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J’attends toujours les 500 francs du Club & je dois te dire que ta conduite envers moi dans cette affaire n’est ni celle d’un parent ni celle d’un ami. Tu m’as promis formellement de m’envoyer ces 500 francs dans les derniers jours de janvier. Comptant sur cette promesse, j’ai laissé tirer sur moi un de mes fournisseurs pour 500 francs & maintenant je me traine à découvert de cette somme que je te prie de me faire parvenir pour demain matin. J’ai dû me laisser protester ce qui est très désagréable tu en conviendras. Je compte donc sur toi. Il me semble qu’en cas de discussion le club n’a rien à craindre puisqu’il me reste encore dû, après payement de ces 500 francs, 1000 francs en deux annuités.
Si j’avais pu prévoir que le Club ne m’eût pas payé je me serais arrangé autrement & je ne me serais pas trouvé en défaut pour quelques centaines de francs. Ainsi donc je te prie de réparer au plus vite ce manque d’amitié & de mémoire car lorsqu’il s’est agi d’arranger ta déplorable affaire des Régates de Huy je m’y suis appliqué de
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toute mes forces pour te tirer de ce mauvais pas & je peux te montrer les lettres intéressantes que tu m’écrivais en ce moment.
Je te serre la main
Félicien Rops
