Lettre de Félicien Rops à [Adèle] [Picard-Olin]. s.l., 1879/09/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0005
Page 1 Recto : 1CroquisGrisés d’air et de lumière nous courrons dans cette infinité du steppe. Souvent presque sous le sabot de nos chevaux se dressaient des figures noires à l’aspect fatidique, qui pareilles aux anciennes « Sagas des Champs Brûlés » semblaient garder cette terre étrange, mère & confidente de leurs secrets.CroquisCes bougresses là, sont-elles romantiques ! clamait Armand, cela en est dégoutantCroquisFélicien RopsCroquis(Voyager où il nous plaira.)CroquisDans la Pusta. aout 79Chère MadameVous êtes réellement trop charmante, c’est un comble ; comme le géant Briarée, je voudrais avoir cent bras pour les mettre à vos pieds & les cent cœurs de l’enchanteur Merlin à ajouter aux cents bras pour vous mieux servir & aimer, en reconnaissance de toutes vos grâces. Et je n’y peux mais, car mon désir de vous bien plaire n’a d’égal que son impuissance. Lorsque votre très aimable lettre m’est arrivée, je pensais à vous, – ne vous en étonnez je vous prie, cela m’arrive plus d’habitude