Professeur et homme de lettres. Docteur en philosophie et en lettres, il fut successivement professeur au collège communal d’Audenaerde, à l’athénée de Bruges et au collège de Charleroi, où il exerça en outre les fonctions de principal. En1835, il reçoit les honneurs académiques à l’Université libre de Bruxelles où on lui confia la chaire d’antiquités romaines, qu’il occupa pendant huit ans environ. Par la suite, il retrouve l’enseignement moyen, en qualité de préfet des études de l’athénée de Namur. C'est dans ce cadre qu'il fut le professeur de rhétorique de Félicien Rops en 1849. Ce dernier ne manquait pas une occasion de se voir mettre à la porte des cours de son professeur en compagnie de son ami Czeslaw Karski. Néanmoins, le graveur en parle avec tendresse et humour.
Après son départ de l'Athénée de Namur vers 1851, il se consacre à la rédaction d'œuvres littéraires avec plus ou moins de réussite. La qualité de ses écrits sont variables et de facture très classique tant en poésie qu'en prose. Rops cite dans plusieurs lettres Corésus, une tragédie en cinq actes et en vers qui fait partie de l'ouvrage Fables et autres poésies, publié en 1844 à Namur par l'imprimerie E. Hambursin. L'ouvrage contient des poèmes dramatiques mis également des fables, des discours et quelques comédies. Le livre est dédié au baron Edouard d'Huart (1800-1884), gouverneur de la province de Namur.
Il s'essaie également au journalisme comme en témoigne de nombreux articles critiques, des feuilletons et même des articles politiques publiés dans le Franc-Parleur, de Bruxelles ou encore la Revue de Namur.