreuve doit être abîmée

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] [Prunaire]. Paris, 1881/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/811

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Page 1 Recto : 1 Paris près Valvins en l’an 1881 – de la naissance du petit ébéniste. Si vous pouviez venir Samedi ou Dimanche Ma Chère Prune, en la ville de Paris cela me ferait plaisir : voici pourquoi : Le dessin de Decaux est en travail, je suis dans les grandes douleurs, l’enfant vient par la tête & me paraît viable, mais je veux vous le montrer avant de l’envoyer à Decaux. C’est pour les noirs, demandés par le susdit Decaux !! J’ai fait ce dessin au trait ainsi que nous m’avez dit qu’on le désirait. Un dessin au trait « pur » est plus difficile qu’un dessin ombré ! J’ai mis quelques noirs, mais peut être n’y en a-t-il pas assez ! venez voir cela je vous prie, & puis « pour la gravure » il faut aussi que je vous parle, nécessairement. Et je retourne encore en Belgique dans une huitaine avec Uzanne qui finira par bedonner à ce jeu là.Si vous m’apportez une épreuve de la machine à Weil, vous serez une belle fille Ma Chère Prune, & pour votre peine je vous re

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/813

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux Copainil faut absolument alléger la tête du Monsieur ci-joint c’est gravé trop noir tout cela !! et trop de gravure ! La robe de la femme par exemple et le jupon viennent à l’appui de ce que me disait Wilson ! Tout en étant dessinées sur le dessin et même plus poussées que cela les ombres ne seraient pas gravées sur ce qu’ils appellent la matrice c’est à dire le trait de la première planche lequel est toujours ou du moins le plus souvent tiré en bistre clair, pas toujours car certaines parties mêmes du trait ne sont pas tirées sur cette première planche. – Ce qui fait touj que toujours ce que tu fais en couleur a l’air d’un dessin à la plume enluminé, c’est tout ce travail de la première planche !! Il y en dix fois trop & trop peu sur les autres. – Les autres planches ne portant que des teintes et de la gravure de teintes pour que toutes à plat n’ayant plus d’indications de plis & de modelés donnent fatalement l’aspect enluminure tandis que les Anglais on

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/814 et 1972/A/815

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Page 1 Recto : 1Lundi. Mon Cher Prunaire,Je vous envoie le « Méphistophelès » dont nous avons parlé hier. J’y joints dans le cas où ils plairaient à votre amateur d’autres dessins que je laisserais à cent franc « pièce » comme disent les gens qui sont dans la quincaille. Je ferai reprendre ces dessins vers la fin de la semaine s’ils ne sont pas vendus. Comme je vous l’ai dit hier Mon Cher Ami, la maison me plaît malgré son éloignement de Paris, consultez Madame Prunaire & donnez moi une réponse d’ici à une huitaine de jours, afin que je puisse avoir le temps de chercher ailleurs avant l’été.Dans le cahier vous trouverez une épreuve du Diable Dupé pour vous & une épreuve des Rimes de Joie. Je vous préparerai un de ces jours une petite collection de mes dernières Raretés.Si l’amateur achète les frontispices je veux les retoucher, (affaire d’une matinée,) Page 1 Verso : 2il y a des détails à finir &c &c & le frontispice des Rimes de Joie a besoin (le dessin) d’être terminé. – J

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Bruxelles, 1886/10/29. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/817

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Page 1 Recto : 1 Bruxelles le 29 octobre 1886 Monsieur,J’accepte avec plaisir votre très aimable invitation, mais si vous y consentez nous la reporteront au Lundi 15 octobre.Je serai chez moi de dix heures à midi.Vous comprendrez en lisant cet extrait de journal une partie des raisons pour lesquelles je suis à Bruxelles. (affaire du meurtre de Mme Vandersmissen par son mari).Acceptez l’expression de mes affectueuses Civilités.Félicien Rops Hotel du Gd Miroir rue de la Montagne Bruxelles.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/818

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Directeur,J’ai « essayé » d’après le Banville – Horrible ! je manie la roulette comme un rhinocéros jouerait de l’ocarina ! Mais je ne me tiens pas pour battu en Ardennais que je suis. Et je vous flanquerai à travers les jambes pour vous punir un grand diable de dessin parisien, à la plume ! Cette roulette donne un travail bebète et bourgeois en diable ! À ma petite jugeotte. – Envoyez moi pour bien me persuader que je suis un maladroit quelques crayons Wolf. Je veux n’avoir rien à me reprocher ! – Je trouve votre premier n° très bien, j’avais vu la veille Mr Charpentier Page 1 Verso : 2et je lui disais que je croyais bien qu’il faudrait employer le bois en dernière ressource. He bien non ! la plume rend très bien & ces procédés donnent au journal un côté imprévu & albumesque. (que l’ombre de Viennet me pardonne ce néologisme !) – Pour vous faire prendre patience et pour ôter un peu de la nudité des murs du bureau de la Vie Moderne, Je vous envoie & je vous pri

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1888/01/14. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/819

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Page 1 Recto : 1 14. janv. 1888 Mon Cher MonsieurComme j’ai toujours remarqué que : – jamais – on ne se comprenait par lettres & que deux mots de conversation valent toutes les phrases écrites, vous me feriez grand plaisir en voulant bien passer par l’atelier de la rue de Grammont Mardi à six heures, ou plutôt à cinq heures du Soir.Je reviens de Namur, c’est une des raisons pour lesquelles je n’ai pas répondu à votre très aimable lettre.Acceptez Cher Monsieur mes affectueuses Civilités,Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/820 et 1972/A/821

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Prunier tu es absolument toqué. Le Tir au pigeon de Monaco sur 13-3 9-3 ! Pourquoi pas la roulette aussi ? Passe demain ici nous ferons tout de suite les croquis d’un Monaco mais pas celui là ! – Il me faudrait des centimètres en plus ! Enfin tout ce que je peux dire c’est que je te ferai pour vendredi deux dessins mais absolument.Seulement il faut encore que tu passes !À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Prunaire]. s.l., 1889/07/30. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/822

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Page 1 Recto : 1 30 Juillet 1889 Grand merci, Mon Cher Alfred pour tes bonnes félicitations. Une seule chose me gêne : c’est qu’il me semble que je suis bien jeune pour de tels honneurs !Vrai, cela me vieillit ! Depuis lors je marche un peu courbé, & je n’ose plus sourire qu’aux très petites filles !Présente mes amitiés respectueuses & affectueuses à Mme Prunaire. Viens donc me voir : 1 Place Boiëldieu, – la « place » n’a qu’un n°, – le n°1 ! L’Opéra Comique c’était le n°2. Il y a six entrées sur l’escalier de service !À toi bien de vieille amitiéFélicien RopsCriminel réhabilité & Belge libéré.

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/823 et 1972/A/824

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Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/825

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux d’après nos petites conventions tu devais m’envoyer 200 frs rue Drouot en échange du dernier dessin. J’arrive avec le dessin & rien n’est arrivé rue Drouot. Il me semble que notre ami Charpentier aurait bien pu, après avis de toi m’envoyer cel Je comptais sur cet appoint pour parfaire mes nombreux termes. Ou faut-il t’envoyer le dessin ?? Expédie moi les 200 frs à Montlignon ou fais les remettre 76 Rue Richelieu le plus tôt possible, je te prie.Je te serre bien la main au galop.FélyFaut-il expédier le dessin à Valvins ?

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. Montlignon, 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/826 et 1972/A/827

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Page 1 Recto : 1 Montlignon Mon Cher Copaing, je ne puis – à cause d’un fâcheux invité « comme parent » me trouver à Paris avant Mercredi 10 heures. – Fais-moi le plaisir de me faire parvenir, 200 francs 17 Rue Drouot. J’y serai de 10 heures du matin à midi & de deux à 6h. sans faute. avec le dessin du printemps. Je ne reste à Paris que le temps d’y paraître : Vendredi je serai de retour ici, pour le restant du mois. Ceci pour l’envoi des épreuves.Bonne poigné de mainFély

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 1882/08/02. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/828

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Page 1 Recto : 12 Août 82Mon Cher PrunierJe ne peux être rue Drouot avant 2 ½ heures Vendredi. J’y serai sans faute. Apporte les épreuves, si je n’ai pas le temps de les colorier, séance tenante, je te les enverrais le lendemain. Je voudrais te voir, car d’après ma nouvelle conversation que j’ai eue Lundi à Paris au Café Cardinal avec James Wilson, je suis persuadé que nous ne suivons pas la méthode d’Edmond Evans pour les teinte rompues. – C’est mon entière certitude.Si tu ne pouvais rester jusqu'à 2 ½ heures télégraphie-moi j’y serais à 1h. ½ mais c’est difficile parce que les omnibus ne correspondent pas du tout !Il faudra si ton Carnet Mondain réussit, que nous fassions le Carnet Galant avec des dessins comme le dernier envoyé.Bien à toi & à bientôt j’espère j’irai certainement te serrer la main et baiser le bout des doigts de Mme Prunaire à Valvins. Je suis seul ici & quoique le pays soit merveilleux en tout Paysage élégant, je crois ne pas y rester l’an prochain, je suis trop seu

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/829

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux PrunierJe suis tout à toi à partir de Vendredi prochain. Veux-tu venir Vendredi prochain tout au matin. Rue Drouot 17. Et rapporte-moi la dimension exacte des dessins du Carnet Mondain.Tu sais que je fais Mme Vigier Lebrun ne l’oublie pas dans ta liste – N’y a t-il pas une dame aimable comme Jeanne Hachette aussi à faire ?À bientôt. J’ai rapporté de Belgique quelques frontispices aimables.Amitiés à toi & beaux Compliments à Mme Prunaire.FélyIl fait froid – il fait gris, mais je reste ici parce qu’il n’y a que les champs qui me guérissent du spleen terrible que m’apporte toujours le mois de juin, – sans raison. – C’est un mystère de ma nature – une « idiosyncratie » je crois que les médecins appellent comme cela tout ce qu’ils ne comprennent pas.

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/832 et 1972/A/833

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Page 1 Recto : 1Mon Cher PrunaireJe te présente Mr Félix Jasinski le fils d’un de mes amis qui veut faire de la gravure à l’eau-forte & qui a tout ce qu’il faut pour cela.Veux-tu me faire le plaisir de lui donner une lettre de recommandation pour Mr Lerat, de chaude recommandation.Bien à toi & à bientôtF. RopsP.S Si tu n’as pas « de papiers sous le bras » en venant chez moi prends mon dessin & apporte le moi. Cela me fera plaisir.Re À toiF.R

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/834

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami – ci-joint le dessin du « printemps ». Je l’ai fait plus simple que les autres sur ta demande. Tu trouveras un papier calque avec quelques teintes pour te rendre plus claire la balustrade en bois sur laquelle la dame s’appuie.Je compte sur toi, Mon Vieux, pour m’envoyer par l’intermédiaire de la maison Charpentier les cent frs de ce dessin, j’en aurai besoin absolument Vendredi J’ai le 4 un fort billet à payer. Écris donc un mot à la Caisse de la maison afin que je puisse aller toucher Vendredi. Arrange cela. Je ne t’embêterais pas de cette façon, si je n’étais pas moi-même en retard. Cette fichue affaire Cadart m’a flanqué un coup de bât dont j’ai peine à me remettre vraiment. Enfin tout cela va s’arranger.N’oublie pas les sonnets d’Arétin.N.B. Fais pour le ciel, un de ces ciels légers comme on en trouve au n°39 par exemple de la Mother goose de Kate Grenaway.Même jeu pour les fleurs des pommiersTâche de te rapprocher le plus possible des tons rompus des A

Carte de visite de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/835

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Prunaire,Je n’ai encore rien que deux frontispices ceux de l’Erotikon Théatron & celui du dictionnaire érotique que j’ai retapés, avec Page 1 Verso : 2ceux du Parnasse (les deux) cela n’en fait que quatre. Je vous les envoie toujours. S’il en arrive d’autres. Je vous les ferai parvenir Vendredi Matin. Hannon m’écrit qu’un de ces amis doit m’apporter celui des Amies de Verlaine. Je le mettrai dans le volume & je vous le ferai parvenir. – Dans tous les cas tous les autres vont m’arriver, Seulement c’est difficile à faire passer.À vousFély

Carte postale de Félicien Rops à Henri Liesse. s.l., 1891/06/05. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/837

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse45 Rue des Petits Champs.ParisPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiFais-nous le plaisir de venir dîner Dimanche prochain jour du Grand Prix. à 7h. ½ précises rue de Grammont, avec de Groux.Je te serre bien la main.Félicien

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Alfred Prunaire. [Paris], 0000/03/01. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/838

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Page 1 Recto : 1Monsieur Prunaire 59 rue de Grenelle Page 1 Verso : 2Mon Cher Ami, j’ai deux dessins fort curieux que je voudrais joindre à l’envoi mais Gouzien qui les détient ne rentre chez lui aujourd’hui que très tard. Je peux être chez vous avec tout le paquet demain matin à 9 heures précises. Est ce trop tard pour la chose ? Si c’est trop tard envoyez moi un mot, & je porterai la chose ce soir. Si ce n’est pas trop tard, ne m’écrivez pas & je serai demain à neuf heures précises 59 rue de Grenelle.– C’est compris : si trop tard : lettre de vous. Si pas trop tard, silence & paquet chez vous demain à neuf heures. Ces deux ou trois dessins ajoutés sont des raretés.Je vous porterai le commencement de votre collection de Rops que j’espère augmenter & compléter.Bien à vous Mon Cher Prunaire, & présentez mes Compliments très respectueux à Mme Prunaire.Félÿ

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 1886/12/04. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/839

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Page 1 Recto : 1Mr Prunaire59 rue de Grenelle.Page 1 Verso : 2Mon Cher Ami.Il faut que je parte pour Corbeil, il y a là un tas de plantes qui réclament mes soins & deux ouvriers qui attendent « l’œil du Maître ! »Excuse moi auprès de Mme Prunaire & excuse moi auprès de toi, Mon Vieux camarade, j’espère être plus heureux une autre fois. ‒Ton ancienFélyEt n’oublie pas tous mes Compliments affectueux à Mme Prunaire.

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1889/07/19. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/840

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Page 1 Recto : 1 Paris 19 juillet 1889 Mon Vieil,Commence d’abord par prier dare-dare ta bonne & charmante femme de t’écrire sur un beau morceau de papier la recette pour conserver les fèves de marais. après nous causerons !Je te savais en Ecosse, ne te voyant plus d’ailleurs dans la Chronique, & pour ce, je ne t’écrivais pas ! – Carlier disparu, fondu, volatilisé. Je suis certain qu’il aura repiqué vers Chooz, peut être en flanquant sa démission. Il en est capable !! Chaque fois qu’il vient à la demi-Lune, ce sont des lamentations sur Chooz & sur la vie des Champs. Il est né vigneron ! Il retournera à son clos, & il y sera heureux ! – Oui, mon Vieil me voilà décoré comme un simple Bouguereau. Cela s’est fait simplement & fort gentiment. Bayens a été fort aimable ! Lockroy en arrivant aux Beaux-Arts avait déclaré qu’il décorerait Zola & Rops. Il a tenu bon, il avait entamé l’affaire, & les autres ont bien dû la continuer. Voilà le fin mot. Page 1 Verso : 3Napol

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1889/03/26. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/841

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Page 1 Recto : 1 Paris 26 mars 1889 Mon Vieil,Reçu l’excellent article, – très bien ; rien à ajouter, ta canne fait de jolis moulinets, & avant de fourrer à nouveau leurs museaux à sa portée, les « Flamingeants » y regarderont à deux fois.Je ne comprends absolument rien à l’affaire Carlier. Comme tu m’avais recommandé de ne pas lui dire que tu m’avais écrit. Je ne l’ai pas dit ! C’était simple. Je ne lui ai pas davantage laissé soupçonner quelque chose de commun entre nous, à ce propos. Est ce parce que je suis allé le trouver à l’hôtel, & qu’il a cru que tu m’avais envoyé son adresse ? Il ne m’a pas soufflé mot de toi. Toujours des cachoteries. Ma conviction est que sa femme va venir, ou est à Paris. Il a commencé par se plaindre de « sa solitude », – qu’il ne pouvait plus se faire un restaurant etc &c &c. Bref, l’affaire est claire pour moi, il veut refaire un collage ici, & nous Page 1 Verso : 2n’y pourrons rien. Comme tu le disais, il y a là une force de gr

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/843

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux,J’ai reçu seulement hier ta lettre adressée à Heyst. Dis-moi si tu t’es amusé à Roulers. Pas de « Copman » à la clef ??Attèle-toi à l’article Hannon & fais une bonne page ! Relis quelques pages de Taine sur la vie des hommes de la Renaissance qui enfantaient de si belles nudités & mets en regard la vie épaisse bourgeoise bégueule terre à terre de la plupart des littérateurs & des artiste belges & ce qu’ils enfantent ! – Les poésies de Potvin & les nudités de Van Léruis ! Car Van Lérius a été le seul peintre de nudités que la Belgique ait enfanté depuis 1830 ! – Ces Gens là ne comprennent pas que la vie trop platement bourgeoise ne peut enfanter qu’un art bourgeois !!Aussi la Belgique et la Hollande tout en ayant des artistes de grand talent n’a pas plus que l’Angleterre quakeresse de grande école de « Nu ». Le nu qui est la base de tout grand art. Si Millet n’avait pas été un grand peintre de nu d’abord, il n’aurait pu Page 1 Verso : 2peindre ses paysans ! Pui

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1888/01/06. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/844

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Page 1 Recto : 1 Paris 6 janvier Si tu crois Sale plumitif que tu es, que tu en seras quitte en m’expédiant ta carte comme un marchand de bouchons tu te trompes ! J’exige ta lettre, cette fameuse lettre promise au retour de ton voyage en Ardenne & que je n’ai pas encore eu l’heur de voir venir ! – J’irai te tirer le nez, seul endroit saillant de ta méprisable individualité, si je ne vais pas en février monacoter un brin. C’est que ce rayon de Soleil hiémal me manque fortement ! Enfin, si je ne vais pas à Monaco j’irai à Bruxelles, ce qui sera plus agréable à mon cœur, mais plus désagréable pour mon rhumatisme. Veux-tu me dire bourgeois repus que tu es, ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu penses de toi, des autres & de mon dessin « L’attrapage » ? Gouzien te maudit en vers, en prose, & en musique. On n’a jamais vu de lâcheur plus lâche que toi. Du moment ou tu as ta pipe & un coin de table pour reposer tes narines tu es satisfait ! – Mais marie-toi au moins

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Paris, 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/845

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon,Ne trouves-tu pas qu’il y a « un certain laps » que tu ne m’aies donné de tes nouvelles ? Si tu le ne trouves pas, n’en parlons plus. – Le Musset est remis sur pied et marche ; – je commence par te parler de mes travaux. J’ai fait des tas de dessins qui se sont vendus, – seulement ! l’acheteur ou du moins l’un des acheteurs ne me paie pas, ce qui me fait boire un bouillon de frs 2,800 !! Dûr à digérer. Malgré ce « coup de bas » les « affaires » se remettent, & cela marchera. – Tu verras le Musset je crois que c’est dans une gamme tout à fait inédite. Voici mon idée & je suis assez curieux d’avoir ton avis – idée d’ailleurs que je développerai ou ferai développer dans un bout de lettre qui accompagnera les dessins ; – il est évident, & je relis l’œuvre pour la quatrième fois d’ensemble que c’est une œuvre de sceptique & de gouailleur, se gobant parfois lui même, mais le fonds, – le fin fonds est toujours un fond de moquerie élégante & parfois presque voltai

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Corbeil-Essonnes, 0000/06/12. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/846

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Page 1 Recto : 1Tache de Pétrole – la lampe des veilles ! Demi-Lune 12 juin, Je suis ici depuis ce matin « occupé » à voir fleurir mes rosiers, & j’interromps cette grave « occupation » pour t’envoyer une vieille longue lettre d’antan. Je ne comprenais rien à tes agissements. Tu pars pour l’Algérie, tu en reviens, pas de Dom ! Tu sais cependant que à moins d’un hasard inespéré, si on ne prévient pas, à Paris, on ne trouve pas les gens qui travaillent, chez eux. Une carte postale est vite écrite, & vous arrive assez vite ; la carte télégraphique est mieux :Modèle : Rops 1 Pl. BoieldieuSerai à deux heures chez toiDomCela coûte 30 centimes. Tous les gens qui ont le désir de vous voir en usent. Sans cela personne ne pourrait travailler ! Quant on habite au centre de Paris, on est bien forcé de se verrouiller ! Cent personnes sonnent chez vous par jour ! J’y suis le Jeudi pour tout le monde et toujours pour toi, quand tu préviens. J’ai dû p

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Léon ?] [Dommartin ?]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/847

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Page 1 Recto : 1Claire Duluc Rops ! Voilà ce que c’est que d’avoir un père aquafortier de son état. Dimanche. Je te réponds « par retour de locomotive » car hélas le bon courrier de nos pères est mort lui & ses botte à entonnoir ! – Le bal avec le bon Gunglard a lieu tous les samedis (de quinze jours en quinze jours) . J’en sors ou à peu près. Monde fou, le raide Gungl’ étant plus concentré que Strauss – moins « en dehors » porte moins sur la masse, mais quelle vraie inspiration & quelle variété dans l’œuvre ! Il faut absolument que tu viennes dans quinze jours. Ce sera le dernier bal avant la mi-Carême. Il n’y en a plus que deux avec Gungl celui de hier en quinze & celui de la mi-carême. Attention ! Il faut que tu me préviennes d’avance pour les cartes que l’on s’arrache.Je t’envoie mon travail de la quinzaine : tu vois quel prêchage !1° La Chandelle d’Arras destinée au livre de Kistemaeckers. (fais-toi immédiatement donner le volume par Kistemaeckers, tu fera

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Boyer d'Agen. Paris, 1888/04/27. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/831/1

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Page 1 Recto : 1 Paris 27 avril 1888 Mon Cher Monsieur BoyerVous n’y êtes pas : – il n’y a rien du tout que les résultantes de mes propres travers cérébraux, plus impardonnables que des vices ! À certaines saisons je me sens pris de nostalgies indéfinissables, de besoins irraisonnés de fuir : « plus loin » ; du dégoût de tous les êtres, – & de moi, en chef !! – Une clairvoyance sinistre de notre noire bêtise me fait rêver des œuvres plus sinistres encore ; & je me fuis moimême, comme un reflet des actuelles humanités. Je me sens sans force, sans puissance, & sans talent pour rendre les laideurs d’aujourd’hui ; & je souffre de mon inanité, & de mes anéantissements. Pendant ces heures tristes, relégué dans quelque coin perdu, ou errant comme un chien mordu dans des paysages mornes, je n’ai souci de rien. Je ne réponds plus aux lettres, & les vibrations dans l’air des paroles humaines me sont cruelles ou odieuses. J’ai ma menstruation morale ! Je change de peau, c

Lettre de Félicien Rops à Boyer d'Agen. Paris, 1887/12/02. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/831/2

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Page 1 Recto : 1 Paris 2 Décembre 87 Je reçois à l’instant Monsieur, à la fois, votre remarquable livre, que je connaissais déjà & que je trouve un des plus âpres & des plus curieux de ces derniers temps, – et votre article initial. Je vous remercie de l’honneur que vous voulez me faire & je vous en suis grandement & très sincèrement reconnaissant, mais mes amis le savent, je fais très peu de cas de ce j’ai produit jusqu'à ce jour. Et cela sans modestie feinte, l’hypocrisie de vanité me semblant le pire des vices. Il a fallu pour que le gros « Catalogue » de l’œuvre de Rops » vint en lumière, que toutes les manies & les enthousiasmes du Collectionneur se trouvassent réunies dans l’âme de Rodrigues. Il n’y a pas s’en inquiéter. J’en ris dans « mon moi » ! Il n’y a pas « d’œuvre ». Il n’y a là que des spermatozoaires glissés le long des cuisses de la Muse dans des mièvres tentatives d’accouplement. Il n’y a qu’a passer l’éponge sur tout cela.Voulez vous venir en

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Albert Henri. [Paris], 1895/01/13. Paris, Fondation Custodia, 1973/A/1140

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Page 1 Recto : 1Mr Albert Henri Société Pan. 21 Rue Jacob. Page 1 Verso : 2Cher MrIl m’est absolument impossible d’être chez moi avant 1 heure de l’après-midi. Je regrette ce nouveau retardMes bonnes CivilitésFélicien Rops

Télégramme de Félicien Rops à Joseph Uzanne. s.l., 0000/00/10. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2694

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joseph Uzanne 168 Boulevard St GermainPage 1 Verso : 2Mon Cher Joseph,Si Madame Uzanne va tout à fait bien, prenez demain à 9h.45 le train pour Corbeil, je serai à la gare à l’arrivée. C’est la floraison des roses, et j’espère que quoique gelées, elles auront encore quelqu’aspect. Puis il y a longtemps déjà qu’on ne t’a vu labas.À toi bien & des grands Compliments à Mme Uzanne sur son rétablissementF.Rops

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. Paris, 1892/06/30. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2695

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Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne 17. Quai VoltairePage 1 Verso : 2Mon Cher OctaveVeux-tu dire à Joseph que notre soupière est renversée pour aujourd’hui. Nous dînerons ensemble la semaine prochaine. Aujourd’hui Jeudi ns partons pour la Demi-Lune appelés par les travaux & les travailleurs par dépêche télégraphique. Pourquoi ne viendrais-tu pas à la Demi-Lune aujourd’hui ? – Enfin si tu ne viens pas aujourd’hui, viens ds le courant de la semaine prochaine.À toi & à vousFélyNous irions Lundi ou Mardi à la Vallée de L’Ivotte.Pari 9h. du matin.

Télégramme de Félicien Rops à Joseph Uzanne. [Paris], 1893/12/12. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2696

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Page 1 Recto : 1Mr Joseph Uzanne avocat 168 Boulevard St GermainPage 1 Verso : 2MardiMon Cher AmiTâche de venir demain Mercredi diner avec nous. (6 ½ pour 7) Je ne serai plus libre de longtemps, & j’ai tué un gros lièvre qu’il me serait agréable de manger entr’amisÀ toi bienFélyRéponse S.T.P aujourd’hui2 rue du Marché des Blancs Manteaux

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joseph Uzanne. [Paris], 1894/03/15. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2697

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Page 1 Recto : 1Mr Joseph Uzanne, 168 Boulevard St GermainPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami,je ne serai pas chez moi aujourd’hui dans l’après midi, j’ai trop mal aux yeux.À demain. Abbadie . Je serai à 10h ½ au rendez vous convenu.Mes amitiés grandesFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joseph Uzanne. [Paris], 1894/05/25. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2698

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joseph Uzanne avocat 168 Boulevard St GermainPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiIl fait beau & chaud. Prends Dimanche matin, après demain le train de 9h.30 pr Corbeil. Je t’attendrai à la gare & ns prendrons notre revanche de toutes ces odieuses températures.À toiFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Inconnu Cariès. [Paris], 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2699

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Page 1 Recto : 1Monsieur Cariès 65 Boulevard AragoPage 1 Verso : 2Mon Vieux,Nous n’allons pas demain à la Demi-Lune. Moi, j’irai Mercredi sans faute Veux-tu y venir avec moi ? – Je suis malade & ce vilain temps ne m’encourage pas ! Mais mercredi j’en suis !À toiFélyMa femme a trop d’ouvrage pour pouvoir s’absenter.

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. s.l., 1896/01/30. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2700

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Page 1 Recto : 130 janvier 1896Mon Cher Joseph,Excuse moi de ne pas t’avoir écrit aujourd’hui. J’ai été la proie de maux de tête atroces qui m’ont oté même la faculté d’écrire deux lignes.Je t’envoie le petit mot pour Mariani.Ton vieux fidèle,Fély

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 0000/10/31. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2701

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Page 1 Recto : 131, mardi ½ LuneDemain 1er Nov. je t’attendrai Mon Cher Joseph, à Corbeil, à l’arrivée du train qui part de Paris à 9h.45.À toi & à bientôtFélyPage 1 Verso : 2S’il pleut, ne viens pas par la pluie, il fait trop dur ici par les mauvais temps, surtout que

Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1990/A/667

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand j’ai oublié hier de te parler des Costumes « Sardanapalesques ». Si l’on peut faire une double affaire c’est à dire avoir – sur mesure, comme Léontine a fait les costumes pour la Cléopâtre à Londres & pour la Dame aux Camélias à New-Yorck. Je veux bien faire les dessins de la pièce en question & j’y apporterai en raison même de cette combinaison la plus grande exactitude artistique & la plus grande exactitude d’exécution « à temps ». Inutile aussi de te dire combien les costumes seraient mieux exécutés. Léontine a déjà fait ce travail & est très au courant de la chose, c’est pour cela qu’elle a fait graver sur ses cartes : « Costumes de Théâtre ». – Occupe toi de cela. Impossible, Mon Cher Vieux, d’aller à St Germain avec le tant aimable Pradel. Je le regrette fort mais il faut que je sois demain à Bièvres. absolument. Transmets mes regrets.F.R.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. Bruxelles, 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1990/A/668

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Malassis,Lundi à deux heures j’irai vous serrer la main et vous porter 700 francs d’un billet que j’ai tiré sur vous dans un moment pressant. Excusez-moi je vous prie de n’avoir pas répondu de suite à votre bonne lettre mais, Paul a été si mal, que tout était excusable dans ces moments là. Aujourd’hui il est hors de danger & en parfaite voie de guérison. –Bien À vous & mes bonnes amitiés à Fanny.Votre F.RopsBruxelles

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Jolly. s.l., 1888/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1990/A/669

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Jolly,Je regrette beaucoup de devoir partir brusquement sans vous serrer la main & sans faire aussi mes adieux à Mr Thulstrup. Mais je suis rappelé à Paris par dépêche. Le 15 septembre 1888 je serai à New York, & j’espère peut être avoir le plaisir de vous voir d’ici là.Je vous serre la main bien amicalement & affectueusement.Je vous écrirai à mon arrivée.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Cain. Corbeil-Essonnes, 1894/03/04. Paris, Fondation Custodia, 1990/A/670

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Page 1 Recto : 1 La Demi-Lune Essonnes (S et O.) 4 mars 1894. Mon Cher Cain, serez vous chez vous Mercredi prochain à onze heures ? Je passerai chez vous, si je ne vous dérange pas, je verrai votre tableau avec le plus grand plaisir.Si votre frère Henri voulait l’atelier qu’il a vu d’ailleurs, il faut qu’il se dépêche, car il sera mis en location dans deux ou trois jours. Le propriétaire en demande 1500 francs, – 375 frs par trimestre. Tel qu’il est cela n’est pas cher, c’est l’atelier le plus central de Paris, & il est excellent à tout point de vue.À Mercredi donc, j’espère, et je vous envoie une bonne poignée de main.Félicien Rops

Félicien Rops à Inconnue. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 1999/A/392

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Page 1 Recto : 1 Vendredi Ma Chère Madame, & Chère et belle Amie ne venez pas demain, venez Mardi ma Chère & belle Amie. Vous savez quand je suis allé prendre mes trois dessins que j’étais enrhumé comme un ténor. Cela n’a fait qu’enrouir & à 6 heures je parlais par signes. De là, fièvre, « incapacité de travail » & ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai commencé à graver les dessins ! – Mardi ils seront à votre disposition. Je serai à l’atelier jusqu’à cinq heures moins ¼. Les trois dessins et les eaux fortes vous attendront & moi itou. Dites bien à notre ami Cyprien en lui serrant la main, que je suis bien heureux de son aimable proposition & que je vais en profiter avec indiscrétion après le nouvel an, car jusque là je suis en prison ! – carcere duro !Ci-Enhaut c’est la Colère un croquis que j’ai fait au galop d’après un modèle qui était furieux de l’absence de feu dans mon atelier & qui ôtait ses bottines en jurant. Il faut savoir faire servir la vulgarité à l’exp

Lettre de Félicien Rops à inconnu. s.l., 1876/05/19. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1251

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Page 1 Recto : 1Croquis 76. 19 Mai CroquisTu m’étonnes – Vous m’étonnez !! L’Orchis Purpurea fleurit dans les bois de Chaville, Le Muscari Comosum s’aigrette de violet sous les taillis & dans les sous-bois d’Orry la Ville. Liesse est à Anseremme ‒ (Je m’en suis aperçu parce qu’Adèle me priait de lui envoyer « quelqu’argent ») – Dom verse en des lombes d’un autre âge ses économies de la maturité, et toi tu ne me réponds pas !!!! Tu m’étonnes – Vous m’étonnez !!! Vous me faites l’effet d’un tas de drôles !! Hannon arrive aujourdhui ici– Je finirai par croire que c’est le seul des Anseremmois qui a quelque nerf en sa frissure. À vous gargotteurs ! –FélyPage 1 Verso : 2Dom est venu ! Vieille Brute !

Copie non autographe de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Paris, 1895/11/05. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1252

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Page 1 Recto : 1 Paris le 5 Nov. 95 !! Mon cher Monsieur Pincebourde Je crois qu’il vaut mieux que nous en restions la l’un & l’autre Je ne m’occupe pas de la douceur de votre caractère et je me fiche de vos vertus privées. Vous me demander si vous pouver venir me voir ? Si vous croyer que cela soit nécessaire ou bon à quelque chose, vener, cela m’est égal. Si vous aver 1200 frs. disponibles et si cela me convient, je pourrai peut etre vous vendre une collection, mais je n’y tiens pas. Je n’ai pas de temps à perdre, et vos raleries m’agacent. Une fois pour toutes, je ne reçois ni de vous, ni d’autres, des listes ou des demandes. Vos listes j’en ai allumé mes cigarettes et si vous m’en envoyer encore, je les emploierai à de plus humbles usages.– Encore une fois et encore : pour toutes, ceux qui veulentPage 1 Recto : 2de mes œuvres, doivent s’y prendre de cette façon : mettre un billet ou deux, de mille frs dans leur main droite et un portefeuille leur bras gauch

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Maus. Paris, 1889/06/26. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1253

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Page 1 Recto : 1 Paris 26 juin 1889 Mon Cher Maus,Deux mots : J’ai besoin que tu me rendes un joli petit service : Je suis nommé Chevalier de la Lég. d’honneur. J’y tenais : 1° parce que cette consécration « officielle » d’un art « bizarre » m’amuse !! 2° parce que les Américains n’achètent qu’aux gens qui ont de ces machines là. 3° Pour embêter Napoléon 1er & Wauters. Mais voilà : le Mr qui représente la douce France en Belgique, & qui s’appelle Bourée, ne m’a pas encore notifié ma nomination. – Voici la lettre que Gouzien a reçue du protocole des Affaires étrangères. Voudrais-tu me faire le plaisir de mettre une paire de gants & de demander à Mr Bourée s’il a reçu l’avis officiel de ma nomination & s’il connaît mon adresse pour me la notifier. Tu te présenteras comme envoyé par Mr Gouzien inspecteur des Beaux-Arts. (lequel Gouzien est derrière mon dos pour le moment, & te prie itou de mener à bonne fin cette légère corvée) en t’envoyant ses Compliments. – Tu

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Bouland. Paris, 1894/12/18. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1254

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Page 1 Recto : 1 2. Rue du Marché des Blancs Manteaux. Paris. 18 Décembre 1894. Mon Cher Monsieur, Dès que j’aurai retrouvé les planches d’ex-libris je vous préviendrai. Je pars pour l’Italie le 15 février. Peut-être les aurai-je avant mon départ, j’ai encore mon atelier jusqu’au mois de mai, et je n’ai guère le temps de m’occuper à achever mon déménagement. Faites moi le plaisir de ne pas amener Pincebourde. Il n’a rien à me dire, je n’ai rien à lui répondre, je ne veux plus lui vendre de mes planches anciennes, (ni à lui, ni à d’autres, je les supprime.) Je lui ai manifesté mon intention formelle de ne plus faire d’affaires avec lui en lui en disant les raisons. Nos comptes sont réglés, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes iconographiques possibles, donc, restons en la. Je n’ai pas besoin de lui, – ni de personne, – il n’a pas besoin de moi davantage, c’est parfait. À bientôt Cher Monsieur, recevez mes bons ComplimentsF

Lettre de Félicien Rops à Inconnue. Paris, 1882/10/16. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1255

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Page 1 Recto : 1 Paris 16 oct. 1882 Chère MademoiselleJe suis si désespéré de ne pouvoir me rendre à votre si cordiale & si charmante invitation, que je n’ai pas même le courage de m’excuser. J’écrivais à Léon Dommartin que je serais Lundi à Bruxelles, et une heure après le départ de ma lettre il me tombait cette tuile que Dieu tient en réserve pour moi spécialement. Un de mes amis – avec lequel je fais un livre, idiot d’ailleurs est dans son lit avec une fièvre scarlatine & il faut que je le remplace partout, où l’on imprime où on colorie mes horreurs de dessins, grognant contre les uns & les autres. Vous croyez que c’est tout : le bouquet arrivait. Melle Isenay chez laquelle Clairette est en pension me fait savoir que ma mignonne fillette est assez gravement indisposée, elle a une forte bronchite, & d’une minute à l’autre je dois me préparer, – moi qui suis en plein dans ce désagréable coup de feuPage 1 Verso : 2de la bâtisse de ce bouquin, – à partir pour Do

Lettre de Félicien Rops à inconnu. Corbeil-Essonnes, 1890/03/27. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1256

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Page 1 Recto : 1 Demi Lune 27 mars 1890 Mon Vieux, Voici les renseignements demandés pour les rosiers. Mme Bérard sarmenteux de 2e grandeur floraison triple fille de Gloire de Dijon & de Mme Falcot rustique, tailler long – pincer l’extremité des pousses de l’année pour avoir des fleurs plus grandes. Milieu de massif. On peut la tenir à 1 mètre de hauteur en courbant les branches en largeur. Mélanie de Montjoie, Sarmenteux, groupe des Ayreshire – rosiers américains sarmenteux de 2e grandeur non remontanteFélicité Perpetue (des Sempervirens) un des plus vigoureux sarmenteux fl. en panicules, fleur blanche bombée très double. Garniture de murailles. Non remontante.Page 1 Verso : 2Aimé Vibert (des noisettes) un des rosiers dont la floraison est tout à fait tardive ; ce qui est rare et précieux fleurs blanches semi doubles en panicules – sarmenteux de deuxième grandeur. Reine Olga de Wurtemberg. – (Hybride de Noisette. Sarmenteux de deuxième grandeur. Fleur semi dou

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1257

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Evely, Je vais vous envoyer dans quelques jours, – sous peu, tout un paquet de croquis, & le grand dessin : la peine de mort. Puis quelques clichés sur gélatine, à « renversement », je crois que c’est le terme n’est-ce pas ? – L’incident des Aquarellistes – Aquafortistes est terminé comme vs avez pu le voir. Je n’y comprends rien & cette insistance à me faire exposer & à dénigrer des eaux fortes non exposées est bien singulière. Solvay a joué là un rôle bizarre. J’aurais pu répondre à la note de la Gazette & faire un assez mauvais parti à son chroniqueur, mais j’ai appris, après ma première lettre, que ce chroniqueur était Solvay & je lui ai épargné ces déboires. – Les eaux fortes « peu importantes » & non vues indiquent un parti pris étrange de dénigrement.– Décidément ma belle patrie est assez « marâtre » à mon égard. Après HannonPage 1 Verso : 3qui de concert avec Tristemacaire, – (homme cocu jusques aux moëlles, & qui s’en fait six mille frs de rente comme

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1258

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Page 1 Recto : 1 Lundi Mon Cher Evely Vous recevrez Vendredi matin deux dessins à reproduire avec lettre. L’un vous sera payé 50 frs, – vous enverrez la planche à Mr Camuset à Dijon, l’autre me sera porté « en compte ». Nous allons nous remettre à l’ouvrage courageusement dans quelques jours & le premier dessin que vous recevrez sera la peine de mort, – pour vous avec d’autres machines intéressantes, vous allez avoir un crâne envoi dans quelques semaines. Patientez je ne veux pas vous faire un demi-plaisir. Vous serez récompensé de votre attente. Avez-vous recommencé le Faune ? Votre planche est absolument trop peu modelée pour que je puisse en tirer quelque chose. Si vous avez fait le bon Dieu de la Supérieure & la VisectionPage 1 Verso : 2envoyez moi je vous prie une épreuve de ces machines là en attendant les planches que vous m’enverrez aussitôt que vous aurez reçu vos croquis. Nous allons faire un bon été ! Rude ! apprêtez vous ! Bien votreF. RopsN.B Le li

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1259

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys Si vous pouviez remettre Cent francs à Mr Liesse (sur mon dessin) vous me feriez grand plaisir. Je vais vous écrire pour venir prendre vos eaux fortes dans deux ou trois jours & un autre dessin. Mes AmitiésF Rops

Télégramme de Félicien Rops à Madame Filleau. s.l., 1893/12/29. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1260

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Page 1 Recto : 1Mr le Docteur Filleau14. Rue de GrammontPage 1 Verso : 2Chère Grande madame & Amie Demain nous irons avec Claire vous demander à déjeuner demain. Clairette n’osait plus aller vous voir, mais elle est restée tout l’été & l’automne aux champs, & elle demande que vous sortiez votre indulgence des grands jours. Je vais vous faire tirer une épreuve un peu « risquée » mais comme votre indulgence sera à l’air j’en profiterai. À vous deuxFély RopsVoilà que je ne sais plus pourquoi je vous télégraphie. Puisque vous ne sortez pas !!! Enfin cela y est !

Lettre de Félicien Rops à [Filleau?]. Paris, 1894/01/12. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1261

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Page 1 Recto : 1 Paris Vendredi 12-1-94 Mon Cher ami je ne peux aujourdhui me présenter « au rapport » J’ai une planche à faire mordre. J’ai fait dire au Docteur Bénard que tu aurais la bonté de passer demain Samedi par la rue du Marché des Blancs Manteaux à onze heures. – La nuit n’a pas été bonne. La mignonne Clairette a beaucoup souffert « de partout » comme elle le disait. Ce matin quand j’ai quitté la maison elle était mieux.– À demain, Mon Cher Salvator-Albert, crois bien que j’apprécie à sa juste valeur le sacrifice que tu me fais en venant, toi mal portant, visiter ma pauvre fillette & lui donner tes soins. Insiste je te prie demain auprès de Léontine, sur la nécessité des désinfections de tout genre. Dans sa précipitation il me semble que ces choses là sont un peu négligées par elle. Et j’ai peur que Aurélie ne soit pas bien à son tour. Il ne manquerait que cela, comme chançarderie ! Excuse moi auprès de ta femme, de ne pas lui avoir remis les épreuves

Lettre de Félicien Rops à Filleau. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1262

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Page 1 Recto : 1 La Demi-Lune – Essonnes. (Seine & Oise !) Voyons Mon Vieux Filleau, ne trouverez vous pas, ta femme & toi, cette semaine qui vient, un jour pour venir passer quelques heures à cette Demi-Lune qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, brûlée qu’elle est comme un morceau du Sahara, mais dont les habitants seraient bien heureux de vous y voir, tout de même ! – Nous arrivons, nous n’avons fait que traverser Paris, & enfin nous voilà, ou à peu près hors de tous nos ennuis. Et quelle année !: 1er Janv : – Discussions, procès etc etc avec le Crédit Lyonnais. – Recherches d’une associée sérieuse. – Déménagement !! de la rue de Grammont. – Vente Gouzien !! – Recherches d’une maison nouvelle rue de Grammont ! – Recherches d’une maison particulière dans Paris ! – Décision d’habiter rue « du Marché des Blancs Manteaux ! – Déménagement rue des Blancs Manteaux ! Déménagement à la Demi-Lune. – Procès à la Demi-Lune avec l’administration du Chemin de fer de Lyon

Lettre de Félicien Rops à Inconnue. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1263

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Page 1 Recto : 1 ½ Lune Essonnes (S. et O.) Chère Madame Je comptais aller Samedi rendre visite à notre ami Filleau, mais j’en ai été empêché par un tas de fâcheux. Ma femme m’avait chargé de vous dire « qu’elle serait à la rue de Grammont 28 Mardi à partir de deux heures et qu’elle se ferait un plaisir de recevoir la personne dont vous lui avez parlé. J’irai voir Mardi notre ami Filleau et lui parler d’une ceinture metallo-électrique qui à ce que me dit un de mes cousins (qui lutte contre une terrible obésité, auprès de laquelle celle de Filleau est la sveltesse) fait des miracles en Flandre, pays de la forte graisse. À bientôt, Chère belle Madame Je vous baise les mains et je serre avec bien de l’amitié celles de votre époux. – à Namur on dit : époux pour mari c’est plus Convenable.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Madame et Albert] [Filleau]. Corbeil-Essonnes, 1891/06/13. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1264

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Page 1 Recto : 1 13 juin 1891 – La Demi-Lune Mon Cher Ami & ma belle Amie,N’oubliez pas que vous partez à 9 heures 45 – gare de Lyon pour Corbeil ou je vous attendrai avec des véhicules. Je dis des car mes élèves sont invités, une bande de béjaunes du plus bel or. Puis Gouzien qui déjeune avec nous, Haraucourt, Liesse & son rêve, Uzanne & son frère. Rodrigues et son livre. Voilà des tas d’hommes & pas de dames ! – que ma belle amie. Ma petite Clairon a pour la circonstance attrapé une insolation. Elle a une tête extraordinaire ! N’oubliez pas l’aimable Pompon qui maintenant est invité de fondation. – Ah ! Mes pauvres roses ! Elles ont tant souffert qu’elles ne veulent plus fleurir pour moi. C’est ça la preuve que je vieillis ! Quand j’étais jeune aussitôt la porte du jardin poussée, tous les boutons s’ouvraient !! Maintenant il faut que j’y mette la main ! À vous bien mes Chers Amis, & à bientôt j’espère Votre ancestral amiFélyPour les impubertes Sonnette de nu

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1265

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Page 1 Recto : 1 Mercredi Mon Cher Edmond Ton télégramme – je garde les enveloppes – est arrivé par la poste le 5 octobre – hier soir Mardi à 5 heures Auré était partie depuis midi – Je t’avais télégraphié qu’elle partait Mardi. Dis moi quand tu as mis ce télégramme à Mons et quel jour et à quelle heure ? Est ce Mardi matin ou Lundi soir ? – Réponds. Il fait superbe ici. La table est bien diminuée ! – Liesse, Verhavert moi et « deux nouveaux » Pantazis un grec élève de Courbet bon grand garçon qui a du talent et le nommé Hooghen son ami encore un peintre. La Mignonne est partie ! en emportant bien des choses dans ses petites menottes ! et je passe mes nuits à tacher de retrouver le doux relent des amours passés dans les plis de son oreiller. – Les Baude sont venus ! et il a fallu se pocharder à l’hotel des Postes avec un tasPage 1 Verso : 2de marchands de soupe & allemands !! Liesse a fait des impairs merveilleux ! c’est l’impaireur de France ! – décidément. –

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 1889/09/23. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1266

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Page 1 Recto : 1 Lundi 23 7bre 1889 Je crois bien, Mon Cher Edmond qu’il ne faisait pas : « un temps ! » Aussi tu étais excusé d’avance, & on ne t’a guère attendu que le temps qu’il fallait à la bonne andouille Corbeilloise pour ne pas prendre froid ! Car tu sauras que Corbeil en-Gâtinais est célèbre par une andouille merveilleuse, dont les Corbeillois gardent le secret, qui se transmet d’âge en âge, pour faire enrager les Briançons de l’autre côté de l’eau. Pas une « andouillette » produit minuscule & dérisoire ; mais la bonne andouille du 18e siècle, la vraie ; celle pour laquelle, les derniers abonnés de l’Odéon & du Théâtre Français font leur six lieues, afin de la manger au Vieux Garçon, dans les vraies traditions. Enfin ! quand tu viendras, elle sera sur le gril. Et nous ne la ferons pas attendre ! Quand elle a failli attendre, elle n’est déjà plus ! Le vin de Trooz, à ce qu’il paraît, sera parfait cette année. J’ai des renseignements, & nous allons renou

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1267

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond Quand viens-tu à Bruxelles ? Armand viendra déjeuner avec moi Samedi matin au Rond Point. C’est délicieux : – on est campé, on boit du vin exécrable & on rit malgré cela. Viens déjeuner avec cet abruti précoce, à Midi précises, ou précise, ou précis, – comme le veulent les bons esprits. – Nous causerons ; dans tous les cas si tu viens plus tôt à Bruxelles, fais le moi savoir tout de suite par un commissionnaire quelconque. – Présente nos compliments à Mr Carlier père & nos excuses de nous être grisés comme un morceau de Pologne. À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1268

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond Je suis ici pour six jours. Je ne reçois nulle nouvelles de ta personne, ni de celle de Dom. Si tu n’es pas rentré dans le nombril d’Isis comme la fleur du mystérieux lotus ou diable as-tu pu te vaporiser ? On ne Dommartinise pas à ce point ! Quant à Dommartin tout le monde sait qu’il n’a jamais existé, je te l’ai dit. – C’est une existence factice comme la poëtesse Clotilde de Surville & le théatreux Clara Gazul. – Son nom véritable est Jemelacasse & il vivait au sixième siècle. Quels cochons que tous ces êtres insaisissables !! À toiFélyPage 1 Verso : 2 15 petite rue Francart

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1269

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond Camille & Jeanne arrivent pour un jour à Anseremme. Ils coucheront à Dinant Mardi Passeront la journée du Mercredi à Anseremme & retourneront Jeudi à Paris. Jeanne s’habillera comme une petite Marchande de Cerises afin de ne pas esbrouffer la province de Namur. – De sorte que l’on ne blaguera pas sur mon petit compte & que l’on ne dira pas que je trimballe des cocottes dans ma patrie. On te verra ?? Viens !!!!!! À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/12/24. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1270

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Page 1 Recto : 1 Jeudi « Noel » Mon Cher Edmond, As-tu jamais envie de revenir serrer joyeusement la main à un tas d’amies & d’amis qui te regrettent ? – Si oui prends 50 frs chez ton banquier, le train de Paris & tombe Samedi chez ton vieux Rops. – Tu trouveras réunis Gouzien, Filleau, Liesse, Clapisson, le bon sculpteur Cariès & le fort poète Haraucourt auteur de la Légende des Sexes, tous gens qui te connaissent en chair en os ou de réputation. Allons un bon mouvement. Je t’offre le gite & le couvert. Sacré Nom de Dieu veux-tu bien secouer un peu cette torpeur & ces embêtements & tout ça !! – Je t’assure qu’on t’aime bien ici, & que tu nous fait toujours l’effet d’un vieux vieux frérot qui serait parti pour l’Amérique & qui serait toujours à la veille de revenir. Allons un bon mouvement Ô cette Belgique aggrippeuse de nos amis ! À toi à perpétuité.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. Paris, 1883/02/24. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1271

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond Je t’ai écrit rue des Campagnons à Mons. Dans cette lettre je t’envoyais une invitation à une pendaison de crémaillère qui aura lieu dans les premiers jours de mai, de la part de Léontine, d’Auré & de moi. 2° Je te demandais l’adresse de Henri Liesse. Si tu as reçu la chose réponds-moi, si tu n’as pas reçu & que cette lettre te trouve quelquepart réponds moi je te prie. Ton vieuxFély Rops21 Rue de Grammont. Paris 24 fév. 1883

Lettre de Félicien Rops? à Edmond Carlier. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2003/A/1272

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Page 1 Recto : 1Prière à Mr Edmond Carlier de donner signe de vie & de répondre aux nombreuses, lettres, télégrammes cartes – correspondances & qui lui ont été adressés. À vousHenri Liesse qui attend une réponse le plus vite possible 15 Petite Rue Francart

Carte postale de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. [Paris], 1886/06/17. Paris, Fondation Custodia, 2005/A/431/1

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Page 1 Recto : 1Monsieur Delâtreimprimeur 92 Rue LepicParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Delâtre, Auriez vous la complaisance de passer demain Vendredi dans la matinée ? J’ai à vous parler d’affaires. Bien à vous.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2005/A/431/2

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux, je viens de retrouver un premier état de cette « Mater Dolorosa ». Je te l’envoie. – Le « moral » ne revient guère ! Il faudra que je me mette à quelque chose « de grand » & que je tâche d’en sortir, sans cela rien ne marchera ! – Et j’y creverai ! Je trouve ceci dans la Correspondance inédite de Flaubert : « Je me demande à quoi bon grossir le nombre des médiocres, ou des Gens de Talent, C’EST SYNOMYME ! Il me semble que Je n’ai rien que n’aient les autres, ou qui n’ait été aussi bien & même mieux dit, ou qui ne puisse l’être mieux ! » – Il me paraît que je t’ai dit souvent ces choses avant d’avoir lu ces lettres, je suis un peu fier de cette communauté de pensées. – avec cela dans la caboche vois-tu on ne dort pas placidement sur ces deux oreilles d’âne comme MMrs des Instituts. ! Ce tue le sommeil comme Macbeth. Ah qu’il vaudrait mieux ne songer qu’à acclimater les Nelumbos Egypthiaques ès bassins et cuviers de France ! Et ne rien faire autre ! C’est qu’i

Marginalia de Félicien Rops à inconnue. Paris, 1876/07/16. Paris, Fondation Custodia, 2007/A/116

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Page 1 Recto : 1Ernest d’Hervilly viendra mardi avec moi il partira de bonne heure !!! il apportera un sonnet et un melon – l’intriguant !!! – Donc mardi 5 heures – t’en prie viens à la gare ! – Dis à l’horrible Betzy de ne plus mettre de crème dans les petits pois cela ferait mourir un petit cochon : Ton grand chien fidèle Chaque fois qu’il en mange d’Hervilly insulte Vacquerie et l’appelle « ancien lycanthrope » il ne sait pas pourquoi ! CroquisCroquispetits pois à l’anglaise À bientôt je baise chéris – et ayme un peu ton tailleur d’images. – Je rends mes devoirs a ce petit mrCroquisCamille nous invite à Monte Carlo.– Monte Carlo !! Te rappelles-tu le cap Martin ? – C’est là que mon cœur est né ! – Et les grandes promenades dans le petit voilier d’Edmond, et les bouquets de grandes pervenches ! quelle jolie vie c’était ! quand tu seras en Amérique tu te rappelleras tout cela et je sais bien qui pleurera un peu – beaucoup ! –.CroquisPour qui gardes-tu tes yeux Et Ton sein délycieux,

Lettre au verso d'une gravure de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 2010/A/23

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Page 1 Verso : 2Mon Vieux BertrandTu vas encore dire que je me réjouis d’embêter mes amis, – il a fallu pour l’insatiable que je « retouche 2 heures !!!! Puis, la plus grande des 3 toiles est trouée ! faut que je la répare Lundi avant de peindre !Tu vois que la fatalité s’en mêle ! Ta toile est signée, tu me la pour y faire un « pêcheur ».À Lundi si le diable me prête vie !Que mes fautes retombent sur le bon Dieu !!!!Si j’avais eu l’âme de Mr Dufer mayeur, cela n’arriverait pas ! ce que tu aurais voulu Polisson !À toi quand mêmeF.RCroquisCroquisFR / The Jovial Par Croquis

Marginalia de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1883/07/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, 232bis/584

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis ce 22 juillet 1883.Mon Vieux Copaing.Je suis hanté depuis quelques jours du désir féroce de faire une danse macabre plus que macabre !! Une machine à la gloire de la mort « égalisatrice » & libératrice ». Cela m’a repris. Il y a dix ans que je rêve cela. À Thozée j’ai fait des tas d’esquisses de cette machine là, Je t’écris ce billet pour te dire que si par hasard tu allais voir Léon de le prier de te remettre les quelques croquis gaiement funèbres qui sont restés chez lui.Écris moi pandour !Ton fidèleFélyCroquisJUSTICIA/ Laissez passer la justice de Dieu !

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 1893/09/16. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 2621

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Page 1 Recto : 116. Sept 1893Demi-Lune – EssonnesMon Cher NysIl y a ici une ou deux épreuves retouchées qui vous attendent. Prenez un grand panier pour mettre des poires car il y en a ici pour vous, votre portefeuille avec les portraits en question dedans et tout ce que vous avez pour moi. Prenez Lundi le train de 9 heures 45, gare de Lyon – Lundi, pour Moulin-Galant un aller & retour, vous serez à Moulin Galant vers 11 heures ; vous déjeunerez avec nous, & je crois que vous passerez une bonne journée.Mes amitiés à Mme NysMes ComplimentsFélicien Rops

Lettre gravée de Félicien Rops à Rosa. Paris, 1888/11/00. Paris, Bibliothèque historique de la ville de Paris, 3109/127

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Page 1 Recto : 1 Paris Nov. 1888 CroquisLe Génie soumettant la Bête ! F. Rops sculps. ROMA. 1815Ma Chère RosaCe bout de lettre va vous étonner, puisqu’il n’y a pas une heure que j’étais chez vous, au milieu de vos tableaux. C’est qu’il me semble que je ne vous ai pas assez dit le plaisir que j’ai eu à les regarder. Vous rappelez vous votre noviciat de Bruxelles, chez ce très grand peintre qui s’appelait Louis Dubois dont les marchands rachètent maintenant les toiles à prix fort, & qui est mort d’être né trop tôt ? Je vous vois encore avec votre tête fine & vos yeux chercheurs de lumière. Vous brossiez avec rage & d’une main virile, une étude plus grande que vous, qui faisait présager l’artiste que vous êtes devenue Outre le « Don » cette chose que rien ne remplace, vous aviez la volonté, le courage, l’amour du vrai, toutes les qualités que vous avez gardées, & que j’ai été heureux & charmé de retrouver là, tout à l’heure, dans vos toiles vibrantes de couleur &

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1884/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 34117

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Page 1 Recto : 1Mon VieuxVoici « l’ordre & la marche » du susdit bœuf : Départ demain matin Lundi pour Jouy en Josas. Montée aux étangs de Saclay. – Descente sur Bièvres. Saluer en passant « Les Roches » celebrées par Victor Hugo & la demeure abandonnée du peintre Rops. – Déjeuner à Bièvres. – Départ pour Palaiseau. Recherches à l’intention de la Pie Voleuse – Hommage à la mémoire de Childeberd & de Mme Sand qui ont leur Chastel de Palais-Eau. Assencion de la Butte-Chaumont. Départ pour Corbeil à la station de Champlan. – Arrivée à Corbeil Hôtel de la Belle-Image. – Départ pour l’Élysée Uzanne Mardi matin. Déjeuner chez Dunou, Tour par Saint Fargeau – retour par la route. Départ pour Paris.Évidemment comme tu es un chat fourré ayant peur de la pluie & du reste tu ne seras pas des nôtres : Cariès & Dom. mais si tu ne peux venir à Bièvres Lundi matin pourquoi ne serais-tu pas Lundi soir à la « Belle Image » ?? – Lundi et Mardi sont pour toi des jours libres. – Une bonne paire de bottines

Lettre de Félicien Rops à [Alphonse] Lemerre. Saint-Cloud, 1877/03/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35120/1

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Page 1 Recto : 1St Cloud23 mars 77Mon Cher Lemerre,J’ai eu grand tort vis à vis de vous & je m’en accuse. Vous m’avez traité comme un ami de vingt ans, vous avez eu pour moi toutes les délicatesses ; vous ne pouvez vous imaginer la reconnaissance que je vous en ai & j’espère être encore à même de vous la prouver. Votre conduite à mon égard eut dû me dicter la mienne, & j’eusse dû vous tenir au courant des événements inattendus qui boulversaient ma vie ; mais ces événements même étaient d’une nature difficile ou du moins pénible à expliquer. Les gens qui ont eu le bonheur ou le malheur d’être toujours dans une grande aisance parlent difficilement de leurs embarras d’argent & c’était mon cas. Je vais tout vous dire, cela me mettra plus à l’aise avec vous & cette preuve de confiance réparera un peu mon silence & ma conduite passés. Voici la chose en quelques mots : Je suis parti l’an dernier pour Monaco, – au moment ou je commençais le Musset, & vous savez avec quelle ardeur & quel plaisi

Lettre de Félicien Rops à [Alphonse] Lemerre. Paris, 1877/05/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35120/2

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LemerreMe voici libre, & ce qui vaut encore mieux entièrement libéré de mes créanciers qui n’étaient pas les miens, mais qui l’étaient devenus. Voulez vous que maintenant je vous donne tout mon temps, ce que la catastrophe qui m’est survenue m’a empêché de faire ? Vous avez été assez bon pour consentir par l’entremise de Gouzien à ce que je reprenne le Musset. Je veux vous prouver que je ne suis ni un malhonnête homme ni un imbécile & vous avez le droit Mon Cher Lemerre de douter de tout cela, si vous ne voulez plus que je remplisse mes engagements. À partir d’aujourdhui Lundi tout mon temps est à vous si vous en voulez encore bien, & si vous accordez un large pardon à un brave garçon qui pour la première fois depuis qu’il est au monde, s’est trouvé aux prises avec des besoins d’argent, a un peu perdu la tête, & n’aura le droit de se dire votre ami que si son nom s’inscrit à côté du vôtre à l’Exposition de 1878.J’attends votre réponse Mon Cher Lemerre avec une

Lettre de Félicien Rops à [Alphonse] [Lemerre]. Corbeil-Essonnes, 1885/06/29. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35120/3

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Page 1 Recto : 1La Roche Claire Commune d’Essonnes. (Seine & Oise)Mon Cher Éditeur,Je vous demande d’attendre comme dernier délai jusqu’au 30 Aout prochain. Toutes les planches sont en main. J’ai été huit mois malade & je le suis encore et gravement, car le diabète est toujours grave. J’ai dû suspendre tout travail pendant ce temps c’est ce qui m’a retardé.Dans une de ses visites Dewez m’a dit « qu’un Monsieur » assurait avoir pu acheter une collection des eaux fortes des Diaboliques. Je donne à ce propos le démenti le plus formel. Les planches n’ont pas quitté mon atelier & j’ai pleine confiance en mon imprimeur, qui tire chez moi et que je laisse rarement seul. Je désirerais dans tous les cas éclaircir ce fait à l’occasion. Il est probable que l’on auraPage 1 Verso : 2confondu les Diaboliques avec les Démoniaques une série de ma composition.Vous pouvez compter sur toutes les planches le 30 Aout.Je devais aller vous voir, mais j’ai dû revenir à la campagne avec ma petite fille malade.

Lettre de Félicien Rops à [Alphonse] [Lemerre]. Paris, 1885/09/04. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35120/4

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Éditeur je vous envoie les états de sept planches – faites – il me reste à les retoucher pour l’état définitif. Ne vous effrayez donc pas de certaines brutalités de çy & de là. Tout cela disparaîtra, au 3e État. – Je suis occupé aux dernières planches. Cela a été retardé de quelques jours pour le voyage en Hongrie ou notre ami Coppée a obtenu un fort succès.Je vous serre la main bien amicalement.Félicien RopsParis 4 sept. 1885P.S. Toutes mes amitiés à l’ami Dewez je vous prie. J’espère que vous serez content. Comme vous le voyez le travail premierPage 1 Verso : 2du vernis mou a disparu pour faire place à une eau-forte simple & franche. Si vous avez quelques observations à faire écrivez moi un mot je vous prie.À v.FRLe 15 les 9 planches seront chez vous. J’en ai fait une le port face à nudité pardessus le marché. pour notre plaisir à nous deux & pour vous dédommager de l’attente. –

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 0000/05/28. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35908

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Page 1 Recto : 1Paris 28 maiMon Cher Monsieur,je suis à la fois très charmé de la gracieuseté grande que vous avez eue de m’envoyer une place pour l’audition de vos Proses en Musique ; et désolé aussi ! Charmé, parce que ayant fait pianoté par ma grande fille, ne pianotant plus moi-même, votre « Album », que Delâtre m’avait prêté, je tiens en réelle estime votre talent, d’une allure très moderne : musique d’un nervosisme spécial, parisienne au possible sous-dermique, sceptique, & rêveuse avec cela, aux bons endroits. – Notez que en 1869 je « Bayreuthais » avant que ce ne fut de mode, ceci pour vous dire que je ne suis Philistin que d’apparence. – Désolé aussi suis-je, parce que je suis forcé par des invitations préalables de promener, nourrir & faire rire des Canadiens des grands lacs, qui, dans les temps, au Manitoba, (déjà embêté & souillé avant moi, par Chateaubriand, qui aurait mieux fait de polluer anticipativement Mme Récamier,) m’ont donné l’hospitalité dans leur campement, à l’

Lettre de Félicien Rops à Jean Alboize. Corbeil-Essonnes, 1893/04/12. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 35909

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Moulin-Galant Essonnes (S. & O)12 avril 1893.Mon Cher Alboize,Par suite de toutes sortes de circonstances dominées par l’Imprévu, & dans lesquelles l’incendie de la Forêt de Fontainebleau, notre pauvre « Alma Mater » joue un grand rôle, je n’ai pu répondre à votre lettre, que je trouve ici, en rentrant à la Demi-Lune.Les « Shakers » mon ami, sont tout simplement les « Quakers » de l’Amérique du Nord ; les hommes y ont des principes et des faux-cols encore plus rigides, et les femmes encore moins de poitrine que leurs frères et sœurs d’Europe. En voilà qui vont faire regretter les gorges d’Apremont ! Vêtues de noir, comme le corbeau dont elles ont la couleur,« Sans en avoir la perfidie »comme dit Nadar en une vielle chanson, les dames qui aident les Shakers à reproduire leur sous-genre, passent leur Dimanche à chanter de terribles Psaumes, tristes à faire pleurer les oiseaux, & qui célèbrent les futures voluptés et les petites folies d’outre-tombe. C’est

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1885/10/01. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 36836

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Page 1 Recto : 1Paris le 1er oct. 1885MonsieurJe ne pars que Lundi. Je serai demain Vendredi de 9 à midi chez moi. Samedi de 9 à 11 – & de 2 à 4. Je reste au Danemark quinze jours. Si vous trouvez jour nous pourrons parler de votre livre & de mes dessins.Je vous salue bien affectueusementFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Édouard] Manet. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 37532

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ManetJ’ai été obligé de vous manquer de parole hier. J’ai été pris d’une rage de dents qui m’a fait courir à 10 heures du soir chez Coquelin (rien de la Comédie Française) dentiste de l’École de St Cyr !? – & votre voisin.Excusez moi mon Cher Ami & veuillez je vous prie remettre à votre concierge le paletot oublié hier par moi dans votre atelier.Quand vous verrez Mr Stéphane Mallarmé priez le de vouloir bien faire un échange avec moi. Il m’enverra son dernier livre & je lui enverrai une Buveuse d’absinthe. – Un de ces jours il faudra que je grave votre « Buveur d’absinthe » cela fera un bon pendant.Il y a eu de Mallarmé des choses bien intéressantes dans la Revue de Gouzien & de Villiers de l’Isle Adam.À vous Mon Cher Ami & à bientôt.Félÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à Émile [Hermant]. [Mettet], 1863/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 39049

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Page 1 Recto : 1CroquisJe viens bavarder avec toi mon vieux compagnon de voyage aux pays bleus, toi qui comme moi, n’a souci que des Chimères ! – Ce sera peut être long, ou court, je ne sais pas, je vais aller au hasard laissant vagabonder mon crayon ou ma plume ainsi qu’il plaira à notre bariolée patronne la Sainte Fantaisie. – Il est dix heures du soir, Je suis seul dans le grand atelier qui ressemble à une vieille église, le vent, mon maëstro de prédilection, improvise pour moi dans les mélèzes de l’allée une étrange & vieille complainte (en ut mélèze,) pleine de demi-teintes automnales qui s’harmonise doucement avec ma pensée. – Pan & Toby le museau allongé sur leurs pattes ronflent au coin du feu. – Ce soir mon vieux & mélancolique Thozée a pour moi des charmes infinis. – Au moment où je t’écris Elle épouse le pêcheur Zéphoris, dans un paysage fantastique, sous le feu des flammes dePage 1 Verso : 2Bengale & je ne suis pas là ! − Si tu savais ce qu’il m’a fallu de courage pour dire

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/21. Paris, Musée Rodin, 5386/1

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Page 1 Recto : 1MrRodin sculpteur182 Rue de l’UniversitéPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodin,Voulez vous me faire le plaisir de m’envoyer les adresses d’Émile Bergerat & d’Octave Mirbeaus.v.p.Grand merci du Hugo, cette épreuve m’a fait une vive joieElle est très belle & il est très beau.Bien à vous vraimentFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1886/01/18. Paris, Musée Rodin, 5386/2

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodinsculpteur182 rue de l’Université.Page 1 Verso : 2Mon Cher RodinJe vous envoie cette dépêche télégraphique en double : Venez vite dîner avec nous 19 Rue de Grammontaujourd’hui Lundi ne manquez pas nous comptons sur vousÀ vousFély Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1886/01/18. Paris, Musée Rodin, 5386/3

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Page 1 Verso : 1MrRodinsculpteur117 bd de VaugirardPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodin,Nous nous réunissons ce soir à quelques amis dans un petit dîner, imprévu & improvisé. Vous me feriez grand plaisir en étant des nôtres.En redingote ou en veston, ce soir à 7 heures, entrée par le n°19, sonner au 1er audessus de l’EntresolÀ vousF. Rops.

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. Paris, 1885/04/16. Paris, Musée Rodin, 5386/4

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher RodinJ’accepte avec bonne joie. Excusez moi de vous répondre aussi tardivement, je viens de trouver votre carteà l’instant en revenant de Corbeil.À demain & Cordiale poignée de main.Félicien RopsParis 16 avril 1885

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/12. Paris, Musée Rodin, 5386/5

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodin statuaire182 Rue de l’UniversitéPage 1 Verso : 2Va pour MercrediMon Cher Monsieur Rodin. À six heures ½ je serai rue de l’Université, si le diable me prête vie.Je vous serre la main très affectueusementFélicien RopsJe viens seulement (3 h ½) de recevoir la carte postale, je vous réponds télégraphiquement pour que vous ayez mon acceptation à temps.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/12. Paris, Musée Rodin, 5386/6

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodin182 Rue de l’Université,Page 1 Verso : 2C’est bien ce soir n’est ce pas Mon Cher Monsieur Rodin que nous dînons ensemble ? Je serai à 6 heures rue de l’Université.En cas de changement un bout de carte-télégramme s.v.p.Mes félicitations pour Eustache de St Pierre, c’est presqu’un de mes compatriotes.Je vous serre la main de déjà vieille amitié.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Émile] Deschanel. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 62164

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Deschanel,Je suis forcé de vous abandonner (pour aujourd'hui !) être obligé de partir un jour de conférence faut-il avoir du guignon ! – Mais je ne vous lâche pas à votre prochain voyage vous me trouverez à la station dans ce costume-ci :CroquisSi vous résistez vous êtes mort – et Paradol m’en voudra.Je vous serre la mainFélicien RopsP.S Nous nous coucherons à 9 heures et nous ne boirons que du Bordeaux.

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 64166

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux FrérotJe suis bien scié par « le Sort ». Cet animal de Belge qui est venu me tomber sur les reins & m’apporter des nouvelles désagréables de là bas & me forcer à des courses qui mangent mon pauvre temps & te retombent en tes ennuis, variés aussi, a été la tuile suprême. Enfin je suis recollé. Le dessin marche bien & en sacrifiant le dimanche de campagne nous arriverons.J’écris un mot à Zemere pour Samedi de sorte qu’il pourra te donner des lettres de recommandation pour Pesth. En même temps j’écris à Gouzien pour Pazmandy, afin qu’il te donne aussi un mot d’entrée. C’est le Cassagnac de la Chambre Hongroise, il te réjouira.Plus je réfléchis au Voyage au Pays des Vieux Dieux, plus je crois que tu as eu « une idée de lumière ». Songe à cela pendant ton voyage, car ce titre n'engage à rien & permet tout. On n'est pas renfermé dans Paris, on peut mettre des scènes à Londres, dans les champs introduire des paysans etc. Mais il faut comme tu l'as dit qu'on ait

Lettre de Félicien Rops à Edmond Deman. Corbeil-Essonnes, 1894/10/19. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 65373

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneMoulin Galantpar Essonnes (Seine & Oise)Mon Cher Monsieur Deman,Le dessin se trouve à l’Exposition de La Plume 31 Rue Bonaparte chez Léon Deschamps Directeur. Le 30 octobre date de la fermeture il sera à ma disposition, & à la votre. Léon Deschamps revenant de Boulogne, l’avait exposé sans m’en prévenir, et il faut bien que j’attende le 30 octobre jour de la fermeture de son Exposition pour qu’il me soit rendu.Excusez moi de n’avoir pas répondu plus tôt à vos lettres. J’ai été tristement occupé à aider mon pauvre ami cher : Albert Filleau à mourir. Il est délivré maintenant, nous l’avons enterré hier. Tous mes amis s’en vont, et cela assombrit ma vie étrangement. Cela froidit le rire aux lèvres.Bons Compliments, et à bientôtFély RopsJ’ai reçu de Stéphane Mallarmé une lettre fort aimable & qui me donne satisfaction entière.Page 1 Verso : 2P.S. Je vous envoie, un n° de l’Écho de Paris, que vous n’avez peut être pas vu, & qui reproduit un 1er État d’une eau-forte

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Alphonse] Cadart. s.l., 1876/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 66316

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Page 1 Recto : 1Mon Cher CadartImpossible de faire le 2e planche du Millet. Impossible de toute impossibilité. J’ai fait preuve de bonne volonté, j’ai essayé – cela n’est pas venu j’ai tout envoyé au diable. Je vous l’avais dit ce métier n’est pas le mien. Je n’ai jamais reproduit de tableaux, je suis un peintre & non pas un graveur sur cuivre. Pour bien reproduire un tableau, d’abord il faut le tableau ou le dessin et puis il faut 2° une patience de « graveur ». Nous ne pouvons faire nous que l’eau forte des peintres c’est a dire une eauforte enlevée comme une esquisse, lentement mordue & faite di capo. Tout ce qui ne ressemble à ce travail m’est odieux. Tout ce que je peux vous offrir c’est de vous faire un dessin à la plume de cette seconde planche vous le ferez reproduire par le Procédé Dujardin qui est très bon, cela vous coutera 40 frs & cela sera bien fait. Quant à donner autre chose, je me connais, je ne le ferai pas. – J’ai pris cette planche enPage 1 Verso : 2horreur. Vous av

Lettre de Félicien Rops à [Armand] Silvestre. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 67319

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Page 1 Recto : 1mardiMon Cher Silvestre,Je tâcherai de partir Mercredi soir, sinon, Jeudi matin. Gouzien est parti je crois aujourdhui. Je ferai tout mon possible pour faire le voyage en votre bonne compagnie Mon Cher ami, mais depuis huit jours je suis le garde malade d'une chère petite amie que je ne peux me décider à quitter avant de la savoir tout à fait hors de danger.Vous à qui rien de ce qui est féminin n’est étranger, vous me comprendrez & vous excuserez ces retards.– Je ferai certainement des collaborateurs Nouveaux à la . Je verrai Bergerat demain. Dommartin voudrait faire une « correspondance Bruxelloise » avec votre première, vous causerez de cela là bàs.Laissez moi vous féliciter – au galop –Page 1 Verso : 3de l'excellent esprit dans lequel sont écrits vos articles d'art, vous avez une façon claire & jeune de dire les choses qui n'est qu'à vous. Vous avez jugé les Impressionnistes & vous les avez loués et blamés dans la juste mesure. Et tout cela n'est pas toujours facile

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Paris, 1880/02/28. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 67428

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Page 1 Recto : 1Paris 28 février 1880.Mon Cher Monsieur NoillyJe viens vous prier d’acheter les douze dessins ci-joints conditionnellement au prix de mille francs les douze, prix auquel je les ai moimême rachetés.Je vais m’expliquer mieux : si ces dessins ne vous plaisent pas, – si vous n’aviez pas le désir de les faire entrer dans votre collection, – si vous en trouviez le prix trop élevé, – enfin si pour une autre cause quelconque vous ne vouliez les acheter définitivement, je m’engage à vous les reprendre au même prix, dans deux mois, le 1er mai 1880.– Comme vous le voyez Mon Cher Monsieur Noilly c’est véritablement un service que je viens encore vous demander. Je vous l’ai dit j’ai été fortement échaudé en ayant la faiblesse d’endosser les billets d’un vieil ami dans la gêne & j’ai été obligé de les rembourser. Je ne m’attendais pas à cela & j’ai été un peu pris au dépourvu. J’ai fait cependant face à toutes ces désastreuses échéances, aujourdhui écheoit le dernier billet & il ne m

Lettre de Félicien Rops à [Henri ?] [Liesse ?]. [Paris], 1875/06/22. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68207/1

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Page 1 Recto : 1le 22 juin 1875J'espère mon ami arriver à vous tirer de là dans quelques jours à la fin du mois. Il est nécessaire que cela soit & croyez bien que je vais m'y employer de toutes mes volontés, secondées de tous mes désirs.Oui mon ami j'ai bien failli priver l'art moderne d'un de ses futurs soutiens. Je n'écris pas encore bien vaillamment, le doigt du milieu, le « medium » – rien du père Dumortier! – est toujours gonflé & hors nature, il y a un diable de muscle qui ne veut pas rentrer en sa place accoutumée ce qui me gène fort, aussi gagne-je à cet accident une de ces écritures de chat en rut comme celle que j'ai l'heur de lire dans vos bonnes lettres. Car il faut écrire lisiblement si vous voulez être déshiéroglyphé quelque peu Cher Ami ! Cela devient effrayant ! J'ai passé votre aimable dernière à Mr Raoul Rochette, archéologue français, de l'Académie des Inscriptions, qui m’en fera passer la traduction littérale sous peu. Je ne comprends rien ! il faut que je relise de

Lettre de Félicien Rops à Henri Liesse. [Anseremme], 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68207/2

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Page 1 Recto : 1CroquisLiesse Henri troubadour violoneux et pifferaro est prié de passer chez Mme Bricard incontinent – qu’il est.6 minutes pour arriver !

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Schmalz. Paris, 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68533

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Page 1 Recto : 121 Rue de GrammontMon Cher Monsieur SchmalzCariès a trouvé moyen d’emmêler les choses, & de venir dîner chez nous, – sans vous. J’espère que ce n’est que partie remise & que nous prendrons jour. Il ne faut pas trop en vouloir à l’ami Cariès qui s’enferme chez lui pour fabriquer de la fausse monnaie ! En attendant je serai chez moi tous les jours c’est à dire Vendredi & Samedi & prochains & je serais bien heureux de vous montrer « certaines choses ».Je vous serre affectueusement la main,Félicien RopsPage 1 Verso : 2Félicien Rops21. Rue de Grammont.Rops Sculptor Artist +

Lettre de Félicien Rops à Camille [Lemonnier]. s.l., 1890/09/24. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68546

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Page 1 Recto : 124 sept. 1890.Excuse moi Mon Cher Camille de ne pas t’avoir encore écrit. J’ai eu un tas d’embêtements : planches ratées, dessins qui ne marchaient pas, rages & « mélancholieuseries » artistiques, bref, toutes les mauvaises herbes de la St Jean dans mon jardin. Je t’écrirai dans deux jours. Tu n’as pas besoin de ce que je peux t’écrire car tu sens le livre qu’il faut faire, mais je t’écrirai, au galop, quelques choses vues, & mon sentiment sur tout cela. Voilà. Je suis très heureux que tu empoignes ce livre. Il entrera en plein dans le tuf de la vie d’aujourdhui. Ce livre est dans l’air. J’aime mieux t’écrire que de causer avec Lenain, qui t’aurait mal traduit mes paroles, probablement. Il est trop sage, c’est pour cela qu’il fait de bonne gravure, – car il en fait de bonne ; et moi je n’ai jamais pu graver un cuivre sans éclabousser ma planche, brûler ma table & mes doigts, et m’envoyer à tous les diables en fin de compte.Lenain a une très bonne idée de retourner en Be

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Tuggurth, 1889/01/05. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/1

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Page 1 Recto : 1Tuggurth ce 5 janvier 1889.Mon Cher Octave,nous voici à Tuggurth, moulus, brisés, sans chaleur. On ne peut s’imaginer ce que c’est que de faire enfermés dans une patache, 240 Kilomètres à travers le Sahara, sans routes ! À chaque instant on croit vesser – c’est qu’on traverse des chotts ! Il fait froid la nuit, trop chaud le jour. D’ailleurs malgré les racontars & les appréhensions : pas de danger : on traverse le Sahara comme si l’on allait de Corbeil à la Ferté-Alais. Ici nous logeons chez l’aga. Tout est curieux ici : hommes, femmes lieux. Il y a une mosquée exquise dans une vraie forêt de palmiers, & des Ouled-Naïls sous des tentes, – « nature » – & qui ne ressemblent en rien aux anciennes vivandières de Biskra. Très belles et inattendues ces filles dorées comme des idoles malais. Nous repartons demain, & vraiment c’est dur d’y songer ! Je galope ma lettre, malgré tout le plaisir que j’aurais à causer avec toi, tu sais combien on estPage 1 Verso : 2pris par le temps

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Bièvres, 1884/07/13. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/2

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Page 1 Recto : 1Bièvres 13 juilletMon Cher vieuxJe ne sais où celle-ci ira te trouver mais je te préviens que si tu n’es pas ici le Dimanche 20 juillet, nous nous brouillerons. Nous réunissons quelques amis & il s’agit tout simplement d’aller déjeuner dans le bois de Meudon & dîner à Bièvres « sur l’herbette » comme disait Mr de Florian.Je t’écrirai Mardi, – d’ici là j’aurai de tes nouvelles, car ma femme m’écrit qu’il est arrivé rue de Grammont une lettre de toi & qu’elle ma l’apportera. Elle a reconnu ton écriture. Comme tu dois être quelque part & que tes lettres doivent t’y suivre tu recevras peut être ce billet. J’ai été à Dieppe, à Pourville au Puys. Pourville est unePage 1 Verso : 2petite plage drôlette, où l’on serait bien sans l’affreux galet des côtes françaises. Paris est horrible à voir & à entendre. Il y a eu un fort dîner chez Filleau, où il y avait cependant des créatures curieuses femmes & mâles. N’importe je me détacherai de plus en plus de la ville elle même. Il nous

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Côtes de Terre-Neuve, 1887/09/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/3

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Page 1 Recto : 1À bord de « la Bretagne »Côtes de Terre-NeuveSamedi.Mon Vieux,Assez bonne traversée ; nous arriverons demain soir à New-York si nous ne sommes pas coupés cette nuit par un bateau quelconque, car nous roulons dans la brume, & « la syrène » pousse ses hurlements plaintifs, sans cesse. Nous n’avons eu qu’un seul jour de réel mauvais temps, & une nuit de tempête.– Le monde & les habitudes du bord sur les transatlantiques valent réellement le voyage. C’est d’un « moderne » extrême, & d’un pittoresque tout à fait inattendu. Te raconterai tout cela. Pour l’instant je me borne à t’envoyer de nos bonnes nouvelles. DansPage 1 Verso : 2deux ou trois jours je t’écrirai de New-York. Je mets cette lettre à la boîte du navire. À l’arrivée, pendant que nous serons encore à nous débrouiller avec la douane, les médecins de quarantaine &c &c elles partiront pour le doux pays de France, où nous reviendrons bientôt.« Le retour fait aimer l’absence » Ah ! Mon Vieux nous avons voyagé avec des

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1884/02/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/4

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Page 1 Recto : 1Spèce d’animal,Merci de ton article, tu racontes si bien mon « St Antoine » qu’il me semble que c’est toi qui lui as donné le jour. –Je sors de mon déménagement ! ça s’accroche tout doucement. Je suis mieux que rue Drouot. – l’atelier tout petit est excellent. – Les Diaboliques sont dans les mains de Lemerre, la Germinie Lacerteux est presque finie, & après je commence « La Maupin » pour Conquet. Louis Leloir la faisait pour cet estimable camelot, lui mort, il a trouvé qu’il n’y avait que moi pour le remplacer. C’est bien de l’honneur, mais cela lui coutera gros.N’importe tu es un simple « cochon » de gâcher un vrai talent comme le tien. – Quel cochon ! Voilà ce que je me dis quand je lis un tes articles. – T’imagines-tu que si tu étais Claretie, – la bonnePage 1 Verso : 2à tout faire, – j’aurais de ces exclamations rageuses ! –Mr Olin « ministre » a dit à Picard que j’étais « une des hontes du pays ». Voilà la couleur du ministère libéral en 1884, février. Étonnant.Com

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/05/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/5

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Page 1 Recto : 1Voici pour commencer mon Cher Vieux frérot le tableau des heures de départ pour Bièvres avec la « mention » des minutes d’attente à Versailles :Matin(Gare Montparnasse – 1er Étage au départ des Grandes lignes.)Depart Paris 6h.50 8h.30 9.55 10,25Arrivée a Versailles 7h20. 8h.54 10 23 10,58Attente 13m. 21m 42m . 7 minutesArrivée à Bièvres 7,54 9.36 11,26 11,26Ces deux trains arrivent à la même heureAprès midiDepart de Paris 12,50 5.25 7.35 8.h.Arrivée à Versailles 1,17 5 56 8.14. 8.24Attente 23m. 6m. 13m. 3m.Arrivée à Bièvres 2.26 6.23 8,48 8,48 .Page 1 Verso : 3Tâche de venir pour déjeuner.Je ferai ce que tu voudras tu le sais bien, mon Cher Octave, tu peux compter absolument puisque tu le veux sur mon dessin du dix au quinze. Mais j’ai les 500 frs prêts si tu préférais les remettre à Quentin, car c’est bien laid ce dessin & si je ne l’ai pas détruit dix fois, c’est uniquement parce que tu aurais cru que je ne voulais pas l’achever.La situation d’esprit ou plutôt de sent

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/6

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Page 1 Recto : 1Helas Mon Vieux Copain je ne suis pas encore prêt !!!!! Ce matin je me suis aperçu que mon nécromancien était trop grand, – Redémolissage du nécromancien. – Toute la journée j’ai trimé ladessus, en rageant. Je suis enfin « sorti » d’un nécromancien plus jeune – 60 ans, un pisse-froid, sérieux, mauvais bougre qui va évidemment enculer la sorcière. – J’étais de si mauvaise humeur que je n’ai pas écrit aux Godebski parce qu’il est évident que demain je devrai travailler très tard à tous ces cochons de bibelots qui remplissent la nécromanciennerie. Je ne ferai plus jamais que des nécromanciens pauvres !Cela ne nous empêchera pas de dîner ensemble dans une tout petit Caboulot, car j’irai dîner en veston d’atelier pour ne pas perdre du temps.À toi & à demain à n’importe quelle heure.Ton vieux fidèle embêtant & embêtéFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1890/09/16. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/7

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Page 1 Recto : 116. sept. MardiJe te croyais, Vieil ami, filé vers la mer. Viens donc Dimanche manger un civet, un vrai civet français fait avec un lièvre « français » qui n’a rien à voir avec ces grands lièvres allemands nourris de légumes et qui sentent la choucroute. Veux-tu partir avec moi Jeudi soir de Paris ? Je te prendrais à 4 ½ Jeudi au 17 du quai Voltaire ? Préfères-tu partir Vendredi ? Profite donc de ces rayons si blonds & si attendris d’automne. Ce mois de Septembre m’a toujours été très doux & très cruel ; – l’an dernier je vaguais – en ce même 16 septembre ! – dans les grandes dunes blanches de la Panne, tenant les mains de l’enfant blonde dont j’étais épris, en lui chantant l’éternel chanson qu’Adam devait déja anonner à Ève dans les bosquets Paradisiaques. Où est elle l’enfant blonde ? Pense-t elle encore à ses amours de l’an dernier ? – Sunt lacrymae rerum ! dit le poète Virgile. Hier au soleil couchant, j’ai fait une grande promenade de « remembrance » ; – je sais qu

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69103

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Page 1 Recto : 1Mon cher NysMonsieur Armand Gouzien demande si vous pouvez venir avec lui tirer à l’atelier Lundi, fête de Pentecôte.Envoyez lui une carte postale : (28. R. Vignon) pour lui dire ce qu’il en peut être. Vous me tirerez pour moiune épreuve (très belle) de toutes les planches que vous tirerez pour lui.Au galop.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Paris, 1884/10/14. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69194

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Page 1 Recto : 1Paris le 14 oct. 1884Mon Cher LéonAu reçu de celle ci veux-tu me faire le plaisir d’aller 13 Rue de la Madeleine chez Evely photograveur & de lui demander pourquoi il ne me répond pas & pourquoi il ne m’envoie pas mes cuivres. Il me doit des cuivres ce cochon et je ne peux les obtenir ! Et tout cela se passe sans réponse aux lettres avec cet endormement flandrieux qui vous crispe.CroquisAndrogynePage 1 Verso : 2Quand te nomme-t on Roi des Belges ? moi je suis « d’ores & d’avance » prefet de Sambre & Meuse. Je ferai bâtir à Coquelet ma préfecture et je ferai exporter les Namurois aux Iles Aléoutiennes les femelles pourront rester. Je ferai venir des mâles de Bourgogne & de Touraine pour changer le sang, & Forin l’impressionniste sera directeur de l’académie de peinture.– Quant à toi comme le royaume de Belgique sera la République Brabançonne on te permettra la simple présidence, à vie & à excès – tu pourras passer tes nuits au Berlaymont en payant cent sous à la Caisse d

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. Montlignon, 1882/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69195

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Page 1 Recto : 1Mon vieil,Entre nous tu es un bizarre oiseau – rara ovis ; – tu réponds éternellement aux lettres qu’on ne t’écris pas & jamais au grand Jamet – dirais-tu en tes calembourdaines, aux lettres que l’on t’écrit.Pas moyen de s’entendre à propos de ton livre avant de t’avoir vu !Tu m’envoies une feuille de papier de 13 ½ de largeur sur 23 ½ de longueur. !!! C’est fantastique, mais cela ne fait rien. Il faut toute l’ignorance crasse de ce brave anversois de Kistemaekaire pour croire que c’est « un format ». L’ombre de Moretus & celle de Plantin & celle d’Elzevirius doivent répudier cet anversois de Rideak. – Mais 13 ½ sur 23 ½ n’ont jamais fait un format, nom du Diable !!!Enfin parait qu’à Bruxelles c’est « un format ».Les livres de Kiste sans macaire font d’ailleurs à ce point de vue notre joie à nous deux Octave Uzanne, – nous épions leur mise en lumière. – Les papiers sont délirantsPage 1 Verso : 2mais il vend – à qui ? – c’est un mystère, mais il vend, c’est le principal.

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. Paris, 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69338

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Page 1 Recto : 1CroquisCette vignette indique que les femmes – pas trop anciennement nubiles, – peuvent se permettre des familiarités sur ma personne sans craindre mon indignation.Paris près de Montigny sur Loing.Lundi-MardiComment tout cela marche-t-il Mon Vieux Prunier ? N’y a-t-il rien à retoucher & l’île de Cuba sera-t-elle contente ? – Je travaille (que c’en est une honte !) à un fichu dessin qui me fait transpirer comme la passion de Notre Seigneur Jesus Christ ! – Je vais en Belgique Samedi. On veut me nommer Roi des Belges, mais je refuse ! la couronne est en aluminium, & jamais les bons Juifs pour lesquels nous faisons de belles actions ne prêteraient un maravédis la dessus ! – Alors à quoi bon ? La Reine est tellement froide qu'on s'enrhume quant on y entre et qu'on éternue pendant tout le temps que ça dure ! Et elle répond : Dieu vous bénisse ! ce qui ôterait mes illusions de pubert. Il est vrai qu'il y a une Constitution qu'on peut violer, mais encore faut-il que cela soit

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1893/03/15. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69430

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Page 1 Recto : 1CroquisCroquisDes Maléfices et Du pêché de Vénusté / FRParis emprès Pontoise ce quinzième jour de mars mil huit cent et nonante 3.Rien encore de décidé Mon Cher ami, quand à cet appartement de l’hôtel des Blancs-Manteaux ! Il y a des mais, des pour, des contre ! L’intérieur est grand, digne, de bon & bel aspect, mais l’extérieur est répulsif, et platement populaire, sans le coté démocratico-artistique, de Montmartre, par exemple.Puis le caractère, – ô combien muffle ! – du propriétaire influe sur les décisions à prendre : c’est qu’il est d’une laideur parfaitement repoussante ! & il habite son « immeuble » ! C’est comme si l’on vivait côte à côte avec un rhinoceros qui aurait eu la petite vérole, & qui en aurait gardé des tristesses ! Cela se rencontre dans les escaliers ces animaux là, & cela met en méchante humeur contre l’humanité. Et cela dans un hôtel qui ne devrait être hanté que par des minois retroussés, avec des mouches aux bords des lèvres carminées, et un bou

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Paris, 1889/07/22. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/1

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Page 1 Recto : 1Paris le 22 juillet 18891. Place Boieldieu, (l’immortel auteur de la Dame Blanche !)Mon Cher Cousin & Ami.J’ai un fort reliquat de mufflisme à régler vis à vis de vous, & de notre ami Lynen ! Lorsque votre bonne & charmante lettre, à tous deux, est arrivée, avec ses croquis d’une si belle gaieté, je me trouvais dans un de ces moments de torpeur où le poids d’une plume = 100 kilos & celui d’un crayon : 3,000 « sd » – À ces heures là je me couperais une jambe pour ne pas la faire porter par l’autre, & si MlleFanny Hamard, qui est la plus jolie fille de Paris, me disait : Mon Cher ami, voulez « vous venir cueillir des fraises dans les » bois de Meudon ? Je répondrais : Plus tard jeune puberte ! – Voilà mon tempérament ! Je n’y peux mais : il est tel ! – Notez que je n’étais pas au monde de deux jours, que j’avais déja pris la résolution de ne contrarier en rien, le fils que mon père avait mis dans ma peau, & que j’ai tenu parole. Donc j’ai reculé les bornes du mufflisme, &

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1889/07/24. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/2

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Page 1 Recto : 124 juillet 1889Deux mots au galop, Mon Cher Eugène.Vous acceptez n’est ce pas la succession Waller à l’Artiste comme correspondant de Belgique ? – Pas d’émoluments ! mais de petits « bons procédés » : le service du journal, une passe de chemin de fer pour Paris une fois par année, ici : des billets de théatre. À Bruxelles peut être, si vous ne les avez, votre entrée à la Monnaie. J’écrirai à Calabresi, moi même pour cela. Puis enfin l’Artiste, par la force d’impulsion de 50 années d’existence, marche encore, et est lu pendant les vacances, les jours de pluie, dans les châteaux du centre par de belles Madames, lorsqu’elles sont fatiguées de jouer aux petits chevaux & les jours où elles ont leur mois. Puis ici tout vous fait connaître, & il y a des gens spéciaux qui lisent tout. Le Musée des Familles a des lecteurs qui datent de 1822, & qui continuent : « la collection ». J’ai bien lu la Revue Trimestrielle, moi ! – à Namur ! – & je me suis nourri des moëlles de Van Bemme

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Paris, 1889/08/13. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/3

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Page 1 Recto : 2Paris 13 aout 1889Mon Cher amile Mr de l’Artiste s’appelle : Jean Alboize directeur de l’Artiste, ni natif de Carcassonne (Aude), fort aimable homme : opinions artistiques : Centre gauche. Va jusqu’à Raffaëlli ! Les opinions sont libres, mais s’arrêtent au Pointillé Seurat.– Dites moi si l’on peut trouver deux lits à Knocke pour deux jours. Il faudra tâcher de revenir à Paris en octobre. Je vous offre un lit dans un coin, à coté de mon atelier. Le reste va tout seul. Je vais tâcher de vous obtenir une passe par l’Artiste. – Vous êtes bien deux pour Moissonnier, qui a failli perdre l’École Française, – & vous êtes à côté pour Stevens qui n’a jamais été un « scruteur d’âmes féminines » ; Que non ! le pauvre ! une tête n’a jamais eu pour lui plus de valeur qu’un bibelot ! C’est un admirable peintre de choses matérielles. Il y a sur lui une conversation de Fromantin racontée à Huysmans, & transcrite dans son livre sur les Arts & sur quelques Salons, (dont j’ai oublié le tit

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1889/10/22. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/4

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Page 1 Recto : 1188922 octParisMon Cher EugèneIl est urgent que tu veuilles bien m’envoyer l’adresse hôtelière promise, – y comprise l’adresse du meilleur hôtel avoisinant la gare du Luxembourg.Lu le morceau très littéraire que tu as bien voulu me dédier, – ce dont je te remercie, intitulé : La Montée au Calvaire . C’est réellement très bien. Que veux-tu que je te dise ? Tâche d’en faire souvent des « comme ça ». Ah ! pour l’article-Browez, cent francs me paraissent suffisants pour le moment Je demande simplement deux choses : 1° de n’être pas tenu à faire : « une chronique » c'est à dire à parler après tout le monde de choses qui ne sont pas toujours intéressantes. 2° de ne commencer ma « chronique » appelons la comme cela cet article mensuel qu’en Janvier prochain 1890. Voilà Il est évident que je parlerai beaucoup plus des Expositions & des livres que du reste. Enfin je parlerai de ce qui me plaira, sans savoir si cela peut plaire aux autres. Entendu hein ? Si cela embête les gens,

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Paris], 1889/10/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/5

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil amiDéja ! – Tout est changé ! Oh l’éternelle féminin ! On ne veut plus aller à Ixelles. On veut un hôtel du Centre quelque chose comme les environs de l’hotel de ville. (Pas l’hôtel de ville lui-même !) Voyons : moi, je ne peux aller ni à l’hotel de la Poste, ni à l’hotel du Miroir, ni à l’hôtel de la Campine, ni au Grand Hotel, ni à l’hôtel Continental Brulés ces hôtels ! J’ai brisé tous les ressorts et fait sauter toutes les sangles de tous les lits de toutes les chambres de ces albergeries ! J’y ai violenté des pubertes, et j’y ai été violenté moi-même par des Pachécotières. Plus rien à faire !! Mais il doit y avoir des hôtels propres dans le Boulevard Central depuis l’hotel Continental jusqu’à la place du Midi ! Et du Coté du temple des Augustins ? Envoie moi pour Samedi matin deux adressesPage 1 Verso : 2d’hôtels. Je dis deux parce qu’il se pourrait qu’il n’y ait pas de place dans le premier où je descendrais. Je t’embête, mais je ne peux faire autrement

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1889/10/25. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/6

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Page 1 Recto : 1Vendredi.Mon Cher Eugène,Merci ! Je ferai ta tour Eiffel avec l’épigraphe de la Bible ! Très bien. J’irai soit à l’hôtel de Brabant, soit à l’hotel Royal Bd du Hainaut, mais je ne sais pas encore « le jour » !!!!!!! La « Madame » doit me telégraphier, de sorte que si je suis Mardi à Bruxelles il se pourrait que j’allasse m’asseoir à la table du 61 du Boulevard du Hainaut. Écris moi un mot pour me dire l’heure : MrFelicien Ropsposte restante Bruxelles. – Car je voyage incognito & même sous un faux nom à l’hotel !Je ne veux pas hâter : l’affaire Rops – nouveaux détails » Enfin tu seras mon avocat.Ah ! Si cette jolie garce n’avait pas le téton dur comme une bille de billard, comme je l’enverrais se faire foutre ailleurs ! – Mais voilà le téton y est ! et dire que lors de mes « premiers attouchements » c’était gros comme une cerise ! Ah ! lePage 1 Verso : 2mariage n’abîme pas toujours les femmes ! L’embêtement c’est le mari, jaloux, fureteur, payant des marchands, pas d’enf

Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1889/11/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/7

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Page 1 Recto : 1Paris 3 nov. 1889Je te prie Mon Cher Eugène, d’être mon interprète auprès de tes parents, &, puisque tu y es, auprès de toi-même, afin de te-vous envoyer mes excuses pour n’avoir pu accepter votre très aimable invitation. J’ai fait un fantastique voyage, & je suis resté peu de temps à Bruxelles. J’ai dû aller à Namur pour un tas de raisons fastidieuses, & le peu de temps que j’ai passé làbas a été pris par des occupations très spéciales, et minettifères. J’ai – encore !! – deux services à te demander : il faut que tu ailles réclamer à l’hotel de Brabant Avenue du Midi, une lettre adressée à MrFélicien Rops, en disant au propriétaire de l’hôtel que tu es MrFélicien Rops, l’ami de MrBrunel l’ingénieur de Fontainebleau. Car je suis descendu dans cet hôtel sous le nom de Brunel, et Brunel ne peut s’emparer des lettres adressées (parPage 1 Verso : 2mégarde à MrFélicien Rops ! Tu prendras donc, toi : F. Rops la lettre adressée à ce Monsieur, tu la remettras sous enveloppe et

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Demolder. Paris, 1890/01/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/8

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Page 1 Recto : 1Paris près Pantin en janvier.Me voici de retour de l’Île de Porquerolles. C’est une façon de retraite que je fais chaque année làbas couché au « Soulè » sous les lentisques et les pins parasols (Pinus Pinea (conifères),) à seule fin de me trouver seul avec ma belle âme, pour moi, & quelque belle fille pour mon noble corps. La petite amie que tu connais était bien jolie làbas avec ses cheveux d’or filé, dans le soleil !Le temps se passe à ne faire rien, ce qui est encore la meilleure façon de s’occuper. On regarde les feuilles des myrtes à l’envers, à l’endroit, obliquement, verticalement, horizontalement, levrettement, paresseusement, et « autre ne fait-on » ! comme on dit à Marseille ! et l’on cherche des calosomes (Χαλοςbeauςομαcorps (coleoptères, deπθερο, je porte ; – quand je te dis que je suis un puits !) près des chênes verts. Tu vois que l’université d’Upsal n’a pas à rougir de m’avoir décerné le diplôme honorifique de très périte licencié ès sciences & théologie

Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Paris], 1890/01/31. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/9

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieux, déja !C’est étonnant je n’ai pas encore eu le temps de t’écrire aujourdhui. Pas une minute à moi !! Pas une minute ! Mais demain je prendrai sur mes nuits ! Rassure Brouwez, je suis en retard d’un mois voilà, tout. Sale le Knopfhh ! Quel nom ! Ce n’est pas un plagiaire : c’est moins c’est un Démarqueur comme le frère. Famille de chipeurs effrontés ! Tous les machins du Punch y ont passéC’est un démarquage de Du maurier. Je te trouverai la figure & toutes les figures dans ma collection du Punch qui est à la Campagne. C’est du cynisme. Tu peux le dire hardiment. Ici on n’a pas été dupe ! On n’est jamais dupe ici. Il y a toujours des gens qui savent !À demain, & en steeple-chase effrenéPeux-tu lire ???Ton jeune amiFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Paris], 1890/02/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/10

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Page 1 Recto : 1Dimanche En cause au clocher !!Mon Vieux Cousin,je re-trouve, de toi, une lettre perdue ! celle que tu m’écrivais en réponse à une première lettre, retour de Porquerolles, et dans laquelle tu me demandes « de demander à Dommartin » un article à propos de ton livre. Le Concierge du n°1 de la Place Boieldieu étant malade, – toujours cette garce d’Influenza !! – s’est fait remplacer, & le crétin qui me montait ma correspondance, fourrait mes lettres entre les feuillets non coupés du Harper’s magazine. Hier en voulant regarder les Illustrations de la Jamaica new and old, je trouva trois lettres y incluses ! n. de Dieu ! – Comme le Harpers’ magazine est toujours plein de réclames fourrées à l’américaine entre les feuillets, je n’ai pas fait attention au ventre de la livraison ! Il y a toujours des : « Liebig Company » des « Frys pur concentraded Cocoa » & des Rowlands macassor bil, entre les pages ! – Je vais écrire à Dom, – lire ton livre à queue reposée, et faire l’article

Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1890/02/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/11

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EugèneDeux mots importants : Il faut que tu ailles le plus tôt que tu pourras chez Godebski. Il demeure : 5-7 ou 8 Avenue de l’Hippodrôme. Prends n’importe quel prétexte. J’ai des raisons pour ne pas écrire à Godebski. Il s’agit de savoir si misia est malade ou non. Ma fille lui a écrit d’Amérique et n’a pas eu de réponse à une lettre assez importante qu’elle lui écrivait. Tu diras que tu passes par là par hasard. Comme le courrier d’Amériquevia Southampton part le Dimanche, il faut mon vieil ami – déja ! – que tu fasses en sorte que tu puisses mettre la lettre à la poste, – la lettre que tu vas me répondre avant Samedi soir. Si tu pouvais la mettre demain Vendredi, de façon à ce que je puisse avoir la réponse Samedi matin cela vaudrait encore mieux, mais cela me paraît à peu près impossible. Fais de ton mieux et le plus vite possible. C’est important. Dis moi ce que tu as dit. C’est un service que je demande là et sérieux ! Ne parle de moi à personne.À toi bie

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/02/27. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/12

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Page 1 Recto : 127 fév 1890 Paris.Deux mots « au Galop »Mon Cher Eugène :Je reviens du Havre avec ma femme & ma fille. Maison fondée à New-York : 614 Broadway. Clairette est la coqueluche des New-Yorkaises. Elles la trouve plus américaine qu’elles-mêmes ! Fille extraordinaire je t’assure, tenant tête aux Yankees les plus entêtés, & prête à jouer du revolver si besoin était. Quel dommage que Paul soit son frère, sans avoir son sang ! mais voilà c’est l’enfant de l’amour.– Accordé, mon vieux en principe pour le frontispice. J’avais juré de n’en plus faire mais pour toi, je manquerai à ma parole. Ferai mes conditions après !!– T’envoie deux épreuves eaux fortes prises au hasard. Recevras tout, petit à petit. Veux vivre longtemps. En outre de ces deux eaux fortes, une photographie que je t’ai promise : Prends cette photographie, va aux XX, mets toi devant le jeune homme mélancolique qui regarde je ne sais quoi dans le parc d’Héverlé & dis-m’en des nouvelles ! Ah ! ce « Knopft » (jamais je

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/03/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/13

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Page 1 Recto : 1Paris le 6 mars 1890.Mon Cher Eugène,Je te répondrai longuement dans quelques jours. Ceci n’est qu’une « dépêche télégraphique ».Lu ton bouquin. J’en reste à ce que je t’ai dit : Évidemment : un tempérament d’écrivain & de voyant, avec une mesure qui permettra quand il sera connu de gagner ici sa vie. Cela n’est pas en doute. Mais, mais Paris est terriblement dur aux débutants ! Si tes parents te donnaient 1500 frs par an & mille francs pour ta petite installation je te dirais viens, tu t’en tireras ! Mais 1500 francs assurés sont absolument nécessaires pour les quatre premières années.Si ton père te les donne, viens. Sinon travaille labàs et publie ici. Je t’aiderai auprès des éditeurs, car c’est la seule chose que je puisse faire immédiatement pour toi. Si je n’étais pas le dessinateur que je suis, avec la réputation que j’ai ici, avec toutes mes relations que j’ai ici, je ne trouverais pas une place de 1500 francs ! Tout le monde a ses hommes, parce que Tout le monde

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1890/03/07. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/14

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Page 1 Recto : 12e LettreMon Cher EugèneJ’ai oublié de te dire une chose dans ma première lettre :– Un de mes amis à qui je parlais de toi, me disait que étant avocat tu pourrais, en te faisant recevoir avocat du barreau de Paris ce qui n’est qu’une formalité, le code étant le même à peu de chose près ; – trouver une place de secrétaire dans un journal, au contentieux. Mais voilà : c’est encore rentrer dans « le Droit » ! Et puis il faut encore la trouver, la place !– Non, le plus clair est d’insister pour avoir les 1500 « pépettes » pendant quatre ans. Somme toute, cela fait 7,000 frs en quatre ans, et le père si tu t’y prends bien peut se fendre de cela, – sur ta dot !Si tu t’étais mis dans le commerce tu lui aurais couté cela ! d’apprentissage ! Veux-tu qu’à un moment donné, je lui écrive ?? au Père ?Mais encore une fois : ne viens pas ici sans les 1500 francs !! Impossible !! Au moment où je t’écris je trouve vis à vis de moi, comme s’il venait là, exprès pour témoigner de ce que j

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/04/29. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/15

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Page 1 Recto : 1Paris le 29 avril 1890Mon Cher Eugène,Je t’écris quelques mots au petit galop de chasse : Je voulais depuis quelque temps te répondre, à la demande de frontispice pour ton Jésus en Flandre, d’abord, puis pour te dire, en dernier mot ce que je pense de ton projet de séjour à Paris. Dommartin est « un vieux » & l’a toujours été d’ailleurs. Les jeunes le troublent ; moi, je ne les trouve jamais assez jeune ! Paris est composé de vieux, & de jeunes ! – Daudet & Zola ont toujours été : « vieux ». Goncourt a toujours été jeune. Alex. Dumas père, Banville, Corot, Daubigny, ont toujours été jeunes, – Cabanel & Alex. Dumas fils et Bouguereau &c : vieux ! La question Parisienne pour toi est simple et tu peux la réduire a ceci, parlant à ta personne :1° J’ai du talent et le goût d’en avoir davantage.2° J’aime les Arts et la Littérature3° Je n’aime pas le droit.4° J’aime les culs rebondis, les larges nourritures etc etc5° Il me faut donc 3,000 frsPage 1 Verso : 2par an pour satisfa

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1890/06/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/16

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Page 1 Recto : 1Paris le 3 juin 1890.3 heures.Mon Cher EugèneQuand tu recevras cette lettre, je ne sais trop si je continuerai a orner agréablement notre planète de sa présence. J’ai un duel demain matin, mes témoins et ceux de la partie adverse, sont en train gravement de discuter toutes sortes de choses bêtes qui ne serviront à rien. Ce qu’il y a de plus ridicule en cette affaire c’est que si les témoins décident que l’on ne se bat pas à Paris, il faudra que nous allions nous échanger un tas de balles à Bâle, sans calembour ! Et ce qui est encore plus bête, c’est que j’ai tort ! et que je serai forcé stupidement de servir de cible, d’abord, à un adversaire « digne » que j’ai insulté comme s’il était le bon Dieu. Il tire le premier et il tire juste. Vraiment & sans forfanterie ton cousin est bien, moralement. Somme toute cela ne serait pas une fin bête, si le mélodrame n’y avait part. Je représente le traître du cinquième acte qui reçoit le châtiment de ses crimes, après la scène à fa

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/21. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/17

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Page 1 Recto : 1½ Lune21 oct.1890.Mon Vieux,Ci-joint 3 lettres à faire timbrer de trois timbres de 25 centimes. Rassure-toi ce sont les dernières ! Si tu recevais des lettres pour moi garde les jusqu’à ce que je te dises de me les envoyer.Bons Compliments chez toi.L’affaire est à peu près arrangée. On me croit toujours à Bruxelles, mais on est toujours persuadé que je me suis battu à Avricourt. – Il y a un rapport du Commissaire d’Avricourt du 10 juin. Et cela met tout ce temps pour que la chose soit tirée au clair, la Justice ! – En voilà une salope !!À toiFélyAussitôt arrivé à Paris – demain j’aurai tes lettres. Écris toujours chez Liesse. 45 Rue des Petits Champs. Je t’enverrai dans quelques jours des épreuves (oui. Monsieur !) et 5 frs de remboursement de timbres etc etc etc.

Carte-Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Bruxelles], 1890/10/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/18

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Page 1 Recto : 1Monsieur Eugène Demolder (Avocat).61. Quai du Hainaut.Belgique –BruxellesPage 1 Verso : 2Mon Vieil,J’écrirai ce soir sans coulpe. Je rentre de Fontainebleau.À toi et à tout à l’heure.Ton jeune amiFélyJ’ai acheté une « baisiquette » comme Dom !Ah ! – s’il croit que je vais me laisser distancer !

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/10. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/19

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Page 1 Recto : 110 oct 1890. La Demi-Lune par Moulin Galant. (Seine & Oise)Mon Cher Eugène,Je commence à croire aux « mauvaises fées ». Chaque fois que je veux t’écrire il me tombe un fâcheux sur la tête ! Depuis cinq jours, je ne trouve pas un moment à moi : Nous sommes en pleine vendange. J’ai engagé des tas de jolies filles : – (3 frs 50 par jour, les privautés se paient à part, il est défendu de se caresser dans la vigne cela fait tourner le raisin :) – dont les rires et les mouchoirs rouges éclatent « dans les pampres » dirait MrLagouvé, mon voisin de Campagne. Il habite à Seine-Port à une lieue d’ici un « ermitage » « une retraite sous les ormeaux » c’est comme cela que cela se dit en leurs littératures. Cela me dégoute d’avoir ce père moral de Coppée à portée de canot & de vélocipède.Car tu sais que je suis vigneron comme le bon Paul Louis Courrier ! Le clos de la Demi-Lune avec ces armes parlantes, & même pétaradantes : trois hectares de vignes ! Rassure-toi je ne le forcerai p

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/13. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/20

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune 13 oct 1890Mon Cher Eugène,Ce que tu me dis me surprend, et ce faux-bruit « du Monsieur me cherchant pour me tuer » ne peut être qu’une fausse interprétation, mal répétée ensuite, d’un propos imprudent tenu par un témoin. Il y a de la fumée, mais on ignore où est le feu. Cependant je suis très sûr de mes témoins. J’ai eu grand peine à dépister les reporters qui eux aussi avaient senti la fumée, s’il ne l’avait pas vue. Quelle sale race ! On est tenté de leur flanquer trois louis & de leur dire : foutez moi la paix & aller potiner ailleurs. Payez vous.– Tu sais que je suis de ceux que l’on trouve tout de suite quant « un Monsieur veut les tuer » J’ai même épargné à celui-ci la moitié du chemin. Il importe mon Cher Eugène que tu démentes à nouveau toute cette histoire. On ne sait pas la rapidité de marche d’une médisance & cela pourrait engendrer de nouvelles, fort mauvaises affaires, si ces bruits se répandaient. Cet un incident clos. – N’importe la femme en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/14. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/21

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune14 oct 90Mon Cher Amiencore un mot : Je farfouille dans mes papiers depuis deux jours et je ne trouve pas l’adresse de notre cousin Berniaux le Charbonnier. –Envoie moi cela, jusqu’à nouvel ordre écris-moi :chez MrHenri Liesse :45 Rue des Petits ChampsParisCela m’arrivera plus vite.Qu’est-ce que Nautet ? Moralement physiquement et littérairement ? Il a demandé à m’interwiever pour je ne sais plus quoi, un livre à faire je crois.

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1891/05/28. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/22

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Page 1 Recto : 1Paris 28 maiMon Cher EugèneDeux mots au galop : l’administration des postes me retourne une lettre que je t’avais adressée, lis.Reçu celle concernant de Groux il est ici, & je vais le voir, je lui ai télégraphié, & je tâcherai de lui être utile, si je le peux.Je t’écrirai dans quelques jours & je te « manderai de mes nouvelles » comme on disait en 1804.Un mot : n’as-tu pas entendu dire quelque mal de moi à propos d’une femme ? – C’est important ce que je te demande là, sans en avoir l’air !À toi bien de déja vieille & très vieille amitiéF.REt bons compliments chez toi

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1891/08/07. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/23

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Page 1 Recto : 1Paris le 7 aout 1891Deux mots au galop Mon Cher Eugène, je t’écrirai plus longuement dans deux ou trois jours : De Groux se trouve dans une dêche profonde & il faudrait le tirer un peu de là, si tu peux. Voici ce qui se passe pour l’instant : Je l’ai mis en rapport avec un de mes amis MrBrunel, un ingénieur qui fait de la peinture d’amateur, – pas dangereuse ; qui est un fort aimable garçon, ingénieur à Fontainebleau de son état, & qui cherchait un artiste pour occuper avec lui un joli petit atelier qu’il a loué au centre de Paris « pas cher ». J’ai proposé l’affaire à de Groux, qui cherche un coin où reposer sa tête, un peu démoralisée par le manque de vol, & il a accepté avec enthousiasme. Ce serait pour sa quotepart une affaire d’une centaine de frs par trimestre, & jamais il ne trouvera pareille occasion : un atelier dans une maison propre, rue St Marc au centre, près des boulevards, un coin où il peut faire monter un amateur ou un marchand sans honte, & sans que le

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1891/08/30. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/24

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune30 Aout, 1891 !Que le diable m’emporte ! Mon brave Eugène, voilà une lettre que je croyais que tu avais depuis le 17 Aout ! ou plutôt que tu aurais du avoir depuis le 17 Aout. Elle avait été écrite le 17. Le 18 je pars pour Cancale intimement persuadé que j’avais remis la susdite lettre à mon domestique pour la jeter à la boite. Cinq ou six jours après mon arrivée làbàs, en farfouillant dans des paperasses de fond de malle, pour y trouver ma carte de Bretagne, je découvre la lettre que je croyais partie ! Vite je la porte au bureau de poste de Cancale, sans m’apercevoir que l’adresse portait : MrEugène Demolder 61. Quai du Hainaut, Paris (!!!!). (C’est le gâtisme pur! Enfin ! il a lieu – !!!) La lettre me revient, après avoir été ouverte comme « lettre tombée au rebut ». Elle était retournée à Cancale puis revenue à St Malo, puis à Paris, dans l’enveloppe de l’administration des Postes. Voilà son histoire, à la lettre !Du reste rien à changer à cette lettre que

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1891/09/05. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/25

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Page 1 Recto : 1Samedi 5 septMon Cher Eugène,As-tu reçu mes lettres dans lesquelles je te parlais de de Groux ? Cela presse, & si les secours n’arrivent pas ils arriveront trop tard ! Degroux sera fou. Je suis parvenu à lui placer un tableau pour 200 frs ! sans cela il mourait de faim. Ah ! c’est que Paris n’est pas drôle pour les gens qui n’ont pas un talent vendable ! Et vous êtes tous les coupables là bas ! Vous avez rendu ce pauvre garçon comique d’orgueil, et « la vie » lui est rendue impossible. Il ne sait se plier à rien et se rend insupportable par sa morgue « géniale » aux confrères du métier, qui alors se foutent de lui avec toute la drôlerie & l’acerbité de l’atelier parisien. Il s’imagine qu’il « Baudelairise » avec ces poses d’un autre âge. Mais Baudelaire était le plus joyeux, le plus souple & le plus aigu des Parisiens. C’est après sa mort et par les gens qui ne l’avaient pas connu que lui est venue cette réputation de pose fatale ! D’où les bons petits enfants comme Deg

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1891/09/09. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/26

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune 9 sept 1891Mon Vieil,Je retranche « les gros pouces » et même les gros ventres ! Es-tu content ? Je t’écrirai demain plus longuement. Ce mot-ci est simplement pour te dire que : tu dois écrire à Degroux ce que tu m’as écrit : que : s’il revenait en Belgique, à cette condition espress, vous vous engageriez à lui donner six mois durant et mensuellement deux cent frs. Ce « s’il revenait en Belgique est nécessaire. Il acceptera & il sera sauvé. Sans cela ici, il n’a plus trois mois à vivre. Paris le brûle à grand feu. Il n’est pas fait pour ce milieu-ci. C’est bon pour des aciérés comme moi, la fournaise. Je vis làdedans comme une salamandre, mais disparait comme un sou dans un creuset.À demain.Écris vite à De Groux.Ton jeune amiFelyEt préviens les autres de ce qu’il faut dire : « S’il revient en Belgique » !

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1893/01/27. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/27

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Page 1 Recto : 1Paris 27 Janvier 1893.Voilà un grand mois que je veux te répondre Mon Cher Eugène, & que je remets cette réponse de jour en jour, sans raison, veulement, bêtement. Je te remercie de ta bonne lettre, qui m’a fait grand plaisir, vraiment. D’ailleurs je compte cette année, si cela te va, entrer en correspondance avec toi, & fréquenter chez mon cousin. Je ne t’ai pas écrit depuis un an, pas plus que je n’ai écrit à Paul, parce que je viens de vivre moralement & physiquement une terrible année ! J’ai passé à côté, – en la frôlant, – de cette horrible chose : la Cécité ! Juge de mes angoisses d’homme & d’artiste. Mon défaut, et ce défaut est je crois, peut être, une très noble & très distinguée qualité : c’est d’avoir la plainte « difficile ». La mort, comme la clamaient les Anciens, me semble préférable au gémissement. La plainte attriste ceux qui vous aiment & fatigue l’Amitié, sans l’intéresser excessivement. Je crois que c’est moi qui ai dit quelque part, (je n’en suis pa

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1894/02/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/28

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Page 1 Recto : 13 fév. 1894.Mon Cher Eugènevoilà un grand mois que je dois t’écrire, & j’ai passé tout ce grand mois au chevet du lit de ma pauvre grande fille atteinte d’une fièvre typhoïde, & tu comprends par quels vilains moments j’ai passé ! Enfin depuis hier, elle est hors de danger. Cela n’était pas trop tôt ! Je commençais un peu à devenir fou.Voilà pourquoi Mon brave ami, je ne t’ai pas écrit ce que je pensais de ton très beau livre les Récits de Nazareth. Je n’ai pas tout lu. Ce que j’en sais est d’un art exquis, d’une langue à la fois simple & pompeuse, somptueuse plutôt, comme les ornementations des retables du quinzieme siècle. Je vais achever ma lecture maintenant que ma pauvre cervelle a gagné un peu de repos, & je t’en écrirai longuement. Et surtout ne t’inquiète pas des opinions du Père Demolder. Si intelligent qu’il soit « ce n’est pas sa partie » comme disent les maçons. La plaquette « patronymique » est parue, je t’en envoie vingt exemplaires avec une liste de quelqu

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/08. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/29

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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes.Mon Vieil !– Déja ! – à la bonne heure ! – Je t’attendrai le 20 à St Malo à l’arrivée du train vers six heures & quelque chose. Ce train part à 9 heures ½ de la gare Montparnasse. Tu demanderas un billet d’aller et retour un billet de bains de mer valable pour un mois (il n’y en a pas pour moins,) et dont le coût est de 37 francs et quelque chose aussi. Donc départ à 9 heures ½ de la gare Montparnasse, – la gare Montparnasse est au bout de la rue de Rennes, c’est assez loin, arrive quelque chose comme une heure à l’avance afin d’avoir le coin désiré des gens « qui se rendent compte ». Le voyage est assez rapide. Tu passes par Chartres, Nogent le Rotrou, Le Mans, Laval. à Rennes tu entres dans la Bretagne, qu’on appelle : « la Bretagne verte » en opposition avec les landes de la Bretagne pouilleuse, & des rochers du Morbihan. Tu passes à Vitré mais tu ne peux rien voir de la gare. Nous y retournerons. Le 19 c’est un Dimanche. Mauvais

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/09. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/30

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Page 1 Recto : 1À la Guymorais, – par Saint Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Ce 9 Aout 1894.Mon Cher Eugène,Es-tu prêt ? – Je t’attendrai pour le 15 ou vers le 15 . – Ne rate pas cette occasion de voir Vitré, Fougères et le Mont Saint-Michel qui est une chose qu’il faut voir au moins une fois en sa vie. Cela ne te coûtera presque rien, ou peu de chose : le voyage de Bruxelles à Paris, et de Paris à Saint Malo 36 francs aller & retour !! Ici tu es chez moi, j’ai une voiture et un canasson pour nous trimballer, il y a un lit qui date de Duguesclin, et on pêche des lançons qui est une anguille de sable et des homards que les vieux Flamands faisaient si bien rutiler dans leurs toiles. (Depuis que je suis retourné au Musée, le Jordaens m’éblouit les yeux !) J’irai t’attendre à Saint Malo aussitôt ta lettre de départ reçue,Si je manquais le train, pour une raison ou l’autre, tu iras tout droit : Hôtel des voyageurs, tout à fait vis à vis de la Gare chez Madame Bisson une belle Normande « qui

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. s.l., 1894/08/15. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/31

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Page 1 Recto : 1Mercredi 15 AoutSte Marie. Toute la Bretagne se congratule. toutes les femmes s’appelant Marie.Mon Cher amiun dernier mot relatif aux « Cuivreries ». Comme cela pourrait t’embêter fortement, je réfléchis tu peux les faire emballer soigneusement et les expédier directement :À MrFélicien Ropsà la Demi-LuneCommune d’EssonnesGare de Moulin Galant(Seine et Oise)avec une déclaration de ce qui est envoyé la valeur etc etcEnfin fais comme cela te plaît le mieux ; et écris-moi si tu changes ton jour, sans cela, c’est Lundi, toujours que je t’attendrai sans rémission à 6 heures, – et quelque chose.Ton ancienFély

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/20. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/32

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Page 1 Recto : 1La Guimorais p. St Méloir des ondes.Mon Cher Eugène,C’est dit : Mercredi soir je serai à l’arrivée du train de Paris à St Malo. Si tu es avec Paul vous coucherez tous les deux à l’hotel des Voyageurs vis à vis de la Gare chez MmeBisson, une aimable amie à moi, – (du reste je serai là et j’arrangerai cela,) parce que le lendemain nous partons à 8 heures du matin pour Combourg. Nous coucherons à Rennes, – Jeudi. Vendredi : Vitré puis Fougères et le Mont St Michel. Voilà le programme. –À toi bien & à bientôt.Fély RopsEn cas de retard ou d’anicroche quelconque : télégraphie :À MrFélicien Rops à la GuymoraisSémaphore : Pointe Bénard.Mais tâche d’éviter « l’anicroche » !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/10/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/33

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Page 1 Recto : 1Demi Lune par Essonnes (Seine & Oise)Aujourdhui seulement, Mardi 2 octobre à neuf heures du matin nous recevons un colis dans lequel sont inclus :1° Une fontaine cuivre rouge avec un robinet cuivre jaune, le tout d’un bon aspect.2° Une rape3° un petit « potiquet » cuivre avec une anse, a l’air d’un porte allumettePas le bénitier gothique en question signalé dans une de tes lettres.J’ai écrit à Paul et je lui ai dit que j’avais remarqué son empressement à regagner Bruxelles, le soin qu’il avait eu pendant mon dernier voyage a fuir les hôtels où je logeais etc etc – que tout cela me faisait craindre une liaison, et quelques bons conseils de camarade à ce propos. Une lettre très affectueuse et « bonne garçonne ». Je lui ai dit que questionné par moi à ce sujet, tu ne m’avais rien dit du tout, mais que j’avais deviné ce qui en était. En décembre il viendra à Paris et y restera jusqu’en fin mai.Je t’écrirai demain longuement. Tout le monde t’envoie de grandes amitiés. Je t’é

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 1893/11/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/34

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Page 1 Recto : 1Voici, Mon Cher Eugène la lettre de Liesse, dont je t’ai dit que j’avais, sans ton autorisation « augmenté, ta plaquette. Elle est un peu longue, beaucoup trop élogieuse, mais elle dit parfois des choses qui sont bonnes à dire au nez des gens qui mettent Mars, Balluriau, Guillaume, Legrand, Villette et Chéret audessus de moi, ce que je n’admets pas du tout!!! Tous ces gens là ce sont beaucoup fourrés dans mes bottines, & y sont restés. Le passage qui a trait à Rodin, est absolument vrai. Rodin que je ne connaissais pas et qui ne me connaissait pas, est venu un beau soir, me prier de lui montrer toute mon œuvre, ce que je fis gracieusement, – je l’avais encore presque complète à cette époque. Il me couvrit de laudations excessives et s’en fut.– Le lendemain Mirbeau me répéta ses éloges & me dit : Ces embrassements fantastiques, ce mélange « de nature & de rêve ont tellement frappé Rodin, qu’il m’a dit, qu’il n’avait plus peur, et que lui aussi allait en faire, des embras

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/10/19. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/35

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Page 1 Recto : 1½ Lune Essonnes (Seine & Oise)Mon Cher Eugène,Je t’écrirai demain, je suis depuis une quinzaine au chevet mortuaire de mon pauvre ami Filleau qui ne pouvait pas se décider à mourir ! C’est fait, nous l’avons enterré hier, par un vilain jour d’octobre. J’en suis encore tout déprimé. C’est un des derniers « vieux amis » de ma joyeuse jeunesse Parisienne qui me quitte. Il était la gaieté, l’esprit la vie, un vrai gaulois ! Né à Château-Chinon :« Petite ville de Grand renom » comme disait Rabelais, son maître.– Il a été emporté par une maladie de cœur, notre maladie à nous, les trop vivants !À demain je te dirai un tas de choses, – aujourdhui, je n’ai le courage de rien.Tous nos Compliments de tous Mon Vieux,Fély

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/10/21. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/36

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Page 1 Recto : 121 oct. 94.Demi-Lune, Moulin Galandpar Essonnes(Seine & Oise)Pas de plume ! Rien d’étonnant ! J’ai un domestique « rangeur » Il aura « rangé » mon porte-plume ! Je t’écris au crayon Mon Cher Eugène, mon arme après tout ! Mon vieux crayon d’Uylenspiegel dont je vais tâcher cet hiver de renouveler la pointe ! Car je ne veux pas me laisser envahir par la tristesse ! Et le jour de l’enterrement de Mon pauvre cher Filleau, par cet après midi pluvieux, j’ai senti l’atteinte de « l’Ennemie » ! Les peupliers pleuraient des feuilles jaunes, une pluie fine mouillait les discours banales que psalmodiaient des MMrs d’Académie sur le « Cher mort » dont au fond ils se fichaient comme de l’immortel Colin-Tampon. Heureusement Reyer, la moustache énergique, la gueule solide, l’œil assuré d’un vieux lutteur était venu se camper près de moi & me disait : C’est embêtant hein Mon Vieux, les joyeux, les vivants, les bons qui s’en vont comme cela, et sans musique, heureusement !– mais il faut

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/02/12. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/38

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Page 1 Recto : 1La Guymoraispar St Méloir desOndesIlle et Vilaine.Mon Vieil.C’est parfait : – Nous t’attendons pour Lundi matin. Il y a un lit breton qui s’entrebaille pour toi. Haraucourt nagera avec toi, il est ici depuis une huitaine de jours, et compte encore rester une huitaine. Nous attendons le docteur Tissier, un vieil ami célèbre labàs. As-tu vu Vos ? Le 15 il sera ici avec toi. C’est convenu. Je travaille pour lui et le 15 je lui passerai une ½ douzaine de choses verveuses et réjouissantes devant des ors variés. Nous lui feront comprendre le cidre bouché et le vin blanc breton. Le vin de vallet du département de la Loire Inférieure et qui fait danser la Nigousse aux bretonnes jusqu’à en altérer la rondeur de leur fesses. Donc à Lundi. Cette année tu assisteras à la Pêche aux Huîtres à Cancale, tant célébrée par ce pauvre Feyen-Perrin un Wauters d’ici.Bonnes amitiés à ta famille, À bientôt. j’irai peut être t’attendre à St Malo, si je m’éveille à temps. C’est que cette année j

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Saint-Méloir-des-Ondes], 0000/00/05. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/39

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Page 1 Recto : 1Samedi 5Mon Vieux,Le facteur attend, et boit sa bolée, je n’ai que le temps de te dire que je répondrai demain à tes bonnes lettre. Tout le monde est heureux de la réussite des évenements, demain je t’écrirai plus longuement. On t’embrasse de cœur et en chœur.Bonnes amitiés aux tiensFélyÀ demain. Nous sommes dans le coup de feu du départ. On a – enfin – acheté le terrain des « Frères Arthur » ! Je vais signer ou plutôt Clairette va signer le contrat d’achat ce soir à St Méloir des Ondes.

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/10/08. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/40

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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes, Mardi 8 oct. 1895Ille & Vilaine.Mon Cher Alfred,Ta bonne lettre nous a fait à tous très grand plaisir. J’ai toujours beaucoup aimé Eugène que je considère comme un fils, et bien souvent je le grondais amicalement de cette demi-oisiveté dans laquelle il restait plongé, et où se rouillait son talent.– Heureusement l’influence de Claire très sérieuse sera plus forte que la nôtre, et si deux êtres réunissent de belles conditions et de belles chances de bonheur, ce sont à coup sûr ceux qui nous préoccupent pour l’instant. Nous ne pouvons malheureusement nous rendre à Bruxelles avant le 10 ou le 15 novembre. Ma femme est encore, pour six mois, associée aux dames qui ont repris sa maison de commerce, et elle rentre pour exécuter une importante commande que l’on ne peut refuser, mais j’espère que pour les fêtes de la Toussaint une partie de la famille pourra accompagner Eugène à Paris, et si tu peux en être ce ne sera que mieux.Comme tu le

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/10/08. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/41

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Page 1 Recto : 18 Mardi 95La Guymorais p. St Méloir des Ondes,Mon Vieil,Je t’écris avant de partir pour St Malo, au milieu des colis, de Bambin qui jappe, & des charretiers. Je t’envoie la lettre très aimable de ton père, tu vois que tout marche à tes souhaits. Clairette t’écrira de làbas à l’arrivée, elle paraît contente, ma femme aussi. Seulement il faut que l’amaigrissement continue !! Et si tu te présente en épouseur Belge, tout est rompu mon gendre ! – Si l’on fait un monument à Verwée je réclame, c’est mon droit d’être de la Commission. c’est mon droit, je suis le plus vieil ami de Verwée. Je te charge de cela, et sois prompt je te prie.À l’arrivée à la Demi Lune, après demain, Je t’écrirai aussi, j’ai bien des choses à te dire, mais il faut que je me rémémore tout cela. Puis je ne suis plus un homme je suis un emballeur.Tout le monde t’embrasse et t’envoie de grosses amitiés,Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 1895/10/28. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/42

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Page 1 Recto : 1Lundi 28Mon Cher Eugène,Nous voici le 28, – Lundi, c’est donc Jeudi 31 que nous vous espérons comme nous disons en Bretagne, écris-moi le Jour & l’heure de votre arrivée. Clairette t’écrira le nom de l’hôtel où tu déposeras Alfred, la chambre d’ami te revient, la chambre « du gros cousin » attention à la rotondité ! On se plaint de ce que tu n’as pas osé envoyé ta mesure depuis ton départ ! – Enfin j’espère que tout marchera bien. Il n’y a jusqu’à présent que peu de pierres d’achoppement. Une de celles qui paraissent les plus difficiles à aplanir & à mettre à niveau, c’est la question de l’installation & du séjour : Paris ou Bruxelles, ou les deux si cela se peut. Léontine & Aurelie Duluc en cédant à Clairette une grande partie de leur fortune « pour qu’elle puisse hériter se sont réservées l’usufruit de cette fortune qui retournera à Claire & à ses enfants sur cet usufruit, elles comptent donner à Claire en se mariant, cinq mille francs de pension, toutes ses toilettes

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 1895/11/24. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/43

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Page 1 Recto : 1Mardi ! La Gascogne est arrivée, & ta lettre n’arrive pas !Mon Cher EugèneTu me mets dans l’embarras ! Je t’en prie envoie-moi l’adresse de Vittorio Pica. À moins que tu ne sois gelé ! Je dois lui écrire, & je n’arrive pas à déchiffrer son écriture ! Est ce :Solita San Polito 12 ou 12. Ralita San Polito Naples ?Est ce Vittorio Picaou Vittorio Pico ?Pas moyen de déchiffrer !Que le diable emporte les gens qui écrivent avec des pattes de crabe !À toi et réponds !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. s.l., 1895/10/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/44

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,fais-moi le plaisir de songer aux lettres de faire part comprises comme tu l’entendais : Ton père, ta mère et MmeDuluc annonçant le mariage. Exemple :1° Monsieur et MmeDemolder etc etc ont l’honneur de vous faire part etc etc du mariage de leur fils, MrEugène Demolder etc etc avec MlleClaire Rops.2° MmeDuluc-Leroy a l’honneur de vous faire part du mariage de sa petite fille MlleClaire Rops avec MrEugène Demolder etc etc etc etcLa Demi-Lune Commune d’Essonnes (Seine & Oise). Arrange cela, le mieux possible.Envoie moi la liste des personnes auxquelles Alfred veut « faire part », te prie, en plus celles à qui toi tu veux annoncer ton mariage afin que cela ne souffre pas trop de retard. N’oublie pas surtout. Important. Nous n’avons pas encore reçu l’épreuve de la photographie des employés de la fabrique si attendue.Bons Compliments et bonnes amitiés à toute la famille.

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1895/12/10. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/45

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Page 1 Recto : 1La ½ Lune DimancheMon Cher Eugène,Je retrouve ici ma lettre de juin, comme elle indique « un état d’âme » comme disent les Bourgetistes, je te l’envoie, puisque j’avais cru te l’envoyer ! Je ne rentre à Paris que dans quelques jours vers la fin de la Semaine. Comme je te l’ai dit l’affaire a eu lieu le surlendemain, le cinq juin, dans un endroit exquis et discret qu’un de mes témoins connaissait pour avoir essayé de s’y couper la gorge avec un journaliste de l’Écho de Paris. – J’en suis sorti très sauf, j’ai été, extérieurement, d’un sang froid & d’une correction parfaits, au dire de mes témoins ; mais : mauvais moment à passer je t’assure ! Je me suis battu deux fois à l’épée, – pas de comparaison ! L’impression de ce canon de pistolet est indéniable. Puis l’attente !! D’autant plus que j’étais persuadé que « j’étais fichu ». Je savais que le Monsieur tirait très bien. Puis, j’étais mal placé, j’avais derrière moi la muraille d’un jardin. La balle a cassé un morceau de

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. Bruxelles, 1851/10/24. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/1

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Page 1 Recto : 1Bruxelles le 24 octobre 1851Ma Chère Maman,Je suis arrivé hier à Bruxelles par Genappe je suis très gêné que ma malle ne soit pas encore arrivée – Je vous prie de me l’envoyer aujourd’hui à l’adresse de Léon Marcq (rue dela Paille n°2 ou à mon adresse rue de Bodenbroek n°22) Mais comme je suis chez Léon envoyez les moi ici je le préfère encore. Il me faut aussi de suite 220 frs pour l’inscription autrement je ne pourrai plus fréquenter les cours.Je vous embrasse de tout cœurVotre attaché fils Félicien RopsJe suis sans habillements je dois rester sans sortir de chez moiEnvoyez mes paquets de suite Rue de la Paille n°2La petite Mathilde du médecin est morte à Genappe.Votre fils

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. Bruxelles, 1851/11/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/2

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Page 1 Recto : 1Bruxelles le 3 Novembre 1851Ma Chère Maman,Je vous renvoye par occasion les linges sales que j’aisavoir :3 chemises2 essuyes mains3 faux cols1 cravatte.N’oubliez pas s’il vous plaît de laver les essuyes mains parce que je ne me sers pas de ceux de la maison – envoyez moi s’il vous plait mon chevalet mes gilets mes cravattes d’hiver – Si vous aviez la bonté de faire porter chez Debroux le bottier mes souliers laqués (les derniers que j’ai eu) afin d’y remettre de les remettre à neuf. Si vous voulez renvoyez tout cela par Mme Lejeune il ne tient qu’à vous.Envoyez moi quelques douceurs pécuniaires et une paire pantouflesJe vous embrasse de tout cœurVotre attaché fils Félicien RopsJe vais avoir fini mon tableau je vous l’enverrai…J’oubliais la cordelière de ma robe de chambre et mon bonnet grec. –

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. Bruxelles, 1851/12/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/3

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Page 1 Recto : 1Ma Chère MamanJe vous attends depuis le 20 novembre et nous sommes aujourd’hui le 2 decembre de plus vous ne répondez pas à mes lettres ce qui fait que je suis véritablement inquiet. Aussi j’espère bien Ma Chère Maman qu’au reçu de cette lettre Vous viendrez à Bruxelles de suite, si toutefois comme je l’espère bien ce n’est pas une indisposition qui vous retient à NamurJ’ai acheté un quinquet si vous aviez la bonté de m’apporter avec vous des pantoufles et un parapluie vous me feriez beaucoup de plaisir ; cependant je réfléchis que les pantoufles ne sont pas nécessaires j’ai de vieilles bottines. J’ai gagné un formidable rhume ce qui fait que je suis un peu dérangé. Tous les soirs nous allons étudier avec Cambrelin chez Léon Marcq. Nous allons tour à tour l’un chez l’autre ce qui fait que nous épargnons la lumière deux jours sur trois. Il n’y a rien de nouveau à l’Université mais je désire vous voir. Ainsi donc ma Chère Maman vous me ferez beaucoup de plaisir en arrivan

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. Bruxelles, 1852/04/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/4

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Page 1 Recto : 1Bruxelles le 2 avril 1852Ma Chère MamanJ’ai été bien affecté d’apprendre la mort de ma tante Catherine – je ne la croyais pas si malade que cela pourtant je n’ai pas jugé à propos d’aller faire un voyage dépenser 10 frs et perdre mes leçons de l’Université, pour le service surtout que ma présence n’y était pas nécessaire, j’avais cependant un pantalon noir que je m’étais fais faire ici environ quinze jours avant pour aller en soirée chez Vanden Houte (un des parents de Léon) je vous en avais parlé la dernière fois que vous êtes venue à Bruxelles avec ma cousine et vous avez dit que je pouvais me le faire faire, c’est un pantalon noir assez fin.Je retournerai Mardi à Namur – Je vous prie de m’envoyer cinq frs pour faire le voyage – Cambrelin et Léon reviennent avec moi – J’espère que vous vous portez bien – moi je suis tout à fait guéri. J’ai vu aujourd’hui Mon Oncle Antoine et Emmanuel Maubille qui m’a dit que tout le monde se portait bien à Baulers. Je vous embrasse de

télégraphe non autographe de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. [Bruxelles], 1853/03/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/5

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Page 1 Recto : 1[N°]19 [de réception.][BUREAU D’ORIGINE.]Bruxelles Midi[Le bureau d]e Namur [a reçu le] 3 mars [185]3[, à] 12[h.]05[m. d]u matin[, la communication suivante :N°] 255 [adressée à M]adame Rops rue neuve Namur.Dois-je retourner, pourquoi ? Réponse Télégraphique(Signé) Fl. RopsNamur [Le] 3 Mars [185]3[.]

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. Bure, 1853/00/15. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/6

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Page 1 Recto : 1Ma Chère MamanJe viens de sortir de la grotte de Han il n’y a pas le moindre danger et c’est très beau aussi j’espère vous y entraîner un jour. Le voyage va très bien nous avons déjà fait quatorze lieues à pied – Nous nous sommes arretés à Bure petit village près de Han pour écrire à nos grands parents ; nous coucherons aujourd’hui Jeudi à St Hubert – De là nous allons à La Roche, Houffalize Bouillon, Rémich, Ecternach, Tièves, et nous revenons par Cologne dans une dizaine de jours – Nous faisons cinq lieues par jour et nous ne sommes pas fatigués – Ne soyez nullement inquiète. Mes compliments à tout le mondeJe vous embrasse de cœur Envoyez moi votre bénédiction,Tout à vousVotre dévoué filsFélicien RopsP.S. J’oubliais l’important : Je vous prie de m’envoyer franco – bureau restant à Houffalize dans le Luxembourg où j’arriverai dans quelques temps une chemise de coton – envoyez de suiteBure Jeudi 15 1853 à 5 heures du soirvoici mon adresseÀ Monsieur Félicien Rops étudian

Lettre de Félicien Rops à [Sophie] Maman [Rops-Maubille]. [Paris], 1855/09/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72040/7

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Page 1 Recto : 1Chère et bonne mamanJ’arriverai le Vendredi 5 au premier convoi à Namur. Je me porte parfaitement bien, j’espère qu’il en est de même de vous. – J’ai plus appris dans ce mois ci qu’en un an de Bruxelles, je vous remercie bien Chère mère de m’avoir donné les moyens de faire ce beau voyage qui certes ne sera pas perdu pour mon avenir –Je vous embrasse de cœurVotre fils attaché.Félicien RopsDimanche je partirai pour Thozée.J’ai appris la mort de ma cousine Alphonse, cela m’a vivement peiné. – J’ai publié quelques dessins dans différentes publications ils ont été partout bien reçus et complimentés – Savez vous MadamePage 1 Verso : 2que si je voulais je gagnerais ici beaucoup d’argent ? Chère petite Mère je ne désespère pas de vous voir un jour habiter Paris avec votre fils et vos petits fils. – Du reste vous avez toujours aimé Paris. –Je vous embrasseFélicien

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1880/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72275

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux LiesseSi tu veux venir me prendre Mardi à 8 heures du soir nous ferons des fouilles pour tâcher de retrouver les traces de la bonne Venneman & d’Adeline Dudley & dans tous les cas nous passerons la soirée ensemble. Si tu préfères me donner à 8 heures un rendez-vous plus central, au Café Riche par exemple écris-moi un mot. Nous prendrons ensuite rendez vous pour ton oncle. Continue ta bonne chance, tâche d’avoir l’œil bien ouvert, prends des notes tout cela te servira.À bientôt Mon Vieux Liesse, nous dînerons avec Gouzien un de ces soirs.FélÿPresse Dom, tiens lui la plume dans les reins. Il faut qu’il se produise à nouveau ici.

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. s.l., 1877/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73118

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher TheoJe reviens de Monaco – pas le moindre bout de papier à lettre en mon Louvre ! Je t’envoie une page de mon album de voyage & trois mots au galop. Je croyais t’avoir répondu !!!!! Je l’ai rêve Certainement. Tu sais Mon Cher Théo que je ferai tout ce que tu voudras pour les « Rimes de Joye . – J’ai vu la belle « Joya » labàs cela m’inspirera pour ton affaire. Mais – mais – il m’est impossible de te commencer cela avant le 15 avril. Si tu veux paraître en Mars, Je ne peux absolument pas te faire ta plaque. Je pars pour Thozée dans quelques jours, de là je vais à Bruxelles & tout cela parce que je suis sans logis. Le 15 avril je m’installe dans mon nouveau domicile & je déballe cuivres, pointes & boîtes à couleurs. Tout cela dort au fond des caisses profondes comme des Pharaons dans leurs hypogées. Et les bouteilles à acide confondues avec les bouteilles des crûs de Vendômois, que célébrait Ronsard, sont couchées dans les paniers d’osier blanc, chers à Ed

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], s.d. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73515

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon vieux FrérotMe voilà revenu, sur pied, affadi mais au travail. Je serai chez moi, pour toi, car les bavardages & les cris d’oison des Parisiens me deviennent tellement odieux que je finirai par me bâtir quelque Paraclet en pleine Drouot. Je suis saturé de la sottise « moderne » qui flotte & que l’on respire dans l’air d’ici. Tout cela vient du foie évidemment, & j’ai rencontré depuis le matin trois Juifs à col de loutre que mon grand père eut fait bâtonner il y a cinquante ans devers Segëd. Chaque fois que cela m’arrive j’en suis une heure à me remettre & mon vieux sang anti-semite fait six tours. – On devrait leur remettre le collet Jaune à ces voleurs. Tâche de venir nous avons besoin de causer. Veux-tu me donner rendez vous au Cardinal à 9 heures ? Je dois me coucher de bonne heure mais c’est dans le cas où tu ne pourrais venir. Si tu avais quelques épreuves fais voir. Cela me remettre du cœur au vent

Carte de Félicien Rops à Ernest Hermant. [Bruxelles], 1874/05/08. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73870

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Page 1 Recto : 1CroquisMonsieur Ernest HermantMédecin Militaire98 Rue de LouvainBruxellesPage 1 Verso : 2CroquisLa pureté de la langue indique la beauté de l’âme. / Beautés de la langue FLAMANDETraitement spécial des calvities militaires. Méthodes Retappoil.Dinons-nous demain Samedi ? rendez vous 6 heures Globe.Ton vieuxFélicien

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Hermant]. s.l., 1874/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73871

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestJe ne peux aller aux bois, mes lauriers sont plantés ! – Il faut que « je travaille » par ce soleil, par cette joie, par ce printemps, par cette verdure rayonnante par ces femmes dans l'air ! – Excuse moi auprès de Mr Vandenpereeboom, dont je regrette la bonne compagnie, – je suis trop atrabilaire & atrabilieux ! Quand j’aurai fait empailler le Vautour de Prométhée dont j’ai hérité, j’irai comme vous tous m’asseoir à la table duCroquisMouton blanc !Guéris moi vite Esculape d’occas’Page 1 Verso : 2que tu es ! – Dis à Émile que demain « toute la journée » j’aquafortise à l’atelier, – cette sacrée garse de Providence l’exige !Et je paraitrai ! « Nous paressons » s’écrira « Nous paraissons ! » Plains-moi : il va falloir être grand homme ! Je serai très décoré, comme un dentiste ! & je pincerai plus que des tettes couronnées !À toi vendeur d’orviétan, avec G.D.G !À vous,FélyPage 1 Recto : 3CroquisTexel. 74

Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. [Bruxelles], 1873/11/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73872

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Page 1 Recto : 1Novembre 73CroquisMon Cher ErnestSi Émile vient ou même si ne vient pas je suis demain dimanche à l’atelier de 9 à 1 heure – Je suis absent de Bruxelles pour tout le monde. – La jeune puberte a nom Barbara Vandirendonck – Zéphirs murmurez son nom ! – Elle pose pour les expressions septentrionales en costume Indigène. Elle est de Breda (– rien de ces dames !) Je l’ai engagée pour deux poses de deux heures mercredi & vendredi prochains. Je la collerai toute vive sur l’album de Mlle Vandenpereboom.À toi & à demain nous déjeunerons au Cercle si cela te vaFélÿà l’atelier 68 R. de l’Association je ne suis pas au Rond Point – il n’y a personne la bàs.

Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. Mettet, 1873/09/19. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73873

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Page 1 Recto : 1CroquisNicaise Keyser PINXIT ROMA. ANTWERPEN.Mon Cher ErnestAs-tu de ses nouvelles ? – Vit-il encore ? Paraitra-t-il encore noir comme une Guinée aux soirées de la Bourguemaîtresse, ou ira-t-il échouer sur la platitude dorsale des clercs de province & des huissiers de simple police !?! Peut être maintenant : – ô triste retour des frusques d’ici bas ! – la manche sur laquelle s’appuyait « son bras rond » supporte-t ellesans blanchir la pile de consommations quePage 1 Verso : 2Constant du Café Riche apporte à Mlle Turlurette !! – Peut être s'étoile-t-il d'une honte graisseuse ce revers satiné – où pendant la Valse, en trois temps, toujours ! – elle appuyait confiante sa tête blonde en y laissant un nuage poudrederizé ! – Dis Ernest ? écris-moi ces tristesses & ces humiliations, je suis homme & j’y suis préparé ! –Je te reverrai bientôt le 22 ou le 23 je tomberai chez toi, & s’il est encore de ce monde, je l’endosserai comme un simple billet à ordre.J'ai été depuis Blanken

Lettre de Félicien Rops à Ernest Hermant. [Paris], 1875/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73874

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Page 1 Recto : 1CroquisF. MilletMon Cher Ernest,Voilà dix jours que je dois t’écrire & te féliciter car c’est une vraie bonne nouvelle que tu m’as annoncée. Je m’y attendais un peu. Tu as trop de raison Cher Vieux pour « ne pas te marier » Il faut se marier !! Il n’y a pas au monde de vie plus grotesque & plus ennuyeuse que celle de vieux célibataire. Nous en avons parléPage 1 Verso : 2bien souvent ensemble, tu te le rappelles, à l’heure du café & du pousse café, & nous étions du même avis. Tu te maries encore à temps, mais il n’est que temps ! c’est ce que j’écris à Émile qui me fait l’effet de vouloir claquer dans la peau d’un vieux garçon grincheux, ou d’un vieux cocu ce qui est absolument la même chose. – Je suis furieux de voir qu’il ne se décide à rien & qu’il continue à vaguer par les paysages ce qu’il pourrait faire aussi bien après avoir pris femme & fondé « sa maison ».À propos : Ta lettre réexpédiée à Anseremme est revenue seulement à Paris il y a une dizaine de jours, voilà

Lettre de Félicien Rops à Émile Hermant. Paris, 1885/02/11. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73875

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Page 1 Recto : 1CroquisParis 11 fév. 1885.Mon Cher VieuxJ'ai préparé une petite farde d'épreuves pour toi. Dis moi où je dois t'envoyer cela. – À Bruxelles ou à Louvain ? C'est dans un portefeuille. Les épreuves ne sont pas montées. Je te conseille de les monter sur Bristol Blanc. Garde ces machines là soigneusement, la plupart des planches n’existent plus. C'est la Rareté même !! – Je reviens de San Remo & je vais y retourner quelques jours. – J'ai trop travaillé, j'ai besoin d'un peu de repos. C'est énorme ce que j'ai fait ! Si tu venais à Paris préviens-moi toujours quelques jours à l'avance. Si tu viens au bal de l'opéra, « préviens » – Je reviendrai de San Remo, j’ai des passes, ou plutôt une passe personnelle. – Tout va bien ici, je suis devenu comme je t'ai dit « quelqu'un » & même un assez gros « quelqu'un ». Je vends tout ce que je fais, & c'est vendu d'avance. – Je bénéficie – un peu tard, – du dédain aristocratique que j'ai toujours eu pour les gros publics bourgeois, pour l

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1886/08/10. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73926

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Page 1 Recto : 1Mardi 3h.Mon vieux Complice,je comptais te voir demain, mais Arents ma prié de venir lui donner des nouvelles indications, & puis le bon Edmond Picard m'apportait des planches !! je suis parti à11 heures, & je retourne dans une heure là bas. – Donc je n'ai pas espoir de te voir avant ton ennormandissement.Voici de quoi nous devions causer ensemble.J'ai un tas de dessins en marche, plus deux nouveaux en train à la Roche Claire. Il me faudra dans une huitaine de jours Mardi 17 la somme de 250 frs mettons 300. Je voudrais te faire parvenir les dessins ou du moins les soumettre à ton appréciation avant de demander cette somme à Jullien ? As-tu quelqu'un ici chez lequel je puisse remettreces dessins ? – Il y a entr'autres le frontispice de Cladel & lePage 1 Verso : 2portrait de Baudelaire « refait » qui sont deux bonnes choses, m'est avis. Puis : Mors & Vita & le Joyeux Hermaphrodisme que tu connais & qui représentent chacun Cent frs, – pour toi. Tu m'écriras et tu m'enverra

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 7659/4

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Page 1 Recto : 1 Dimanche Mon Cher AmiJe ne serai pas Lundi à l’atelier. Je m’enferme dans une solitude sépulchreuse pour finir le frontispipi en question. À Mercredi dans l’après midi & bons Compliments au père et au fils, que le St Esprit tâche de descendre en mon œuvre ! Elle en a besoinBien votreFély R.Ici il y avait un scandaleux croquis !

Télégramme de Félicien Rops à Maurice de Tinan. Paris, 1893/11/29. Paris, Fondation Custodia, 7659/4/2

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Page 1 Recto : 1Mr Maurice de Tinan41 Rue Cambon Page 1 Verso : 2 Paris 29 nov. 1893 Mon Cher Ami, il faudra que vous me laissiez encore quelques jours pour remplir ma promesse. J’ai eu des retards imprévus. Mais vers le 10 Déc, vous pouvez compter sur moi. absolument. Lu la plaquette : très curieuse, et elle indique un vrai tempérament d’écrivain & de psycologue aussi. Que Bourget surveille ses cruelles énigmes ! – On fera mieux. Je vous serre affectueusement la main. F.Rops

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Monnier]. Buffalo, 1887/00/00. Paris, Fondation Custodia, 7673

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Page 1 Recto : 1CroquisFélicien Rops Tatouinger. Buffalo (lac Érie) (United States !) 1887Ah ça on ne peut donc plus pêcher des goujons dans le lac Érié pendant deux minutes sans être embêté par Monnier ?Ah vous tombez bien Mon Cher Monnier. Voilà la lettre que j’écrivais à Max Waller de la Jeune Belgique, il y a une heure.Mon Vieux je ne suis plus aqua-fortiste. Je suis : Tatoueur. J’habite une cabane en sapin audessus de laquelle se balance une enseigne ainsi conçue :Look ! Look !! Look !!!Félicien Rops’of Belgian Academy and French InstitutScholar and pupil by celebred artistes BouguereauPage 1 Verso : 2Tatouinger !!!Emblem’s, Devices, Poëm’s, pictures drawings, sketches & &c &c &c in three colours : Red, Bleue, and Yellow !!Like PARISS !Instantaneously !!Look ! LookVoilà : J’ai rencontré à Syracuse, pas l’ancienne : la New-Syracuse ! le dernier des Indiens Yowas ! Il est prêtre Swedenborgien de la New-Jerusalem, porte un pince-nez bleu & un bison mal peint sur la joue gauche. Il fa

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Paris, Fondation Custodia, 7758

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Page 1 Recto : 1CroquisDUM SPIRO SPERO !Mon Cher Liesse,Patatras ! encore une tuile ! La Bretonne qui nous servait vient d’être flanquée à la porte, par moi, parlant à sa personne, laquelle personne était grise comme un coin du Morbihan : Terre de granit recouverte de chênes !mais les femelles y sont terriblement portée sur l’eau de vie de cidre & de n’importe quoi !Je n’ai donc plus pour me préparer mes modestes repas que la bonne Mme Duluc, ce qui ne me va guère, car j’ai toujours grand’peur de la fatiguer, malgré son dévouement de bonne belle-mère.Donc notre projet de passer ici quelques bons jours d’hiver comme à Anseremme, est remis à de meilleurs jours, à la prochaine bonne ! Franchement tu n’y perds guère ! Il tombe une pluie mêlée de boue qui est l’horreur même. Je rêve de Biskra & je voudrais y retourner. Mon ami le caïd n’est pas bête, il supporte les Français et Page 1 Verso : 2continue à vivre là bas dans le repos, dans la lumière, et dans le mépris des Parisiens, ce qui es

Lettre de Félicien Rops à [Claire] [Demolder-Rops]. Corbeil-Essonnes, 1896/09/03. Paris, Fondation Custodia, 8173

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Page 1 Recto : 1 Demi-Lune, – Essonnes Seine & Oise 3 Septembre 1896. Ma Chère mignonne,Nous voici bientôt à la mi Septembre 1896, si nous voulons avoir un bon résultat au point de vue de tes dessins, je crois qu’il serait temps de t’en occuper « – à fond. Tes dessins manquent de sérieuse allure, ils ont les qualités qu’ils ont depuis deux ans, mais ils n’ont pas progressé autant qu’ils auraient dû le faire. J’ai si peur du ralentissement !!! Il faut avant tout, en art, littérature, ou peinture, et même en musique que chaque fragment de production soit un avéré progrès, une chose que l’on n’avait pas produit « en progrès » sans cela, on est « en perte ». Il faut donc que maintenant tu sois « en gain » solidement. Tu es à l’âge où le progrès se manifeste et il est dangereux qu’il ne se manifeste pas ! Donc surveille-toi et que chaque dessin soit : un progrès. « l’arrêt » c’est la mort. Je ne suis pas parti pour la Guimorais, parce que j

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Jacquemart. Bruxelles, 0000/00/00. Paris, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, 85366

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Jacquemart,Je vous présente mon ami Danse qui désire voir vos eaux fortes. – Je me rappelle à votre bon souvenir à vousFélÿ RopsBruxelles 11 Rue de l’Esplanade.Venez donc nous voir.

Bon pour étrennes de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1887/01/01. Paris, Fondation Custodia, 8682/3/1

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Page 1 Recto : 1 1er Janvier 1887 Bon pour un album d’étrennesÀ fin mars prochain, contre ce mandat à mon ordre j’offrirai à Mon ami Alfred Gérardin l’album « Œuvres Calmes » dont la publication a été retardée par des circonstances indépendantes de la belle volonté de l’auteur.& soussigné :Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Gérardin. Paris, 1885/05/05. Paris, Fondation Custodia, 8682/3/2

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Page 1 Recto : 1 Paris le 5 mai 1885 Mon Cher Monsieur Girardin,J’ai été très malade & alité. Excusez moi de n’avoir pas répondu à votre excellente lettre. J’avais mes diables noirs dans la tête : « Blue devils ». – Si vous avez une minute demain Soir Mercredi après votre dîner apportez moi vos trois dessins y compris « Ma Golonèle» & nous réglerons un tas d’affaires À propos savez vous qu’il y a demain Hotel Drouot une « vente de Rops » ? D’après le catalogue il y a là un tas d’autographes qui feraient bien l’affaire de votre ami & qui passeront peut être pour rien. – C’est demain Mercredi qu’a lieu la vente.Faudrait voir cela. Je ne sais qui peut faire cela, mais il doit y avoir là des pièces intéressantes. –À demain n’est ce pas Mon Cher Ami, je vous réservePage 1 Verso : 2le croquis de l’amour à travers les âges, comme vous avez paru le désirer.Je vous serre bien la mainF.Rops

Reçu de Félicien Rops à Alfred Gérardin. Paris, 1885/03/05. Paris, Fondation Custodia, 8682/3/3

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Page 1 Recto : 1Reçu de Mr Alfred Gérardin la somme de quatre cents francs pour vente d’une partie de collection d’eaux fortes.Félicien Rops. Paris le 5 mars 1885

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1885/03/13. Paris, Fondation Custodia, 8781

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Page 1 Recto : 1Monsieur Liesse 191 Rue Faubourg St HonoréPage 1 Verso : 2Mon Vieux Liesse, le pauvre Georges Camuset vient de mourir. Trouve-toi à quatre heures moins un quart Place de la Madeleine n°7. C’est le coin qui est à gauche lorsque l’on regarde l’Eglise. Il est mort subitement. Je perds un vieil ami que j’aimais Je suis navré. Il est mort croit-on d’une tumeur aux intestins, à laquelle les « princes de la science » n’avaient rien vu. Nous perdons un des derniers esprits Français de bon terroir. Cela disparaît. Il ne restera bientôt plus à Paris que des Juifs & des négociants en art. -À toi

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Loupin [Marcq]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p173

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Page 173Cher et gracieux Loupin,Je viens de battre un rappel furibond – La monnaie s’est réunie – j’ai ramassé vingt francs 37 centimes. – Un franc, par blague, sans compter les centimes. Ma mère s’est retirée dans sa tente, en me déclarant que je ne devais plus faire de dettes et que j’achèterais mes couleurs à Namur. J’ai reçu par canal de Coco des petites choses dans ce style.Mr Rops le porteur de la sc françaiseDoit à M. PiscoDoit à Mr Cabre (dit Cabet)Lion BelgeHôtel d’Arscamp, Dîner de Mr CAbel (dit Cabu)Garde-Civique – TambourLerouxJe l’ai abonné au CrocodileIl se venge – Ton ami désoléF. Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Loupin [Marcq]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p175

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Page 175Il m’a été écrit par Sicambre (auquel je ne réponds pas, vu que j’ai oublié son adresse) que tu allais habiter la rue de la Paille n°2. Je demande à entrer dans la communauté - tu sais que c’est à l’ardeur avec laquelle je foutais le camp tous les soirs que tu dois les distinctions dont tu es couvert. Et puis tu feras une énorme économe !!! ..Songe à la débine !Je disais résigné : lorsque Dieu fait un hommeDe ses loyers futurs qu’il lui compte la somme ;Prends lui dit-il et chique, et moi dès le départCrocodile prodigue, j’ai dévoré ma part.Dessin : Note de G. WassebrouckDébiné.Je débine.Je n’ai pas convoité dans toutes mes foliesL’or de Milon, qui sonne avec tant d’ironieÀ mon âme avant tout. Il faut Goffin pour vivreLes trois plats de viande et le vin qui l’enivreLe Vin ! … Et je bois seul, tout seul quand j’entendsFrémir encore l’airain qui m’a sonné vingt ans !

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p214

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Page 214Mon cher Antoine,Veux-tu me faire le plaisir de remettre au porteur le drapeaux du Cercle, je pars pour Paris et comme je vais aux Régates, il faut qu’il y figure. J’espère, mon cher vieux secrétaire, te retrouver à mon retour debout et dans tes fonctions de secrétaires de Royal-Club Nautique de Sambre et Meuse.À toiFélicien.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. s.l., 1865/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p218

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Page 218 1865 Mon cher Antoine,Ma petite fille est malade, je ne peux aller jusqu’à chez vous, auriez-vous la bonté de venir jusqu’ici pour causer de chose et d’autre à propos de la régate.À vousFély.S.V.P. Passez chez Dandoy, pour voir s’il veut vous accompagner.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1866/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p222

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Page 222 1866 Mon cher Marlaire,Nous canotons ce soir, voulez-vous venir barrer ou ramer, il fera délicieux ? et nous ouvrons la saison d’hiver retardée par la mort de la mère Duchâteau.À vousFélicien

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Elysée Thiry. Namur, 1866/06/14. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p224

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Page 224 1866 Le soussigné déclare donner à Monsieur Elysée Thiry procuration pour le porter en tiers comme caution dans l’achat de terrain fait par MMRs Simonis de Berbançon, Elysée Thiry et le soussigné au nom du Royal Club Nautique de Sambre et Meuse.Fait à Namur le 14 juin mil huit cent 66Félicien Rops.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] [Marlaire]. Bruxelles, 1867/03/03. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p226

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Page 226 3 mars 1867 Mon Cher Secrétaire,Je sors de chez Wilbrant, il n’est pas chez lui. Je ne peux donc avoir les plans que demain, au lieu de lundi à midi. Ils seront mardi à midi chez toi.Je te serre la main.Fély Bruxelles, 3 mars 1867.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. Mettet, 1869/06/08. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p228

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Page 228 Reçue le 8 juin 1869 Mon Cher Antoine,J’ai reçu du Royal-Club une lettre, écrite de la main de Victor Rops, naturellement, dans laquelle on énumère les griefs reprochés à la bâtisse du local. Il y a des erreurs mais ce n’est pas ici le moment d’en parler. J’ai écrit à Victor Rops et à Dandoy pour les prier de fixer Dimanche prochain 13 Juin une séance extraordinaire du Conseil d’Administration ; j’y assisterai avec l’entrepreneur et j’espère, mon cher Antoine que nous arriverons à nous entendre une bonne fois et surtout de bonne foi.J’ai un service d’ami à te demander : il me répugne beaucoup, plus qu’on ne pourrait le croire, d’entrer dans ces discussions d’argent, surtout avec des gens, ‒ deux dans le conseil, ‒ dont je suis en droit de suspecter l’honnêteté, il me répugne également de devoir rappeler ce que j’ai fait pour la Société, ‒ dont je suis, on doit l’avouer, assez tristement récompensé. Je te demande donc, puisque je ne peux assister aux fu

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. Bruxelles, 1870/01/06. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p230

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Page 230 6 janvier 1870. Mon Cher Antoine,Veux-tu me dire qui est président deu Royal-Club et me demander quelques détails sur la nouvelle administration de la Société.Je t’écrirai ensuite ce que je compte faire pour tâcher d’obtenir des garanties du Club.Je mets au chemin de fer trois beaux exemplaires de La buveuse d’absinthe.‒ Un pour toi‒ Un pour Jules Maggery‒ Un pour Gillart, le bottier de la rue de l’Ange.Je te serre la mainFély Rops 115, rue de la Loi, Bruxelles.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1870/01/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p232 et 8807/t1/p233

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Page 232 Reçue le 25 janvier 1870. Mon Cher Marlaire,Je m’étonne 1° que le Club fasse faire seul une estimation lorsque l’on expertise d’habitude en présence des parties 2° que Mr Golenvaux qui n’est ni maçon, ni ingénieur, ni architecte, ni entrepreneur, mais simplement menuisier soit choisi pour faire cette estimation – estimation dont je conteste la justesse, parce qu’il ignore la hauteur de la maçonnerie des énormes caves que j’ai fait faire sous le local, qui est entièrement sur souterrains, dans le but de pouvoir utiliser le local si on veut lui donner une autre destination. – De plus je demande à ce qu’un des entrepreneurs qui seront présents à l’expertise s’engage, par écrit, à bâtir un nouveau local pour le prix auquel il fixera son expertise, et dans les mêmes dimensions et avec les mêmes avantages que le local actuel.Il est évident de deux choses l’une :Ou le local actuel ne vaut pas 4.500 francs et alors vous avez raison de le refuser, quoique le Cl

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Adolphe] Wesmael. s.l., 1875/03/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p235 et 8807/t1/p236

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Page 235 Mars 1875. Mon Cher Ami,Je voulais aller à Namur pour te parler du vieux compte qui me reste dû par le Club et pour en demander le remboursement. Je te l’envoie ci-joint, tu me feras un grand plaisir en priant le trésorier du Club de l’examiner, ‒ je ne crois m’être en rien trompé. J’ai grand besoin d’argent, venant de faire bâtir un nouvel atelier et tu me serais personnellement très agréable si tu pouvais me faire toucher cette somme le plus tôt possible. 1er janvier 1870 – capital dû 2.500 Une année d’intérêts 125(et j’avais payé le 1er janvier 1869) 2.625. ‒Reçu le 1er janvier 1871 500.1er janvier 1871 capital dû 2.125.00Une année d’intérêts 106.252.231.25Reçu le 1er janvier 1872 500. ‒1er janvier 1872 capital dû 1.726.25Une année d’intérêts 86.311.812.56Reçu le 1er janvier 1973 500. ‒1.312.561er janvier 1873 capital dû Une année d’intérêts 65.621.378.18Reçu le 1er janvier 1874 500. ‒Capital dû au 1er janvier 74 878.18Une année d’intérêts 43.90922.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Adolphe [Wesmael]. s.l., 1875/03/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p238

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Page 238 mars 1875 Mon Cher Adolphe,Je te donne mon adresse :Au repos des artistes à Anseremme.Je n’y vais pas – il fait trop mauvais temps pour peindre.À toiFélicienRéponds-moi 68 rue Lefrancq, et je t’en prie encore, fais tout ton possible pour que la Société me fasse toucher ces arriérés ridicules et qui me feraient grand plaisir.Tu me rendras un réel service.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. s.l., 1875/03/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p240

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Page 240 mars 1875 Mon Cher AntoineJ’attends : Au Repos des Artistes à Anseremme, l’argent que me doit le Club. – Tu sais assez, mon Cher Antoine mes façons d’agir pour savoir que si, je n’avais pas besoin d’argent, je ne réclamerais pas cette somme au Club avec tant d’insistance, mais il me semble qu’il y a bien longtemps que j’attends le payement de la somme que j’ai avancée au Club.Un mot de réponse je te prie et quand tu viens à Bruxelles viens me voir et je te trouverai une buveuse d’absinthe, grand format. Je m’engage même à te l’envoyer tout de suite si tu arranges mon affaire cette semaine.Il faut que je retourne à Paris Samedi et je manque positivement d’argent. Bien à toiTon vieux Compagnon Nautique Fély.J’ai écrit à WesmaelMais pas de réponse !

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Anseremme, 1875/03/06. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p241

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Page 241 Reçue le 6 mars 1875 Mon Cher Marlaire,Fais-moi le plaisir de m’expédier la lettre chargée avec les 500 frs de cette annuité ici chez Boussingault, au Repos des Artistes, à Anseremme près Dinant. Le plus tôt possible je te prie car j’attends après cet argent pour partir. Sans préjudice bien entendu des 422 frs restant car mon cher vieux Antoine, jamais il ne m’a été fait part de la décision du Conseil dont tu parles. –Au contraire, après le paiement de la première annuité, j’ai réclamé les intérêts à Victor Rops parcequ’il m’avait envoyé une quittance de cotisation que j’avais d’abord refusé de payer comme étant encore en règlement de comptes avec le Club. Victor m’a dit alors que les intérêts seraient réglés « tous en même temps » rien autre chose. Du reste si cette décision a été prise, elle aura été actée au procès-verbal, et alors naturellement je m’y soumettrai en regrettant toutefois que l’on ne me l’ait pas signifiée. –Écris donc à ce sujet à Vi

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. Paris, 1875/03/13. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p242

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Page 242 13 mars 1875 Mon Cher Antoine,J’ai reçu les 500 frs du Club et ta lettre par laquelle tu me donnais des explications relativement aux intérêts dus par le Club.Nous différons, Mon Cher Vieux, tout à fait de manière de voir à ce sujet. J’ai demandé des explications à mon tour à Victor Rops et fort sévèrement puisque c’était lui qui m’avait toujours dit que les intérêts seraient réglés plus tard. Il vient de me les faire parvenir. Du reste tu trouveras ci-joint tous les développements nécessaires dans la lettre – officielle, ‒ que je t’adresse et que je te prie de communiquer aux Membres du Conseil d’Administration, dans le plus bref délai, car je considérerais le non payement de ces intérêts comme une déloyauté et je serais forcé de faire valoir mes droits et je ne cache pas que cela me serait excessivement pénible. Autre chose, Mon Cher Antoine ; dis-moi quels sont les actionnaires actuels du gladiateur, Moi, j’ai deux actions la mienne ou les deux mien

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine Marlaire. Paris, 1875/03/13. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p244 et 8807/t1/p245

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Page 244 Le 13 mars 1875 À Monsieur Antoine Marlaire Secrétaire du Royal Club Nautique de Sambre et Meuse. Mon Cher Secrétaire,J’ai reçu les cinq cents francs de la dernière annuité qui m’était due par le Club net je vous en accuse réception. Nous différons de manière à voir relativement aux sommes qui me sont dues pour les intérêts.C’est faire erreur de croîre que l’Administration de la Société a pris la décision rapportée dans votre dernière lettre. Je me suis adressé à Mr Victor Rops pour avoir des explications de ce chef, il m’a fait parvenir la copie exacte du procès-verbal de la Séance du Conseil d’Administration du 20 février 1870. Le voici :« Sur la position de Mr Marlaire on décide que les fonds à provenir des actions placées ou à placer seront remis à Mr Félicien Rops en déduction de la somme de deux mille cinq cents francs que l’on déclare lui redevoir à cette date, sur le prix du local que l’on ac

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Paris, 1875/05/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p248 et 8807/t1/p249

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Page 248 reçue le 25 mai 1875 Mon cher Marlaire,Je n’ai pas à faire remettre à Mr Victor Rops les archives qu’il ne veut pas remettre. Cela c’est une affaire à débrouiller entre Mr Victor Rops et le Club. Mr Victor Rops ou un autre cela m’est complètement égal. Supposez qu’à une réclamation faite par un négociant réclamant 500 francs, vous répondiez par ceci : « Monsieur, nous ne vous en devons que 250. Mr V. Rops détient les papiers par lesquels il vous sera prouvé que vous n’en toucher que 250 ». Le négociant serait évidemment dans son droit en vous faisant payer d’abord les 500 francs qu’il vous réclame, en vous laissant tous les droits qui vous sont dus, si vous lui prouvez plus tard le contraire. – C’est au Club à attaquer Mr Victor Rops s’il le juge convenable. Je n’ai pas vu les papiers dont Victor Rops, à ma demande, t’a fait parvenir un extrait, mais le fond de la question n’en reste pas moins dans son entièreté et voici ce que je peux affirmer :1°/ Je

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Paris, 1875/06/10. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p251 et 8807/t1/p252

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Page 251 Paris 10 juin 75. Mon Cher Marlaire,Je viens de recevoir votre réponse et je m’y attendais. Du moment où on nie une question de pure loyauté, on va loin :Je n’ai pas à fournir les procès-verbaux du Club, seule preuve de ce que j’avance, je parle des preuves matérielles, je ne suis pas gardien des procès-verbaux du Club. C’est au Club à me fournir la preuve du contraire, du moment où il nie ma bonne foi, c’est une clarté indéniable. Je n’ai pas à juger « la conduite de M.M. Anatole et Victor Rops et ils n’ont aucun rôle à ma faire jouer. J’ai rendu service au Club et d’une façon toujours désintéressée, je réclame ce qui m’est dû, il n’y a aucun rôle à jouer en cette occurrence. – L’offre de la Commission actuelle qui est « prête dites-vous » à payer les intérêts réclamés si je lui donne les preuves qu’ils sont dus » est une plaisanterie puisque la Commission sait que cette preuve est inscrite dans ses procès-verbaux, ce n’est pas moi qui en suis le déte

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1875/06/12. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p254

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Page 254 Le 12 juin 1875 Mon Cher Marlaire,Vous vous trompez complètement sur le sens de ma lettre ; ou je me suis peut-être mal expliqué dans ma précipitation. J’ai réclamé dès la première année le payement des intérêts à moi dus par le Club. Victor Rops qui faisait tout, vous le savez, m’a répondu que « l’on me paierait tous ces intérêts globalement pour ne pas faire plusieurs comptes nouveaux. Or vous vous rappelez qu’ç cette époque, Mon Cher Marlaire, Victor Rops pour chercher noise à François Antoine ne me payait mes annuités qu’avec une extrême difficulté, ‒ il aurait donc crié comme un beau diable si j’avais réclamé au Club, et lui, ‒ c’était le Club ‒, quelque chose qui, ne fût pas dans mon droit strict ; il m’était plutôt hostile que favorable, puisque c’était vous que je priais de vouloir être chargé de me représenter. Ce que je pensais de vous, je le pense toujours, Mon Cher Antoine, et je vous crois d’une parfaite loyauté en tout ceci. Mais moi, de

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. [Anseremme], 1875/10/09. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p257

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Page 257 9 oct. 75 Mon Cher Marlaire,J’étais absent quand ta lettre est arrivée à Anseremme. Je suis à votre entière disposition, fais part de ceci à Wesmael, et dit-lui qu’il s’entende avec toi pour fixer un jour.Tu sais bien que je ne demande pas mieux que de m’entendre avec vous et que même ayant droit je ferais toutes les concessions désirables pour vous prouver ainsi qu’à vos amis du Club que je ne veux en aucune façon servir les rancunes de Victor Rops, ‒ d’autant plus que j’ai gardé au Club des amis avec lesquels j’ai toujours sympathisé.Donc mon jour sera le vôtre.Télégraphiez-moi seulement la veille de votre arrivée afin que je ne m’éloigne pas du « Repos des Artistes »Je te serre bien la mainFélicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu Martin. s.l., 1883/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p259 et 8807/t1/p260

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Page 259 1883 ? Impossible de nous voir, Mon Cher MR_Martin, avant le 30 janvier !! Dans les premiers jours de février je pourrai respirer. – Songez que je déménage ! – pas de la Sorbonne ! – quoiqu’on en ait dit ! – Et les collections ou plutôt la Collection est là mais pas « en ordre » !! Je vais arranger tout cela, et vous recevrez Cent pièces ni plus ni moins. Malheureusement, elles sont presque toutes des premiers états, qui n’ont de valeur que pour un collectionneur. Je les faisais tirer, ces états, à cinq épreuves. – Dommartin a tout vendu à Couquet. Il ne reste donc de libre que cette Collection que vous aurez. C’est la collection Edmond Carlier et la collection de Victor Rops, mon cousin, réunies ? Mais encore une fois cela n’est pas beau et cela n’est curieux que pour un collectionneur de la plus belle eau. Cela est rare, voilà tout, ‒ et cela n’a franchement et malheureusement pas d’autre agrément. Oui, j’ai fait les 2 (pas les 3) frontispices de Par

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1864/00/00. Bruxelles, musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p216/1

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Page 216 1864 Mon cher Marlaire,On me dit que vous sortez et que vous êtes à peu près guéri ; il fait très beau aujourd’hui ; si vous avez une minute de temps nous avons à causer du Club, je désirerais avoir 75 frs. Pour payer un bateau que nous avons acheté pour la société.À vous,Félicien Rops.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1864/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p216/2

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Page 216 1864 Mon cher Marlaire,Simoneau me fait demander combien il doit tirer de brevets, afin de ne pas recommencer la mise en train. Donne moi des nouvelles du local, -Léanne s’occupe-t-il du devis ? – Moi, je vais, dès à présent, m’occuper de la décoration de la grande salle.Bien à toiFélicien Rops.P.S. N’oublie pas les fondations complètes des caves, ‒ Si le bâtiment est bâti sur poutrelles en fer, les caves se trouveront tout naturellement faites (excepté le pavement) il n’y aura pas cinquante brouettes de terre à tirer et nous pourrons remettre dans ces souterrains tous les bois qui encombrent les hangars.Préviens-moi du jour où l’on mettra le plan en adjudication.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Namur, 1865/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p220/1

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Page 220 1865 Royal Club Nautique de Sambre et Meuse Namur Mon cher Marlaire,Je ne peux quitter ma petite fille qui continue à être malade.J’ai ici le programme des courses à Dinant, veux-tu me faire le plaisir de venir cet après-midi jusque chez moi ?À toiFély.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. s.l., 1865/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p220/2

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Page 220Mon cher Marlaire,En allant au Cercle, aurez-vous la bonté de m’apporter 1° Un nouveau programme des régates d’Ostende pour envoyer au journal des Haras, j’ai laissé ceux que vous m’avez remis hier au Café Royal.2° Un programme de nos régates de 18653° Le compte rendu de l’Organe (que je vous rendrai)S vous avez un quart d’heure de temps, nous ferons la lettre pour les Sociétés du Rowing-Club etc… de Liège.À V.F.R.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. Paris, 1875/03/13. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p247/1

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Page 247 après le 13 mars 1875 Mon Cher Antoine,Fais-moi le plaisir de me donner de suite la réponse qu’à faite l’Administration du Club à la lettre que j’ai écrite réclamant 422 frs.Bien à toi et bonnes amitiés.Félicien Rops 9, passage Ste Marie, rue du Bac Paris.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. s.l., 1875/05/21. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p247/2

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Page 247 le 21 mai, 1875 Société Internationale des Aqua-fortistes sous la présidence d’honneur de S.A.R. Madame la Comtesse de Flandre Direction Bureaux : 26 rue de l’Industrie Bruxelles. Mon Cher Antoine,J’attendrai jusqu’à Vendredi matin la réponse du Club. Si je ne reporte pas la somme que le Club me doit et si le Club ne veut pas faire droit à ma réclamation aussi loyale et aussi juste que celle que je fais, je serai forcé vendredi soir d’envoyer la permission de commencer les poursuites. Cela me sera fort pénibles, mais lorsqu’on reconnaît de cette façon les services que j’ai rendus à la Société, je crois que je n’ai pas d’autres ménagements à garder et que le droit est de mon côté.Bien à toi, amitiés à WesmaelFélicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Antoine [Marlaire]. s.l., 1875/09/20. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p255/1

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Page 255 20 7bre 1875 Mon Cher Antoine, J’arriverai à 4 heures 10, demain, Mardi, venant de Dinant à Namur. Je voudrais te dire un mot.Tu me ferais bien plaisir en venant jusqu’à la gare.Je dois absolument repartir à 5 heures 40À toiFély.Amitiés à Wesmael et remercie-le de sa bonne et cordiale réception de l’autre soir.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Bruxelles, 1875/09/21. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8807/t1/p255/2

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Page 255 Bruxelles le 21 sept. 1875. Mon Cher Marlaire,Pourrons-nous avoir le Gladiateur pour Mercredi aller à Marcher-les-Dames ?Je serai à 11 heures au Club Nautiques. Si oui donne un ordre en conséquence et retiens en même temps le Fély pour moi. Merci d’avanceTon vieuxFély.Pas encore vu Victor Rops, mais je crois bien que notre procès restera là, et c’est mon vif désir.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Jacques-Louis] Bonet. s.l., 1863/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p4

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Page 4 (vers 1863) Mon Cher Bonet,À Sparte ou Lacédémone, comme l’appelait mon professeur de rhétorique M. Bergeron (auteur de « Corésus » tragédie en 5 actes), on faisait sortir des gens ivres, on les promenait dans les rues, on les montrait au peuple comme un exemple de l’ivrognerie. Vivement frappé des ravages causés dans ma ville natale par l’abus du Bourgogne, j’ai résolu d’imiter Sparte, de me sacrifier et de montrer par moi-même à mes compatriotes combien les excès étaient chose hideuse et abrutissaient les plus belles intelligences ! J’étais, samedi dernier, occupé à cette bonne œuvre qui me vaudra l’admiration de la postérité lorsque j’ai rencontré Mme Dubois et Melle Bonet. Comme elles n’étaient pas au courant de mon dévouement et de la grandeur de l’acte que je posais, il se pourrait qu’elles eussent cru avoir affaires à un vulgaire pochard, d’autant plus que, pour laisser un exemple frappant et salutaire dans l’esprit des Namurois qui ont un penchan

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops (Commission directrice de la Société Libre des Beaux-Arts ) à [Marie] [Collart]. Bruxelles, 1870/06/04. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p8

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Page 8 Bruxelles, le 4 juin 1870. Mademoiselle,Nous avons l’honneur, au nom de la Commission directrice de La Société Libre des Beaux-Arts de vous féliciter au sujet de la légitime récompense que vous venez de remporter à l’Exposition de Paris. Nous en sommes d’autant plus heureux, Mademoiselle, que votre talent est une sérieuse expression des principes que nous défendons et que notre association, par ce fait, affirme une fois de plus la vérité du but qu’elle poursuit. Dans l’espoir que ces succès ne feront que lier plus étroitement les sentiments d’affections, qui unissent tous nos collègues nous vous prions, Mademoiselle, de recevoir l’expression de notre entier dévouement.LE PRESIDENT F. BOUDIN LE VICE-PRESIDENTFélicien ROPSLE SECRETAIREE. LAMBRICHS.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. s.l., 1864/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p19

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Page 19 1864 ? Mon cher Armand,Je ne peux aller à Paris maintenant, tu iras voir Nadar et tu lui feras mes amitiés, comme dirait Mr Melot.(Note de musique)J’ai écrit à Liège pour voir si nous pouvons retarder le départ du bateau jusqu’à ton retour- cependant, je crois qu’il exigera l’arrivée de l’Eugénie lundi soir. Je serais samedi soir à 8 heures chez Héliotrope, -Dent de pied doigt de cheval, Gustave m’annonce que tu n’as plus de mœurs – où les as-tu laissé tomber ? – pour que je ne les ramasse pas ?Je t’expédie le croquis de mon oncle le Chevalier de Henry de Faveaux de Thozée de Winer. Je viens d’inventer un nouveau genre de dessinLa lithopapyrographie .S.G.D.G.Je t’ajoute le croquis de la bonne de mon oncle qui me raconte tous les jours comment un soldat de Dumouriez l’a violée – un sans culotte ! – ô Gustave rougis de tes compatriotes !

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Degroux]. Paris, 1891/08/29. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p87

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Page 87 29 août 1891. Il n’y avait besoin que de votre nom à vous, mon cher Monsieur, pour être reçu avec plaisir en mon grenier ! Vous y ajoutez celui de votre père qui fut un grand artiste et l’un de mes plus regrettés compagnons de lutte, et celui d’Eugène Demolder ; cela n’en vaut que mieux. Je serai chez moi aujourd’hui jeudi, de 2 à 5 heures, et demain vendredi, de 8 à 11, et à votre disposition.Je vous serre affectueusement la main.Félicien Rops I, place Boïeldieu. N’oubliez pas surtout, mon cher Degroux, que, pour la rue Saint-Marc, je suis M. Brunel, ingénieur à Fontainebleau. N’oubliez pas. À Vous. – F.R

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Degroux]. Paris, 1891/09/11. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p90 et 8808/t2/p91

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Page 90 11 septembre 1891 Je serai, le 14 septembre, à Paris, c’est-à-dire lundi prochain. Si vous pouvez venir dans l’après-midi, nous causerons tout à notre aise de ce qui vous intéresse. S’ils ne sont pas encore arrivés (je parle des ors belges), il serait, je crois, nécessaire de tâcher de hâter leur apparition par quelques lettres réchauffantes. Écrivez à Demolder, à Knokke ; dites-leur que je vous ai fait part des bonnes intentions de vos amis, que vous comptez sur leur amitié dévouée et que, s’ils peuvent, vos dettes payées ici, vous assurer 200 francs par mois là-bas, vous travaillerez encore pendant un certain temps en Belgique, avant de revenir à Paris, pour y faire une Exposition sérieuse. Il est bon de ne pas laisser refroidir la bienveillance de nos amis. Je crois, mon cher Degroux, que ce parti est sage, même au point de vue de notre prochaine réussite ici. Songez que rien n’est plus fatal pour un peintre, à Paris, que de devoir tirer le diable pa

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Degroux]. Paris, 1891/10/14. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p93

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Page 93 14 octobre 1891. Je serai, le mardi 20, à Paris. Je suis malade depuis mon retour et j’ai été repris d’une poussée de fièvre intermittente, mon reliquat de Laponie. Je n’ai pu écrire à Bloy ; mais, « sans faute », je le ferai, aujourd’hui. En revanche, j’ai écrit à Destrée et à Demolder, à votre endroit.Bon courage, mon cher Delgroux ! « Ne vous manger pas les sangs », comme on dit à la Villette, pour ou contre les questions étrangères à votre art. Les artistes qui n’ont pas encore fait leur œuvre, doivent porter le fruit de leur cerveau avec toute la sollicitude, le respect et la tendresse préventive qu’ont les mères en gestation pour le fruit de leurs entrailles.Moi, je suis assez dégouté de Paris. C’est pour cela que je vis dans les arcbres, loin du reportage et des reporters. Et ainsi je peux, comme le recommande Ruysbroeck l’Admirable, « me réjouir au-dessus du temps, quoique le monde ait horreur de ma joie et que sa grossièreté ne sache plus ce qu

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Adrien] de Witte. s.l., 1893/07/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p97

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Page 97 25 juillet 1893. Mon Cher de WitteVoici le portrait que je choisis : ‒ c’est celui qui rend le mieux à ce qu’il paraît, ma pose favorite. Mr Zeyen est un photographe habile et artiste, d’après ce que j’ai vu de lui, et je regrette bien de ne l’avoir point trouvé chez lui, car son opérateur est un sabot. Ses photographies sont ressemblantes mais bêtasses, bêtasses !! Cet allemand cocasse et irrésistible, réussirait mieux au théâtre. Décidez-le !Je sentais en posant que je m’abêtissais et que je tournais en vache.Je prie Héliodore Dandoy de bien vouloir m’expédier une demi-douzaine d’épreuves retouchées de la photographie que je vous envoie, simplement. Les autres ne me plaisent pas, pas du tout !!En atténuant un peu la patte d’oie « cruelle » je crois mo, Cher de Witte que vous pourrez faire de moi un portrait qui restera, plus que moi. Il me semble qu’il faudra traiter cela par grands plans, sans tomber dans de trop grands détals, ou plutôt dans de trop

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Adrien] de Witte. s.l., 1893/07/26. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p99

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Page 99 26 juillet 1893 Mon Cher de Witte, j’ai oublié dans ma lettre d’hier de prier Mr Zeyen de photographe de bien vouloir m’adresser sa note. Je désirerais savoir ce que je lui dois, et je lui ferai parvenir immédiatement ce montant. Encore une fois je regrette beaucoup la très mauvaise chance qui m’a empêché de le voir, je suis persuadé que le résultat eut été tout autre.Les photographies de son allemand sont faites comme deux et deux font quatre. Or en photographie comme en art : deux et deux font seize ! quand on sait compter artistiquement.Enfin le cliché Dandoy pourra nous servir, de tout ce que nous avons fait, c’est tellement le seul qui soit possible.Voici mon adresse pendant le mois d’août :‒ Maison de la Plage, à la Guymorais par St Méloir-des-Ondes (111e & Vilaine) FranceOn peut ajouter : Bretagne pour faire plaisir au facteur. À vous bien, mon Cher de Witte et à bientôt.F. Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Adrien] de Witte. Paris, 1895/06/21. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p101

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Page 101 Paris le 21 juin 1895 Mon cher Dewitte,Je suis un sale muffle, voilà deux mois, deux longs mois que je dois vous écrire et vous envoyer des épreuves de l’admirable portrait que vous avez bien voulu faire de moi et qui sera le seul portrait que l’on fera de moi, mais je n’ai jamais pu être exact en rien. Je vous enverrai des épreuves et une lettre Mardi prochain, sans faute !Ceci n’est qu’une poignée de main que je vous envoie de tout cœur.Bien à vous et à bientôt.Félicien RopsSur la quatrième page de la lettre, ces mots de Rassenfosse :Mon cher Dewitte, Voici un mot que Rops m’a remis pour toi.Je rentre de Paris à l’instant.Bien à toiAR.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p179

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Page 179Mon cher EvelyJe ne fais que traverser Paris, au galop, j’y rester 48 heures. Je verrai ce soir le photograveur. Impossible de m’occuper de la machine de l’électricité. Je ne connais aucun journaliste scientifique. Tout cela s’est fait dans les journaux par des vieux à perruques de l’Institut. Puis où sont les journalistes en Août ? Partout, excepté ici ! Je ne connais pas plus d’Électricien que de membres du jury. Monde tout à fait en dehors du monde artiste et journalisteux dans lequel e vis, et en dehors des vrais mondes et des demi-mondes où je passe. En dehors de la Botanique, le monde savant me méprise – mais s’il est grave, je grave mieux que lui ! Merci du Meunier – Très bien, nous recauserons de cela à Bruxelles.Au galop à vousFélicien R

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 1883/11/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p270 et 8808/t2/p271

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Page 270 (novembre 1883) Mon Cher EvelyReçu les cuivres – Le Chat – Mysanthropie et la Foire aux amours sont venus – les quatre autres Curiosité, Seule (celle-ci), la Buée & trop mordues. Votre grand défaut à mon avis, est que vos morsures sont, toutes semblables, quelque soit la grossièreté ou la finesse de votre cliché. Il est évident qu’un cliché qui vous donne la grossière image ci-dessus ne doit pas donner sur le cuivre une forte morsure ou l’on a le résultat que voilà & qui, avouez le, est peu flatteur. – Sur le cuivre, du reste, c’est un vrai bas-relief & il n’y a la dessus pas de retouche possible parce que ce ne sont que des ravines : un vrai bas relief ! comme le 1er pas. Supposez ceci mordu légèrement, ma pointe, ma roulette & la pointe-sèche peuvent jouer, & sauver la lourdeur de la chose ; ‒ mais ici il faudrait avant tout que je fasse baisser partout le cuivre au marteau & les cuivres galvaniques ne se baissent pas régulièrement au marteau ! sans

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 1883/11/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p272 et 8808/t2/p273

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Page 272 (fin Novembre 1883) Mon Cher Evely,Je suis désolé d’apprendre que vous ne pouvez me graver mes grands dessins pour le 20. Faites au moins ces deux ci. – Je compte bien sur tous les autres. Si vous mettez un mois ½ ou deux mois pour me livrer dles planches, nous ne pourrons plus nous entendre, Mon Cher Ami. Vous comprenez que je ne peux avec l’énorme travail que je dois faire sur vos planches, subordonner la livraison de ces planches à vos loisirs. Si vous ne travaillez pas pour moi lorsque vous aurez d’autres ouvrages à faire, je serai en plan à chaque instant. Nous voici fin novembre & j’attends les planches en retard avec impatience. ─Je ne comprends rien (dans votre compte) relativement à la planche de la Foire aux Amours. Vous comptez I croquis, mais malheureux ! c’est une planche de la dimension du modèle que je vous avais demandé, une planche dà 5 croquis. Vous me glacez de terreur. Je ne discute pas vos prix, quaoique, vu l’hésitation du résult

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p274

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Page 274Mon Cher Evely,Je vous envoie votre mousseline, il faudra bien que vous attendiez q.q jours & même une quinzaine l’envoi des dessins, Mon Cher Ami. Je suis toujours dans les nuages avec mes 6 malles vidées & douze malles non vidées. Il y a pour I5 jours de travaux ici à réparer le toit etc etc etc – Puis je veux vous faire un bel envoi & arrêter notre compte. Établissez le de votre côté, Mon Cher Ami, pour voir si nous marchons toujours d’accord. – Alors je vous enverrai : la Peine de Mort & les Diaboliques, mais il faut que j’aie fini les dessins des Diaboliques pour cela. Je vous enverrai donc la chose en trois fois.1°Croquis variés2°’La Guillotine3° Les Diaboliques.N.B. J’ai tout envoyé – ce boulon avec broche a toujours manqué à la Presse, même du temps de Nys, c’est lui qui me l’a dit. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec le reste. Tout Tout a été emballé soigneusement, Nys a vendu telle quelle la presse à Bonvoisin, ─ Bonvoisin me l’a revendue telle qu’elle es

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p275

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Page 275 Mercredi Je n’ai plus de papier à lettre & je vous écris au galop de course sur des chiffons de papiers, Mon Cher Evely. Je mets à la poste aux colis postaux 7 clichés sur gelatine. Gravez moi vite vite cela. Il y a deux de ces clichés qui ont un peu collé sur le papier blanc dans lequel le photographe me les a expédiés. Accusez moi réception & dites moi si cela se gravera bien ‒Adressez votre lettre aux Jolinets Maison Leclercq à Bièvres (Seine & Oise). Expédiez les cuivres : 17 Rue Drouot s.v.p. Je compte sur vous pour le 2 octobre sans faute ou il n’y aura pas moyen de nous entendre. Votre procédé est déjà bien lent ! Si vous le ralentissez encore nous n’y sommes plus ! ‒Je vous donnerai 25 croquis pour les 7 planches cela vous va-t-il ? ‒ ? – Mais vous me pousserez les planches autant que vous pourrez les pousser ! ______ Du reste toutes les planches qui ne sont pas à la plume doivent être poussées le plus que vous pouvez. Allons, en marche, songez

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. Mettet, 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p321

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Page 321 Thozée, près Archangel Russie Blanche 14°/zéro – le mercure gèle dans l’épine dorsale du bourgmestre. Mon cher Edmond, Je suis toujours ici à Thozée, exilé pour cause de santé de mon fils, qui va du reste beaucoup mieux. N’importe, je t’assure qu’il faut un certain courage pour rester ici par le temps qu’il fait. Il gèle vers les quatorzes degrés – au soleil ! Les gens du pays trouvent « que c’est du temps de saison » et qu’il ne fait pas encore « plein froid ». Qu’est ce que « le plein froid » seigneur Dieu ! Il y a huit jours que j’ai le nez sans connaissance.J’ai eu malgré tout l’énergie d’aller à 6 lieues d’ici rôde – dans les bois de la frontière. Il y a là des campements des francs-tireurs dans la neige qui feraient rêver Salvator Rosa. C’est superbe de guenilles fantastiques, je suis en train d’en faire un bois pour l’Illustration de Londres. – Espérons que je trouverai un graveur un peu propre, s’il y a des garveurs propres ». Fais mes complime

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. Paris, 1880/07/06. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p354, 8808/t2/p355 et 8808/t2/p356

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Page 354 Paris 6 juillet 1880 Mon Vieux Edmond, Que fais-tu ? Où vas-tu ? Que deviens-tu ? Moi je veux te dire mon programme. Je quitterai Paris du 20 au 25 août. Je me moque des festivités comme bien tu le penses. Je sors d’en prendre. J’ai une indigestion de drapeaux. Je viens de rentrer à Paris, j’ai fait à deux reprises deux voyages en pays de Loire. – Adorable la Loire de Tours à la Mer et bien étrange. un fleuve avec des îles, des hauts-fonds, des bancs de sable comme la mer à Nieuport. Vu Chambord-Amboise, Blois. – Des châteaux partout, de cette belle Renaissance Française qui est si fine et si joyeuse. Été à Château-Reynuult., une ville qui dégringole d’un coteau de vignes avec de maisons à auvents et à pigeons sur rue : ‒ à chaque fenêtre un museau joyeux de fillette. – Des « Léontine » partout. Et l’auberge de « La Lamproye ». l’auberge de Rabelais d’où on pêchait dans la Vienne les fameuses truites. – Azay-le-Ridel. Station. Il y a dix ans que je n’y

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. s.l., 1894/02/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p65

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Page 65Mon Vieil, Prends le train de 9 h. 45, il s’arrête parfaitement à Moulin-Galant.À bientôt et bon adieux à DonnayFélicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. s.l., 1895/09/10. Bruxelles, 8810/t4/p161

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Page 161Mon Cher Rass, – C’est une fatalité j’ai oublié à Paris mon livre d’adresses et l’adresse du bon docteur est là-bas. Je t’envoie la lettre à laquelle je te prie de joindre l’adresse d’Henrijean. Je l’engage à venir avec toi à la Guymorais, avec toi, comme vous me l’aviez promis. Faites cela et nous passerons quelques bons jours.À toi Bonnes amitiésMonsieur Armand Rassenfosse – 334 Rue St Gilles à LiègeProvince de Liège Belgique.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Louis [Rorcourt]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p206

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Page 206CroquisMon cher Louis,Je vais m’amuser !!!!!En attendant mon grand portrait je t’expédie ma carte !! N’oubliez pas de faire expédier mon chevalet à Mr Scaron employé des postes à NamurNos amitiés à Mme RocourtTout à toiFélyJe réfléchis (!!!) garde le chevalet toi jusqu’à mon arrivée à Bruxelles. Croquis

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Louis [Rorcourt]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p207

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Page 207Mon cher Louis,Un détail de bottier : mes souliers sont faits de façon à pouvoir fourrer mes pantalons dans le haut du soulier afin de pouvoir remplacer la guêtre à la campagne.Exemple CroquisPas beau le pied ! mais natureCe qui fait que lorsque l’on ne fourre pas le susdit pantalon le soulier baille comme un écolier à la leçon de trigonométrie.Exemple : CroquisMes souliers sont fait à baillement.Veux-tu bailler ou ne pas bailler.Autre chose : rends moi le service d’aller chez le papetier de la rue de la Colline m’acheter 3 crayons avec dedans de la gomme à effacer l’encre ce sont de gros crayons.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Louis [Rorcourt]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p210, 8810/t4/p211 et 8810/t4/p212

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Page 210Mon Cher LouisLe carnaval de Namur était féérique : la cavalcade se composait d’un Espagnol embêté Croquiset le bal se composait de notre cher capitaine Dandoy en costume de pierrot – coquet – il m’a rappelé la tante. – Dubois a failli en avoir un épanchement de lait et en était comme une petite folle : Page 211CroquisÀ propos quand tu verras Mr Dubois (l’autre) n’oublie pas mon écharpe j’y tiens presqu’autant qu’à Mme ChoseChut ! Parlons basParlons plus basNe la nomme pas (bis)(E. Scribe)Quoiqu’en dise Melle Mathilde ! (1) mais melle Mathilde dirait du mal de notre S. P. le pape.Quant à la Ste Vierge je suis sur que Melle Mathilde croit que les St Esprit n’était qu’un pigeon – Et St Jospeh ?2° À propos j’expédie à Mme Rorcourt les cigares que je lui ai promis et un mouchoir qu’elle avait eu l’extrême gracieuseté de me prêter.Page 2123° À propos – mon portefeuille est retrouvé il a été rapporté par une femme ….. agée – horreur ! – Je l’avais perdu en rue donner 20 frs à une vie

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Louis [Rorcourt]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p213

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Page 213Mon cher LouisJ’expédie à Mme Rorcourt ses albums je les envoie uniquement pour avoir l’air de tenir ma promesse et pour garder mon air serin, car franchement ces dessins sont hideux, je rougis comme une Jeanne d’Arc quand je les feuillette ; j’ai fourré dans le paquet une lithographie et un portrait pour toi. Je t’envoie ce portrait parce que 1° Il n’y a que six exemplaire donc il n’est pas dans le commerce, 2° parce que j’ai l’intention de faire un portrait de Mme Rorcourt dans ce genre là, – dans la même facture mais dans un autre caractère. Je crois que nous pourrions faire de cette façon un joli petit portrait lithographié. D’autant plus que Mme Rorcourt est mieux que la personne qui a posé pour ce portrait – ne lui dit pas ce que je t’écris, j’ai juré de ne dire à ta femme que des choses désagréables pendant un an.Quand tu verras Lambrich et Dessor montre leur ce petit portrait je tiens à leur opinion – Vanderhect l’a vu. Rien de Nouveau, je n’ai pas encore vu Louis Duboi

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Clotilde] Rorcourt. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p217 et 8810/t4/p218

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Page 217Chère Madame RorcourtJe me décide à vous écrire puisque Louis est absent et cependant j’ai toujours eu peur d’écrire à une jolie femme cela trouble mes idées, cela me fait trembler la main et cela me rend d’un aimable idiotisme – c’est toujours la faute de cette maudite timidité ; – tenez j’ai déjà oublié la raison qui m’a fait « mettre la plume à la main » comme on dit dans les pensionnats de « jeunes personnes » – j’y suis ! C’était pour vous dire, chère Madame, que si – « par hasard » vous rencontreriez cet Astèque de Géruzet d’avoir la gracieuseté de lui dire que j’attends depuis un temps incommensurable les photographies que je lui avais demandé de m’expédier ; – voilà, – c’est tout. –Je vous vois d’ici sourire de vos trente deux dents (un petit prétexte pour les montrer) et vous dire que j’eusse mieux fait d’écrire directement à Greuzet ? – Quelle erreur ! D’abord par ce temps de Congrès qui court, on ne trouve plus Géruzet que Louis Rorcourt, ensuite écrire à Géruzet n’e

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Jean-François?] [Taelemans?]. Bièvres, 1883/08/15. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p275 et 8810/t4/p276

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Page 275 Bièvres en Josas (Seine et Oise) 15 Août 1885 mercredi. Mon Cher Franz,Tu comprends que jamais, au grand jamais, je ne serais passé par Bruxelles sans avoir été vous voir toi et ta chère femme, si je n’avais été brusquement et soudainement rappelé à Paris par une dépêche. J’ai rencontré chez Picardun Mr charmant et très sympathique Mr Van Myrbuck (je crois que c’est ainsi que cela s’épelle) car jamais je n’arriverai à pénétrer le génie de la langue flamande, qui n’est a pas ! Je ne dis pas cela aux mouvements flamands qui conspueraient ! car Teniers Seul a compris les mouvements flamands : (Trois croquis) :Premier mouvement – deuxième mouvement – le 3e de devine.On m’a dit que tu étais dans les maux, cela m’a empêché le premier jour de mon séjour là-bas, d’aller te déranger. Puis on m’a dit que tu avais procréé – sans me demander ma permission – une nouvelle petite cousine. Je te le pardonne pour une

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p311

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Page 311Mon Cher Ami,Ne pourrai-je donc jamais sur de nouveaux rivages vous accompagner un seul jour ? – Non Hélas ! trois fois Hélas ! – comme disait Mr Bergeron, mon professeur de rhétorique, auteur de Corésus, tragédie en cinq actes et en vers, décoré de la croix du mérite de Bane ; – je ne verrai pas Bruges la Catin et Anvers-le-Riche, – ni le Rideak, ni le Minnewater où se baignent en attendant les beaux nageurs les Galathées flamandes fugantes (!) vers les scholls.N’oubliez pas Mes Chers Amis de prendre un canot à Bruges et de vous faire piloter dans les petits ports abandonnés, – et poussez jusqu’à Blankenberghe, et embrassez pour moi toutes les Blankenberghoises et la blanche fille qui avaiy le doux nom de Barbara van Chisendonck !Modoydos Toioo AddassinsMulier Pulehra eruprtionavit et fecit : Bo !Dites s.v.p. à l’ami Braquemond de ne pas réemporter en France, l’eau-forte dont il m’a fait cadeau.Du reste j’espère le revoir avant son départ.Serrez-lui la main pour moi.Bien à vou

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Alphonse [Camporino]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p314, 8810/t4/p315 et 8810/t4/p316

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Page 314Mon Cher Alphonse,J’étais à Thozée lorsque le petit chien est arrivé. – Ma femme me charge de te remercier elle est enchantée de sa levrette qui est réellement admirable, – excepté dans mes tableaux, je n’ai jamais vu un ensemble de couleurs et de tons aussi remarquable, – il serait signé F. Rops que je ne m’en étonnerais pas, – c’est comme mon fils il ressemble à un Titien comme deux gouttes d’huile, vigoureusement empâté, dessin accentué, et puis la croûte de lait dont il est orné lui donne l’aspect granuleux de l’École Italienne. –Ma femme embrasse Mme Camporino à laquelle je présente mes amitiés – Quant à toi, malgré le charme rêveur de ta physionomie, je ne t’embrasse pas …. Je suis chevalier de Malte.Je te serre la main, – belle conduite hein ?À toiFélicien RopsP.S. Je viens de mettre sur ma palette un peu de blanc d’argent – c’est l’indice que je vais faire Page 315un chef-d’œuvre – pour toi – Un tableau d’histoire :Mithridate essayant des poisons !CroquisC’est simple et

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Charles] [Neyt]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p323 et 8810/t4/p324

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Page 323Mon Cher KarlJe t’expédie un poulet d’Alfreûsde, un de ses amis de nos amis, Emile Durandeau – le dessinateur est déjà arrivé à Bruxelles et t’attend de jour en jour. Fais-moi le plaisir d’aller rendre visite à Émile Durandeau, ce garçon doit s’emvêter là-bas tout seul, tu le trimbaleras dans les farobouges, (crois-tu qu’il faille deux L à trimballer ?). – Durandeau me fait l’effet d’être une bonne et joyeuse nature, j’ai rencontré à Goës un crétin qui m’en a dit beaucoup de mal, ce qui fait que j’en pense beaucoup de bien, voilà ce que c’est que la calomnie, demande à Basile ; – le susdit crétin était peintre et élève de Ingres, il peignait les dunes de Reverland en lilas tendre et tu veux que je croie des cochons qui peignent les dunes en lilas tendre !Et des élèves de Ingres !À propos de lilas tendre, la marchande de papier de Mettet qui est en même temps percepteur des postes et sacristaine m’a vendu de papier lilas en me disant que le bourgmestre écrivait toujours sur celu

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] [Bérardi]. Bruxelles, 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p328

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Page 328Dessin à la plume(Arabe se chauffant)Mon cher Gaston,Les Aïssaouas manquent leur entrée d’un jour, je n’ai pu m’en occuper hier, – 500 colis à transporter de la rue de la Loi à l’avenue ! – mais mardi matin sans faute ! (sic) ils seront aux bureaux de l’Indépendance – et j’espère que vous voudrez bien toujours me considérer comme votre débiteur. Cela ne compte pas cette horreur ! – Enfin comme les Lesbos de Baudelaire je tire mon pardon de l’excès de mes fautes !Bien vôtreFély Rops Avenue Louise 262

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Jean-François] [Taelemans]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p335 et 8810/t4/p336

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Page 335 (1882 ?) Mon vieux, voyons N. de D. !es-tu mort, enterré, enslingeneyeriséVéroléStropiéChatréEnbelgisé EmbourgeoiséAcadémicienCocuDécoré !!!!!! ??????Répond vieille baderne !Voilà le Salon fermé !! et voilà deux ans que tu n’as vu le Salon ! Quand je te disais que la Belgique était fatale ! Non – c’est stupide de croupir dans cette marre aux oies, et sans truffes !!– N’est-ce pas un crime de 1ère Peinture ?– Si tu restes là-bas tu ne feras pas mieux que tu ne fais.Voilà le vrai. Tu devais venir ici, etc etc etc etcTu n’as rien fait de tout cela et tu es là le nez sur la salopiande Bruxelles !– Je suis franc : si tu ne passes pas au moins trois mois à Paris par an tu ne feras plus de progrès, comme Herremans – Ce n’est pas autres chose que Paris l’air de Paris qui fait Paris ! Quand je vais à Batignolles, je reviens rue Drouot avec un autre air dans le nez, j’ai respiré Batignolles !!Page 336Tu peindras un peu mieux chaque année mais le feu, mais le dia

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnue. Paris, 1890/11/10. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p342 et 8810/t4/p343

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Page 342 Paris 10 Nov. 1890. Madame,Je reviens, d’hier soir de Port-Vendre où je suis depuis le 1er octobre, et je trouve vos deux lettres. Jamais je ne me fais suivre par ma correspondance, je ne me fais envoyer que les télégrammes. Ne faisant pas « d’affaire », j’estime que dans la vie ordinaire, nulle chose, en dehors des affections de ceux qui vous aiment, et qui peuvent avoir besoin de la vôtre, soit dans le danger, soit autrement, ne puisse être remise. Le repos du voyage n’existe, (et en villégiature, c’est la même chose), qu’à la condition de ne lire ni lettres, ni journaux. On ne voit bien un pays que de cette façon, et on ne peut en jouir sans la privation des choses, qui au font vous sont indifférentes. – Les affections qui ont besoin de vous, télégraphient. Cela suffit comme attache à la Terre, absolument.– Donc, quelques jours, Madame, j’aurai le plaisir de vous envoyer une peinture d’une valeur de francs 500, comme fin de compte.Il y a eu de votre

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1890/11/10. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p344, 8810/t4/p345 et 8810/t4/p346

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Page 344Ce 10 mars 1891Cher Monsieur,je venais à peine de vous écrire « que je vous écrivais » lorsque la Fièvre Intermittente, la seule chose que j’aie rapportée de Laponie, me jetait sur le flanc, et j’y suis resté un nombre d’heures incalculables, au point d’en oublier ou à peu près ma réponse. Je suis confus de vous répondre un mois et demi après avoir reçu votre lettre, mais je ne peux que constater mon incorrection et ma parfaite grossièreté. Il faut vous dire, un peu pour alléger mes fautes, que chez moi la Fièvre « Intermittente » est parfaitement : « mittente » tout simplement depuis six heures du matin, jusqu’à six heures du soir, et vice-versa ; de sorte que tout le temps que cela dure – et cette fois cela a duré longtemps, je suis dans la situation de ce personnage d’Edgar Poë, dont on avait roulé la cervelle sur une bobine comme un ver solitaire. Je vis à vide !D’abord je dois vous avouer que votre lettre m’a charmé, oui, tout à fait. Puis vous m’appelez pas « Cher Maître

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1892/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8810/t4/p348 et 8810/t4/p349

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Page 348 (1892 ?) La Roche-Claire Demi-Lune par Essonnes (Seine-et-Oise) Monsieur,Je reçois seulement votre lettre, je suis assez souffrant depuis deux-moi, et je ne peux avant quelques jours vous envoyer les renseignements que vous me demandez, mais je serai tout à votre disposition.J’ai été, je crois, non pas l’ami, mais le plus fidèle et le plus respectueux compagnon de Baudelaire, j’ai allégé sa tristesse en Belgique, comme il le disait dans la dédicace d’un portrait qui m’est cher. Baudelaire se trouvait chez moi à la campagne, lorsqu’il y a ressenti ces premières atteintes de la maladie qui devait l’emporter. Cette maladie, croyez-le bien, n’avait aucun rapport avec les excès de boisson que l’on a injustement reprochés à Baudelaire. Les causes, si les effets ont été prompts, n’en ont pas été moins longuement préparées et sont de diverses sortes. Nous en parlerons ensemble, et sa

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Jules] Baujoin [Beaujoint]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p8

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Page 8Mon Cher Beaujoin, Je ne vous écrirai que trois lignes. Le roman me paraît, non pas « fort », mais « joli ». Vous voyez que je suis franc, brutalement franc. Dans un mois, je ferai donner les deux cahiers à Schnée avec deux petits dessins. Il acceptera, j’espère.Je vous serre la main.Félicien R. Faites-moi donc quelque chose d’anodin pour le Musée des Familles, une petite nouvelle XIXe siècle, avec quelques types bourgeois. – Cela réussit toujours. – Je ferai deux dessins pour cela.

Copie non autographe de Félicien Rops à [Hector] Chainaye. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p15

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Page 15Mon Cher Monsieur Chainaye,Pourriez-vous me donner l’adresse de Mr de Tombeur ? Je lui ai écrit à la Réforme un bout de lettre, et je ne sais s’il la reçue. Je vous serais très obligé, si vous vouliez m’envoyer une carte postale avec la réponse.Acceptez mes meilleurs compliments et une bonne poignée de main.Félicien RopsEnvoyez-moi également je vous prie votre adresse, à vous. Puis l’adresse du Journal la Wallonie, je veux m’y abonner. Tout ce qui vient de Belgique, & surtout de mon vieux & cher pays wallon m’intéresse & me charme.Je vous envoie un billet à ordre qui sera peut-être protesté, mais je finis toujours par payer, c’est mon tailleur qui me l’a dit, donc je dois le croire.Je n’ai rien de prêt pour les XX. Heureusement ou malheureusement un amateur veut bien me prêter un dessin de 1876 ! – en vite, si vite que demain c’est hier.À bientôt j’espère, en fin février je passerai à Bruxelles, avec toutes mes infamies passées & futures.À V. F.R.

Copie non autographe d'un brouillon réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Jules] Baujoin [Beaujoint]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p22 et 8811/t5/p23

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Page 22Quelques mots en courant, mon cher Karl, pour me soulager de tous mes ennuis, et pour que tu me répondes une de ces bonnes lettres toniques, comme tu sais en écrire, toi qui est (sic) un si vaillant méprisant.J’enrage, et je m’en fiche en même temps : tous ces journaux catholiques m’accusent d’avoir fait : « une page anti-chrétienne » en dessinant Un enterrement au pays wallon. Du diable si j’y ai pensé ! Il est toujours vexant de ne pas sentir sa pensée comprise, et de ne pouvoir dessiner la face apoplectique d’un bon curé de province et quelques bonnes têtes de suiveurs d’enterrement, sans s’entendre accuser d’ « attaquer la religion », ou de saper les bases de la société et de la constitution que l’Europe nous envie. J’en ai assez de ces bégueuleries et, un de ces jours, je leur en montrerai d’autres. Voici la genèse de cette lithographie terrifiante sur laquelle on appelle les foudres de Dieu le père.J’étais à Namur, ne sachant que faire. L’idée d’aller aux Fonds d’Arquet m’

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Karl Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p25, 8811/t5/p26 et 8811/t5/p29

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Page 25 (1879 ?) Mon vieux Karl,À propos de ce dessin (Planche du Tzigane), je me suis bien amusé l’autre soir, chez X… Tu connais la maison et le monde mêlé qu’on y voit, sous prétexte de « petites fêtes de l’intelligence ». Il y avait là des peintres, des poètes, des littérateurs, des musiciens, des critiques, pas « un artiste » à travers tout. Les « bourgeois dignes » et la bande de peintres brochant sur eux, plus bourgeois que les plus dignes. Tout cela ne faisait que de parler des « honnêtes gens », qualificatif spécial aux Belges pour désigner les gens qui ont « fait leur affaires ». Et cela avec des petits sourires malins à mon endroit, qui avaient l’ai de me dire : « c’est pour vous que nous disons cela », M.le Fransquillon «, pour bien vous marquer le mépris en lequel nous tenons tout ce qui nous vient de votre Paris, tout ce qui ne tient pas à l’art rangé, catalogué, constitutionnel. « He me fichais bien de cela personnellement comme d’un Bouguereau,

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p45

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Page 45Monsieur Dommartin132 Chaussée de Charleroi BruxellesPasse par l’atelier. Je n’en bouge pas de l’après midi jusqu’à 6 heures. À toi F.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1887/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p51 et 8811/t5/p52

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[p. 51]Mon Vieux,Ne néglige pas Uzanne ! Il y a un bel article sut ton livre qui sera fait : je te graverai un bout de montagne :On fera tirer comme réclamé à mettre aux vitrines des librairies, ‒ enchanté de ton succès, ‒ cela devrait être. La forme mon vieux, qu’y a que ça ! C’est ce qui distingue l’homme d’Hymans !Viens à Paris mais crois-moi, j’ai beaucoup étudié la question de villégiature. La Marne c’est trop loin. Un seul endroit possible, ne ris pas : Asnières ! C’est plus près de l’Arc de Triomphe. Le seul endroit pour lequel un train est toujours prêt. – sans voisinage, on ne voisine pas à Asnières, et les fabricants de chalumeaux à clavettes doubles et à vermicelles à tuyaux carrés ne viennent pas vous emmerder. Edmond a cent fois raison, vie impossible en Belgique dans sa condition.Moi au printemps prochain j’Asnérise ; mais pas de Marnes ! C’est trop loin déjà là. – Et il y a là des gens qui passaient leur temps à être huissier avant d’aimer la pêche à la ligne. Puis c’es

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Blankenberghe], 1858/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p64, 8811/t5/p65 et 8811/t5/p66

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Page 64Mon Cher Coco,CroquisIer jour : Que c’est beau !Croquis2e jour : C’est beau !Croquis3e jour : C’est assez beau !Page 65Croquis4e jour : C’est beau mais cependant la place de la Monnaie………Croquis5e jour : Et le Café des Mille Colonnes………Croquis6e jour : ont bien leur charme.Page 667e jour : J’écris à Coco : faut-il que je m’embête !!!!

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Blankenberghe], 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p66 et 8811/t5/p67

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Page 66Lettremiroir de vérité –Mon Cher Coco,Blankenberghe est un trou. Il n’y a pas un nez féminin potable ‒ les femmes sentent le hareng ‒ « L’herbe croit dans les rues et l’Echo fait silence ! » Le Kursaal est en réparation : Il y a six étrangers qui s’obstinent à prendre tous les jours un bain de glace -. Je représente tout seul la fashion Bruxelloise. Il fait froid et il y a un foutu vent du N.N.N.E. Les marins disent que c’est le bon - Pas pour moi. Ton ami embêtéJeune MembreLettre officielleMon Cher VictorBlankenberghe est charmant, partout des femmes, des fleurs, des drapeaux, du bruit, des fêtes ‒ Tout Paris est ici, des lorettes (de la salle Ste Cécile) traînent sur le sable des dunes, la moire antique gagnée à la sueur des banquiers ‒ Le Kursaal a ouvert ses portes à la fashion anglaise et à la highlife bruxelloise. C’est charmant, idéal, paradisiaque. Ton ami émerveillé.F . RopsIl n’y a que ce cochon de Géruzet qui y croie Page 67à Blankenberghe‒ si je le tenais ici !… je n

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Mettet, 1857/06/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p80 et 8811/t5/p81

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Page 80 (juin 1857) Mon Cher Coco,Quand tu auras des injures à adresser à ton vieil ami le Jeune Membre, tu ferais bien de ne pas les lui faire parvenir par le canal de Dandoy, surtout quand ces injures sont des stupidités ; - cela m’a embêté – pour toi.Maintenant autre chose : Fais-moi le plaisir de dire à Joséphine de m’acheter du coton blanc et de me faire deux chemises de modèle sur le patron des tiennes – je les mettrai lorsque j’irai à Bruxelles, vers le 25 – « courant » - et je jugerai alors des changements, perfectionnements etc. à apporter à icelles chemises.Si tu es en fonds avance les sommes folles nécessaires pour l’achat du susdit coton, si tu n’es pas en fonds, dis à Joséphine d’aller chez Brassines, mais je préfèrerais que tu fusses en fonds, - je te ferai rentrer dans tes déboursés le 25. – Dis à Joséphine de me faire également le plaisir de faire laver, blanchir et repasser mes deux nouvelles chemise, afin que je puisse les endosser là-bas et p

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1881/04/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p110, 8811/t5/p111 et 8811/t5/p112

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Page 110Mon Cher Théo,On travaille à tes affaires, j’ai été pris huit jours par d’autres choses très importantes & qui ne m’ont pas laissé de répit, mais tout marche. On tire sans faute dans trois jours. Fin avril ou dans les premiers jours de mai cela y sera.Envoie moi à l’instantta poésie de l’Éventail pour laquelle tu comptais mettre la planche de la dame à l’Éventail.Je fais tirer :1° Le frontispice 2° La dame à la fourrure (nouvelle planche dont je vais… t’envoyer les épreuves format des Folies-Bergères)3° Folies-Bergères (En as-tu fait la poésie ?) 4° Dame à l’Éventail (nouvelle planche)(même format)Il reste deux planches :La lecture du Grimoire & la vieille Masken.Les mettrons nous la dedans ? La lecture du grimoire est une jolie planche, mais elle a me défaut d’être bien petite comme format pour le livre.Décide toi même.La vieeille masken est plus dans le format et n’est pas mal, mais il faudrait faire quelque chose sur elle & puisque le volume est

Copie non autographe d'un fragment réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Théo] [Hippert]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p118

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Page 118 1869 Je travaille comme un âne et je ne peux bouger de ma chaise « curule ». Vous qui vaguez dans les ciels gris auriez-vous par l’heure de venir me donner des nouvelles de cette presse qu’attend la société des Forts aquatiques ?Je vous donnerai pour cela – ah 8 – une épreuve – unique – d’une planche de ce bon graveur qui a nom Félicien Rops et dont les jours se passent à caresser d’une pointe amoureuse des cuivres rosés comme fesse de pucelle. Ce pourquoi Dieu lui sourit……..Fély

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p142, 8811/t5/p143, 8811/t5/p144, 8811/t5/p145 et 8811/t5/p146

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Page 142Mon cher Monsieur,Il y a deux mois que votre lettre me cherche dans toutes les dunes de la Zélande, à travers toutes les bourgades du Zuyderzée, sous le pont des koffs de pêche, et au beau milieu des Musicos ; elle vient enfin de me rattraper ici dans ce hameau perdu de la côte flamande. Il faut que cette lettre ait un flair de chien de chasse pour venir me retrouver à Knocke, où jamis, depuis vingt ans, un post-meester n’a mis les pieds. Je suis très franchement heureux que l’Enterrement au pays wallon vous ait plu ; votre bonne lettre est pour moi un bienveillant encouragement, et je vous avouerai que je suis toujours flatté au possible par les éloges des personnes dont le talent et le visage me sont sympathiques. Je crois que les vrais artistes comme les vrais écrivains travaillent surtout pour avoir l’approbation de quelques esprits avec lesquels ils se sentent en communion d’idées. Je vous assure que dans l’Enterrement rien n’est chargé. Je suis plutôt resté au-dessous de

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1872/04/30. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p148

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Page 148 Le 30 avril 1852. Monsieur et cher ami,Je serai tout l’après-midi à mon atelier. Veuillez m’y joindre si l’aimable Corinne dont vous êtes le sujet le permet d’aventure. Nous y boirons une nouvelle liqueur très à la mode et qu’il commence à être de bon ton de boire avant le dîner ou la collation. On la nomme caffé. M. Arouet en dit grand bien comme digestive et expectorante. Monsieur et cher mai, je vous envoie le témoignage de mon affection.Félicien RopsPeintre de son Altesse Monseigneur le régent des Païs-Bas.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1872/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p151

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Page 151 1872. Cher, si logiez chez Henry de France, cette lettre irait vous trouver au sol du lys. – Cet idiotisme m’a fait sourire en m’éveillant dans les bras de la blanche et blonde Albion. Elle revient d’Irlande, du fond des montagnes de Caran-Tual, c’est ça qui est flatteur pour un homme, dirait Girou ! Elle avait dans ses cheveux l’odeur des brises salines de la verte Erin. Elle est toujours ou brûlante ou glacée. Elle veut que j’aille habiter avec elle au lac de Kilarney où elle a loué un chalet couronné de houblons comme un druide, et elle vous dit des choses énormes, simplement, en boutonnant les 42 boutons de ses gants d’amazone. Je crois que je finirai par la cravacher si elle ne rentre pas dans les proses admises par M. Seribe de l’Académie Française (merde, dirait Glatigny). Mais ce n’est tout. Je serai à 5 h. au Globe. Il serait bien charmant de vous y rencontrer.Fély.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Blankenberghe, 1875/04/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p188

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Page 188 Avril 1875, Blankenberghe. Il fait un temps de chien ici. Blankenberghe toujours blond et ravissant, plein de femmes. Blanc n’est pas encore arrivé. Vu les demoiselles Renoz qui deviennent splendides et le téton de Mme André qui s’incline vers la terre comme le nez du père Aubry qui aspirait à la tombe. Jouvet bedonne. Et tout cela grouille dans le ciel blanc et c’est toujours réjouissant et varié. Je t’écrirai demain. J’entre en religion d’art. Je peins et je ne regarde plus les femmes. J’ai suspendu comme le Natchez les chevelures scalpées à l’entrée de ma tente et je fume le calumet de la paix.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1876/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p190

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Page 190 1876 L’Italie est un pays qu’il faut voir, où il faut se complaire, mais où il faut se garder de chercher des inspirations. Si ce sont des inspirations rétrospectives, elles sont dangereuses ; si ce sont des inspirations prises dans la vie actuelle italienne, elles sont banales et n’ont pas l’accentuation de Londres ou de Paris effrayants et si favorables à l’art psychologique qui est le véritable art moderne. L’art actuel italien, d’un autre côté, ne produit rien. Ils sont tous dans ce pays aux chausses de Fortuny, un Espagnol. La Corse passe pour l’île italienne où les paysans ont le plus de caractère. Mais cela n’est pas moderne. Ce sont des mœurs naturelles d’autres siècles. Je suis persuadé que les paysans de Capri me feraient le même effet. C’est le pays où il faut aller jouir du climat, de la beauté plastique des filles et des grandes œuvres du passé.

Copie non autographe d'un fragment réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p211

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Page 211Merveilleux le grand prix : une des plus belles choses que l’on peut voit-r ! Depuis longtemps je n’avais vu autant de jolies femmes écloses au premier printemps. Les roses-thé devenaient grossières comme les pivoines à côté de la blancheur des peaux et des éblouissements des cheveux. Il y avait des filles de Sidney qui ont gardé la prunelle féroce des convicts de leurs pères. Il y avait un stock de petites Mexicaines mi-gazelles, mi-ouistitis, grelottant sous ce beau soleil, avec des yeux de satin et des lèvres ombrées de duvet, le globe des seins dorés comme ceux des déesses indiennes, semblant déchirer les mousselines et venir d’eux-mêmes au-devant des bouches attentives. On éprouve, en les regardant, une impression de vision mystique qui vous donnerait la nostalgie de l’hacienda.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Nieuport, 1878/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p213

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Page 213 Nieuport-Bains. Flandre occidentale, 1878. Je ne partage pas du tout tes opinions sur la peinture. Hermans fait un art vieux, et lorsqu’on voit ses tableaux d’il y a dix ans et ceux d’aujourd’hui pauvrement peints et mal dessinés, on a l’impression que c’est un chute, et pas un peintre n’y a été trompé. Dubois est tout à fait du même avis et il a vu tous les tableaux qui sont à Paris. Nittis est de vingt ans en avant et fait vivant, vibrant et neuf. Quant aux autres, tu ne les connais point. Je t’expliquerai cela longuement devant les tableaux quand tu verras : les Degas, les Manet, les Béraud, les Guenuthe. Chez eux, tu auras quelque idée de la peinture moderne. Il n’y a que des choses presque classiques les choses reconnues par l’école, et cela ne peut donner aucune idée du mouvement français depuis dix ans. L’exposition de 1879 te fera tomber des yeux la cataracte.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1879/01/08. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p220, 8811/t5/p221 et 8811/t5/p222

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Page 220 8 janvier 1879. Je n’ai pas envoyé les billets tout de suite parce que je suis parti pour Brest avec Gouzien. (Ah ! mon cher ami, la Baie des trépassés en hiver ! et les Bretons !!!) Puis j’ai fait deux études féroces, tu en verras une à Bruxelles. Manet qui en a vue une a dit à Cadart que c’était de « toute première force ». C’est bon d’entendre dire cela par Manet qui « ne flatte pas les gens ». – Puis en revenant, - voilà de ces coups de Paris, - j’ai eu l’occasion de voir et de baiser les bas de soie noire à fleurs rouges d’une belle fille dont l’amant est à Monaco. Je l’ai mise nue comme une déesse, j’ai ganté de longs gants noirs ces belles mains longues que j’embrasse depuis trois ans, et là-dessus je l’ai coiffée d’un de ces grands Gainsboroughs en velours noir, orné d’or, qui donnent aux filles de notre époque la dignité insolente des femmes du dix-septième siècle ; et voilà ! ma Pornocratie est faite. Ce dessin me ravit. Je voudrais te faire

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1879/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p226 et 8811/t5/p227

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Page 226 1879. Je suis très réellement heureux que ma peinture t’ait plu. Je travaille toujours pour quelques amis et quelques artistes. Depuis que j’ai fait voir ces dessins, je reçois beaucoup de visites et, chose bizarre et flatteuse, les peintres me commandent des peintures ! Munckaczy, Zichy, Degas, de Neuville m’ont fait les premières avances. J’ai trouvé sur leurs lèvres – ce qui est drôle – la même opinion que la tienne. Je me sens aller à cet art-là qui est l’expression de la vie actuelle contemporaine. Je suis content. Comme je te le disais un jour, je crois que nul homme ne remplace exactement un autre homme, quel que soit son degré de valeur, - en art bien entendu. Je ne cherche qu’une chose : à ne pas me souvenir de ce que font les autres et de ce qu’ils ont fait, estimant que ces préoccupations sont nuisibles et vous entravent dans votre idée et dans la façon de l’exprimer matériellement. On me demande si je fais du pastel ou de l’aquarelle : cela

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1885/11/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p263

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Page 263 Novembre 1885. Je dois partir pour la baie de Douarnenez avec Gouzien. J’y ai été en août. C’est un des plus beaux pays du monde et je ne me lasse pas de l’Océan Atlantique comme je me lassais de la Méditerranée. Quant au Breton du Finistère, c’est le dernier sauvage et il n’a pas été fait. Tout le monde a peint les Bretons comme Dillens les Zélandais. – Et quels paysages pour les paysagistes ! Mais pas de femmes ! C’est là que l’on peut voir combien elle est nécessaire à la peinture. Je t’assure que l’on n’a pas fait les Bretons. Quels animaux curieux ! Comment ont-ils fait pour se conserver aussi brutaux, mauvais, hypocrites, sauvages et grandir à travers les âges. Et cependant l’âme humaine y vire fortement, plus fortement peut-être que dans les villes, chez l’homme plein de cautèle et de violence à la fois. La femme y est résignée et béate. Et quel cadre que l’Océan Atlantique ! Une terre presque inconnue, somme toute ; mais que l’on n’y voudrait p

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1886/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p271

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Page 271 1886. Oui, j’ai un fond de tristesse. J’ai la goutte ! mon ami, la vraie goutte ! Gutta-percha ! la goutte qui tombe sur nous comme sur les pourceaux d’Epicure. « Epicuri de grege porcum ! » Me voilà goutteux, et cela me vient de mon grand-père. Je paie les frais arriérés et intérêts d’intérêts dus au duché de Bourgogne par les vassaux du pays wallon.

Copie non autographe d'un fragment réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1886/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p281

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Page 281 1886. Le Calvaire de Mirbeau en est à sa vingtième édition. La Jeanne Avril de R. de Bonnières un succès, la Francillon de Dumas fils un triomphe. Le roman naturaliste est à sa fin. Partout on vilipende ces romans-là, on tombe dessus. Cela va devenir une fièvre qui porte sur les nerfs des gens. Le genre philosophique à la Bourget a du succès. Ces gens qui parlent et vivent comme tout le monde ont toujours été assommants. On demande du faux. Je l’avais dit à Zola il y a six mois : l’avenir est aux Trois Mousquetaires.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1886/12/08. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p284, 8811/t5/p285 et 8811/t5/p286

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Page 284 8 décembre 1886. Ah, ça, mon vieux, décidément tu ne veux pas donner signe de vie ! Passeras-tu l’hiver en Ardenne ? Songe qu’en admettant que ton livre soit destiné à paraître en mai, tu auras à la nouvelle année juste le temps de le faire paraître. Fais attention, mon vieux, et garde-toi de l’enlizement ! Aux Bons Cosaques, avant-hier, Maurice Bouchor me disait : « Au bout de trois mois la campagne devient improductive pour l’artiste. On n’a plus la vue. » C’est ce qui explique la stérilité de production de la province. Enfin je t’ai dit tout ce que j’avais à te dire à ce sujet. Voilà huit mois que tu es là, et tu n’as pas gagné un rouge liard. Juge où tu vas ! Ton système serait bon si l’on avait douze cents ans à vivre et cinquante mille francs de rente. Voilà dix ans que tu n’as rien publié ! Dix ans ! une demi-vie ! Je respecte ton cas comme phénomène physiologique, mais je préférerais l’observer et le constater chez un autre que sur un vieil ami

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1887/02/01. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p288, 8811/t5/p289 et 8811/t5/p290

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Page 288 1er février 1887. Mon vieux,Ne recevant rien le 31 janvier, j’ai vendu tout ce que je pouvais et je suis arrivé à réunir 70 francs en brocantant pour 300 francs de gravures. Que veux-tu que je te dise ? Si les autres étaient comme toi et eussent couvé leurs œufs de chefs-d’œuvre pendant quinze ans. Daudet serait encore à se dire : « J’ai un roman étonnant, Rissler aîné ! je le donnerai dans vingt ans. J’attends le moment. » Rien à dire ! Dans dix ans tu seras comme je te l’ai dit, conseiller communal à Chooz et tu auras l’estime littéraire du père Blachère. Cas pathologique, je te le répète, et rien autre chose. C’est très sérieux, ce que je dis là, et je crois que Daudet a raison à ton propos. Réfléchis, cela devient fantastique. Seulement, tu fournirais un type amusant à une nouvelle à la Maupassant : Le Littérateur en expectative. Il y a quelque chose à faire là-dessus. L’Illustration n’insérera pas tes Gilles de Binche, attendu qu’on se fout des Gi

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1893/09/30. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p312, 8811/t5/p313, 8811/t5/p314 et 8811/t5/p315

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Page 312 30 Sept. 1893. Nous sommes au 30. Tu as jusqu’au mercredi 4 octobre matin. Viens 1, place Boiëldieu, à 1 h. ½, avec le dessin si tu ne l’as pas vendu et avec les 350 fr. si tu as trouvé ton Pugno. J’ai besoin d’argent le 4 à 3 heures. Si Nys n’a pas d’amateur sous la main, je le passerai à Rebot qui en a un. N’y manque pas, je te prie, et aie grand soin du dessin surtout. Finis ton roman vite ; sans cela, mon vieux, sans exécution rapide il n’y a qu’à crever de faim à Paris. Ne compte que sur toi et encore défie-toi de toi-même. Tu es au fond très bohème comme goûts et comme faiblesse vis-à-vis de toi-même, sans avoir du bohème l’esprit de ressources et d’économie que possèdent tous ceux qui vivent au hasard et du hasard. Donc tu te coûtes cher, et cette absence d’esprit pratique fait que tu n’en sors jamais. Tu te coûtes plus cher que tu ne gagnes, d’om l’impossibilité d’arriver à l’équilibre. Tu t’emballes au premier carrefour que tu trouves, sans li

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1893/11/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p317 et 8811/t5/p318

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Page 317 Demi-lune par Moulin-Galant. Novembre 1893. Porte vite ceci chez Pincebourde qui fera un bout de reproduction du croquis ci-joint pour « orner » la plaquette d’Eugène Demolder. Étude patronymique. Je ne sais pas trop comment cela pourra orner quelque chose, mais Demolder m’a prié de lui envoyer cela sans m’appeler « cher maître » ; alors je n’ai rien à lui refuser. Oh ! la chère maîtrise ; quelle odieuseté ! La voilà, mon vieux copain, l’autruche symbolique avalant des pierres, « virtus durissima coquit : la vertu digère les choses les plus dures ! » Je l’avais glissée sur le dur Charles Baudelaire, au beau milieu de mon frontispice des Épaves au temps heureux où, tous les soirs, nous déambulions de la Montagne de la Lune à la Montagne aux herbes potagères : Baudelaire, Albert Glatigny, Malassis, Asselineau, Arthur Stevens et moi devisant à perdre le souffle, de omni re scibili et quibusdan aliis. Quels bons et heureux souvenirs, et quelle belle confér

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1893/12/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p324 et 8811/t5/p325

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Page 324 Décembre 1893. J’étais l’autre soir à l’Œuvre. On jouait une pièce inspirée du bon Moeterlinck, qui fait école, à ce qu’il paraît. Tout cela, m’est avis, est profondément crevant. Décidément j’aime mieux Marie trempe ton pain Dans le vin On a sifflé, on a applaudi : il y en a pour tous les goûts. C’est l’alliance russe qui nous vaut toutes ces ibséneries et ces dostoiewskades. La pièce serait d’ensemble et d’harmonie au fond des théâtres enfumés de Bergen ou de Christiana. J’en ai vu jouer de pareilles vis-à-vis d’un parterre de femmes à cheveux saumâtres, à fronts hydrocéphales, à yeux au-delà, où il y a du phoque et de l’ange. Passe encore là-bas ! mais venir nous peindre des sensations que pas un des spectateurs ne comprend tandis qu’ils ne songent, ces spectateurs, en fait de frissons macabres, qu’à se demander quand elle sera finie, la pièce que l’on joue là, pour aller en pincer une au Moulin-Rouge et vis-à-vis de deux cents petites femmes à nez

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1894/00/00. Bruxelles, musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p327

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Page 327 1894. Mon vieux,J’ai promis à Demolder pour son étude patronymique de lui reproduire quelques-unes des devises gravées qui ont orné des ouvrages faits jadis pour le plaisir des yeux et des âmes attristées par le grand Schopenhauer et le très impalpable Bourget, toujours si bien culotté que le contraire n’a jamais pu avoir lieu ! Oh ! ces tailleurs anglais, quels gardiens de l’humaine pudeur ! C’est Barbey qui avait confié ce secret à Bourget que les dames sémites appellent l’inébranlable auteur » depuis sa puberté !Je t’enverrai donc deux devises : 1° ‒ Le dulcedo occulta, une betterave vue sans caleçon, avec la devise « Ma douceur est cachée » ;2° ‒ J’appelle un chat un chat. Si l’on trouve quelque légèreté là-dessous, que Boileau l’endosse !Fély.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1894/04/19. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p329, 8811/t5/p330 et 8811/t5/p331

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Page 329 Paris, le 19 avril 1894. Je te remercie, mon cher ami, de l’envoi des lettres à Élisa. L’étude sur Charles, de Potvin, donne des détails biographiques et bibliographiques très intéressantes, mais le brave Potvin parle trop peu des souffrances morales imposées à Charles, de ses luttes, de la jalousie étroite et bête des gens de petite ville, car notre sacré pays est dur aux littérateurs, et les gens préfèrent y acheter une bouteille de bonne année qu’un bon livre. C’est là-dessus qu’il fallait insister. Cela eût été utile. J’ai d’ailleurs des lettres de Charles qui peignent toutes les souffrances et les humiliations qui l’ont usé et l’avaient presque réduit à l’impuissance de créer, et je t’assure qu’un de ces jours je m’en servirai, et durement. Je n’ai pu m’en servir encore utilement dans le sens noble que je prête à ce mot, mais je n’ai pas la dent en ouate, et je saurai venger Charles d’une autre façon que l’a fait ce vieux ténor de Potvin, qui n’a,

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1895/10/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p340

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Page 340 Demi-lune, octobre 1895. Mon vieux,« Les doux soleils d’octobre reviennent sur les coteaux de Florian qu’ils brûlaient naguère de tous les feux de la canicule. » Voilà comment doit s’exprimer en ces temps troublés un enfant des Muses. Donc viens : nous goûterons à l’austérité si douce des choses de l’automne, comme disait en l’Ulenspiegel l’étrange et oublié poète Jacques Desrosiers. J’ai perdu mon vieux Verwée. Cela m’a fait grand’peine. Il est passé par Paris pour aller au Mont-d’Or et un instant je l’ai cru guéri. C’était le dernier de la pléiade Dubois-Rops-Artan, le plus solide et le moins souple, mais celui qui gardait le mieux les primordiales qualités de la race. Artan, Dubois, Verwée : ils vont vite, ceux de Burger. À toi et à bientôt,Félix

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p343

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Page 343 Vendredi. Mon cher Liesse,Viens si tu veux si tu peux à la Demi-Lune. Prends le train pour « Moulin-Galant ». Nous passerons le samedi, le Dimanche et le Lundi à la Demi-Lune. Si tu veux prendre le train samedi pour Corbeil à 9 heures et ½ du matin, je serai là à la gare de Corbeil à l’arrivée de ce train, si tu pars le Samedi. Si tu ne pars que le Dimanche il faudra que tu pousses jusqu’à Moulin-Galant, car il n’y aura pas de voitures disponible à la gare de Corbeil.Je te Rembourserai ton billet à ton arrivée.Je te serre la main de vieille consonnance.F.R.Félicitations à l’ami Gilbert pour ses très beaux pastels de fort peintre, et cela devient bigrement râre cette denrée là ! par les salons qui courent.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Octave] [Maus]. s.l., 1887/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p363

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Page 363 1887 ………….. J’ai en exécration tous les gros publics ; l’art n’a pas à être démocratique, social, socialiste ou populaire. Je pense, contrairement aux gens qui croient qu’un roman ou un croquis a pour mission de sauver la société, et « d’éclairer les masses » que l’art a toujours été et sera toujours, sous peine de ne plus être : UN DRUIDISME.On devrait exposer pour deux cent yeux choisis en Europe. Mettons pour soixante personnes en défalquant les myopes. Et alors, n’exposer que des choses que l’on jugerai SOI-MÊME devoir présenter quelque intérêt et à être l’expression d’un QUELQU’UN. Jusqu’à présent mon MOI-MÊME ne m’a pas dit que je devais exposer. Quant aux expositions « à récompense » je n’y vais pas, pour ne pas m’exposer à recevoir des mentions honorables, décernées par des gens qui n’ont pas trop d’honneur pour leurs besoins personnels, chacun n’ayant jamais aux poches trop de cette monnaie pour en donner aux autres. JE NE RECONNAIS À PERSONNE

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Albert?] [Mockel?]. s.l., 1892/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p366

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Page 366 Septembre-octobre 1892 Impossible répondre lettre. Ai remis jour en jour et pas temps maintenant. Pouvez confirmer qu’aime la mer et aime Knocke, et puis vaguement cousin Demolder : suis donc flamand tant qu’on voudra. Flamand vaut bien Hongrois ; mais vive Nameur po tot ! Avais préparé paquet documents famille à propos tombeau ancêtre, mais ose pas envoyer ; auriez apris Demolder origine Samoyède. En effet, Demolder aime caviar, aime mammouth, bon mammouth gelé ; mammouth lui-même, mais pas gelé ; petite cousine arrière-grand-père Demolder a failli naître non loin de presqu’île Samoyède ; découvert, en Samoyédie, pierre tumulaire avec inscription DHEMXHOLKDERAINXST qui désigne évidemment Demolder. Nys trouver Demolder étonnamment samoyède. Moi, hésite encore. Bien à vous.Félicien Rops.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. s.l., 1866/04/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p402

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Page 402Mon cher Ernest,Il y a ici Dimanche prochain une « grande marche » si le cœur t’en dit, viens. Dans quinze jours, il y a Morialmé une autre « grande marche », si tu veux nous irons ensemble, il paraît que c’est curieux. Si tu as besoin de boîtes pour ta collection d’insecte tu pourras avoir ici deux ou trois belles boîtes, qui servaient à mon beau-père, elles sont à coulisses et il n’y manque qu’un carreau en verre au dessus.Je te prie à te rendre chez Touchard et de remettre à ce cuisinier de génie le billet ci-inclus, - remets-lui le petit crayon de calepin que tu as oubliés de me rendre, je suis gêné. Je ne sais pas en trouver à Mettet.Je compte aller bientôt à Bruxelles, à Hal et à Buysinghen dans le courant du mois de Juillet. Je te préviendrai.Bien à toi,Fély.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Maurice] Siville. s.l., 1889/04/23. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p415

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Page 415 23 avril 1889 Mon cher SivileJe reviens des champs & de la Forêt. « Notre forêt » la forêt de Fontainebleau, La plus belle forêt du monde et j’en ai assez vu pour la juger. C’était la première du printemps et je ne la manque jamais. Venez donc me voir s.v.p.. Je me suis assez mal conduit envers vous et envers Destrée, mais j’étais moralement malade et ennuyé si ! …. Dirait Moreas, Jean.Je vais à votre exposition aujourd’hui mardi 5 heures. Demain pendant toute la matinée je serai 19 R de Grammont. Je vais rue Boeldieu (l’immortel auteur &c &c &c) mais mon atelier ne sera prêt que le 6 mai. J’ouvre avec l’Exposition & sans Carnot pas même une Carnotte !En attendant je vague.Bien à vous déjà.Félicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Max [Maurice] Waller [Warlomont]. s.l., 1887/05/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p420

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Page 420 Mai 1887 « Au premier décembre prochain, je livrerai contre ce mandat à mon ordre, à Monsieur Max Waller, directeur de la Jeune Belgique, un frontispice gravé sur cuivre. »Félicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Max [Maurice] Waller [Warlomont]. Buffalo, 0000/10/20. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8811/t5/p422 et 8811/t5/p423

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Page 422 Buffalo 20 octobre « Buffalo – sur les bords du lac Erié – seul avec les flots, sous le regard de Dieu.« Ah ! ça, on ne peut donc pas même pêcher des blue-fishes sur le lac Érié sans être dérangé par ses amis ? Mais, je ne suis plus aquafortiste, mon cher W….., je me suis fait tatoueur, vous avez bien lu : Tatoueur sur les bords du lac Érié, bords déjà embêtés par Chateaubriand. J’habite une cabane en sapin de Californie (Wellingtonia Gigantea : conifère) et au-dessus balance en lettres rouges comme Célestin Demblon, l’enseigne suivante, ornée de dessins qui feraient pâlir les XX eux-mêmes :Look ! Look !! Look !!! Félicien RopsBelgian Academy & French InstituteScholar and Pupil of the celebrated Artist Emile WautersTatouinger !Emblems – Devices – Poem’s – Pictures – DesignsDrawings &c &c &cÀ L’INSTAR DE PARISIn three colours :RED – BLUE – YELLOW !!Instantaneously !!!!Page 423Voilà ! J’ai rencontré à Syracuse – pas l’ancienne ! la New-Syracusa ! – le de

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p25

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Page 25Ne viens qu’après demain mon vieux Prunier je n’ai pas bougé de ma chambre depuis deux jours fièvre, pied mastodontoïdalcolère – toutes les mauvaises herbes de la Saint-Jean.Je songe que les pieds de Mercure ont des ailes !! C’est cela qui prouve ma vertu hein ? Je songe combien je t’embête et j’en suis plus embêté.Croquis

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Fortuné] [Calmels]. [Knocke], 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p41, 8812/t6/p42 et 8812/t6/p43

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Page 41Mon cher Monsieur,Il y a deux mois que votre lettre me cherche dans toutes les dunes de la Zélande, à travers toutes les bourgades du Zuyderzée, sous le pont des koffs de pêche, et au beau milieu des Musicos ; elle vient enfin de me rattraper ici dans ce hameau perdu de la côte flamande. Il faut que cette lettre ait un flair de chien de chasse pour venir me retrouver à Knocke, où jamis, depuis vingt ans, un post-meester n’a mis les pieds. Je suis très franchement heureux que l’Enterrement au pays wallon vous ait plu ; votre bonne lettre est pour moi un bienveillant encouragement, et je vous avouerai que je suis toujours flatté au possible par les éloges des personnes dont le talent et le visage me sont sympathiques. Je crois que les vrais artistes comme les vrais écrivains travaillent surtout pour avoir l’approbation de quelques esprits avec lesquels ils se sentent en communion d’idées. Je vous assure que dans l’Enterrement rien n’est chargé. Je suis plutôt resté au-dessous de l

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] Camuset. s.l., 1883/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p46 et 8812/t6/p47

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Page 46 1883 Oculiste que tu es ! Quelle idée te fais tu des forts aquatiques ? Tu demandes un frontispice et « quelques eaux-fortes en un mois !!! » Je croyais que nous allions paraître avec les primevères et tu veux paraître avec les perce-neige (Calanthus nivalis) ! Je vais te montrer à quel point je t’aime. Je te ferai un frontispice et quatre eaux-fortes le 5 ou le 16 décembre, irrévocablement. Seulement, il y a un seulement ! tu te chargera des frais du tirage, parce que je serai à cette époque précise poursuivi par les agentes du Châtelet, pour ceux en mon escarcelle. Je me charge des frais de photogravure. Si je suis trop pressé, je l’emploierai, et je le serai ! Seulement ! seulement ! (2e seulement) condition expresse : Nous collaborerons aux dessins !Je trouve ton croquis si juste, si étonnant, que tu n’a pas à regretter de ne pas savoir dessiner, parce que cela c’est vrai dessin. Donc arrange à ton gré trois planches, deux planches, veux-je dire, pu

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p49 et 8812/t6/p50

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Page 49Ca, c’est un premier état à peine mordu, effleuré par l’acide chlorydrique. Je me suis aperçu à temps que mon vernis était brûlé. Mais comme cela, c’est drôle. C’est pour l’album intitulé : Les frontispices et Belles Imaginations du peintre-graveur Félicien Rops, dont la Fleur lascive est la première planche. Cinquante planches ! je t’en enverrai une collection.Cette eau-forte est faite à la plume sur cuivre. C’est un procédé que je te montrerai. Etonnant ! Quel dentiste !Ma vieille musette, tu sais ma franchise, et puis ton talent « oblige » ! Faut retaper ton sonnet d’Ecchymoses. Il n’est pas du tout mauvais, mais « veule ». – D’abord, tu vas donner congé à Nicette. Mets Lucette ; ce ne sera que 1850. Mais Nicette est à Florianneux. Mets Lichette ; c’est moderne. Soyons de notre temps ! (Bonne idée, l’herboriste !!). Puis la « vérole noire de Java » ne me déplaisait pas ! Elle était dans la note des bavardages d’atelier.C’est une blondinette, hein ? Je la sens comme cela !Du v

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1883/10/30. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p52 et 8812/t6/p53

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Page 52 30 octobre 1883 Mon cher Copaing,J’arrive de Bièvres-en-josas éreinté ! J’ai été « planter ».Passe encore de bâtir, mais à cet âge !Mais, vois-tu, j’avais un Arabia ricinifolis qui me réclamait et qui réclamait surtout la pleine terre. J’ouvre ta lettre et je déroule ton rouleau : charmants, les croquis et les sonnets ! Il y a là un tas de choses exquises que je ne connaissais pas du tout ! Je ne sais pas encore ce que je ferai, je te dirais cela demain, etc.Il y a un sonnet que je m’attendais à trouver (car j’ai le dessin qui n’a pas paru et que je comptais te coller !) sonnet nécessaire, absolument nécessaire ! et que tu ferais merveilleusement : l’Auscultation et le Massage donc ! Et l’Hydrothérapie ! Il y avait encore une Médecine légale autre que la tienne, qui est fort bien d’ailleurs ; mais la plaquette me semble un peu courte et deux ou trois braves sonnets médicaux feraient bien.Le livre est charmant, sauf le titre que je trouve mauvais très fr

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] [Camuset]. s.l., 1883/11/06. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p55 et 8812/t6/p56

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Page 55 mardi, 6 novembre 1883 Attention ! lis attentivement, -at-ten-ti-ve-ment !Mon cher vieux copaing, il me tombe une tuile atroce sur la tête …Raisonnons sec et ne t’effraye pas. Il ne faut pas songer à faire paraître ton livre avant le premier mai. Tous les livres de nouvel an sont faits ; en février, mars, on n’achète rien, on est dans le Midi. On revient en avril ; on achète en mai, juin, jusqu’au Grand Prix. On rafraîchi le vente en octobre, voilà le vrai. Donc ne te trouble pas. Je travaille en janvier, février. Nous tirons en mars-avril, et le 20 avril tu apparais avec une délicieuse eau-forte à mettre chez les libraires et que j’au prête.Je suis fou des Sonnets du docteur, et je les ferai que tu le veuille ou non.Car la Loi, Monsieur, m’autorise à faire des illustrations et à les mettre en ventre ! Ah ! essaie de bouger !Je t’assure, c’est l’opinion de la foule que les Sonnets du docteur, c’est le titre adopté. On ne va pas contre le vox populi !Par

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/01/04. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p58

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Page 58 4 janvier 1884. Mon vieux co-accusé, attends quelques jours encore, et l’on est à toi : Dijon ! Terrasse ! Servez ! On te fait ici mille compliments de nouvel an à toi et à Madame Camuset et on te remercie de cette langue qui ressemblait à celle d’un dieu et avait un parfum d’ambroisie, dirait Banville ! On achève de passer ces caps des Tempêtes qui s’appellent le 1er et le 15 janvier : Étrennes et Termes….. Quel bûchage, mes enfants !! Et tout cela au milieu des déménageries qui n’en finissent jamais ! Car les dix architectes du Crédit Lyonnais et les trois cents maçons en sont encore à poser les cheminées, rue de Grammont !!! Tout cela, c’est la petite mort.Excusez-moi et compte absolument sur moi après ce grand seize !!À toi, mon vieux pétiole.Ma vieille Folicle, nous allons faire des choses intéressantes, qu’a dit Clairir.J’ai vu le moment où tu allais faire une préface par C… ! car tu aimes Adrien Marie ! Tu n’oses pas le dire ici, – mais à Dijon !

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/02/01. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p60 et 8812/t6/p61

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Page 60 1 Février 1884. Mon brave ami, voici le cuivre ; indique moi, avec un papier calque, la place où il faut le couper, et renvoie cette épreuve qui servira pour le planneur. Le cuivre a eu des fortunes diverses :1° Petite affiche intérieure pour les Rimes de joie. On ne l’a pas fait tirer, les Rimes de joie étant placées d’avance par un éditeur.2° Menu pour la crémaillère Doucé, en reconnaissance pour les soins rendus. Crémaillère qui n’a jamais été pendue.3° Illustration pour les Sonnets du docteur.En attendant, demain, tu recevras les adresses des imprimeurs….., etc, etc. Lorsque tu auras traité avec eux, j’irai leur porter le cuivre et le bon à tirer.Tu t’obstines à mettre ce cuivre.Je trouve cela affreux !Et je suis toujours à la pluie.Fély Rops.Rassure-toi, homme de peu de foi ! Rassure-toi !!!...Veux-tu une adresse de photograveur pour Clairin ? Ne prends pas… prends… ou… Je t’enverrai leurs adresses, demain.Reçu ton épître. Rassure-toi et pleinement

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges?] [Camuset?]. s.l., 1884/03/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p63, 8812/t6/p64 et 8812/t6/p65

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Page 63 Mars, 1884. Mon cher vieux, je ferai la Médecine légale, mais je ne peux absolument pas faire une « crasserie » à…. Tu as voulu…, il sera tiré et il faut le boire. Tu vois ce qu’il penserait de moi après cela ! Lui avoir fait dire textuellement que j’étais heureux de collaborer avec lui ! Moi, à sa place, si un artiste se permettait une pareille inconvenance, j’irais lui donner du pied au cul ! Tu serais coupable et moi aussi, tous les torts seraient de notre côté. Encore plus du mien que du tien ! Non……. Impossible !!! Je veux bien te faire une eau-forte en plus ; si cela te va, pour te prouver que ce n’est pas la peur du travail qui m’empêche de faire un frontispice.Mais un grand regret des « droit acquis ».Allons, on se met à l’ouvrage !Je ne montre pas ton livre, c’est tout a fait élémentaires, cela !Et ne flâne pas pour le frontispice ?Evely demande – comme Goupil – un mois pour donner une planche. C’est le même procédé. Si tu veux que je le retouc

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Georges] Camuset. s.l., 1884/07/16. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p68 et 8812/t6/p69

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Page 68 Paris, mercredi, 16 juillet 1884. Mon cher vieux Cam,Il y a un accroc inattendu. La mignonne Clairette est malade à Douvres, et il faut que Léontine parte à l’instant. Nous remettons donc la petite fête à quinzaine, probablement. En attendant, tu vas recevoir les deux dessins et le petit cuivre. Tu en rapporteras deux en venant…Reçu tes croquis de M. Legrand. C’est un dessinateur intéressant que ce jeune homme. Il a de la verve, le mouvement et une compréhension pas banale des choses…Tu as sur les lèvres que je ferais bien de faire exécuter mes dessins par mon élève. Mais tu n’es pas dans le vrai, voilà tout !…Si peu que « je me gobe », je sais ce que je fais, et surtout ce que je veux. Nous avons un peu ri quand j’ai lu que tu croyais que je faisais mes dessins en un jour. L’hélio-graveur nouveau qui m’a dit en recevant le croquis à reproduire : « Sacredié ! v’la du dessin serré », est plus dans le vrai, - quelle que soit la valeur de l’œuvre, bien ent

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Deschamps. s.l., 1894/12/30. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p88, 8812/t6/p89, 8812/t6/p90 et 8812/t6/p91

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Page 88 30 Déc. 1894 Mon Cher ami Deschamps,Puisque vous m’avez offert avec votre constante gracieuseté, de servir encore, si besoin était, d’intermédiaire officieux entre rebell et moi, et nous, je vous prie de demander à celui-ci, « s’il est toujours dans les mêmes intention », car sa conduite est si bizarre, & si peu dans les usages ordinaires que je me demande s’il les connait. J’aime l’originalité, mais pas en dehors d’une certaine mesure, et tant qu’elle n’est pas une menace pour les bonheurs futurs. D’ailleurs, mon Cher Deschamps, comme je vous sais homme de bon sens, ce qui avec la bonté constitue la plus précieuse des qualités humaines, je vous fais juge de mes griefs, et je ne demande pas mieux qu’ils soient aplanis.Après la demande de Rebell, je vous ai dit que la demande ne nous déplaisant pas, celui-ci serait d’abord reçu en ami, qu’il assisterait comme tel à nos petits diners hebdomadaires habituels, que nous donnions souvent pendant l’hiver, qu’a

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à Roger Marx. s.l., 1887/10/21. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p113, 8812/t6/p114 et 8812/t6/p115

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Page 113 Sur le lac Ontario, 21 octobre 1887. Voulez-vous que nous causions un brin, mon cher Roger Marx, comme si nous étions encore dans le pauvre petit atelier de la rue Grammont ? Je veux et je dois vous écrire depuis longtemps, car je me sens à votre endroit la conscience un peu bourrelée. Vous avez été des premiers parmi les quelques rares esprits qui ont bien voulu voir autre chose que « de la matière à esbaudir la bourgeoisie de notre temps » dans ce qu’on a bien voulu appeler là-bas « mon œuvre », et qui n’est qu’une œuvre de mépris, à une époque où il n’y a plus de méprisants. Vous avez toujours parlé de moi avec trop d’éloge et vous m’avez enfin dédié une de vos belles études sur le Salon, honneur que j’ai mis en compte de votre amitié et non l’acquit de mes tristes mérites, dont je sais l’inanité plus que personnes ! - Et depuis six mois je ne vous ai pas même envoyé un mot de remerciement, qui cependant était dans mon cœur et sur mes lèvres.Que vo

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] Monnier. s.l., 1885/01/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p117

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Page 117Mon cher Monsieur Monnier,Je vous présente un artiste de grand talent, Mr Amédée Lynen qui vient « de Flandre » pays des bons peintres.Il vous dira ce qu’il voudrait faire.Je crois qu’il y a là un beau livre pour vous.Voyez et jugez – Je travaille pour vous – et à perpétuité.Je vous serre la main affectueusement.Félicien Rops Paris le 29 janvier 1885

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Charles] Monselet. Paris, 1885/01/25. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p120

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Page 120 Paris, 17 rue Drouot Mon cher Monsieur Monselet,Notre ami Camuset vous dédie un aimable livre. Tant pis si je fais une indiscrétion, j’en suis obligé ! Pour ce qu’il me demande de reproduire « sur l’airain des âges » un croquis de vous qu’il m’envoie et que je trouve grossier. – Je ne veux pas gâter votre physionomie plus olympique qu’olympienne. Je viens donc vous demander effrontément votre photographie et vous prier de me l’envoyer le plus vite possible, 17, rue Drouot.Mais, attention ! Pas de coquetterie : je ne veux pas les Monselet qui faisait rêver les petites Nantaises, ni le Monselet coqueluche des grisettes de Bordeaux, ni même du Monselet dont les mots empêchaient le champagne de Dinochaux de mousser. Je veux le Monselet que nous abordons au boulevard avec toute la déférence que doivent avoir ceux qui aiment le vin de l’Esprit Gaulois, sans coupage, et qui saluent en vous son Château-Margaux !Si vous avez plusieurs épreuves de la photographi

Copie non autographe de Félicien Rops à [Jacques?] [Pradelle?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p130

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Page 130« Pour faire qui vaille, si peu que cela soit, il faut que je m’enferme avec le modèle, que je sois seul avec mes défaillances, mes peurs de cette sacré cochonne de Nature qui me flanque le trac comme si j’étais un débutant. Et cela à chaque séance ! Quand ma poseuse me fait dire qu’elle ne peut venir, je pousse un : Ah ! de soulagement ! c’est à me prendre en pitié. Comme je le disais il y a peu de jours, à Mirabeau : Je me fais l’effet d’un être singulier qui aurait été engrossé par le diable ; je sens toutes sortes de monstres sabatter en moi, et de gré ou de force, il faudra bien que cette pensée isse à la vie ou je crèverai, je vous le dis. – Je n’ai, jusqu’à présent, rien fichu de bon, voilà le vrai. » Je ne sais, du reste, peindre qu’entièrement d’après nature. Je tâche tout bêtement et tout simplement de rendre ce que je sens avec mes nerfs et ce que je vois avec mes yeux ; c’est là toute ma théorie artistique, et je tâche de la mettre en pratique, ce que je trouve déjà

Copie non autographe de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1894/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p220

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Page 220 1894 La dernière des pedagogiquesMon cher ami,Je reviens des champs et je ne sais si c’est eux qui m’ont passé leurs lugubricités, ou moi qui leur ai porté mes mélancoleries, mais vraiment il y fait triste à se couper une jambe pour amuser l’autre Je broie du noir comme ce bon M….. (un peintre étranger, contemporain célèbre) qui est hongrois comme Cornélius Herz est Français, et qui, lorsqu’il est face à fesse avec sa trogne de pandour, se dit ses vrais noms, parlant à sa personne, et s’appelle : Liebbe, comme beaucoup de bons Allemands. Il ne faut jamais oublier, en ses jours de mauvaises humeur sombre, de les utiliser en disant « leurs vrais » à un tas de bon marchands de toiles qui se disent vos confrères ! « C’est que, vois-tu, la vie me devient lourde ! « Mon œil » (expression vulgaire, dit le Larousse des Familles) me remet en inquiétude. Il s’y passe encore des choses répréhensibles. J’y sens des battements anormaux : on dirait un œuf qui aurait

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1883/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p307 et 8812/t6/p308

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Page 307 1883 Mon Cher VieuxAvant le 6 janvier je ne donne pas signe de vie ! J’avale le Barbeu d’Orveilli. – J’oubliais : fais nous le plaisir d’écrire le mot ci-jointMon Cher ……..On m’a dit que vous êtes chargé par un de vos amis de louer une propriété : avec jardin dans lequel coule la Bièvre etc.. etc.. etc.. et que cette propriété que dit-on est fort agréable ne serait pas d’un prix exagéré.C’est pour moi et un de mes amis.Cette propriété m’a-t-on dit encore appartient à un ancien officier, ou à un officier, (je ne suis pes très renseigné comme vous le voyez,) elle touche à ce que l’on m’a dit ─ toujours ─ à la propriété de Mr Mary Renaux.Vous devez voir cela d’ici ! Comment cela est-il ?Donnez moi un mot de réponse à ce sujet je vous prie etc… etc…Il paraît que cette propriété de Bièvres est charmante et pas chère. Cela ferait joliment notre affaire ! ─ Hein nous passerions de bons jours d’été à vacher sous les ombtages ─ sous les boscages, comme disait C

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p388

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Page 388Mon Cher Octave,Je serai demain à 9 heures avec « S.A. la Parisienne » en sorcière chez toi. Je reçois ton télégramme trop tard puis je n’ai pas « de boîte ». Le dessin est fini (!!!) Enfin !À toi et en steeple FélyCroquiscroquis

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p435

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Page 435J’ai la haine des tiédeurs, ─ il faut que les hommes chauds se refroidissent d’un coup, en gens frappés d’une balle. La vieillesse doit les trouer ainsi et la vieillesse et la mort doivent être une. Il faut garder ses belles folies. – Quelques amis se mettent en route au matin ; les chansons joyeuses montent dans l’air tous ont le rire aux lèvres et la gaîté dans les yeux ; à midi on chante encore, mais la montée est rude, le soleil brûlant fait baisser les fronts, quelques voiesx se sont tues. Le soir venu, plus rien…… le silence. Les amis fatigués cheminent courbés, un seul chante encore et célèbre les splendeurs des crépuscules comme il a chanté les lumières glorieuses de midi et les fraîcheurs de l’aurore, comme il dira tantôt les douceurs des nuits bleues, ses amis haussent les épaules et les passants attardés le prennent pour un ivrogne.Je serai celui-là. Je veux que la mort en me touchant me fasse claquer la tête comme un œuf d’autruche qu’on flanquerait du haut des tour

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p436

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Page 436Mon Cher Uzanne,J’ai depuis trois jours la Goutte (Gutta perche ?) le vieux Rops’y Lajos envoie ses loisirs à son petit fils Rops’y Fély ! Je paie ses joyeux Bourgognes !! Heureusement, c’est la main gauche seule qui est pincée, de sorte que je peux encore triposter un peu de crayon de la droite.N’importe, cela démoralise !Mme Picard me prie de l’accompagner dans une visite qu’elle veut vous faire. Si je vais mieux, cela pourrait se passer Samedi ? dans tous les cas Cher Ami je vous préviendrai la veille. Écrivez moi un petit mot au galop pour me dire si cela vous va, Samedi ou Mardi prochain vers 2 heures ½ ?Ca c’est le chat d’une belle amie à moi qui a un très joli chat !!Samedi ou LundiVotre infortunéFélicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Edmond] Bailly. s.l., 1890/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p2

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Page 2Mon cher Bailly,Je n’ai plus une seule épreuve du Bassoniste, mais puisque vous tenez au père Büch, je vous l’expédie « refait » d’après un ancien croquis. Je vous serre la mainFélicien Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Edmond] Bailly. s.l., 1890/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p4

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Page 4Mon cher Bailly,Je ne serai pas demain à l’atelier avant une heure de l’après-midi. Voulez-vous me faire le plaisir de m’apporter une ½ douzaine de « Père Buch ». Nous devons aussi parler de la lettre sur le vernis mou, qui devait paraître le plus tôt possible, et des conditions de cette petite publication ; parce qu’on me la demande. Apportez-moi aussi le croquis du Père Buch que je le grave vite aussi. À vous,Fély

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. s.l., 1886/11/15. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p37, 8813/t7/p38, 8813/t7/p39, 8813/t7/p40, 8813/t7/p41, 8813/t7/p42, 8813/t7/p43, 8813/t7/p44, 8813/t7/p45 et 8813/t7/p46

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Page 37 La Roche-Claire, par Moulin-Galant (Seine-et-Oise) 15 novembre 1886. Mon cher Delâtre,Vous me demandez quelques mots d’explications sur ce que vous vous plaisez à appeler : « Mes procédés pour la gravure au vernis mou », dont je me suis tout particulièrement occupé, et dans laquelle vous voulez me faire croire « expert ». Hélas ! mon vaillant imprimeur, je suis plus un chercheur qu’un trouveur. Je n’ai jusqu’ici rien fait qui vaille, et en art je chercherai toute ma vie, ainsi qu’il faut. Je me préoccupe de la bonne technique, ce qui me paraît indispensable, et je crois que les choses doivent être peintes, sculptées, écrites, dessinées ou gravées, de la meilleure façon qui soit au monde, – si possible, – sous peine de n’être pas, ou de n’exister qu’en rêve. « Mais avant tout, et par-dessus tout, j’ai horreur des professeurs de tout poil, et de toute médaille, des doctrinaires, des prédicants, des pontifes à toge et à toque, gens qui d’habitude enseignen

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1888/12/11. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p52

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Page 52 Paris le 11 Déc. 1888 Mon cher Monsieur,Il faut m’excuser de mon interminable silence, et de ne pas vous avoir donné trop de nouvelles de notre catalogue ; – mais depuis mon retour je ne fais rien qui vaille, et je suis dans une de ces dispositions d’esprit où l’on se couperait une jambe pour amuser l’autre ! – Je suis poursuivi par l’Inquiétude que me donne la préoccupation d’un Art « plus haut » ; je regarde les hommes par dessus leurs chapeaux et les soldats par dessus leurs bayonnettes. Le résultat de tout cela, c’est que je peux plus vivre sans « m’en aller ». Et je m’en vais, – vraiment. J’ai très longtemps rêvé hier, sur une carte d’Algérie. Tout au bas, il y a une ville saharienne : Laghouat, ou il y a encore de vrais arabes, de vraies danses du ventre, et de vrais « Aïssaouas ». Cela durera bien encore six à huit mois, cet état d’hébétude patriarcale. Puis : il y aura des commis voyageurs qui échangeront des burnous contre des sardines de la ma

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Léon] Dewez [Dewèse]. [Paris], 1884/04/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p64

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Page 64Mon Cher Monsieur DewezComme je vous l’ai dit je vous prie de ne pas oublier de passer demain Jeudi après votre déjeuner par l’atelier de la rue Drouot. C’est que je dois avoir une réponse demain soir. Je viens de calculer le temps qui me reste pour avoir fini ces dessins le 30. J’ai juste le temps. Si les compositions & les premières études n’étaient pas faites, je n’arriverais pas, mais la grosse besogne est mâchée, il n’y a plus qu’à parfaire. Je veux faire à Lemerre de beaux dessins qui fassent honneur à l’hôtel du Trocadéro. Puis cela fait nous entamerons les Châtiments si cela plaît à notre éditeur & je crois que je pourrai en faire une belle chose. Je sens bien le livre. Donc à demain, vous verrez & vous emporterez les croquis. Je serai très heureux si cela s’arrange, non pas pour la question d’argent, mais pour la question d’argent, mais pour être « d’une maison que j’aime ». Je vous serre la main bien affectueusement,F. Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henry] Kistemaeckers. Paris, 0000/04/15. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p67

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Page 67Mon cher Kistemaeckers,Je ne peux pas vous sabouler le 1er de l’an mais le deux janvier vous recevrez votre paquet.Bonne année et belle santé à tous ! Ci-jointe l’épreuve du premier état de Mme Élise état intéressant ; je vous enverrai le cuivre avec les autres !Félicien Rops 76, R. Richelieu Le 15 avril

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henry] [Kistemaeckers]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p70 et 8813/t7/p71

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Page 70Mon cher Éditeur,Mon oncle, ‒ (on croit toujours qu’il n’y en a plus que dans les vaudevilles) – me tombe sur la tête et me prie de xxxx remettre mon départ à samedi. Il est probable que Dimanche vous ne serez pas chez vous, j’irai donc Lundi matin vers les dix heures rue Royale. Si je ne suis pas exact c’est que je suis toujours mécontent de ce que je fais. Et notez que personne ne mérite moins ma réputation de paresseux ! – Mais je suis un mécontent en art comme mon cher maître Couture. On l’accusait de paresse et l’on vient de voir au Palais de l’Industrie l’œuvre énorme inachevée mais plus belle que bien des choses finies et pas même commencées. Quel bonheur d’être content de soi ! « toujours » ! – on « livre » des dessins aux éditeurs souriants, – fin courant ; & on gagne beaucoup d’argent. Tandis que les agités et les mécontents comme moi ne se mécontentent pas seulement eux-mêmes. – Si vous vous imaginez que sinon pour ne pas vous mécontenter je n’aurais pas flanqué ma pl

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p105

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Page 105Mr Nys imprimeur17 ou N° 7 Rue Germain-PilonParisMon Cher NysDemain mardi à 8 ½ heures s’il vous plait. Nous tirerons l’Incantation. Apportez le dessin à faire s.v.p. ComplimentsF.R.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1889/10/20. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p107

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Page 107 20 octobre 1889 Monsieur Nys imprimeur en taille douce7 rue Germain-PilonMon cher Nys,Rassenfosse m’écrit que Dewitte est ici. Voulez-vous bien lui dire que je voudrais bien le voir et que je serai à mon atelier de 1 heure à 5 heures aujourd’hui – Jeudi.Mes bons ComplimentsF. Rops

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p109

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Page 109Monsieur Nys imprimeurChez Mr Quantin7 rue St BenoitParisJ’aurais plaisir à vous voir mon Cher Nys. Je serai chez moi de six à 7 ce soir. ComplimentsF.R

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 1893/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p112

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Page 112 Dimanche – Demi-Lune. Mon cher Nys,Si vous aviez le temps demain Lundi de venir n° 4 Rue du Marché des Blancs manteaux. J’ai besoin de vous pour décider la place de la presse etc.. etc.. Le menuisier procède à l’aménagement, vous déjeuneriez avec moi au galop. – Tous les matins je serai là, si vous ne pouviez venir. J’ai aussi à vous parler pour le tirage de la planche-Rodrigues. Bonnes amitiés à MM. NysJ’ai aussi à vous parler de choses importantes. À demain si possible. Demain je ne bouge pas de mon atelier jusqu’à 6 heures du soir.F.R.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p114

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Page 114Mon cher NysVoici la collection : 108 pièces dont six croquis très réussis ce me semble.Prix et dernier prix : 1000 frs.La collection est vendue si vous ne la prenez pas. Vous pouvez la garder : Samedi Dimanche et Lundi. Mardi matin il faut qu’elle parte. Bon courage et à Lundi vous me donnerez des nouvelles. À v.F.R.

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Eugène] [Paillet]. s.l., 1890/01/18. Bruxelles, musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p122

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Page 122 18 janvier 1890 Je ferai cela comme l’eût compris Monnet, dans cet Orient de convention si charmante où se meuvent le Mahomet de Voltaire ou le Bajazet de Racine. Il ne faut pas voir là-dedans l’Orient de M. Marilhat, de M. Gérôme et de tous les orientailleurs modernes, mais le vrai Orient des fééries. Mettre de jolis tétons et des fesses rosées comme les aurores avec des Turcs d’un gracieux opéra comique, dans des décors délicieusement conventionnels….. On a fait beaucoup de bruit autour de quelques eaux-fortes restées en route. Cela n’empêche pas que j’ai fait les Diaboliques en deux mois. Si j’ai refusé de continuer le Musset, c’est pas conscience artistique. Je trouvais mauvais ce que je faisais. Je ne suis pas M. P….. ! J’ai fait les douze planches de la collection Gay, gravées par moi, et douze frontispice en sept mois, allégrement. Les quatre planches de Rimes de Joie en deux mois, avec un frontispice. Pourquoi ne mènerais-je pas à bonne fin le

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [René] Pincebourde. s.l., 1894/06/28. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p133 et 8813/t7/p134

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Page 133 Aux champs, le 28 juin 1894 Une fois pour toutes, mon brave Monsieur Pincebourde, je vous ai déjà dit mon aversion pour tout bavardage inutile « par lettre ». C’est du temps perdu, j’ai mieux à faire ! Encore une fois j’ai horreur de faire des affaires mesquines, piegriechères, pincemailleuses, et autres « grippasoliaretés ». Je vends comme je dépense, largement et en me fichant de l’argent. D’autant plus que vous vous entendez en œuvres d’art autant q’un Dahoméen, ancien régime. – Puis il faut vous répéter, 2.000 fois les mêmes choses ! Je les répète donc.1° Je ne vends pas moins de 50 épreuves sans retouches, au prix que vous connaissez. (j’ai bien voulu, en souvenir de nos anciennes relations, vous donner à des prix grotesques, une collection d’preuves retouchées, en souvenir de notre regretté Malassis, mais ce que j’ai fait par gracieuseté, d’ailleurs imbécile, ne constitue pas une coutume.) – Je vous ai présenté, à prx enfantin, le dessin promis,

Copie non autographe de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 1866/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p175 et 8813/t7/p176

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Page 175Mon cher Malassis,Je vous expédie le recoq, corrigé et retourné vers l’Orient. Le frontispice arrivera jeudi, il est un peu en retard. J’ai dû recommencer le croquis, un bon petit camarade m’ayant « chippé » le premier. Je ferai de suite le Baudelaire – envoyez-moi s’il vous plait un petit croquis de l’ « orchis Satyrion » qui doit représenter la luxure dans ce bouquet de fleurs aimables, – je n’ai jamais trouvé en Belgique cette orchidée et je n’en trouve pas de représentation ; le vieux Fuchs en parle de cette jolie façon : « Satyrium ou Coillon de chien, en latin : orchis ès boutiques testiculus canis. C’est herbe ha esté appelée orchis pource que les racines s’entretiennent tout ainsi que deux vrais couillons. Induicte avec farine d’orge rostie elle apaise les tumeurs des parties génitales et autres vices y survenant, et aussi avec laict de brebis. »Et voilà !L’arbre squelette au milieu.« À ces mains branchues pendent les pommes du paradis terrestre, le serpent d’Eve enroul

Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8813/t7/p179 et 8813/t7/p180

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Page 179Mon cher Malassis,J’ai recours à vous mon cher Malassis et à votre gracieuse imagination pour m’aider à trouver ou plutôt pour que vous trouviez tout seul le cachet ou plutôt la marque d’imprimerie et la devise des Aquafortistes quelque chose dans le genre de votre « Non hic piscis omnium » « Je mors le fer et respecte l’or » mais je préfèrerais une chimère idéale aux cheveux flamboyants, en plein volCroquisavec une fière insolence aux philistins – les gens qui se respectent « nayant souci que de chimères. – Un animal à trouver ? ou fantastique ? avecCroquis« ma morsure fait vivre »Enfin c’est votre affaire et non pas la mienne ni celle de Burty par exemple ! une sangsue ! (????)Croquisma morsure fait vivre Je préfère un animal fantastique et héraldiqueCroquisAqua-fortis ma morsure fait vivrePage 180Et en latin ! afin que les forts aquatiques ne comprennent pas !À vous, j’irai vendredi matin vous ennuyer et réclamer ma devise.CroquiscroquisJe vous serre bien la mainFely

Fragment de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1863/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/D/004

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Page 1 Recto : 1CroquisFélicien Rops 63Les eaux-fortes sont faites dans le genre de ce dessin seulement, elles sont plus soignées et plus serrées de dessin mais elles sont aussi simples – simplicité plus difficile à attraper qu'on ne le croit –Page 1 Verso : 2CroquisCroquisCroquisHeist 63

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] [Hermant]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/004

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxPar retour du courrier expédie moi l’adresse de notre ami Evenepoel, je l’attends avec une impatience facile à comprendre puisque je n’ai que fort peu de jours à passer ici.Bon voyage, tu vas avoir un temps merveilleux, il fait splendide ici, les vieilles forêts deFrance sont les plus belles choses du monde par ces soleils d’automne, & rien ne vaut la Seine à six heures du soir fuyant sous les Saules comme Galathée :Fugit ad salizette !dit Virgiluis Nazo – le Dommartin du temps.Reviens nous vite ou plutôt reviens nous tard car quand on aime ses amis il vaut mieux leur souhaiter de ne rentrer jamais dans cette salle à douches froides qui s’appelle la Belgique :CroquisREFROIDISSEMENT / RALENTISSEMENTJe t’écrirai demain pour autre chose.à toiFélÿ

Lettre de Félicien Rops à Émile [Hermant]. Mettet, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/005

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Page 1 Recto : 1Je t’envoie un bout de croquis Mon Cher Émile cela te dédommageras des retards de ma correspondance. Je comptais aller au camp te retrouver & profiter de ta bonne invitation, mais j’étais en bonne veine de travail & j’ai eu peur de me laisser aller à de nouvelles paresses. J’ai beaucoup travaillé depuis deux mois, toujours dans les mêmes données de sincérité absolue. Cela me conduit à des choses drôles mais sont-elles bonnes? – Je voudrais arriver à faire de la belle & très forte peinture & je m’y applique le plus que je peux, mais justement à cause de la grande conscience que j’y mets, j’en suis arrivé à ne plus savoir si je fais bien ou mal.Je serai à Blankenberghe probablement le Lundi 12 – Je t’écrirai le Dimanche afin que tu nous donnes un pas de conduite de Bruges à la plage.Je t’envoie ce croquis parce qu’il est drôle – il demande comme les mauvais dessins un bout d’explications.C’est une fille de l’Alhambra – au moment où elle va grimper sur le treuil qui l’enlè

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] [Hermant]. s.l., 1874/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/006

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Page 1 Recto : 1Je dîne à 8 ½ au Café des BoulevardsJe pars pour Stokholm à 10 ½ heures et je pousse en Laponie. Viens avec moi –Fély

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1885/09/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/009

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis 30 sept 1885Monsieur, je vous prie de vouloir excuser le retard apporté à ma réponse. Je suis parti depuis Samedi dernier.J’habite aux champs : – à la Roche-Claire par Moulin Galant, Seine et Oise ; je vous envoie mon adresse en passant si vous en avez besoin ; – je n’ai à Paris qu’une espèce de grenier bien éclairé pour les modèles qui ne veulent pas passer le mur d’enceinte, & pour mon imprimeur. – Ceci vous expliquera un retard que je regrette fort.J'ai lu vos vers & je les trouve d'une belle allure moderne, tout cela est très d'aujourdhui, & d'une forme bien personnelle. Permettez moi de vous envoyer mon opinion, non pas comme peintre, mais comme « vieux Docteur des universités d’Upsal & de Louvain » ; puis, j’ai traduit effrontément Sidoine Appollinaire ! !– J'accepte en principe votre demande de dessin & avec grand plaisir, mais je préfèrerais vous faire un frontispice pour votre livre. Je n'aime pas les gamelles à dessinateurs en

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Maus. Paris, 1887/03/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/010

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Maus,Si le « Guérisseur de fièvres » n’est pas encore en voie de retour, veux-tu bien le garder jusqu’à mon arrivée ? – Un mot je te prie & bonnes amitiés à tous nos amis.Ton jeune amiFélicien RopsParis ce 28 mars 1887

Brouillon de Félicien Rops à Octave [Pirmez]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/011

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Page 1 Recto : 1Voilà bien longtemps que je dois t’écrire, à toi cher poète de l’automne – la saison chère aux âmes vient de passer, les feuillées du Bois-Joly se sont empourprées comme les jeunes filles ptysiques, elles ont de vagues rougeurs et de fugitives lueurs avant de se laisser emporter par le vent d’hiver ; les corbeaux passent tristement, gravement, ils partent sans gaieté, sans espérance, sans vous engager à les suivre, comme s’ils accomplissaient un devoir ; – les alouettes et les linottes, elles, disaient en gazouillant aux poètes : allons tous ensemble vers le soleil, laissons les hideux bourgeois au nez pleurards prendre leurs socques, leurs cache-nez et réchauffer leur bêtise : allons vers l’Orient, allons vers l’Amour ! – et elles sont parties sans nous !!. – Les alouettes m’ont fait songer à l’Italie et l’Italie me fait penser à Smits, c’est une âme errante et chercheuse d’infini, avide d’Idéal, chaque fois que je pense à lui il m’apparait comme le fantôme attristé de

Lettre de Félicien Rops à [Juliette] [Adam]. s.l., 1860/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/012

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Page 1 Recto : 1Madame,Ce matin il faisait du brouillard ; je déteste deux choses : les avocats et le brouillard, – je suis sûr que vous détestez le brouillard, vous qui avez encore dans les yeux des rayons du soleil italien ; – il faisait donc du brouillard et cependant j’avais une idée rose : c’était celle de vous écrire ; – je vous vois d’ici : vous secouez la tête d’un air mutin qui vous va à ravir, vous faites vos grands yeux et vous courez à la signature : vous ne me connaissez pas ! –« Quel est ce mystère ? »comme l’on dit dans les Opéras-Comiques. – Que voulez-vous, Madame, – il y a dans ce bas monde d’étranges choses et de singuliers hasards : Dieu qui a créé le monde pour sa distraction personnelle, doit quelquefois s’amuser beaucoup ; je suis sûr que l’idée qui fait écrire une lettre à une inconnue par un inconnu doit lui paraître assez drôle, – j’aime beaucoup trop Dieu pour le contrarier dans ses petits plaisirs, d’autantPage 1 Verso : 2plus, qu’entre nous, le Paradis me f

Brouillon de Félicien Rops à [Armand] Silvestre. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/013

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Silvestre,Ce que vous m’apprenez ne m’étonne pas ; un homme adonné à l’Art ne peut rester avec une femme que lorsque celle-ci consent à lui laisser sa plus entière liberté. Les ménagères des peintres Flamands et Hollandais comprenaient parfaitement cela : elles faisaient soigneusement la soupe, cuisaient à point le rôti et ne se mêlaient pas du reste. L’Art restaient pour elles une espèce de magie et de sortilège quelque chose de surnaturel, – l’homme allait, venait à sa guise ; roulait les cabarets pour y trouver des types, les musicos pour aller y rassasier leurs yeux de la bénie et plantureuse chair des Flandres, et faisait un enfant à sa femme entre deux voyages d’Italie ou d’Espagne ; – la femme lavait les marmots, filait de la laine si elle le voulait et vivait chaste si elle le pouvait ; Cela n’allait pas plus mal et elles valaient bien les produits azurés mis au monde par Mme Sand – produits qui parlent trop des rapports de l’Art avec l’avenir humanitai

Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Ernest] Scaron. Bruxelles, 1868/06/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/014

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Page 1 Recto : 1Bruxelles 12-6-68 1,50 s –Namur – 1, 59 s 420Monsieur ScaronCafé royal NamurMalade. Impossible de partir, écrirai.à ToiRops

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Barrion. s.l., 1891/04/09. Bruxelles, musée Félicien Rops, Amis/LE/024

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Page 1 Recto : 19 avril 91Deux mots mon Cher Barrion,Je ne suis pas négligent, ne le croyez pas, mais j’ai depuis trois semaines, ici, un de mes parents, qui a toujours été toute sa vie, le meilleur des parents, & le meilleur des amis. Il à soixante-cinq ans, est vert comme un pré ou comme le laurier de Ronsard, & m’a éreinté de courses dans Paris, de soirées au théatre, au Chat Noir, à tous les chats de toutes les couleurs. Je suis fourbu ! Voilà le 21e jour qu’il est ici, & si cela devait durer, je n’aurais plus qu’à demander mon entrée à l’asile du Vésinet !! – Je vais vous envoyer, demain déja, ou plutôt après demain, Samedi, des choses inattendues. – Ah ! pour la collection, croyez vous qu’il ne vaudrait pas mieux la reprendre vous même ! Le chemin de fer : c’est dangereux ! Ah je veux vous faire un bout de croquis pour cette collection, que je me ferai le plaisir de vous offrir ; en réparation de toutes ces attentes. – Le papier de la première page est bien mauvais !!* mais à la

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Barrion. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/025

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Martin Galant (Seine & Oise.)Mon cher ami Barrion,je supprime le mot un peu bête de monsieur, car vous êtes très réellement un si aimable homme, en un temps où il en reste si peu, que je me considérerais comme un grand Sot si je ne vous annexais comme ami. Je n’en ai, & n’en veux beaucoup. Comme la maison de Simonide qui était petite, la mienne est assez grande pour le nombre de ceux qui m’aiment & que j’aime, & que ceux que j’aime aiment. Contrairement aux opinions toutes faites je préfère les amis de mon âge mûr à ceux de ma jeunesse. Les premiers on les choisit en connaissance de cause ; les autres, on les supporte souvent, comme les vieux domestiques, parce qu’ils ont toujours été là. Mon Cher Barrion j’ai eu des preuves de votre amitié, de votre délicatesse & de votre bon cœur, et je ne suis pas « un oublieux » comme vous le pourriez croire. Donc quand vous m’écrirez appelez moi : « Mon cher Rops » et ce sera à perpétuité.Il ne faut pas m’en vouloi

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/026

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Page 1 Recto : 1La Demi Lune EssonnesSeine & Oise.Mon cher Joseph,Viens Dimanche à la Demi Lune si tu es libre, serai à la gare de Corbeil avec mon canasson. Nous déjeunerons ensemble. Si octave est libre aussi qu’il soit des nôtres. Je serai demain Jeudi à l’atelier rue du marché des Blancs Manteaux à 1 heures précises Si tu as quelque chose à me dire tu es prévenu.Je te serre bien la pinceFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnue. s.l., 1885/01/29. Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/027

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Page 1 Recto : 1CroquisParis ce 29 juin 1885MadameJe suis heureux d’accepter votre très gracieuse & courtoise invitation. Je vous en adresse tous mes remercîements, à vous & à Mr……..Je me permets de vous offrir le premier fascicule des « Œuvres Inutiles & Nuisibles », – j’ai écarté les « nuisibles » comme on ôte dans un bouquet les aconits bleus & les belladones aux senteurs pernicieuses.Il n’est resté que quelques fleurs des champs bien insignifiantes, mais elles n’ont d’autre but que de vous dire mon admiration & ma respectueuse sympathie.Cachez les bien vite, Madame, car elles auront rempli toute leur mission en arrivant jusqu’à vos mains, et en « Éphémères » qu’elles sont, elles auront vécu leur vie en une minute de bonheur.Veuillez je vous prie être mon interprète auprès de Monsieur………, & lui transmettre l’expression de Mes meilleures CivilitésFélicien Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Edgar] Baes. Paris, 1885/01/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/030

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Page 1 Recto : 1 Paris le 12 janvier 1885. Bonne année & bon succès mon Cher Monsieur Baes, à vous & à la Société des Aqua-fortistes Belges. – Vous allez commencer par me pardonner ce long silence, bien involontaire ; je reviens de Monte Carlo. J’ai dès que Novembre arrive la nostalgie de la lumière, & le besoin de m’étendre à l’ombre de mes vieux amis les oliviers & les caroubiers, auprès desquels j’ai vécu si longtemps. Certes je serai des vôtres, mais il faudra que vous m’expliquiez bien ce qu’est votre exposition, & ce qu’il vous convient de recevoir. – Parlons vernis-mou : Le vernis-mou est un procédé ancien que Marvy & Decamps ont employé avec succès. C’est simple, & très compliqué quand on veut le pousser à bout. – Vous prenez une boule de vernis noir ordinaire, vous y ajouter un tiers de bon suif passé à l’étamine pour qu’il n’y reste pas d’impuretés, vous « fondez » vous mêlez avec soin comme dit la Cuisinière Bourgeoise, le tout au bain Marie, – quand

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] de Tinan. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/031

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur de TinantJe vous écris ce petit mot sur le papier Van Gelder sur lequel je vais faire les « Nana ». –Le ton en est doux, les vergeures légères et il porte bien le plume. – Voudriez-vous bien remettre au porteur l’adresse du relieur de la rue Guénégaud que j’ai à peu près oubliée ? Mébaron ? est ce cela ? – À bientôt & Recevez Cher Monsieur, mes civilités affectueuses.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Paris, 1877/12/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/001

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Page 1 Recto : 1Paris 27 Déc.Hotel d’Espagnerue Tronchet.MonsieurJe comptais me présenter chez vous aujourdhui, mais Madame Lafève me faisant prier de votre part de retarder ma visite, j’aurai donc le plaisir de me rendre chez vous le mardi 8 janvier.Si vous préfèriez une autre heure & un autre jour que ceux fixés par moi, veuillez s’il vous plaît m’en informer, je reste à Paris jusqu’au quinze janvier & mon temps est à peu près libre.J’ai appris, Monsieur, – depuis peu de temps cependant, parce que Cadart me laissait ignorer votre nom, suivant l’usage de la plupart des marchands, – que vous me faisiez l’honneur de me collectionner & je serai très heureux de faire votre connaissance.Acceptez je vous prie Monsieur l’expression de mes CivilitésFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Mettet, 1878/01/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/002

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Page 1 Recto : 128 janvier 78.Château de Thozée par MettetProvince de NamurBelgiqueMonsieur,Il y a déja plusieurs jours que je désire vous écrire, d’abord pour vous dire combien j’ai été à la fois heureux & flatté du soin tout particulier que vous avez mis à collectionner mes œuvres, que je voudrais plus dignes de l’attention des bons esprits ; – et ensuite, pour vous remercier de votre très gracieux accueil. En relisant les notes que vous m’aviez remises, relatives aux sujets à faire pour les « Cent Croquis » j’ai constaté, avec plaisir, qu’il existait entre vos idées & les miennes une conformité qui m’avait déja frappé lors de notre entrevue, & qui me rendra facile l’exécution de vos projets écrits. Je vais vous en donner une preuve qui vous étonnera : Dans vos projets, j’en trouve trois, dont j’ai fait les croquis depuis deux ans & même avant ; – 1° Le boudoir « femme laçant son corset avec un gandin l’admirant, la seule différence entre mon croquis & votre note, c’est que ma femme

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Anseremme, 1878/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/003

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Page 1 Recto : 1Au Repos des Artistes,à Anseremme(Province de Namur)Belgique.Monsieur,Je vous prie de m’excuser de n’avoir pu répondre plus tôt à vos aimables lettres, mais je les ai reçues, toutes les deux, presqu’en même temps. – Je n’ai fait que traverser Paris, remettant à mon prochain voyage le plaisir d’aller vous faire visite. J’avais promis à un ami d’aller le rejoindre en Tyrol, de pousser ensemble jusqu’à Venise, & je n’avais que juste le temps d’arriver à Inspruck. Madame Lafève m’avait envoyé ma première lettre à l’hôtel, me croyant encore rue Tronchet lorsque j’étais déja dans les Alpes. Je n’étais resté à Paris que trois jours pour faire poser une demi-douzaine de petits modèles que l’on ne trouve que là. J’estime que pour les études de nu moderne il ne faut pas faire le nu classique mais bien le nu d’aujourdhui qui a son caractère particulier & sa forme à lui, qui ne ressemble à nulle autre. Il ne faut pas faire le sein de la Vénus de Milo, mais le sein de Tata qui est m

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Bruxelles, 1878/08/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/004

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Page 1 Recto : 1Bruxelles – 18 Aout 1878.MonsieurJe viens de recevoir vos nouveaux projets. Votre idée de mettre dans les Cent Croquis toutes les femmes de notre époque est heureuse & je la mettrai à exécution autant que je pourrai le faire. – Mais je vous l’ai dit : Impossible de mettre la moindre action positivement charnelle & sans fard, dans les Cent Croquis. Ce serait leur ôter tout leur caractère de demi-nu. Je vous ai dit mon idée : Faire dans les Cent Croquis tout le demi numoderne – Continuer ce demi nu dans l’Album du Diable en y joignant le nu – le costume moderne & refaire – comme j’ai refait la Tentation de St Antoine toute cette mythologie païenne si belle, si franchement nue & amoureuse, & que personne n’a jamais osé faire. J’y apporterai je crois un façon toute nouvelle de l’interpréter. Je la comprends comme Parny la comprenait dans la Guerre des Dieux.Page 1 Verso : 2Votre Hommage au Dieu Pan y trouvera sa place mais est tout à fait déplacé dans les Cent CroquisVoyez

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Bruxelles, 1878/08/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/005

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Page 1 Recto : 1Bruxelles 26 Aout 1878.MonsieurJ’ai quitté Thozée hier, après avoir reçu votre aimable lettre. J’ai horreur de la campagne quand il pleut, puis on m’avait signalé un modèle très étrange & qui n’était que de passage à Bruxelles. C’est une grande fille d’un très beau caractère, je la fourrerai, toute vive, dans un frontispice dont je vous parlerai tout à l’heure. Je lui ai fait faire des bottines en cuir écarlate, elle a un grand peignoir en dentelles noires – à jour. Nue la dessous, elle ressemble à une évocation indienne. – Vous pouvez toujours m’écrire à Thozée, le concierge a toujours mon adresse, & a ordre de me faire parvenir mes lettres où je suis. Puis vous savez quel être errant, fugace & vagabond je fais, & c’est le seul moyen d’être certain que les lettres arrivent, que de les expédier à Thozée.Je crois que nous ne nous sommes pasPage 1 Verso : 3absolument compris, ou que, ce qui est probable je me suis mal expliqué. Je ne vous ai parlé de l’Album du Diable que

Lettre de Félicien Rops à [Lafève]. Marlotte, 1878/12/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/006

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Page 1 Recto : 1Marlotte 12 Déc 1878Chère Madame,Je vous envoie deux des Cent Croquis N° 75 & 76. – Je comptais vous en envoyer trois mais au dernier moment j’ai fait sur le bord du dessin une tache malencontreuse que je veux enlever ; je vous l’enverrai dans quelques jours avec d’autres que je suis en train de parachever. Ne vous impatientez pas trop je vous prie, je vous promets ce mois-ci, – puisque je suis en retard d’un mois, – une dizaine de croquis, mais vous savez que je tiens à bien faire & que je ne travaille pas vite. Ajoutez que les jours sont si courts que cela ne vaut guère la peine de se lever.Je vous enverrai un dessin très bizarre que je vous prierai de soumettre à Mr Noilly d’abord, & de vouloir bien expédier à Mr Picard-Olin, l’acquéreur du Saint Antoine si d’aventure, ce dessin ne plaisait pas à Mr Noilly.Présentez Chère Madame mes Compliments à Mlles vos sœurs & acceptez mes Civilités AmicalesFélicien RopsMonsieur Henri Liesse qui va à Paris a la bonté de se charge

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Marlotte, 1878/12/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/007

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Page 1 Recto : 1Marlotte. Hôtel Mallet12 Déc 1878.Monsieur,Je vous envoie la liste des dessins déja faits pour les Cent Croquis & je vous la remets ci-jointe, afin que nous collationnions. – Je vous ai fait parvenir soixante dix sept dessins avec les trois derniers que j’envoie aujourdhui à Mme Lafève. En plus : Le frontispice des Cent Croquis et les frontispices des 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e dizains.Restent donc vingt trois dessins, plus les deux frontipices du 8e & du 9e Dizain & un dessin de Postface. Il y a aussi un frontispice général de l’Œuvre gaillarde qui vous revient de droit, si vous le désirez, parceque les Cent Croquis, étant le premier volume de l’œuvre, ce frontispice général doit être en tête du premier volume, quand même d’autres amateurs deviendraient acquéreurs du reste de l’Œuvre ; œuvre que je veux de plus en plus soigner, & dans laquelle j’espère résumer tout un coté de la vie de notre temps !Je viens de terminer & je crois d’une façon assez heureuse, une grande étude

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Anseremme, 1879/02/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/008

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Page 1 Recto : 1Anseremme les Bains –Au Repos des Artistes12 fév 79.Monsieur,J’ai expédié à Madame Lafève plusieurs dessins des Cent Croquis, – un, entr’autres qu’elle m’avait retourné en me priant de l’achever davantage : Les Oiseaux de nuit.J’ai fait ce qu’elle me demandait en votre nom. Le dessin n’y a pas gagné au point de vue purement artistique. – Les Oiseaux de nuit représentent une scène de nuit, d’hiver, par la neige, À dix pas on ne doit voir que les silhouettes des personnages, sans cela la scène perd de son mystère & de son coté sinistre. – En finissant trop mes figures j’ai dû les éclairer par un réverbère pour être logique & elles ne sont plus aussi bien à leur plan.Il me reste à vous envoyer – 1° Le frontispice du dixième dizain.2° – Cinq dessins des Cent Croquis3° – Un frontispice pour le deuxième volume que m’a demandé Mme Lafève.4° – Et un dessin de postface.En tout huit dessins. que vousPage 1 Verso : 2recevrez dans quelques jours. –Vous avez eu raison du reste de me

Lettre de Félicien Rops à Lafève. Hastière, 1879/02/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/009

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Page 1 Recto : 1Hastière 19-fév 79Chère MadameAu galop deux mots :Ci-joints deux dessins que vous remettra Mr Taelemans. Je n’avais pas le temps de faire maintenant un frontispice pour le Second Volume. Mais j’ai arrangé le frontispice du premier dizain de l’Album du Diable & il servira pour le frontispice du deuxième volume des Cent Croquis. C’est trop fait pour les Cent Croquis mais enfin je crois que Mr Noilly ne s’en plaindra pas.Amitiés à votre famille& croyez moi de vos tout dévouésFélicien RopsDans quelques jourstout le reste

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. s.l., 1879/11/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/012

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Page 1 Recto : 11. nov. 1879.Mon Cher Monsieur Noilly,Je suis encore à la Campagne sans cela j’irais vous montrer moi-même le dessin dont Mr Gouzien veut se séparer – pour cause de femme. – Il en veut 1500 francs dernier prix. Mais c’est ce que j’ai fait de mieux, & je ne le referais pas pour ce prix. C’est surtout pour vous le montrer avant qu’il ne disparaisse que j’ai prié Monsieur Taelemans, un de nos amis de bien vouloir me remplacer.À bientôt Cher Monsieur, le 15 sans faute je rentre à Paris et ma première visite sera pour vous & pour les Cent Croquis que je voudrais retoucher ainsi que je vous l’ai dit.Je vous serre la main bien CordialementFélicien RopsMon adresse à Paris : 15 Rue Labie Porte Maillot.

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Rambouillet, 1880/01/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/013

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Page 1 Recto : 1Rambouillet 7 janvier 1880.Mon Cher Monsieur NoillyJ’ai à m’excuser de n’avoir pu vous rendre visite & vous reporter les trois dessins des Cent Croquis qui sont remis en bon état ; mais depuis que mon élève Monsieur Taelemans a eu le plaisir de vous faire visite à ma place, je suis atteint de fièvres intermittentes qui m’ont été très pénibles à supporter. J’ai même dû quitter brusquement Paris pour quelques jours afin de changer d’air. Ma Vie errante, presque toujours au grand air me rend difficile le séjour continu des villes & il faut que je m’acclimate doucement à Paris, à petites doses. Je compte être à Paris dans quelques jours & vous porter les dessins. Je me mettrai immédiatement au dessin dont nous avons parlé, j’en ai commencé déja les premiers croquis et il m’intéresse vivement. – Je vous envoie ma carte avec mes Meilleurs Souhaits, elle arrive un peu tard & s’en excuse, mais j’étais parti de Paris très brusquement sans même songer à prendre des cartes dans ma

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/014

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Page 1 Recto : 1Dimanche.Mon Cher Monsieur Noilly,Je suis revenu de Bruxelles très fatigué & muni d’un « fort rhume » je n’ai pu me rendre hier à l’atelier de la rue Labie où sont les dessins des Cent Croquis, mais demain je suis sur pied & à votre disposition à partir de Mardi.Donc dites moi votre jour et Mardi Mercredi ou Jeudi je me rends chez vous, & nous classons les Cent Croquis ; Je vous porterai en même temps les trois qui sont ici.Je vous envoie quelques épreuves rares qui manquent à votre collection. Permettez moi de vous les offrir, comme je vous enverrai dorénavant les épreuves de toutes les eaux fortes que je ferai. Il ne faut pas que cette collection ne soit pas complète ; puis, Mon Cher Monsieur Noilly, vous avez toujours si aimable pour moi, quePage 1 Verso : 2c’est un devoir pour moi de vous tenir au courant, amicalement, de tout ce que j’espère encore produire si le diable me prête vie.Agréez Mon Cher Monsieur Noilly Mes affectueuses CivilitésFélicien RopsSi je ne reç

Lettre de Félicien Rops à [Jules] [Noilly]. Paris, 1880/02/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/015

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Page 1 Recto : 1Paris Dimanche.Mon Cher Monsieur,Je suis tout à fait confus de l’excès de votre gracieuseté & je ne peux que vous en remercier de tout cœur. Votre trop joli cadeau – que je ne mérite pas d’ailleurs, – me rappellera surtout que le premier, à Paris, Mon Cher Monsieur, vous m’avez fait le plaisir de juger mes œuvres avec une bienveillance éclairée. Je n’avais pas besoin de ce souvenir pour ne le point oublier. Si les artistes qui tâchent de rendre fidèlement & sincèrement leur temps, en dédaignant les sujets plus faciles & le succès banal, rencontraient toujours des amateurs tels que vous pour les encorager, leur tâche leur paraîtrait plus douce. L’amical soutien qu’ils sentiraient auprès d’eux leur serait à la fois un aide dans la lutte & une consolation d’être si rarement compris.J’espère Mon Cher Monsieur, vous prouver par des œuvres futures &Page 1 Verso : 2meilleures, que vous n’avez pas mal placé vos affections artistiques.Recevez Mon Cher Monsieur avec mes remercîem

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. s.l., 1880/02/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/016

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Page 1 Recto : 1MercrediDécidément Mon Cher Monsieur Noilly, notre N°99 n’a pas de chance, j’attends depuis hier matin ma poseuse et elle m’a fait faux bond hier & ce matin. Je vous écris ce petit mot pour vous dire combien le retard est peu de mon fait. Ce sont ces fugues de modèle qui retardent toujours ces dessins-là. Puis il faut aller les reprendre au Helder, au Café Américain &c &c. Je vais me mettre à « filer » mon modèle, – Cela m’arrive souvent & je dois avoir parmi ces dames la réputation d’un agent de la police des mœurs. À bientôt, il ne reste plus grand chose à faire mais ce « pas grand chose c’est tout. Je tiens à mon petit modèle qui a le corps mignon & qui pose bien.Le dessin représente l’avocat enPage 1 Verso : 3train de constater les « sévices graves » – La petite dame est chez son avocat, elle a ôté rapidement sa robe & elle lui fait constater les Sévices Graves – les plus « mystérieux »– Évidemment son mari en colère a dû lui enlever quelques mèches de la Toison d’O

Télégramme de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Paris, 1880/02/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/017

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Page 1 Recto : 1Monsieur Noilly14. Rue de TurinPARISPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur NoillyLes dessins & une autre petite collection que je vous soumets seront à midi précises 14 Rue de Turin. Je vous prie de donner des ordres pour que vous puissiez avoir ces dessins immédiatement c’est urgent.Je n’osais vous écrire avant d’être en pleine possession de mon modèle. Ce n’est qu’aujourdhui Samedi qu’il est rentré. Et impossible de finir sans cela !! – Enfin tout sera fini demain matin. Croyez mon Cher Monsieur Noilly que ce retard ennuyeux ne serait pas arrivé sans cette mauvaise petite drôlesse dont malheureusement je ne pouvais me passer, une fois que j’avais commencé le dessin.Toutes mes meilleures CivilitésFélicien RopsUne lettre accompagne les dessins

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/018

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Page 1 Recto : 1Paris Samedi,Mon Cher Monsieur NoillyJe vous prie de ne point encore faire prendre aujourdhui le dernier dessin des Cent Croquis. Je vous le ferai porter Mardi soir. Je viens seulement d’avoir aujourdhui matin le papier sur lequel je dois le faire. C’est un dessin « en couleur » & tous les dessins « en couleur » des Cent Croquis sont faits sur un papier spécial que l’on ne trouve que chez Méret rue Dauphine. Méret n’en avait plus et a dû télégraphier à Nantes, chez le fabricant Pelée, de lui en envoyer par grande vistesse. Il est arrive hier soir & je l’ai reçu ce matin. Je suis à l’ouvrage.Autre chose de plus important & de très sérieux : Un des bibliophiles les plus fins, et des plus artistes Monsieur le Barbier de Tinant m’a assuré que Lortic était « l’assassin en chambre » pour tout dessin qui lui passait par les mains. Il les écrasait, les laminait et il n’en restait rien. – (Je me rappelle maintenant que Malassis m’avait plusieurs fois parléPage 1 Verso : 2de Lort

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Paris, 1881/01/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/019

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Page 1 Recto : 11er Janvier 1881.Mon Cher Monsieur,J’ai bien regretté n’avoir pu vous faire visite en arrivant à Paris mais Bonvoisin qui m’avait devancé m’avait dit que vous étiez indisposé ce qui m’avait fait encore plus regretter de n’avoir pu vous voir.Vous avez dû, pendant tout le cours de cette année avoir de moi : fugitif & latitent une bien singulière opinion !! Et je vous avouerai que cette pensée ne m’a pas quitté & m’a tracassé bien souvent.– Partir ainsi, vous devant un dessin & ne plus vous donner de mes nouvelles, – après toutes vos complaisances & vos gracieusetés extrêmes, pourrait être le comble de l’ingratitude, du manque de savoir vivre, & presque de l’indélicatesse, pour les personnes qui comme vous, Mon Cher Monsieur, ne me connaissent pas assez, & ne savent pas quel sonore grelot de folie tinte parfois en ma cervelle, quel vent d’aventure me pousse aussi, tout cela me forçant à faire quelquefois les choses les plus contraires à mes sentiments intimes. J’ai passé p

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Noilly. Paris, 1881/12/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/020

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Page 1 Recto : 117 Rue Drouot.Paris 31 Décembre 1881.Mon Cher Monsieur NoillyJ’ai le plaisir de vous envoyer tous les souhaits que je forme pour votre retour à la santé & pour tout ce qui peut contribuer à votre propre bonheur. J’espère que votre guérison ne se fera plus attendre. J’ai toujours eu indirectement des nouvelles de votre santé, depuis le jour où par une décision de votre volonté, j’ai dû cesser mes visites chez vous ; – décision que j’ai respectée, sans en comprendre aucunement les motifs, & quelque sévère qu’elle fut.Moi, je désirerais deux choses, si toutefois elles ne vous déplaisent pas trop. La première serait à mon retour de Belgique, c’est à dire à la fin de janvier (je pars pour Bruxelles dans deux ou trois jours) d’avoir le plaisirPage 1 Verso : 3de vous remettre moi-même le dessin de la Comédie Humaine que vous m’avez fait le plaisir de me demander, dont j’ai touché le prix & qui vous appartient par conséquent, car vous pensez bien n’est ce pas Mon Cher Monsieur

Carte de visite de Félicien Rops à [Jules] Noilly. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LI/006/LE/021

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Page 1 Recto : 1FÉLICIEN ROPSsera demain de 10 heures à 11 heures chez Mr Noilly.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/2

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher Rodrigues,voilà très probablement le papier dont je me Servirai, j’ai oublié de fourrer ce petit croquis dans la lettre de ce matin (un croquis d’essai pour un motif des Contes de Lafontaine car je fais une suite à Fragonard.) Je crois que cette manière se prêtera fort bien aux illustrations de notre Mlle de Maupin –Bonne poignée de main & À Bientôt un mot n’est ce pas afin qu’il n’y ait pas de malentendu de détail. –Fély Rops’Montlignon.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/08/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/3

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Page 1 Recto : 1Montlignon 9 Aout 1882Mon Cher Rodrigues,Vous agissez envers moi avec une gentillesse de Vieux Camarade, & je vous en sais grand gré. Je ne sais encore si je profiterai de votre gracieuseté, parce qu’un dessin peut être très agréable pour l’illustration « privée » & se prêter difficilement à la demi-publicité. Si je grave les dessins, je vous en ferai six, j’en graverai cinq & je vous en ferai des tirages fabuleux. Du reste j’ai l’habitude de faire des interprétations libres de mes dessins & je ne les grave pas en graveur, mais en peintre-graveur. J’ai en horreur toutes les « Lalauzeries » Les gens comme Lalauze, Hédouin et autres Adrien Marie réussissent par leur banalité même qui s’adresse à un très grand nombre de cavités cérébrales. – J’ai très peu de gens bêtes parmi mes collectionneurs, & cela m’est une gloire. Si je disais mes prières du matin, je demanderais à Dieu, comme j’aime à me trouver en belle compagnie, que le « public » m’honorât toujours de sa réprobat

Carte postale de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1882/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/4

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Page 1 Recto : 1Monsieur E. Rodrigues.avocat 16. Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesPourrais-tu pas m’envoyer le « texte du Cœur sur la main ?Je ne te vois plus !À toi bienF.R

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1882/11/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/5

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Page 1 Recto : 1Paris Mercredi,Mon Cher Rodrigues,Je suis si franchement abominable que je rougis même en vous écrivant. Je suis comme La Lesbos de Baudelaire : Je tire mon pardon de l’excès de mes fautes !Non, vous ne verrez pas mes dessins de Mlle de Maupin avant qu’ils ne soient terminés ! Je n’ai plus touché à cela depuis un mois ½ ! Il m’a fallu faire une étrange série de six dessins promis depuis mars dernier & qu’on est venu me réclamer. Il a fallu s’y mettre & je veux vous les montrer Lundi. Êtes vous libre Lundi à deux heures précises ? Vous auriez la bonté de passer 17 Rue Drouot, dans ma « patte à terre » où je n’ai pas de terrePage 1 Verso : 3& où je ne mets jamais les pattes. – Je vous montrerai 6 Dessins plus que bizarres, qui vont partir. – Il faut que vous me disiez votre opinion là dessus.Après cela je couche avec Mlle de Maupin jusqu’à ce que je lui aye fait mes six beaux enfants.Je ne vous a pas écrit pour vous remercier du gentil envoi de Heyst – (est ce assez muffl

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Heyst, 1882/09/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/6

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Page 1 Recto : 1Heyst sur MerFlandre occidentaleBelgiqueMon Cher Rodrigues,Votre lettre – du 4 Septembre ! – m’arrive après avoir subi des fortunes diverses. Je suis parti pour la Hollande il y a un mois à peu près puis je suis venu m’enliser sur ce banc de sable de Heyst. J’avais emporté avec moi mon Volume de Mlle de Maupin & les études faites sur l’aimable personne qui me la personnifie. Ces études me semblent bien, ma modestie ne souffre aucunement de cet aveu, je la connais, elle supporte tous les bleus que je lui fais. Mais, hélas ! au bout de huit jours j’ai reconnu qu’on ne fait pas Mlle de Maupin au bord de la mer, comme je le croyais. On ne fait cela qu’à Paris ! Le fin ressort artistique se rouille sous toutes ces brumes.– Puis au bout de huit jours les femmes saumâtres que l’on trouvait grotesques à l’arrivée, vous paraissent presque jolies :Si cela continuaiton leur plairait !Aussi je vais retourner au plus vite à Paris pour y retrouver la petite ivresse de la bàs, qui fai

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1882/11/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/7

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Page 1 Recto : 127 nov. 1882Mon Cher RodriguesUn mot au petit galop : J’ai sous la main une collection de « Rops » qui vaut à peu près de Mille à douze cents francs, – prix Conquet ; – & que je peux avoir pour 400 francs dernier prix. Il y a quatre vingt deux pièces. Presque toutes tirées sur Japon. Une quinzaine de ces pièces ont de fort jolis croquis sur les marges, beaucoup de ces croquis ont eux-mêmes été gravés. C’est une collection que j’avais mise de côté, (contrairement à mes habitudes !) me proposant de l’envoyer un beau matin à la bibliothèque de Namur, dont le Conservateur m’écrit tous les six mois des lettres touchantes en se recommandant à « ma générosité d’artiste » Malheureusement Paris vous entraine toujours à faire autre chose que ce que l’on voudrait faire. Un beau matin mon imprimeur n°2 : Francois Nys m’a présenté sa note, une note de quatre cents francs. Je ne lesPage 1 Verso : 2avais pas dans mon tiroir, & ma foi la collection de la ville de Namur est passée dans

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1882/12/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/8

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Votre Collection de « Rops » est arrangée, Voulez vous venir la prendre Samedi Soir ou Dimanche matin ? Ou faut-il vous l’envoyer ? – J’y ai ajouté une vingtaine de pièces rares qui seront une compensation aux ennuis de l’attente de Mlle de Maupin. Cela fait Cent pièces. Quand cela vous « embêtera » vous me le direz, j’ai des amateurs qui vous prendront ces machines là. Je sais bien que c’est déplorablement lâche de tirer comme cela sur un ami la veille du jour de l’an, & j’espérais vous passer cela plus tard, mais moi-même hélas je suis une victime de l'étrennité,« L’étrennité profondeSouriait dans ses yeuxdit Gérard de Nerval.Excusez moi n’est ce pas Mon Cher Rodrigues, de vous forcer à fairePage 1 Verso : 2une bonne affaire dans un aussi mauvais moment, mais je vous revaudrai cela :À vous bien amicalementFélicien RopsOdieux Dessinateur.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/07/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/9

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Page 1 Recto : 1Villa des artistes. à Montlignon Vendredi 28 juilletMon Cher Monsieur Rodrigues,Un mot pour m’excuser de vous répondre si tardivement : J’ai eu une grosse fièvre & deux cousines Belges. Cela vous tue. Je vous répondrai Lundi, avec détails. Aujourdhui je « montre » la forêt de Montmorency – qui est aussi inconnue que les Pampas, – aux Parisiens. Elle n’a jamais été découverte, comme Gélabert, & cela me prend deux jours.Mais oui, Mon Cher Monsieur Rodrigues, je veux bien vous faire vos dessins, & d’autant mieux qu’ils sont à peu près faits. Depuis que j’ai Mlle de Maupin dans la tête, j’ai fait cinquante croquis. J’ai fait venir « exprès » ici une belle dame brune qui eût réjoui le vieux Gautier. Seulement je ne vous ferai qu’un frontispicePage 1 Verso : 2et quatre dessins, non pas pour la question d’argent, – je vous traite en Vieux camarade, mais parce que je veux les faire avec soin, ces dessins, & le frontispice seul me prendra beaucoup de temps !J’ai même à vous dema

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/10

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesSi possible passe chez moi aujourdhuiÀ toi bienF. R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/06/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/11

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami,Je ferai tout ce que tu voudras. – Dis moi par carte télégraphique si tu vas à Joyenval demain, – télégraphie moi cela aujourdhui.Ton vieuxFély,Je te conseille d’attendre quelques jours pour l’affaire Nys.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/12

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Page 1 Recto : 1Mon VieuxMerci de tout cœur. Prends ce que tu veux. Conquet a offert 450 C’est Delâtre lui même qui te le répetera cela. Et Meyer 450 même prix ! Je ne suis pas idiot ! !À toi & encore merciFely

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/13

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Vieux Complice,Envoie moi ou apporte moi Cent francs. Je crois que je vais mener à bonne fin l’affaire des dessins. Dans tous les cas. s’ils ne te plaisent pas, comme je te l’ai dit, je les prends pour la collection Conquet & je te rembourse tes déboursés. C’est convenu. – Si tu avais disponibles 50 frs de plus j’en aurais cinq au lieu de trois. Il doit venir à Corbeil Mardi avec cinq dessins. À 250 francs cela fait un marché avantageux.Puis nous ferons un fort envoi à mon photographe. Cela te fait te renfrogner un peu, mais songe à ma gloire mon pauvre ami. Je te dépouille pour elle, mais enfin il faudra que tu fasses un coup sur les Rops à ma mort. Je me tuerai sur une belle dame pour te faire rentrer dans « tes débours »Nys est vidé !! – Et sans avoir forcé ses prix.À toiFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/14

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher ami,il y a chez le juif Meyer des croquis de moi, va les voir, fais-en un éloge extraordinaire mais ne les achète pas, je t’écrirai pourquoi demain.J’ai vu Nys, & je lui ai lavé la tête, il m’a dit que les dessins étaient chez un marchand avec lequel il avait déja fait des affaires, & à l’étranger (?) que si l’affaire ne se faisait pas il traiterait avec moi à prix raisonnable. Je lui ai laissé jusqu’à Vendredi prochain. Passé ce jour je te renvoie tes 200 francs que tu garderas dans un coin pour des dessins dont je te parleraiÀ toi & à bientotFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiVoici la planche réparée – à ce que je crois, S’il y avait trop de barbes sur la figure Nys n’aura qu’à passer légèrement un morceau dePage 1 Verso : 2charbon sur la figure de la femme. J’ai travaillé à la robe sur laquelle la figure se détache – aux deux yeux & au cou –À toiFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1884/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/16

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16. R. MonceyPage 1 Verso : 2Impossible !! !Sortir aujourdhuiViens le 2 JanvierBonne, Bonne Année.Ton vieilRops’y Fély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/02/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/17

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodrigues,Aurais-tu pas la bonté de passer par le n°21 de la rue de Grammont aujourdhui en te rendant au Palais ?Rapide Consultation.Merci d’avanceFélyJe suis malade & le médecin m’a défendu de bouger sans cela je serais allé chez toi.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/18

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Je reviens pays extravagants – Répondrai demain lettre – facteur attend aujourdhui dépêche télégraphique – Beaucoup de choses à dire & dont nous devons convenir entre nous. questions d’interprétation, de nudités etc etc &c &cAmitiés & À DemainFélÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher « Conseil »Veux-tu lire le bail ci-joint & me le renvoyer incontinent. – Je crois que cela est acceptable avec les modifications y introduites ?Samedi j’aurai les dessins à te montrer.Ton VieilFelyJ’ai acheté les dessins pour prix coutant 500 4 dessins ! mais il faudra quePage 1 Verso : 2je retourne chez Conquet !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/20

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,j’ai vu Nys & j’ai vu, de mes yeux vu le mot par lequel MrTerme lui disait qu’il allait venir à Paris. On l’attend. – Dis moi où tu vas pendant ces quinze jours-ci afin que je te télégraphie de m’envoyer 400 frs à l’arrivée. Si les dessins ne te plaisent pas – ce qui est impossible !! ! nous les porterons à Conquet. Je t’écris ceci parce que c’est le mois du terme & que je serai à sec évidemment !! !! & que Nys ne laissera pas ses dessins dans les ors.Des orsToujours des ors !À toi Vieux.Fély Ropspeintre d’histoires

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/04/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/21

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Cher AmiPasse si tu le peux, dans la matinée 21 R. de Grammont. Pas après 12 heures ½ (midi ½)Bien à toiF. Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/22

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Cher Ami,Cela continue : forcé d’aller à l’Exposition avec Belges Scies autres et variéesÀ demain Jeudi à 3 heures sans faute je t’attends avec choses curieuses.À toi bienFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/23

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiJe ne suis pas à l’atelier, je dois être ce soir à Ivry sur Seine !!À toi & à après demain matin.De 8 à 10 ½ je t’attendraiFely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/24

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Page 1 Recto : 1Mon Cher amiJe suis forcé de m’absenter demain Mardi & je ne peux être chez moi que Mercredi à 3 heures Si empêchement te le ferais savoir. Je suis dans un tas d’embêtements pour cette affaire Laurent ! Il faut que je courre de côté & d’autres comme un vieux lévrier.À toi bienFély Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/06/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/26

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon VieuxSi tu peux passer par ici soit dans la matinée, soit dans l’après midi – per juris causam!! – tu me feras plaisir.À toi bienFélyJ’ai oublié de te demander cela hier.

Carte-Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/08/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/27

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Page 1 Recto : 1Rodrigues16 Rue Moncey 16Page 1 Verso : 2RodriguesSi avant l’audience tu as le temps de passer par la rue de Grammont tu me feras grand plaisir. je travaille toute la journée matinéeÀ toi & merci d’avance.Félicien Rops

Lettre sur lettre d'un tiers de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 1885/03/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,voici le mot que je recois de Nys, je crois qu’il a été sur le point de vendre mais que j’ai emporté la chose. Attendons la fin. Il avait hier l’air mécontent & ennuyé de devoir me remettre les croquis Je m’en fiche !! !!À toiFAsnières JeudiMon cher Monsieur RopsJe recevrai les croquis Mardi ou Mercredi prochain. On ne veut pas me les envoyer. C’est un ami de MrTerme qui doit me les remettre en main propre en passant par Paris. Si je les avais eu plus tôt je les aurais envoyé.Salutations empresséesF. NysPage 1 Recto : 1Monsieur Rops21 rue de GrammontParis

Carte de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe suis désolé : depuis deux jours je suis le pied sur ma chaise, avec une piqûre venimeuse qui m’ôte tout espoir de pouvoir aller souhaiter la fête à Jeanne. Si tu as une minute avant quatre heures, passe par l’atelier si cela ne te gêne pas. Je suis bien embêté !À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/30

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 R. Moncey(16 Rue Moncey)Page 1 Verso : 2Merci, Mon Cher Ami, de ton cadeau. Il est le très bien venu, & il me sera non seulement très agréable, mais très utile aussi pour ma reconstitution des plantes oubliées & dédaignées par la sottise des amateurs. – Tu es trop aimable, & si je le suis si peu souvent avec toi mon vieux, c’est que la vie me talonne & que je n’ai que le temps de filer vite pour éviter sa sandale.À toi Merci & à bientôt.Fély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/03/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/31

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon vieil amien rentrant mets je te prie une carte postale pour me dire le prix des Cent Croquis & « l’acquéreur »adresse :M rF.Ra la Roche-Claire– Demi LuneEssonnes(Seine & Oise)À toi & Merci d’avanceF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 0000/05/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/32

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Page 1 Recto : 1MercrediParis 27 maiMon Cher VieuxN’oublie pas que c’est Vendredi que je « lave » mon linge sale.Présente je te prie mes excuses & mes meilleures Civilités à Madame Rodrigues. Je regrette beaucoup n’avoir pu avoir l’honneur de dîner en sa Compagnie.À Bientôt Mon Cher amiLe Vieux de la Montagne !Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/33

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Vieux Rodriguesil y a un mot de toi qui m’est revenu Samedi, après ton départ, & que j’avais d’abord pris pour une plaisanterie, c’est : « on m’as dit que tu faisais faire des dessins par d’autres. » Venant de ta part, & en causant, cela ne pouvait être que : un on dit grotesque, ou un racontar fantastique. Je n’y avais pas fait attention, j’avais un peu l’esprit ailleurs. Mais voilà que le glorieux Stocquart, qui revient à la charge pour me revendre ses fameuses planches, vient de me répéter le même propos, tenu m’a-t-il dit par un marchand !! Veux-tu bien me dire qui t’a dit cela ? Je tiens à arrêter cette ânerie à ses premiers pas. Je veux bien laisser dire que suis fou, mais un malhonnête homme : non ! Et je m’étonne que tu ne m’aies pas dit immédiatement qui tenait ce propos plus qu’imbécile, odieux, & dit évidemment avec intention de nuire. – Je n’ai pas besoinPage 1 Verso : 3de te dire que je n’ai jamais vendu de dessins signés de moi, qui ne fussen

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/34

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Page 1 Recto : 11 Louis XIV2 Transformisme N°13 La marchande d’oiseaux4 Madeleine5 Le beau Paon6 Ève & le serpent.7 - Mme Michel Ange8 Satyriasis9 - Hommage à Paon.10 - GabrielCeci est la liste que Nys m’avait donnée, tu vois que Mme Michel Ange y figurait. Elle a été remplacée par le croquis (double) du Bel Oiseau (Pourquoi ? ? ?) Je ne réclame pas parce qu’autant qu’il m’en souvient la Michel Ange était une horreur. – Mais je lui réclamerai pour le graver avec quelques croquis de sa collection qu’il n’a plus puisqu’il les aPage 1 Verso : 2vendus à Jullien – et qu’il devait garder comme ceux-ci. Je veux voir ce qu’il va me dire. –

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/35

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesJe lave un fort lot d’eaux fortes & de toutes sortes de choses. Je crains que cela ne te soit encore nécessaire pour ton livre. Si tu peux passer chez moi à l’atelier j’y suis de 9 à 12.Si tu as encore quelques eaux fortes de ma collection, apporte les, ainsi que les croquis Obsession N°1 & Petit Couvin, pour les décalquer. – Je fais tu le sais collection de mes calques. Je veux que tu voies ce lot avant de son départ & son absorption dans le grand tout.πας παςα παυ!!À toimalgré tes grognoneries !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/36

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneMon Vieux Rodrigues,Excuse moi si je n’ai pas encore travaillé à ton Haraucourt & si je tarde à te faire rentrer « dans tes fonds ». Tu as toujours été si franchement aimable & tu m’as rendu service d’une façon si délicate que vraiment quand je pense à la façon dont je me conduis envers toi je vois des pieds de rouge me monter aux joues, comme lorsqu’au temps très jadis je sentais en jouant au loto le pied de ma cousine Elvire, – car on s’appelait Elvire en 1849 ! – se poser sur mon pantalon à pied d’éléphant. – « Mais vous avez la quine & vous ne dites rien Félicien ! me disait ma Tante Philippine » ! – Pauvre petite Elvire elle a épousé un sous-préfet ça s’appelle là bas un commissaire de District, que j’ai vainementPage 1 Verso : 3essayé de cocufier dans le beau milieu de son « district ». Elle ne se souvenait plus d’avoir maculé mes pieds d’éléphant avec ses petits pétons. Des souliers en prunelle lacés sur le coup de pied :CroquisLes femmes sont légères &

Brouillon de lettre de Félicien Rops à Karl [Charles] De Coster. s.l., 1863/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/38, Amis/RAM/40 et Amis/RAM/41

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Page 1 Recto : 1/ adressée à Ch. de Coster.… Quelques mots en courant Mon Cher Karl pour me soulager de mes tous vexationsmes ennuis ; & pour que tu me répondes une de ces bonnes lettres toniques, comme tu sais en écrire, toi qui es un si vaillant « méprisant ».J’en rage, & « je m’en fiche » en même temps : tous les journaux catholiques m’accusent d’avoir fait : « une page » anti-chrétienne en dessinant : un enterrement au pays wallon. Du diable si j’y ai pensé ! Il est toujours vexant de ne pas sentir sa pensée comprise, & de ne pouvoir dessiner la face appoplectique d’un bon curé de province & quelques bonnes têtes de suiveurs d’enterrement, sans s’entendre accuser, « d’attaquer la Religion » et de saper les bases de la Société & de la Constitution que l’Europe nous envie. J’en ai assez de ces bégueuleries & l’un de ces jours je leur en montrerai d’autres !* Promesse tenue depuis ! note l’auteur E.R. Voilà la genèse de cette lithographie terrifiante sur laquelle on appelle les foudre

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1889/06/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/44

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Le meilleur train Mon Cher Ami est le train de 9 h. 30 gare de Lyon.9 h. 30 c’est la grande vitesse.Je serai à Corbeil à t’attendre, ne manque pas, tu sais que tu nous fais à tous très grand plaisirTon antiquissimusFély RopsSi tu peux accorder à Bailly, le vendeur de Rops de la rue de la Chaussée d’Antin deux exemplaires de l’œuvre de Rops avec une bonne remise librairique, cela me fera plaisir.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/09/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/47

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Page 1 Recto : 1Jeudi22 Sept.Mon VieuxExcuse moi Mon Cher Rodrigues de ne pas avoir répondu à tes lettres, j’étais embêté par une foule de choses & je ne comptais pas ou guère que Samedi prochain 24. Le Transatlantique la Bretagne emporterait en Amérique ton vieil ami Félicien Rops. Fécamp n’est pas bien loin du Havre. La Bretagne lève l’ancre Samedi à 1 heure de l’après midi.Que veux-tu ? Je ne pouvais plus y tenir. Le Magyare a encore une fois besoin d’air & des grands infinis. Je creverais à Paris ! Je reviendrai calmé. Ma femme que je laisserai à New-Yorck, me donne un pas de conduite. En janvier je reviendrai achever ton croquis. Si les crevettes me mangent, ou si je reçois une balle de revolver, j’ai laissé des instructionsJe t’embrasse,Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/48

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Page 1 Recto : 1Lundi soir.Mon Cher Rodrigues,N’oublie pas notre petit dîner : Mercredi sept heures, en redingote, veston ou bras de chemise.À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/05/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/49

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiJ’ai ce soir quelques amis Viens donc te joindre à nous. C’est un petit machin improvisé. Arrive vers les 9 heures & excuse moi de t’inviter au dernier moment.Ton vieuxFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1887/04/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/50

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiN’oublie pas si Allain te demandait quelques renseignements de lui dire que nous sommes mariés, ce qui d’ailleurs va avoir lieu.À toi bien & à bientôtFély

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Degeorge. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/51

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Page 1 Recto : 1Paris LundiMon Cher Degeorge,Mon article de fin – m’a entrainé – ou n’a jamais fini ! Je le crois intéressant.Je me défie des typographes & je vous prie de faire attention à la page 6. À la sixième ligne de cette page il est écrit Francois Bonhommé – avec un accent aigu sur l’é final.À la même page :Mineurs sur la benne à chapeau c’est le nom d’un appareil employé par les mineurs.– Deux lignes plus bas :Ch-Arlequinspour Charles-Quint.il faut faire typographier :Ch-Arlequinsavec un s à la fin.Quant au prix des articles, Mon Cher Ami, comme me voici au bout de mon rouleau & que nous n’en avons pas parlé jusqu’à présent, je crois que je ne seraiPage 1 Verso : 3pas trop exigeant en vous demandant le même prix que vous donnez à Léon Dommartin : 25 centimes la ligne C’est le prix que l’on m’a offert partout pour mes chroniques. Je n’ai pas compté les lignes mais si cela se monte à plus de 250 francs, vous vous arrêterez à cette somme. Si vous trouvez cela trop cher, – ce qui

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/53

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Page 1 Recto : 1– Mon VieuxArents demeure 43 Rue Tournefort. dis-lui que ces dimensions ne sont pas rigoureuses quant aux largeurs. Il jugera cela relativement aux dessins. – Il doit prendre simplement la plus grande dimension comme mesure ainsi si je marque : 21 sur 16 il prend 21 si le dessin donne 15 en largeur, qu’il aille de l’avant. – Le 21 sur 16 est l’étalon de la plus grande dimension convenue entre nous pour le prix fait.À Bientôt Mon Cher ami, dis à Arents que je lui ferai remettre les cuivres dans deux ou trois jours.À toi bienFely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1883/03/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/54

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesIl y a rue Drouot 17 un dessin assez cocasse à voir. Comme je sais que vous êtes assez aimable pour vous intéresser aux œuvres de Félicien Rops, homme coupable envers vous de toutes sortes de forfaitures je vous écris ce petit mot au galop. Si la concierge vous disait que je suis à Valparaiso dites : Il m’attend & passez. Du reste elle sait que j’y suis toujours pour vous.À vousF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/55

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguezJe n’y puis rien comprendre ! Tout ce que je sais c’est que Nys a été chez mon fils à Bruxelles puisque Paul m’en a écrit & qu’il n’aurait pas pu faire autrement que d’y aller puisque la place qu’il postule à Bruxelles dépend du bureau des beaux Arts. Je suis un peu inquiet des dessins je te l’avoue. Il n’y en a qu’un ici celui que tu as vu. J’ai essayé de me rappeler les autres :1 Ève2 Madeleine3 Hommage à Pan4 Gabriel5 La marchande d’oiseaux6 La femme en croix7 « Fatiguatanon Lassata »8 Louis XIV9 Satyriasis.10 Haine & amour de prêtre11 Transformisme petit croquisJe crois que le 12e c’est « La Colonelle »Page 1 Verso : 2Et sur ces 12 il y en a 8 de non gravés !! – Si je te demande d’acheter cela c’est que d’abord c’est une affaire pas chère & puis parce que je pourrai les graver ou du moins prendre les décalques. – J’écris un mot à ce saltimbanque à Asnières en lui rappelant sa promesse de ne pas vendre sans me donner la préférence. – « Garde l’or en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/03/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/56

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Page 1 Recto : 1Lundi 2 mars 1885Mon Cher Ami,Si tu veux passer par l’atelier Mercredi prochain vers 4 heures tu verras une petite collection de croquis que j’avais donnée à Nys en payement des sommes folles que je lui devais pour ses impressions & qu’il veut vendre à l’ogre de la rue de Chateaudun, il n’en veut pas trop cher, & ce serait peut être dommage de laisser engloutir cela par le Marchand enfouisseur de là bàs. Nys file en Belgique & « lave » ses bibelots.À toi – & Merci du Conseil de l’autre jour. Mon propriétaire répare !! !! !! !! !! !! ! Inouï !! !! !! !! Inouï !! !! !! !À toi,Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1885/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/57

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Page 1 Recto : 1Paris le je ne sais plus combien du mois avril 1885.Mon Cher Conseil & bon ami,Veux tu me rendre encore un léger service « avec la rapidité d’une flêche lançée d’une main sure ! » Voici : je viens de louer à un de mes enclavistes un lopin de terre, parce que le sus dit enclaviste a la mitoyenneté d’un mur, mur qui me masque la vue & de je veux baisser de deux mêtres, je ne peux le faire sans sa permission.CroquisRops / mur mitoyen / Terrain FoucaultJe lui loue donc son terrain au prix de 25 francs, & il a promesse de vente au prix de 500 frs pendant trois années à partir du jour de la signature du contrat.En cas de non achat de ma part je m’engage à rétablirPage 1 Verso : 2la muraille dans son état actuel soit à payer à frs… le mêtre superficiel la moitié du prix des pierres enlevées par moi. Le bail est fait pour six années consécutives. –Je te prie de me rédiger cela de ta bonne plume de juriste :Entre MMrsFoucault prop. domicilié à….. & MrFélicien Rops artiste peintr

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/06/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/58

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher ami Rodriguesje suis désolé de t’avoir manqué ce matin. Je voulais te prier de vouloir bien écrire un mot à Nys, pour lui demander de tâcher d’avoir tes dessins promis pour la fin du mois au plus tard. Je voudrais que l’envoi à Evely puisse être fait pour cette date afin d’avoir mes planches pour fin Juillet. Jeudi prochain je te remettrai la dame au Pantin finie, puis je dégagerai les deux croquis de la boutique du photographe, enfin je vais « liquider » !! – Ah ! Je paie mes dettes !! – c’est honteux, mais c’est ainsi, il faut que vieillesse se passe !– Mais insiste je te prie pour avoir les croquis envoyés à Bruxelles, car ils sont à Bruxelles.À toi & au galop.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/04/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/59

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Page 1 Recto : 1Dimanche 3 heuresMon Cher VieuxImpossible mais de toute impossibilité d’etre avant Mercredi soir à Paris. C’est rageant. – Je reçois tes morilles délicieuses ! ! Toutes « mes dames » t’envoient des remercîments. – Mon Cher Ami, je suis forcé d’être à Montargis pour le mariage de Dommartin Lundi soir – ma femme vient de m’apporter le frac de rigueur c’est Mardi que ce bon pochard arrive. Je suis témoin !! ! – Témoin !! ! – Jeudi matin Paris me reverra & je t’attends !Impossible aussi de donner la « Clef » des Éroticités à personne. Seulement Seulement Seulement il faut que tu me repasses pièce parPage 1 Verso : 2pièce les croquis pour la retouche. –À toi Cher Ami, bien & encore merci.Ton embêtéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/60

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Connais-tu pas une de tes « connaissances »ô Calino! qui veuille acheter 450 francs une collection de Cent pièces avec 15 croquis & un dessin ! Je ne veux pas la vendre aux marchands à prix modiques & je viens de recevoir une brosse de 500 francs non payés.Je ne te parle pas de toi, je te dois de l’argent gros comme moi & je ne peux pas même te donner tes croquis avant la Belgique. Je pars le 10 ou le 12 sept. –À toi Je suis chez moi demain pendant toute la journée. Viens vite voir cela.Ton VieuxFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/61

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Je te présente un bon ami à moi Monsieur Léon Schuck qui a quelques renseignements à te demander relativement à ton catalogue.Quand viens-tu ?Ne m’oublie pas trop.F. RopsLa Demi-Lune

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Tatra-Füred, 1885/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/62

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Page 1 Recto : 1Tatra-Füreddans les Carpathes du Nord.Mon Cher Rodrigues & AmiMerci encore Mon Vieux pour l’aimable service rendu. La fillette est à St Valéry. Prends tout ce qu’il te plaira dans la collection & tâche quand tu reviendras de « céder » le reste à un ami sinon tu me retourneras cette collection – & tout sera dit. Horrible de suivre Ulbach & Coppée ils sont au plus bête des deux ! – Mais ma chère Hongrie & mes Chères Hongroises me consolent ! Au galop te raconterai tout cela ! – Je travaille j’ai fait au moins déja vingt cinq bons croquis de Slovaques.À toi de vraie AmitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/63

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Page 1 Recto : 1Ignoble hein ? Muffle, Cochon, indigne de l’amitié de mon Vieux Rodrigues, Dégoutant Salop ! (et non pas Salaud comme dit Larousse !) Je me dis cela tous les matins – & tous les midis – & tous les soirs que le Diable fait ! – Pas de nouvelles de la dame rousse. Cherché fouillé. T’écrirai demain. Seulement en attendant écris moi à l’instant par retour du courrier quand tu comptes être à Paris. – Raisons ! – Graves ! – T’écrirai tout à l’heure la poste n’attend pas.Moi cochonOh Moi Cochon !!Ton vieilFély

Fragment de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/04/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/64

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Page 1 Recto : 1et :7 – Lassata8 – La « Haisne de prestre »Préviens moi de ton arrivée afin que je sois chez moi & non à Corbeil en « Porte du Gâtinois » car je suis en pleins travaux des champs !!Mon photographe de Bruxelles te tiendra très peu de temps les dessins. Tu les lui expédieras toi-même à ton arrivée après les avoir vus & donné un libre cours à ton admiration. Expédie moi des sols nombreux : 400 francs, le plus tôt possible car Nys me tombera demain. Je me fais un malin plaisir de lui mettre le nez dans son écheveau de ficelles.N’importe j’ai cru que nos dessins étaient « fichus » – & mes gravures au diable.À toi Mon Vieil & amuse bien les « manceauses »Au galopEn steeple chase :Ton vieil :Fely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/65

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Vieil,Je ne serai à Paris que Vendredi –Dies veneris. J’ai pour te faire prendre patience une bonne aubaine. Je t’ai dit que j’étais saisi. En farfouillant dans la saisie, mon avocat a trouvé une demi douzaine de zincs & de cuivres égarés, – en premiers états & dont je n’avais fait « rien du tout » tirer. Nous en avons fait l’essai hier car ce brave garçon – mon Rodrigues de là bas, n’a rien eu de plus pressé que de les chipper & de me les expédier grande vitesse. Ils sont sommaires mais drolets Donc six épreuves absolumentPage 1 Verso : 2inédites & inconnues t’attendent. C’est ça qui va faire rager Mars ! – J’ai fait ces essais à Bruxelles il y a quatre ou cinq ans pendant mes vacances & je croyais ces planches volées. Mon ami & conseil les a trouvés dans la tête d’un buste de Bancel !! !Ça pesait lourd & il a trouvé dans la caboche de mon digne professeur six cuivres & zincs gravés & huit non gravés. J’avais oublié ma cachette, mais on ne cache rien à la J

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/03/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/66

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Page 1 Recto : 1Jeudi matin.Mon Cher ami,Nys, hier m’a dit qu’il désirait avoir 600 francs des 12 croquis. Il m’a dit également que la grande femme couchée était encore chez lui & qu’il ne l’avait pas envoyée à Lyon parce qu’il y avait du pastel sur le fond & que en voyageant cela s’abîmerait. Comme avec ces êtres là, Flamands & finauds, il fait prendre la balle au bond, je lui ai dit que s’il voulait m’envoyer ce dessin, la grande femme couchée (peu faite, mais une bonne étude, que je te retoucherai si besoin est, car je ne me rappelle plus bien le degré « de finition ») tu la prendrais à cent francs avec « le viol du prestre ». Que cela rentrait dans son prix à 50 frs par croquis. Il m’a répondu que ces deux croquis étaient des plus importants & que il ne pouvaient les donner à Cent francs que si on prenait les autres. Bref j’ai fait l’affaire, en lui disant net, que si tu ne prenais pas ces croquis, je les prendrais à ce prix.Page 1 Verso : 2Cet animal là est méfiant comme un putois

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/67

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,MmeLafolie, veuve d’Alfred Delvau, m’apporte une lithographie retouchée comme un dessin par moi & de la plus grande rareté. Je crois que cette épreuve est à peu près unique. Les deux ou trois épreuves qui ont été tirées étant perdues. Achete la, je te l'échangerai si tu n’en veux pas en des temps « plus argentés » je te la reprendrai ou je te l’échangerai.À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1889/05/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/68

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Page 1 Recto : 1Paris Jeudi 8 mai.Excuse moi, Mon Cher Vieil ami, excuse nous : moi & mon mufflisme. Voilà deux mois que je ne fais que rager contre les architectes, les peintres, les platriers, les maçonneurs, les fumistes, les parqueteurs, les zingareux, & autres canailles dont le métier consiste à ne rien faire & à toucher de l’argent pour cela. Je repars pour les champs, encore sans te voir, – j’ai besoin d’air & de repos, je souffre de la «Cabeza» & je suis d’une humeur de bull-dog !Dans huit jours, le quinze, je serai installé à peu près. Viens me voir, te prie Jeudi 15. Si tu le peux avant d’aller à ton tribunal : N°1 Place Boieldieu Figure-toi que je n’ai pas encore vu l’Exposition, ni la Tour Eiffel !! Ah ! Comme art naturellement, je ne fais rien qui vaille j’ai essayé de dessinoter dans les coins, cela ne marche pas !! Je suis une brute. Il faut que je me renouvelle entièrement ou je suis fichu ! Besoin de changement de carapace comme les crustacés. Cet atelier me fait peur,

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/69

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Page 1 Recto : 1Paris en Corbeillois.VendrediDies Veneris.– 1885Mon Cher ami,reçu « la chose » – je télégraphie à Nys, – qui a fait des demi-aveux, – de venir me débarasser de « la chose ». – Expédier mes dessins pastellés, – Jamais – Jamais ! – Je ne les fixerai même que si tu me dis formellement de le faire & Sous ton œil – Ils sont déja fort éreintés ces dessins, & j’ai pour deux jours au moins à les nettoyer à les débarasser de cette poussière de pastel gris. C’est parce que cet imbécile d’imprimeur les a fait voyager qu’ils sont dans cet état ! Donc, Mon Vieil, grimpe sur « Convolvulus – (de «convolvere» enlacer Genre type de la famille des convolvulacées, Calice persistant à cinq divisions, corolle en cloche, cinq étamines, un ovaire supérieur, un style, deux stigmates.Convolvulus arvensis – Meudon Versailles – Ramparts. Ah ! tu crois surprendre la Science !) grimpe sur MlleMartha sur Marie Soll, sur Nathalie sur MrValgrand danseur comique, chaponne-toi puisquePage 1 Verso : 2tu

carte de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1892/01/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/70

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Page 1 Recto : 1Mon Cher amije suis navré, Aurélie est accouchée d’un superbe garçon, énorme & bien vivant. Mais la nuit brusquement, il a été foudroyé par une convulsion interne. C’est un grand malheur. Je t’écrirai pour te donner rendez-vous. Il ne reste plus rien à faire au dessin que quelques petits personnages du fond. – Mais avant un ou deux jours je ne peux quitter la pauvre petite maman.À toi bienTon très tristeFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1884/12/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/71

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesDemain les dessins seront chez moi à neuf heures ½.Je voudrais bien ne pas les voir vendre à quelque Juif. S’il ne te plaisent pas absolument (ce dont je doute !! !) tu pourrais les acheter & tu me les repasserais fin Décembre. Fin Décembre 1884 je touche un morceau du Colorado. On me doit de l’argent ! Quelqu’invraisemblable que puisse être ce fait. Il est !À toi & à demain.N’oublie pas que je suis toujours très honteux devant toi, moralement, d’avoir eu la lacheté, la salauderie la petitesse de te laisser me payer la « Foire aux Amours » Quelle infamie ! Mais que veux-tu quand on a charge d’âme de créancier !À toi bienFélÿ Rops

Lettre de Félicien Rops à Paër. Paris, 1885/04/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/72

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Page 1 Recto : 1Paris le 1er Avril 1885.Mon Cher Monsieur PaërUn certain Monsieur Henri Bignon homme de lettres vient de me venir trouver pour que prier de l’aider dans une iconographie de « mon œuvre » (en admettant qu’œuvre il y ait !!). Je lui ai répondu que je vous avais donné ma parole pour celle que vous alliez publier avec Nys. – Êtes vous toujours dans l’intention de la faire cette iconographie ? Si oui il faut qu’elle se fasse pour octobre & que l’on imprime dès maintenant un prospectus en bulletin de Souscription. Mettez le volume à 20 frs tiré à 500 ou à 400 numérotés. – Je vous fournirai deux petites planches, (deux ou trois) & Legrand (qui a beaucoup de talent) en veut faire le frontispice. – BeaucoupPage 1 Verso : 2de mes collectionneurs demandent ce Guide à travers « l’œuvre » (assez embrouillée !!) – Si j’insiste a ce propos, Mon Cher Monsieur, c’est que le livre est très demandé & que si vous n’êtes pas absolument décidé à le faire tout de suite, d’autres y sont presqu

Lettre de Félicien Rops à [Félicien] [Champsaur]. Corbeil-Essonnes, 1885/07/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/73

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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire11 Juillet 1885J’ai à vous prier Monsieur de m’excuser de ne point vous avoir adressé un mot de remercîment pour les lignes d’éloge extrême parues dans le Figaro, & que vous me faites la gracieuseté de m’envoyer. Je ne lis guère de journaux, – non pas par le mépris affecté qu’ont beaucoup de gens pour cette forme de littérature la plus vivante certainement de notre temps, mais pour ne pas nuire à mes énormes repos & des Rêvasseries qui me sont chères. Et puis je ne vous remercierais que des lèvres, & par courtoisie rudimentaire car j’ai horreur de toute popularité, & des baisers de la grande «Fama» si facile pour les « Onhètes Gens ». – Mon art n’est pas, n’existe pas, je ne vois là que de « l’esprit facile » & ces formes d’art me sont en répugnance ; il n’y a point à en parler je crois. Je le disais à Gaston Bérardi il y a quelques jours : je chéris mon obscurité, j’en ai fait un dilittantisme, & par ces temps où tous les peintresPage 1 Verso : 3triquent

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/74

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe t’ai attendu jusqu’à 3 heures force m’est de sortir pour promener MlleRops ès baraque. Excuse moi & si tu trouves une heure demain (pas de 12 à 3) pour venir prendre la dame porciphillène. Viens, sinon je l’enverrai par mon fidèle larbin.Bons souhaits pour l’an de grâce 1886, qui je l’espère te dedommagera en bons dessins des faillittes de parole & de santé de ton déplorable ami :F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/03/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/75

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Page 1 Recto : 1Lundi soirMon Vieil,Pourrais-tu passer demain matin par l’atelier ? J’ai un petit Conseil à te demander.À toi de déja Vieille amitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/76

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Merci du renseignement, ci-joint une lettre pour Maus.Octave Maus avocat & Secrétaire des XX rue du Berger Faubourg d’Ixelles.Ci-joint une carte postale. inscris là dessus le nom de ton hôtel à Bruxelles, & expédie moi cela avant ton départ. J’ai un tas de choses à te demander.Bon voyage & à bientôt.Ton vieuxF.R.Mais c’est fort bien : 15,000 frs ! Il doit y avoir làdessous quelque tripotage pour que le Noilly retire cela à 15,000.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1886/08/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/77

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Page 1 Recto : 1Mon Vieuxje veux bien n’aller chez Arents que Mardi mais demain cela ne me sera guère possible ni Samedi car demain je pars pour la Campagne. Veux-tu y venir aujourdhui à 5 heures ? – Note que ce que j’en dis, c’est pour que tu puisses reprendre la chose avant ton départ pour la campagne normande Si tu ne pars que Jeudi ou Vendredi nous pouvons y aller Mardi à 1 heure.Veux tu faire mieux ? Apporte moi les croquis chez moi, ou plutôt veux-tu que j’aille chez toi aujourdhui prendre les dimensions, car c’est uniquement pour cela que nous devons aller ensemble chez Arents. Arents ne peut travailler sans mes dimensions, qui ne sont pas celles des dessins mais qui sont subordonnées à la dimension des dessins. –Donne bout de réponse, quandPage 1 Verso : 2ton domestique est venu, je ne savais pas encore que ma femme désirait partir demain & je me soumets !À toi Mon Vieil.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/78

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Amisi tu as un moment Vendredi matin, j’ai à te montrer de petites choses intéressantes.À toiFély Rops’À moins que tu ne préfère venir demain Jeudi vers 10 heures du matin.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/79

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Page 1 Recto : 1Mon Très Cher ami & défenseur de moi : veuve & orphelin,Une rapide Consultation ! – Voici la police « d’assurance contre l’incendie » de Madame ma femme. Faut-il signer cela Ne trouvez vous pas que les 240,000 francs de risques locatifs & de recours de voisins sont fortement exagérés, & qu’en mettant 20,000, ou 30,000 francs pour chacun de ces « articles », on arriverait à une machine raisonnable.Qu’en pensez vous Mon Cher ami. Que d’honoraires & d’honneurs & de machines comme cela ne vous devrai-je pas ô Dieux ! Enfin comme je dois vivre 90 ans !Et c’est avec des bricoles comme cela que je suis retenu, moi qui devrais être dans les champs avec ma boîte à couleurs ! – Et les bourgeons surgissent & je vais manquer l’entrée du Printemps ! –À bientôt & Merci d’avance bras de la Providence que vous êtes :Fely Rops21 R. de Grammont.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., [1882/12/01]. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/80

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues.La Mlle de Maupin aura un frontispice & dix dessins, vous choisirez dans les dix dessins les Six dessins qui vous plairont. Si vous ne voulez pas le frontispice, il vous sera loisible de le laisser de côté. Peut être ferai-je un « culispice » pour faire la douzaine.Le frontispice représentera une belle dame nue comme le Champ de Mars & embrassant sa Chimère. Sur le socle de la Chimère aux aîles bariolées le bas relief représentera L’Hermaphrodite – vue de dos ! ! pour Mr le Préfet de police.Dans quelques jours l’annonce paraîtra dans le Bulletin de la Librairie, – pour les eaux-fortes. Vous voyez que vous pouvez être tranquille, cela va « avoir lieu ». Je vous remercie de m’avoir donné l’idée de faire une traduction de ce beau livre. Le volume de Conquet sera superbe. Je croisPage 1 Verso : 2que mes dessins feraient bien mieux là dedans que dans l’édition Charpente. – Quant à la collection de « Rops » je l’ai achetée & payée. Mais il est inutile Mon C

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Corbeil-Essonnes, 1886/08/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/81

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Page 1 Recto : 1La Roche-ClaireC’est entendu, je t’enverrai les dessins dont je t’ai parlé, & tous ceux que je ferai & qui me paraîtront te convenir. Si certains prix te paraissaient trop chers tu me le dirais très franchement, & nous nous arrangerions à l’amiable à ton retour de Normandie. Pour les croquis nous garderons le prix de 50 francs, en camarades. Pour les dessins, je le fixerai suivant le travail qu’il m’auront demandé & leur importance.Je suis encore repris par la patte !! Quel ennui.Je t’écrirai longuement en te faisant le premier envoi à la fin de la semaine qui s’ouvreÀ toi bien affectueusement & des nouvelles bientôt.Fély R

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1886/09/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/82

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Page 1 Recto : 115 sept. 1886.Mon Vieux Rodrigues,Tu as dû me maudire, & me vouer aux Furies, moi j’ai fait à peu près la même chose, & je me suis envoyé fortement à tous les diables !! Je viens de passer un mois atroce, & cela menace de continuer ! Je ne t’ai pas répondu parce que je me fichais de tout ce qui touchait à moi, & à mon art. Figure-toi qu’à l’heure où je t’écris, je suis encore, – & cela depuis un mois, à peu près, la jambe étendue sur une chaise dans la position qu’Hogarth affectionne pour représenter dans ses dessins la fin des mauvais sujets. Depuis un mois un chirurgien féroce, : le féroce Chavassu, – hein ? quel nom ! me coupe dans le doigt m’en entrait tout ce qu’il peut, me bistourise, me scalpèle, sous le prétexte que si je ne me laisse pas faire, il faudra en arriver à me couper le pied gauche ! un pied quePage 1 Verso : 3Chevassu regarde avec mépris, comme un pied auquel j’ai tort d’avoir la faiblesse de tenir, si gauche qu’il soit ! Juge de ma belle humeur ! Et

Copie non autographe de Félicien Rops à Alice Renaux [Renaud]. Paris, 1872/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/83

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Page 1 Recto : 1Paris, jeudi soir.Ah Blankenberghe ! la plage ensoleillée, les bonnes causeries dans le sable blanc, la mer bleue, les routes ombreuses de Walcheren, l’Abdy-Hôtel de Middelbourg, le roulis de l’Antwerpen et Miss et Mary et Alice, comme tout cela est loin ! comme tout cela est près ! En plongeant les mains dans mes poches je sens le sable des dunes que votre sollicitude leur prodiguait et je porte fièrement comme la Toison d’or, votre ceinture, petite déesse sortie des flots pour désespérer les peintres !La vraiment bonne chose que la vie, n’est-ce pas ? et comme l’on ne sait jamais ce qu’elle va vous dire ! On est triste, spleenétique, désespéré. On trouve les hommes bêtes et lâches, les femmes vulgaires, trompeuses et sottes, les chiens sales, les jours sombres, et puis voilà que tout devient blond et rose et que l’on se met à remercier le bon Dieu qui n’en peut mais, et qui ne sait pas de quoi. Tout semble charmant, Dujardin est joli, Van Bogaërt spirituel, la bavière

Copie non autographe de Félicien Rops à Alice Renaux [Renaud]. Sedan, 1872/10/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/84

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Page 1 Recto : 1À Sedan. Chambre n° 16 ce jourd’hui dimanche, le 6 du mois octobre mil huit cent septante-deux.Cette chambre est nue et d’un aspect sévère : Le papier vert bouteille à bouquet indigo, sur un socle en bois, tout en or et sous verre ! L’empereur à cheval revient de Marengo…Et il y a du feu ! enfin je vais pouvoir écrire à Mignonne Alice. Que fait-elle maintenant ? Il me semble que je l’entends d’ici chanter notre chanson de Fortunio ou la valse des Roses. Vrai, j’entends votre voix d’argent, ma chère Alice, malgré les trompettes et les clairons bavarois qui sont en train de me sonner sous mes fenêtres je ne sais quelle bizarre et mélancolique fanfare d’outre-Rhin ; et je viens justement d’écrire au frère Carlier que je me laisserais traîner sur mon torse pendant vingt lieues, comme le grand saint Pantaléon si je pouvais vous entendre dire : « Fély » là, tout de suite.Ah ! quel drôle de voyage je fais ! je quitte, bien triste, mes petites sœurs lundi soir ; chez moi je tro

Copie non autographe de Félicien Rops à [mère d'Alice] Renaux [Renaud]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/85

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Page 1 Recto : 1Paris, dimanche, 11 h.Madame,Je viens de recevoir, à ma grande stupéfaction, un billet de Miss par lequel elle me prévient qu’elle arrivait à Paris avec Alice. Comme la coïncidence de ce voyage avec ma présence à Paris pourrait vous paraître suspecte, je crois de mon devoir d’homme loyal de vous dire que je ne suis pour rien dans les motifs qui ont pu décider ce voyage qui me désole parce qu’il a dû vous faire peine ainsi qu’à M. Renaux.Je viens de voir Alice et Miss et je n’ai pu m’empêcher de leur dire combien cette conduite étrange était répréhensible et pouvait vous paraître suspecte.Maria, avec laquelle j’avais dîné la veille, vous affirmera, si vous pouviez douter de ma parole, à quel point j’ignorais l’arrivée d’Alice et combien cette étourderie d’enfant m’a attristé. Elle est, du reste, bien au regret de cette petite escapade d’écolière et je vais user de toute mon influence pour engager Miss à vous la ramener au plus vite.Les sentiments de frère et de frère bie

Copie non autographe de Félicien Rops à Directeur du journal "La Réforme". s.l., 1886/10/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/86

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Page 1 Recto : 123 octobre.Monsieur le directeur,L’offense ayant été publique, la réponse à cette offense doit l’être aussi. Je vous prie donc de vouloir bien vouloir insérer dans le prochain numéro de votre journal la lettre que j’ai adressée à MeEnglebienne, du barreau de Mons :Paris, 18 octobre.Monsieur,Vous avez, dans votre plaidoyer de l’affaire Vandersmissen, parlé de moi outrageusement, dépassant les droits de la défense et les bornes qui lui sont imposées.Sans raisons, sans motifs, sans que les besoins de la cause puissent vous excuser, vous m’avez grossièrement et sottement injurié, comme si j’eusse pris place, moi-même, sur le banc des prévenus.Vous m’avez accusé de « lâcheté ». Cette opinion fera sourire mes ennemis eux-mêmes, qui, aussi bien que mes amis, savent que, dans les affaires d’honneur, ma conduite a toujours été celle d’un galant homme, ce dont, au reste, puisque vous semblez en douter, je veux vous donner des preuves irréfutables.Je dois cependant, sur l’heure, e

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1886/12/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/87

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Page 1 Recto : 1Mardi soirAu galop deux mots Mon Cher Rodrigues.Je te prie de demander de ma part à ce bon Picard s’il n’y aurait pas moyen de vendre pour deux mille frs une collection aux Estampes, – c’est une honte pour la Belgique de ne point avoir une collection de Rops ! – puis deux mille francs me feraient plaisir ! très plaisir ! – Tu pourrais aller toi-même aux Estampes, demander le Conservateur MrHymansHenri Hymansqui est un peu de mes camarades & lui proposer l’affaire, mais il ne faut pas que les Belges apprennent que cette collection vient de moi, je les connais il feraient tout rater, car ils me détestent au fond, – j’ai deux ans de journal satyrique sur la conscience, & il n’est guère un de ces animaux que je n’ai houspillé.Enfin Chante mes louanges & tu peux hardiment leur dire que je suis tout simplement le premier dessinateur de Paris & de Navarre. – Profite de laPage 1 Verso : 2vente Noilly pour montrer à ce Conservateur qu’il ferait une affaire d’or en me donnant 2,0

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/88

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Amitu trouveras « à l’entrée » d’un des cahiers trois épreuves pour toi :La Malgueña – uniqueCanicul – unique 1er ÉtatLes pommes d’Ève – 1er ÉtatDans la collection pour le marchand tu trouveras : La vachère. Je t’en tirerai une épreuve.Ces trois planches : Pommes d’Ève Canicul, & Vachère étaient ébauchées depuis longtemps : l’an dernier. Je n’avais pas d’encre, pas d’imprimeur, je les avais mises de coté, & pas moyen de me rappeler où était ce côté. Je les ai retrouvées avant hier dans mon armoire des Combles ! Nys est venu hier, je lui ai fait tirer au plus vite quelques épreuves & voilàLe 1er État de Canicul est unique.À bientôt Mon Cher Rodrigues & bonnePage 1 Verso : 2chance ! – C’est bien si tu réussis et encore bien si tu ne réussis pas ! Merci dans tous les cas :À toiFélyPage 1 Recto : 3N’oublie pas que je tiens à retoucher & surtout à mettre les titres vrais

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/90

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux RodriguesVoilà le bibelot : Merci, je t’impose une scie carabinée, mais je te revaudrai cela. fais ressortir à Picard la préciosité des machines que tu lui apportes. À dix frs l’épreuve il y en a là pour un millier de frs.adresse :Picard 47. Avenue de la Toison d’orMlleParent Montagne de Sion

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1887/03/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/91

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Page 1 Recto : 1La Roche-ClaireDimanche.Mon Cher Rodrigues,J’ai beaucoup regretté de n’avoir pu te voir Vendredi soir, mais j’étais si éreinté par cette semaine d’ennuis, que j’en étais malade. Je t’ai attendu Samedi jusqu’à deux heures. Je serai Mardi matin à Paris. Dis-moi par un mot, quel est le dernier prix convenu avec Sagaux. Je te remercie Mon Cher Ami de toute la complaisance dont tu as fait preuve en cette affaire. Je crois que je n’en serais pas sorti sans toi, franchement.Quand tu passeras par l’atelier je te remettrai : Le cœur sur la main, & Vachère – puis une petite pièce : la Lampe de Psyché, des machines que tu n’as pas, & qui t’attendent.Maintenant je vais tâcher de faire un chef d’œuvre du frontispice, que j’ai regagné un peu de calme !À toi bien & Merci encore.Fély

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. New York, 1887/10/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/92

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Page 1 Recto : 1New-York Lundi3 Octobre 1887Hôtel de la 5e Avenue.Mon Cher Amije t’envoie deux mots au plus vite : Assez bonne traversée, deux jours de gros temps, dont une nuit de tempète superbe. Une mer démontée par un furieux vent du Nord sous un clair de lune de theâtre. Je me suis glissé, malgré la défense, en m’accrochant aux cordages d’étai jusqu’à l’avant, brossé par les vagues qui balayaient le pont, mouillé, coupé, sans souffle, mais le plus heureux des peintres. Je voulais, c’était mon rêve aller jusqu’au taille-mer m’accrocher au beaupré & augmenter la sensation aigue d’admiration, & même d’épouvante, que j’éprouvais, – mais j’ai été découvert par le maître d’équipage, qui s’est mis à gueuler, à siffler, à jurer : J’ai été empoigné par deux animaux dégoutants – c’est le mot, on a ouvert une écoutille & je me suis retrouvé sur les marches de l’escalier des troisièmes, à coté de deux Italiennes en prière. – On n’admettait pasPage 1 Verso : 2qu’un passager des 1ères ait pu en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1887/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/93

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Ma première lettre venait de partir lorsque je me suis aperçu que j’avais oublié un important post-scriptum :1° N’as-tu pas dans les paperasses que je t’ai remises, une page « de souvenirs de chasse » commençant je crois par : « Voici venir les brouillards de novembre & les jolis départ de chasse » & finissant je crois par chassaillon ne daigne : peintre je suis » ? ? Si oui veux tu bien me la renvoyer.2° Je voudrais bien avant de continuer le frontispice régler mon compte de dessins arriérés dont un (la femme en croix,) est ta propriété & dont les autres : l’hermaphrodite & la Mors & Vita semblaient te plaire. J’ai peur de les « laisser là » si je ne les finis pas maintenant.3° Voudrais avoir pour 24 heures l’État premier des Œuvres BadinesPage 1 Verso : 2de Grécourt.Voilà un mot de réponse te prie.Au galop.FélyJ’ai envoyé un exemplaire à Champsaur. Il faudra que tu me permettes d’en acheter encore deux à prix de revient.À toiPage 1 Verso : 3J’oubliais enc

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/01/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/94

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiJe comptais te voir & je ne te vois pas. J’ai absolument besoin du dessin : « Le Guérisseur de fièvres » Il doit partir pour les XX, Lundi au plus tard & il faut que je change une main défectueuse.2° Pourrais-tu m’envoyer le texte de la Nubilité d’après le remarquable poète Hieland – J. –3° Je te prie de me prêter pour 12 heures le N° de l’Art Moderne où se trouve l’article :L’Infâme Fély.Voilà. Je te fais le frontispice, s’ilPage 1 Verso : 3est « trop tard » ô homme pressé, – il servira pour les exemplaires « d’ami ». S’il n’est pas « trop tard » il servira pour le volume.À toi bien & à bientôt.Félicien RAuplus vite tout cela je te prie cela presse !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Bruxelles, 1887/06/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/95

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesDe profondis clamavi ad teDomine!Domine!Voilà : Je suis en voyage & il se passe la bàs au 19 de la rue de Grammont, à propos d’une canaille de jardinier un tas de choses trop longues à te raconter par lettre, & qui demandent un conseil d’ami & un conseil d’avocat.Je suis ici avec ma femme & ma pauvre petite belle sœur a besoin d’un appui moral & juridique. Je t’en prie passe demain Vendredi par le N°19 de la rue de Grammont & donne le susdit conseil. On t’expliquera l’affaire.À toi bien de vieille amitiéFélyRetrouvé une épreuve unique d’une planche sans grandeimportance, mais épreuve unique sur Japon ancien : « Jeune Anversoise » – Je te la rapporte. Je farfouille & je ne désespère pas d’en trouver d’autres. J’enballe un tas de saletés, – nous examinerons cela ensemble.À bientôt & merci d’avance.F RBruxelles, le 16 juin 1887Je pars tout à l’heure pour Blankenberghe, écris-moi un mot la bàs.Réponds s.t.p. :Hôtel du PhareBlankenberghe(Flandre occidentale

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/08/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/96

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Bien à 9 ½ heures demain, quant au déjeuner tu es garçon – ne te dérange pas pour le vieux.F. R

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Port-Vendres], 1888/12/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/97

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiTout le monde te remercie, on va s’embarquer sur « la Malvina » on fait escale à Carthagène & on va danser sur les flots bleus car il y a une rude brise de S.S.S.O.O.Je t’embrasse & je te dis la gaieté de la traversée.À toi bien & à bientôtAmitiés de la « flopée »Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/98

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Page 1 Recto : 1MardiMon Cher VieuxJe ne peux être à Paris que Jeudi matin.À toi bien & à bientôt.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/99

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Page 1 Recto : 121. R. de GrammontMon VieuxDis-moi si je peux t’écrire « sans dangers » d’indiscrétion officielle & autorisée. Je rentre : ta lettre première a été courir après moi sur tous les sables blancs de Nieuport à Scheveningue. Elle me revient. Je n’ai rien fait !! mais j’ai cependant dessiné tout le temps ! – Je suis un muffliste, mais je t’aime bien & je te pardonne tes infidélités, en faveur du motif, – pas le bon – mais l’exquis. Heureux homme qui se plaint que la non mariée est trop belle !!Ah ! je fais & je ferai sous ton œil sévère mais juste un vernis mou de 50 cent sur 65 en deux heures. Je vais enfinPage 1 Verso : 2je le crois faire des choses qui vaudront la peine d’être regardées. – Les femmes coucheront « avec » !Ah ! Ce sera tout à fait « chic » !! comme on disait en 1840 !À toi de vraiF. R

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/07/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/100

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue MonceyPARISMon Cher Ami,je ne te vois plus & j’ai à te consulter pour le cas des copies de dessins. Les lettres sont faites mais il y a des détails sur lesquels je voudrais être éclairé Je serai demain Mercredi à la maison de 9 h. à 11 & de 1 à 6 heures.Je te serre bien la main de vieille amitiéF. Rops

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Bordeaux, 1888/12/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/101

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue MonceyParis(Seine)Page 1 Verso : 2Bordeaux. 16 Déc 1888Mon Vieil,Tu as commencé, il faut que tu mettes le comble à tes complaisances !! !! Tu me ferais bien grand plaisir en passant 19 rue de Grammont voir si l’affaire Geyler a eu un résultat ; car je te dirai que les Landes & le Médoc restent sans charmes pour moi avant d’avoir obtenu une « SOLUTION FAVORABLE » ! Jolie ville Bordeaux, jolies filles les Bordelaises. C’est la patrie de notre amie Jeanne !! – Je t’embête, Mon Vieux, Je t’embête, mais je ne peux faire autrement ! Appuie s’il te faut aller chez Geyler, sur les sommes énormes « d’achats d’étoffes & de meubles » dépensées par nous, en prévision de cette location, & les pertes que ce retrait nous ferait subir, &c &c &cL’argument que « ces locaux conviennent beaucoup mieux que d’autres (les nôtres) pour le Crédit Lyonnais, n’est pas sérieux puisque le Crédit avait consenti à la location & que les travaux étaient commencés. Ces an

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1889/10/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/102

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue Moncey.Mon Cher VieuxUn imbécile de marchand me manque de parole. J’aurais besoin de Cent francs pour parfaire une échéance, & j’aurais besoin de cela demain Dimanche matin. Mon Concierge est prévenu (1 Place Boieldieu) & ton domestique pourra lui remettre la commission.Dans huit jours je te remettrai cela, & je te remercie grandement d’avance.Ton vieux Copain.Fély Rops.1 Place Boieldieu.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/03/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/103

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami,Pourrais-tu pas passer par l’atelier ? Je ne te vois plus, & j’ai besoin de ton « expert Conseil » – N’oublie pas qu’il y a ici une épreuve « rarissime » pour toi –Ton vieil amiFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1889/07/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/104

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Page 1 Recto : 1Paris 3 juillet 1889Mon VieilParaît que je suis chevalier de la Légion d’honneur. – C’est ça qui va embêter Napoléon 1er ! Comme tu as fortement collaboré à l’obtention « de cette haute récompense de mes vertus graphiques » je te fais part de la chose, quoique tu m’ait rudement dégouté, Sale bête, en me renvoyant de l’argent ! Les voitures sont toujours payées par l’Amphitrion, aux champs !! En voilà un manque de savoir-vivre ! – renvoyer de l’argent ! quel cochon d’Inde tu fais ! quel cochon d’Inde !! Là ! Maintenant que je t’ai injurié cela va mieux. – J’ai retrouvé à l’exposition Rodin, beaucoup de Rops que je lui avais montré. – Entr’autres un croquis que tu verras de 1876. Fait pour Malassis ! Ah ! Il ne s’est pas gêné avec le bon Rops ! – Je ne lui en veux pas parcequ’il a beaucoup de talent !À toi, Mon Vieil, mais cochon d’Inde tout de même !F. RAh ! je vais traîner cette croix bassement !

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Fécamp], 1889/10/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/105

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Page 1 Recto : 13 oct 1889Mon Vieux Rodrigues,je rage contre moi, contre l’Art, contre ma main droite que j’ai envie de couper espérant que ma main gauche fera mieux ! C’est la tête, la « cabeza» qu’il faudrait couper pour lui apprendre à ne voir que les choses que la peinture, art bête, peut rendre « avec fidelité » comme disent les professeurs !Que le Diable m’emporte !! Et triste comme St Jérémie !! Oh ! le lugubre des départs d’automne, dans les gares humides où le vent chasse les feuilles jaunes, en tenant les mains de la pauvre petite bien aimée dont les cheveux blonds se mêlent aux fourrures sur lesquelles on a pleuré tout à l’heure ! – Et Elle ! ne reviendra plus jamais ! – que mariée, à un homme de la Campagne, comme en disent les cartes, – de labàs derrière Cazan, où l’on chantera dans les Isbâs – le jour de ses noces. Que le Diable m’emporte !! ! Nom de Dieu !– Et elle pleure aussi la Locomotive ! (systhème Crampton !) elle dit Fély bete bête, reviendra pas, reviendra pas !

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/12/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/106

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiSi tu peux passer chez moi avant onze heures, tu me feras bien plaisir je suis bien embêté !Ton vieuxFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1890/12/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/107

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Page 1 Recto : 1MrRodriguesavocat16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiTu me ferais le plus grand plaisir en passant aujourdhui par le 19 de la rue de Grammont, je suis assez gravement indisposé.À toi bienF. R

Carte-Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/04/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/108

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Serai à Paris Mardi matinF Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1887/11/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/110

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Prière passer dans la matinée chez le bonRops

Carte de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1890/03/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/111

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Page 1 Recto : 1Paris Mercredi 12.Mon Vieux Rodrigues,Viens donc dîner sans façon avec nous Samedi prochain 15. On te réclame & moi itou.À toi mon déja vieil, & on n’admet pas d’excuse !FélyÀ propos, pour le catalogue des lithog. je voudrais bien être chargé de « l’explication » de la Médaille de Waterloo parce que je tiens « à ce qu’il n’y ait pas d’ambiguïté » & a bien expliquer les choses.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/112

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher Ami,– L’Enterrement au païs Wallon entièrement retouché est chez mon concierge à t’attendre. Veux-tu me vendre cette épreuve, tu me ferais plaisir.– Je te retoucherai la planche quand tu voudras.Je serai ici Mercredi prochain dans huit jours. Ma femme a besoin de huit jours de Campagne absolument.Ton VieuxFélySi tu ne gardes pas cette épreuve pour toi vends la moi je te prie. Je paie Comptant !! !! !! !! autant moi qu’un autre.

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1890/05/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/113

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Page 1 Recto : 1MrEugène Rodriguesavocat MarlyleroiPage 1 Verso : 2Pour Marly de Paris N°83408 Mois 14 Dépôt le 31 mai, à 9 h. 34 m. du mViens le plus tot possible je te prieRops

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1890/06/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/114

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Page 1 Recto : 1Eugène Rodriguesavocat MarlyleroiPage 1 Verso : 2Pour Marly de Paris N° 29811 Mois 15 Dépôt le 3 Juin à 12 h. 11God revenir viens je te prie présence absolument nécessaireamitiésRoys

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/115

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil,Nys m’assure qu’il attend les dix croquis d’e Lyon. Il a écrit & cela doit arriver d’un jour à l’autre Il m’a dit qu’ils m’appartenaient.Voici les titres qu’il avait notés :1 Le Louis XIV2 Le Transformisme3 La Marchande d’oiseaux4 La Madeleine.5 Le beau Paon.6 Ève & le serpent7 Mme Michel Ange (une horreur ?)8 Le Satyriasis – étude pour l’achèvement de la p. sèche.9 Hommage à Pan.10 Gabriel.Il y a beaucoup de croquis dans tout cela. Tels qu’ils sont il valent plus que le prix, mais Nys ne peut se dédire c’est affaire faite. Du reste s’il y a un coup de crayon à donner par çi par là nous le donnerons.Page 1 Verso : 2Le Mayer est venu m’embêter pour avoir toutes sortes de choses mais j’ai flairé la flouerie aimable, & je me défie & je me méfie ! comme le guillotiné par persuasion de Chavette.Quant à la jolie marchande connais pas ! Vite son adresse !! !! !! !! !! que je lui fasse un Rops !! !À toi :Comment encore une Collection de Rops ? Mais alors il y a des fa

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 1890/12/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/116

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Page 1 Recto : 1Mardi 16 déc. 1890Mon VieilDans le cas, où je ne te verrais pas aujourdhui ce qui est probable, je te prie de venir dîner sans façon chez nous, 19. Rue de Grammont, à la bonne « française comme toujours. C’est le dîner des « Coudes sur la table ».Demain Mercredi à 6 heures ½On compte sur toiLe Veston est de rigueur.Rien que les amis d’habitude :Filleau et sa femmeHaraucourtUzanneGouzienMlleVerwée, peintresse.&Nous tous.On t’attend.À toi & à demainFély

Lettre au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1891/06/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/117

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Page 1 Recto : 1Plus de papier !! !! !! !Demi-Lune (Essonnes) (S. & O.)Ce 12 juin mil 891Mon Vieux RodriguesSi tu n’as pas trop d’horreur des Champs, prends une 3e, une 2e ou une 1ère aller & retour, (gn’y a pas de lits !) pour Corbeil en Gâtinais à 9 heures 45 du matin : Dimanche Tu trouveras à la gare des tas de gens de mauvaise mine, ce sont mes invités : Mon « école » et quelques malandrins sans conséquence.Tu feras plaisir à tout le monde.À toi & à bientôtFélyjeune homme enduré

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/118

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher Ami,ne pourrais-tu pas demain passer par l’atelier, soit de 9 à 11, – soit de 1 à 4. Je t’ennuie bien, mais c’est encore pour cette déplorable affaire.À toi bien et merci d’avanceFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/119

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Page 1 Recto : 1Jeudi soirMon Cher Ami,Tout à l’heure la présence de de Groux m’a empêché de te demander conseil, – ce que je te demandais ce matin dans la lettre écrite au Mans, comme je te le disais, – « je voudrais savoir ce que tu me conseille de faireBien à toiF. Rops

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/06/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/120

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Page 1 Recto : 1MonsieurEugène Rodriguesavocat16. Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodrigues,L’exemplaire est retrouvé !! Comme je te le disais : au fond d’une Caisse ! – J’avais le vague souvenir de la caisse ! – et la certitude que rien ne se perd chez moi. J’ai de l’ordre dans mon désordre comme le Mercadet de Balzac.Seulement je te demande deux ou trois jours au plus pour terminer les deux croquis.Demain à 10 h. mon larbin ira prendre l’Enterrement dont je te remercie grandement.Je te serre bien la mainFélyJ’expédie trois E. Ramiro :à Paul Ropsà Léon Dommartin de la Chronique.à Rodenbach pour le Journal de Bruxelles.et j’en expédierai un 4e à la Jeune Belgique.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/08/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/121

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiNe fais pas attention à la lettre que tu recevras ce matin, – une bonne consultation par là t’épargneras la peine d’écrire.Bien des amitiésF. RJe t’écrirai quand j’aurai vu Dentu.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/12/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/122

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Page 1 Recto : 1Mardi 29 Déc 1891Mon Cher Amisi tu as le temps viens demain je te prie, voir mon dessin. Il n’est pas fini, mais en le voyant tu comprendras mes ennuis ! Enfin il se finira forcément, & les autres avec lui, si vous le voulez. Je serai à trois heures à l’atelier. Autre chose :Ma femme « me prie » de te prier » au nom de nous tous, de vouloir bien te charger d’une petite affaire dans laquelle son beau-frère : M rLeyrit est engagé. Elle répond de lui & pour lui, si tu avais besoin d’une « provision ». Mon beau frère sera demain à neuf heures chez toi pour te demander conseil, & il fera ce que tu lui diras. Ce M rLeyrit est un garçon très honnête, très brave, & très travailleur, mais qui a repris, un peu à l’aveuglette une maison de commerce à Brie-Comte-Robert & qui en a pâti. Il a été exploité, – & il l’est encore, – par un propriétaire très malin & très rusé qui a vu qu’il avait affaire à une tête un peu faible, & qui en a abusé. Il t’expliquera tout cela. Moi je n’y con

Carte de visite de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/123

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Page 1 Recto : 1Bons souhaits deFélicien Rops !Que deviens-tu ? ? ?

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/01/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/124

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat.16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Le petit est mort.Je t’écris.Ton bien affligé : Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/01/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/125

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Page 1 Recto : 11892. 25 janvierMon Vieux Rodrigues,je te remercie de ta bonne visite. Le coup a été bien dur, – pour tous ! Je me suis remis au travail, travail encore bien interrompu, mais c’est un soulagement et une distraction à mes peines, par ces tristes jours. Enfin, j’espère que, de meilleures heures vont venir, elles sont bien nécessaires, car nous sommes à bout de courage et de forces.Je te serre bien la main de bonne amitié.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/02/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/126

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Page 1 Recto : 1Paris 6 fév. 1892Tu venais de sortir, Mon Cher Rodrigues, que la lettre de St Malo arrivait. MrLe Masson le notaire me conseille de consulter « un notaire », j’aime mieux te consulter toi-même tout simplement. Je t’envoie le grimoire du tabellion d’Ille-et Vilaine. Tu y comprendras goutte, ce qui est hors de mes facultés.À Lundi mon vieil ami, me voilà remonté je l’espère sur ma bête, et je vais tâcher d’abattre cette année de la bonne besogne, ce qui ne m’est pas arrivé de longtemps.Fély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/05/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/127

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher ami,moi & ma femme, ma femme & moi veux-je dire nous voudrions te parler, cause sérieuse et pas à l’œil, comme tous les conseils que tu nous as donnés ! – Elle voudrait te remettre en mains de graves intérêts. Je serai chez moi de 8 à 11 heures ce matin rue de Grammont & de 1 à 6 heures de l’après midi.J’écris à ce bon MrPaillet.Je vais mieux, mais cela a encore été très mal il y a une dizaine de jours.Bonnes et vieilles amitiés.Fely

Télégramme de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1892/03/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/128

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Page 1 Recto : 1Monsieur Eugène Rodrigues avocat16 Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Dimanche soirMon Cher Ami,il m’est arrivé un accident qui a failli me priver d’un œil. Heureusement tout va mieux Je voudrais bien te voir. Demain Lundi je pourrai sortir. Peux-tu passer à l’atelier. J’y serai de deux heures à cinq. Je suis bien embêté. Voilà huit jours que je suis relégué dans des chambres à demi-jour. Cela n’est pas gai. Enfin ! je crois que malgré ma mauvaise chance j’en réchapperai encore ! Mais il serait temps que je puisse avoir une année de repos.Ton vieil ami en détresseFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/02/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/129

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Page 1 Recto : 1Monsieur E. Rodriguesavocat16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher amimerci de ta lettre, si tu as le temps de passer par l’atelier je voudrais te montrer le dessin fini. MrP. y sera vers les quatre heures. Il y avait encore quelques négligences à relever, – on n’a jamais fini ce genre de dessins ! Puis je voudrais te dire un mot au sujet de ta lettre d’hier. Donc si cela ne te dérange pas, viens. Je serai à l’atelier de 1 heure à cinq heures ½.Je te serre bien la main.Bons ComplimentsFélicien R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/03/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/130

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Paris 28 mars 1892.Mon Cher amiN’oublie pas que nous dînons ensemble ce jour-ci Vendredi 28. à 6 ½ pour 7 h. précises.À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/131

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune,Jeudi matin.Mon Cher Ami,pas moyen de se joindre ! Viens donc demain Vendredi à 7 heures 2 rue du Marché des Blancs Manteaux. nous dînerons ensemble, plus Tissier & Haraucourt – de l’Académie Française.Et nous Causerons.À toi bienF. RPage 1 Recto : 2Je serai Vendredi à 10 h. à l’atelier Place Boieldieu dans tous les cas, – viens nous serons seuls, de 10 à 11.F

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1892/04/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/132

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Page 1 Recto : 1Croquisma douceur est cachéeParis 8 avril 1892.Mon Cher Vieux* voilà où en est mon art : Croquisun octogénaire entait : J’arrive de la ½Croquisje trouve ta lettre & je t’envoie les paquets demandés. Comme tu es bon juge en peinture & en art (ce n’est pas moi qui dirai jamais le contraire !) j’y vais de confiance ! Seulement dis à Mrde Sainville qu’il doit répondre qu’il me connaît, fort bien, si par hasard quelqu’un l’interrogeait.Faut tout prévoir !À toi & à bientôtFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/04/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/133

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Page 1 Recto : 127 avril 1892.Excuse-moi Mon Vieux Copain, de te répondre dix ou douze jours trop tard ! C’est la faute aux autans ! La ½ Lune qui devait me rendre la santé s’est compliquée d’une autre Lune, mais rousse celle-là ! et j’en ai été victime. – Je me suis remis au lit avec toutes sortes de maladies plus insupportables les unes que les autres : bronchites, congestions nouvelles, poitrinasseries etc etc. Et ta lettre a attendu sa réponse : bien facile à faire cependant ! : Il fait trop froid la bàs, pour mettre le nez dehors ! Si tu peux l’y mettre : gagne le joli village de Monthermé, au confluent de la Meuse & de la Semoy, frète une calèche fermée, et remonte la Semoy jusqu’à Bouillon.– Entre chez un libraire de Charleville et achète : L’Ardenne par Léon Dommartin, c’est le modèle des Guides ; il te renseignera bien mieux que moi ! Mon amour pour la bécasse nous retenait dans les bois de la frontière, et me faisait oublier les grands paysages des environs de Mézières. Ah !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/134

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Page 1 Recto : 120 juillet 1892.Mon Cher Vieux,je suis ici avec un tas de maçons à tâcher de nous faire une demi-Lune un peu habitable, car toute la baraque tombait en ruine. Mais je ne m’en amuse pas plus pour cela ! Je vais bientôt partir pour la mer, qui je l’espère me remettra tout à fait sur pied & me permettra de me remettre en selle sur ma rossinante de bataille.Causons procès : Quelque soit ma crasse ignorance des questions de droit, il me semble que l’on ne peut nier que les conditions de location ne soient changées du tout au tout. Quand ma femme & mes belles sœurs ont loué le local de la rue de Grammont la maison était une maison « comme il faut » les gens qui la fréquentaient étaient des gens bien élevés & des femmes du monde pouvaient s’engager dans les escaliers sans être exposées à des galanteries de bas étage. Elles ont loué comptant que la maison garderait toujours cet aspect là, & si on leur avait dit que des bureaux y seraient creés, bureaux dans lesquels à certains

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Paris, 1892/09/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/135

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Page 1 Recto : 1Paris le 17 Sept 1892Mon Cher ami,Je compatis bien à ta peine & sincèrement je t’assure. Je trouve tes lettres en arrivant ici. Moi aussi j’ai passé de tristes vacances, je te dirai tout cela demain & longuement. Le coup de la mort de mon pauvre cher Gouzien a été rude, ça a été le comble de mes endurements de l’année. J’ai, dans les deux lettres que je viens de lire de toi, une lettre revenue de Belgique, c’est pour cela que je n’ai pu y répondre. Je regrette bien de ne pas l’avoir reçue, elle m’eut fait grand bien. À demain sans faute, je suis arrivé de Bretagne ce matin à 5 heures, je repars pour la Demi-Lune dans une demi-heure. – Bien à toi de cœur, j’espère que le mieux se continuera dans le terrible accident dont dont pauvre beau-frère vient d’être victime. Quel affreux malheur. C’est atroce.Ton vieuxFély

lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1892/09/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/136

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Éssonnes)Seine & Oise 19 sept 1892.Mon Cher ami,donne moi vite des nouvelles de ton beau frère rien de ce qui te touche ne m’est indifférent. J’espère que les moments les plus dangereux sont passés, et que tu m’enverras un bulletin de sa santé rassurant. Quel terrible événement ! J’ai vu beaucoup d’amputations pendant la guerre de 1870 à l’ambulance franco-Belge. Les premiers jours après l’amputation, sont souvent supportés courageusement & se passent avec calme. Il y a à craindre la grande tristesse des jours suivants. Les plus héroïques n’y échappent pas, et souvent cela nuit à la rapidité de la guérison. Il est bien heureux que ton beau-frère ait pu t’avoir à son chevet, et tu trouveras mieux que tout autre les paroles qu’il faut, & qui pourront lui rendre le courage & le désir de vivre.Moi mon pauvre Rodrigues, j’ai été bien éprouvé ! Une maudite année ! Elle a débuté par la mort du petit, que je ne peux oublier, puis a commencé cette affection bizarre de

Carte de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/01/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/137

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Page 1 Recto : 1Paris le 18 Déc 1892« Un octogénaire plantait »LafontaineMon Cher Rodrigues,Ma femme est en mal d’enfant. Cela me force à remettre à Mercredi notre rendez vous de Mardi.J’espère que mon futur fils n’aura pas besoin du forceps des Illustrations de Zadig qu’il retarde d’un jour.À toi bien de vieille amitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/138

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Page 1 Recto : 1Jeudi.Mon VieuxAccepté, mais attends : D’abord tu enverras tous les dessins que tu as de moi & tu en as bien plus de huit !! !! – venant de moi ! Puis tu enverras aussi la femme qui se chatouille en laissant tomber le roman – à couverture « jaune ! » que tu as achetée à Conquet. – Enfin tout ce que tu as de moi excepté le dessin tiré de la Maupin. Pour la location d’iceux dessins je te donnerai un joli croquis que tu choisiras, ou les deux dessins des frontispices du volume de Haraucourt. – Quant à la dame au cochon, je veux bien te la finir à la condition que tu me la rapporteras un jour pour la parfaire, car elle n’est & ne peut être terminée à moins de trois jours de travail. or. j’ai deux dessins à faire & je pars mardi !! Juge toi-même ! . Tu dois avoir unePage 1 Verso : 2vingtaine de dessins à moi. Si j’insiste mon Vieux Rod c’est que c’est pour moi une affaire d’argent « pour tout l’hiver » ! – J’ai là dans tout cela une demi collection prête. Note que tu n’es pa

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1884/03/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/139

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Page 1 Recto : 1Que le « diable te patafiole »Fiche moi la paix !! Je t’enverrai fin avril toute ta mercerie. Mais je me laisserais plutôt couper les cors aux pieds, que de rien t’envoyer avant qu’il n’y ait rien à changer, tu trouverais des poils de cul à oter & j’adore ça dans mes potages ! J’ai écrit à Uzanne pour le charger de la « chose Leclaire » Je crois bien que MrLeclaire n’a pas été surpris du prix ! C’est une affaire superbe qu’il fera. J’ai mis la collection à 900 francs par ce que j’ai doublé le nombre des pièces, sans doubler le prix. Polisson ! à quelle prix crois-tu donc que se vendent mes eaux fortes ? (Je ne parle pas de celles de Gay & Doucé, celles là la malheureuse Doucé les a épuisées comme des michets (ou michés ?) celles dites « de Collection » Les Cythéréennes ou les Sataniques. Jamais moins d’un louis pièce, les plus petites. Et Conquet seul en possède. Seulement je ne veux pas vendre à Conquet de collection à ce prix là, & cela me fera plaisir d’avoir une col

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/03/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/140

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiNe Pourrais-tu passer à l’atelier aujourd’hui ? J’y serai de 10 ½ à 11 ½ & de 1 ½ à 3 ½. J’ai été à la campagne bien désespéré d’une reprise de douleurs à l’œil. Je crois que je suis fichu moralement.À toi bien.FélyJ’ai des épreuves pour toi. – J’ai travaillé & c’est à la suite de ce travail que j’ai ressenti de nouvelles douleurs.

Télégramme de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Paris, 1893/04/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/141

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Page 1 Recto : 1Monsieur Eugène RodriguesAvocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 26 h. du soirMon Cher Ami,j’arrive à l’instant à mon nouveau domicile : 2 Rue du Marché des Blancs Manteaux fond du marais. Étrange, Étrange ! J’ai eu de nombreuses viscissitudes que je te narrerai. Été très embêté très embêté. Les nuages se dissipent. Je n’ai pas reçu de lettres depuis quinze jours. Aurai tout. demain. Demain serai à l’atelier pendant toute la matinée, & tout à ta disposition.À toi bien de tout cœur et entièrement.Fély2. Rue du Marché des Blancs Manteaux.Hôtel des Blancs Manteauxl’appartement de Lavoisier !Très cocasse tout cela.Quartier horrible.

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/142

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2JeudiMon Cher AmiJe serai de 2 heures à six place Boieldieu.À toi bienFély