Lettre de Félicien Rops

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Je pars – au dernier moment je reçois une lettre de cette bête de Verd’hurt qui se jette à tes pantoufles pour faire insérer dans la Chronique la note ci-jointe. Voilà un garçon qui soigne sa gloire !

Fais ça c’est peu de chose.

Autre chose – pas peu de chose.

Fais insérer aux annonces de la Chronique ceci sous la rubrique : Correspondances :

À Miss Flora. – À bientôt

Mille b. – Je vous a.

Pensez à moi

Je veux employer tous les moyens & danser sur ce viscère récalcitrant qui s’appelle Mr mon cœur.

Je pars ce soir – cela m’embête – ah cela m’embète ! –

Cette annonce de la Chronique doit venir comme étant de toi, – tu connais combien Victor est potinier – (quelle drôle de langue je parle !) – abruti décidement – la cervelle

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dans les bottes.

Je t’enverrai dans quelques jours – le Secret de Polichinellesans aucune faute, rassure complétement Victor à cet égard – Jeudi tu recevras de Thozée une botte de Vanderzypen & de Pimpurniaux. – & Samedi au plus tard : le Secret. – Tu comprends que je n’ai rien autre chose à faire que cela dans le grand atelier.

– N’oublie pas MmeJanina hein ?

– Ah ! Mauvais soldat ! Mauvais soldat que je suis, si je m’écoutais je courrais là bàs lui baiser les mains & les pieds.

Il n’y a décidement rien de plus bête que d’être honnête, – c’a vous gêne toute la vie comme un pois dans votre soulier.

Quand tu la verras fais lui comprendre que je ne suis ni un lâche, ni un imbécile, ni un polisson, ni rien de tout cela, mais fais lui comprendre aussi que « un honnête garçon » n’est pas l’amant de MmeStani que si MrStani n’est plus là & comme cela ne se peut pas. l’honnête Monsieur n’a plus qu’à filer. par le Grand Luxembourg ou par l’État s’il est conservateur. –

Ce que je fais : – Je t’embrasse