Sexe
Masculin
(1844-?) Cousin de Félicien, il est le fils de son tuteur, Alphonse Rops (1805-1870)
02-12-2024
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Page 228Reçue le 8 juin 1869Mon Cher Antoine,J’ai reçu du Royal-Club une lettre, écrite de la main de Victor Rops, naturellement, dans laquelle on énumère les griefs reprochés à la bâtisse du local. Il y a des erreurs mais ce n’est pas ici le moment d’en parler. J’ai écrit à Victor Rops et à Dandoy pour les prier de fixer Dimanche prochain 13 Juin une séance extraordinaire du Conseil d’Administration ; j’y assisterai avec l’entrepreneur et j’espère, mon cher Antoine que nous arriverons à nous entendre une bonne fois et surtout de bonne foi.J’ai un service d’ami à te demander : il me répugne beaucoup, plus qu’on ne pourrait le croire, d’entrer dans ces discussions d’argent, surtout avec des gens, ‒ deux dans le conseil, ‒ dont je suis en droit de suspecter l’honnêteté, il me répugne également de devoir rappeler ce que j’ai fait pour la Société, ‒ dont je suis, on doit l’avouer, assez tristement récompensé. Je te demande donc, puisque je ne peux assister aux futures séances du conseil, (
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Page 232Reçue le 25 janvier 1870.Mon Cher Marlaire,Je m’étonne 1° que le Club fasse faire seul une estimation lorsque l’on expertise d’habitude en présence des parties 2° que Mr Golenvaux qui n’est ni maçon, ni ingénieur, ni architecte, ni entrepreneur, mais simplement menuisier soit choisi pour faire cette estimation – estimation dont je conteste la justesse, parce qu’il ignore la hauteur de la maçonnerie des énormes caves que j’ai fait faire sous le local, qui est entièrement sur souterrains, dans le but de pouvoir utiliser le local si on veut lui donner une autre destination. – De plus je demande à ce qu’un des entrepreneurs qui seront présents à l’expertise s’engage, par écrit, à bâtir un nouveau local pour le prix auquel il fixera son expertise, et dans les mêmes dimensions et avec les mêmes avantages que le local actuel.Il est évident de deux choses l’une :Ou le local actuel ne vaut pas 4.500 francs et alors vous avez raison de le refuser, quoique le Club aurait dû commencer par
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Page 241Reçue le 6 mars 1875Mon Cher Marlaire,Fais-moi le plaisir de m’expédier la lettre chargée avec les 500 frs de cette annuité ici chez Boussingault, au Repos des Artistes, à Anseremme près Dinant. Le plus tôt possible je te prie car j’attends après cet argent pour partir.Sans préjudice bien entendu des 422 frs restant car mon cher vieux Antoine, jamais il ne m’a été fait part de la décision du Conseil dont tu parles. –Au contraire, après le paiement de la première annuité, j’ai réclamé les intérêts à Victor Rops parcequ’il m’avait envoyé une quittance de cotisation que j’avais d’abord refusé de payer comme étant encore en règlement de comptes avec le Club.Victor m’a dit alors que les intérêts seraient réglés « tous en même temps » rien autre chose.Du reste si cette décision a été prise, elle aura été actée au procès-verbal, et alors naturellement je m’y soumettrai en regrettant toutefois que l’on ne me l’ait pas signifiée. –Écris donc à ce sujet à Victor Rops au nom du Club et au
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Page 24213 mars 1875Mon Cher Antoine,J’ai reçu les 500 frs du Club et ta lettre par laquelle tu me donnais des explications relativement aux intérêts dus par le Club.Nous différons, Mon Cher Vieux, tout à fait de manière de voir à ce sujet. J’ai demandé des explications à mon tour à Victor Rops et fort sévèrement puisque c’était lui qui m’avait toujours dit que les intérêts seraient réglés plus tard. Il vient de me les faire parvenir. Du reste tu trouveras ci-joint tous les développements nécessaires dans la lettre – officielle, ‒ que je t’adresse et que je te prie de communiquer aux Membres du Conseil d’Administration, dans le plus bref délai, car je considérerais le non payement de ces intérêts comme une déloyauté et je serais forcé de faire valoir mes droits et je ne cache pas que cela me serait excessivement pénible.Autre chose, Mon Cher Antoine ; dis-moi quels sont les actionnaires actuels du gladiateur, Moi, j’ai deux actions la mienne ou les deux miennes et celle de François Mas
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Page 244Le 13 mars 1875À Monsieur Antoine MarlaireSecrétaire du Royal Club Nautique de Sambre et Meuse.Mon Cher Secrétaire,J’ai reçu les cinq cents francs de la dernière annuité qui m’était due par le Club net je vous en accuse réception. Nous différons de manière à voir relativement aux sommes qui me sont dues pour les intérêts.C’est faire erreur de croîre que l’Administration de la Société a pris la décision rapportée dans votre dernière lettre. Je me suis adressé à Mr Victor Rops pour avoir des explications de ce chef, il m’a fait parvenir la copie exacte du procès-verbal de la Séance du Conseil d’Administration du 20 février 1870. Le voici :« Sur la position de Mr Marlaire on décide que les fonds à provenir des actions placées ou à placer seront remis à Mr Félicien Rops en déduction de la somme de deux mille cinq cents francs que l’on déclare lui redevoir à cette date, sur le prix du local que l’on accepte pour le prix de 4.500 francs somme payée par Mr Félicien Rops au sieur Franç
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Page 248reçue le 25 mai 1875Mon cher Marlaire,Je n’ai pas à faire remettre à Mr Victor Rops les archives qu’il ne veut pas remettre. Cela c’est une affaire à débrouiller entre Mr Victor Rops et le Club. Mr Victor Rops ou un autre cela m’est complètement égal. Supposez qu’à une réclamation faite par un négociant réclamant 500 francs, vous répondiez par ceci : « Monsieur, nous ne vous en devons que 250. Mr V. Rops détient les papiers par lesquels il vous sera prouvé que vous n’en toucher que 250 ». Le négociant serait évidemment dans son droit en vous faisant payer d’abord les 500 francs qu’il vous réclame, en vous laissant tous les droits qui vous sont dus, si vous lui prouvez plus tard le contraire. – C’est au Club à attaquer Mr Victor Rops s’il le juge convenable. Je n’ai pas vu les papiers dont Victor Rops, à ma demande, t’a fait parvenir un extrait, mais le fond de la question n’en reste pas moins dans son entièreté et voici ce que je peux affirmer :1°/ Je n’ai jamais accepté de con
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Page 251Paris 10 juin 75.Mon Cher Marlaire,Je viens de recevoir votre réponse et je m’y attendais. Du moment où on nie une question de pure loyauté, on va loin :Je n’ai pas à fournir les procès-verbaux du Club, seule preuve de ce que j’avance, je parle des preuves matérielles, je ne suis pas gardien des procès-verbaux du Club. C’est au Club à me fournir la preuve du contraire, du moment où il nie ma bonne foi, c’est une clarté indéniable.Je n’ai pas à juger « la conduite de M.M. Anatole et Victor Rops et ils n’ont aucun rôle à ma faire jouer. J’ai rendu service au Club et d’une façon toujours désintéressée, je réclame ce qui m’est dû, il n’y a aucun rôle à jouer en cette occurrence. – L’offre de la Commission actuelle qui est « prête dites-vous » à payer les intérêts réclamés si je lui donne les preuves qu’ils sont dus » est une plaisanterie puisque la Commission sait que cette preuve est inscrite dans ses procès-verbaux, ce n’est pas moi qui en suis le détenteur. Si c’est Mr Victor Ro
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Page 254Le 12 juin 1875Mon Cher Marlaire,Vous vous trompez complètement sur le sens de ma lettre ; ou je me suis peut-être mal expliqué dans ma précipitation. J’ai réclamé dès la première année le payement des intérêts à moi dus par le Club. Victor Rops qui faisait tout, vous le savez, m’a répondu que « l’on me paierait tous ces intérêts globalement pour ne pas faire plusieurs comptes nouveaux. Or vous vous rappelez qu’ç cette époque, Mon Cher Marlaire, Victor Rops pour chercher noise à François Antoine ne me payait mes annuités qu’avec une extrême difficulté, ‒ il aurait donc crié comme un beau diable si j’avais réclamé au Club, et lui, ‒ c’était le Club ‒, quelque chose qui, ne fût pas dans mon droit strict ; il m’était plutôt hostile que favorable, puisque c’était vous que je priais de vouloir être chargé de me représenter. Ce que je pensais de vous, je le pense toujours, Mon Cher Antoine, et je vous crois d’une parfaite loyauté en tout ceci. Mais moi, de mon côté, j’agis de même. L
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Page 2579 oct. 75Mon Cher Marlaire,J’étais absent quand ta lettre est arrivée à Anseremme. Je suis à votre entière disposition, fais part de ceci à Wesmael, et dit-lui qu’il s’entende avec toi pour fixer un jour.Tu sais bien que je ne demande pas mieux que de m’entendre avec vous et que même ayant droit je ferais toutes les concessions désirables pour vous prouver ainsi qu’à vos amis du Club que je ne veux en aucune façon servir les rancunes de Victor Rops, ‒ d’autant plus que j’ai gardé au Club des amis avec lesquels j’ai toujours sympathisé.Donc mon jour sera le vôtre.Télégraphiez-moi seulement la veille de votre arrivée afin que je ne m’éloigne pas du « Repos des Artistes »Je te serre bien la mainFélicien Rops
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Page 2591883 ?Impossible de nous voir, Mon Cher MR_Martin, avant le 30 janvier !! Dans les premiers jours de février je pourrai respirer. – Songez que je déménage ! – pas de la Sorbonne ! – quoiqu’on en ait dit ! – Et les collections ou plutôt la Collection est là mais pas « en ordre » !! Je vais arranger tout cela, et vous recevrez Cent pièces ni plus ni moins. Malheureusement, elles sont presque toutes des premiers états, qui n’ont de valeur que pour un collectionneur. Je les faisais tirer, ces états, à cinq épreuves. – Dommartin a tout vendu à Couquet. Il ne reste donc de libre que cette Collection que vous aurez. C’est la collection Edmond Carlier et la collection de Victor Rops, mon cousin, réunies ? Mais encore une fois cela n’est pas beau et cela n’est curieux que pour un collectionneur de la plus belle eau. Cela est rare, voilà tout, ‒ et cela n’a franchement et malheureusement pas d’autre agrément.Oui, j’ai fait les 2 (pas les 3) frontispices de ParnasseIl y en a donc un 3e ?
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Page 255Bruxelles le 21 sept. 1875.Mon Cher Marlaire,Pourrons-nous avoir le Gladiateur pour Mercredi aller à Marcher-les-Dames ?Je serai à 11 heures au Club Nautiques. Si oui donne un ordre en conséquence et retiens en même temps le Fély pour moi.Merci d’avanceTon vieuxFély.Pas encore vu Victor Rops, mais je crois bien que notre procès restera là, et c’est mon vif désir.
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Page 1 Recto : 1La première chose à faire Mon Cher Victor, en cette occurrence, si vous aviez agi en parent & en ami & ce que moi j’eusse fait, c’était 1° de me prévenir que le bâtiment se lézardait, ce que vous n’avez pas fait. – 2° d’exiger ou de faire exiger par moi les réparations nécessaires par l’entrepreneur & non par vos ouvriers.Il y a ensuite une chose qui m’étonne c’est que le Club m’ayant voté 500 francs sans conditions (ces MMr de la Commission étant probablement des gens honorables & loyaux,) vous vous permettez de poser de votre propre chef des conditions hostiles, à mon égard, & ensuite de ne pas m’envoyer ces 500 francs.Je consens à payer les frais d’ancrage faits cet hiver au local du club & les frais à faire pour consolider les fondations ou à déduire ces frais de la somme de mille francs montant des annuités de 1873 & 74 à la condition qu’il sera prouvé par experts que ces réparations étaientPage 1 Verso : 2& seront nécessaires, ne voulant pas payer des réparations
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Page 1 Recto : 1Porte ceci au plus vite à Victor & expédie moi l’argent par express – Prends connaissance de la lettre et puis cachète.Je te charge en outre de lui dire que s’il se trouve blessé de mes expressions je suis à sa parfaite disposition pour toute espèce de réparations & de lui ficher des gifles en mon nom si cela te convient.À toiFély
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Page 1 Recto : 1CroquisCroquisCroquisMon CherVictor –Édouard est ici – je lui ai donné l’hospitalité jusqu’à ce qu’il soit installé dans une place qu’il est parvenu à trouver & dans laquelle il entrera le 15 Septembre. Je crois qu’il fera son affaire ici tout doucement. Paris a beaucoup de ressources & Édouard est plein de courage & d’espoir.Je t’écris Mon Cher Victor pour une chose qui me fera plaisir. Édouard me dit que tu as l’Album, – cet album renferme du papier Wizernes et j’ai commencé une série de dessins sur ce même papier Wizernes. Ce n’est pas que ce papier est rare mais il varie souvent de teinte – & comme j’ai commencé « dans cette teinte » la série, je désire continuer dans la même teinte. Coupe les dessins qui sont dans l’album garde les pour toi & envoie moi le papier, qui d’ailleurs n’a aucune valeur pour toiTu n’y perdras du reste rien Mon Vieux & je te ferai en échange à Anseremme où je serai Dimanche pour deux mois la plus polissonne des cricrites parisiennes – Je t
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Page 1 Recto : 1Mon Cher BonvoisinEnvoie moi tout de suite la dimension exacte du frontispice du Crayon Satirique Anglais, (je l’ai perdue) & le texte à inscrire sur le susdit frontispice et la deviseNever mindest ce en deux mots ? Je vais simplement faire cela sur papier ordinaire à la plumeL’épreuve marquée d’une astérique est un croquis de « Prêtre russe ».Tu pourras je crois t’informer auprès de MrAntoine Marlaire secrétaire du Royal Club Nautique de Sambre & Meuse de la façon dont tu pourrais te procurer une épreuve du blason du Club NautiqueWesemaël déja nommé en est je crois le président actuel. Informe toi aussi de cela, en écrivant un mot à MrVictor Rops avocat rue des Brasseurs à Namur il était secrétaire du Royal Club lorsque j’en étais le président. Il te renseignera.Dandoy possède une rareté (Dandoy photographe à Namur rue Matthieu) c’est le cuivre gravé qui était à l’avant de notre gig : Pigeon-Vole, c’est unPage 1 Verso : 2cuivre rond représentant un pigeon ramant avec l