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Je ne me porte pas bien, je pars pour Paris le médecin l’ordonne, les maux de tête affreux intolérables ne me quittent pas. Toute trace d’angine a disparu, mais il paraît que ces maux de tête sont dûs à une espèce de mal’aria qui règne ici au printemps & dont généralement les indigènes sont atteints mais qui épargne les étrangers. Je n’ai pas eu cette chance. Je pars demain, je t’écrirai de Paris.
Bonne, très bonne idée les guides portatifs, mais il faudra y ajouter des renseignements pratiques.
Dans quelques jours tu auras une lettre, je serai Mercredi soir à Paris.
Gouzien a perdu sa mère, le sais-tu ? Ah les pauvres vieilles mères comme on les regrette. Aye bien soin de la tienne.
Je t’embrasse
À toi & à bientôt
Ton vieux Fély
Le Monaco d’entête est très exact.
Dis à Liesse que je ne peux travailler à son affaire il m’est impossible & il m’est défendu d’ailleurs de faire une ligne au crayon – Lemerre attend. –
Dis aussi cela à Lambrichs je suis à moitié impotent.