Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

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Mais. Cher Vieux, je n’ai encore rien de nouveau ! J’ai vu Pétrus, je lui ai parlé vaguement de ton retour ici & il est resté inerte comme une sardine avec cette tête défiante & d’attente que tu connais ! – Il voulait évidemment me voir avancer – Moi suivant tes instructions ne voulant pas demander, j’ai remis à une prochaine & probablement très rapprochée entrevue une demande formelle & à laquelle tu m’autoriseras. – J’allais t’écrire lorsque j’ai reçu ta lettre. Faut-il dire à Pétrus : – Léon Dommartin revient probablement « à Bruxelles est ce que dans ce cas il y aurait place pour lui à la Gazette ? – Je crois « qu’au fond » il se défie peut être (la Gazette étant devenue très doctrinaire) de tes opinions « communardes » – Ne veux-tu pas que j’en touche un mot à Victor Hallaux ? – Il me semble que la Chronique manque de gaieté & ne serait pas fachée de se renouveler, – tandis que la Gazette ne me parait pas du tout manquer de copie – au contraire. – Et puis cela te ferait toujours 200 frs par mois ! – & ma foi si ta mère venait ici en y ajoutant quelques petits travaux on vit partout avec 2,600 ou 2,800

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par an, en attendant. – Car c’est un en attendant. Et j’aurai besoin de toi ici. – Tu verras pourquoi dans cette grosse lettre que j’écris à Armand & que tu iras lire avec lui. Tu m’écriras ton opinion & donne la moi tout de suite avec des instructions.

Je rêve moi aussi Cher Vieux te voir bientot ici, – moi je continuerai ma vie Paris-Bruxelloise.

Tu diras à Artan pourquoi je ne lui ai pas donné de mes nouvelles.