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Je ne sais où tu es ; tu as écrit à Uzanne en lui disant que tu partais en voyage. J’ai écrit un mot à Herbeumont, un double de ce que je t’écris adressé : à MrLéon Dommartin ou à MlleÉmilie Dommartin dans le cas où tu serais dans les environs, ou à Chooz peut-être. Je te disais que j’errais de la Roche-Claire, aux environs &c &c, repos exigé par le Docteur ! Dans une huitaine ou une dizaine de jours j’irai en Belgique, à Chooz & si je le peux je ferai un tour de Semoy. Si je vais à Herbeumont, – j’ai besoin de revoir l’Ardenne ! je te préviens d’avance. Entendu.
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Adolphe Popp la crème des beaux-pères, une belle mère ! m’a écrit par Cassiers. J’ai écrit à Uzanne, voici ce qu’il me répond. Même réponse chez Lemerre, & chez Marpon : qu’il vienne ! nous verrons. Quant à employer des gens qui sont à des kilomètres de Paris, – à quoi bon ? Nous avons tout ici. C’est assez juste & peu de choses à répondre. – Partout on parle de ton livre avec éloges & cela m’est une joie. Et cela sans que j’y pousse. Mirbeau trouve ton livre « la note juste du croquis de voyage » c’est littéraire, & vu » ce qui est habituellement deux qualités opposées, voilà ce qu’il m’a dit ou à peu près.
Allons courage, tu as le bonheur & le talent, marche mon vieux, marche ! Je te dis tout ceci parce que, puisque cela m’a fait grand plaisir à moi, & très grand, cela doit t’en faire !
Embrasse ta femme, ton fils, & ta fille si elle est encore chez toi, & crois moi ton fidèle à perpétuité.
Fély
Je voudrais bien vagabonder un jour ou deux avec toi
Besoin de cela !
