Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

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lorsque j’ai été forcé d’accepter une de ces machines à bourgeois ; comme chez Ritter & chez Boch l’an dernier. Le quinze j’étais donc prêt, je t’écris : pas de réponse. Il n’y avait plus de grandes manœuvres, donc je te croyais naïvement prêt à une tournée quelconque. Je t’avais à Bruxelles, donné rendez vous à ton passage à Paris, ne te soupçonnant pas assez inconscient dans tes muffleries Belges, pour passer par Paris et pour aller à Chatou sans me prévenir comme si Bièvres n’était pas Paris & si Chatou n’était pas Paris ! – Je t’écris donc : pas de réponse, ce n’est qu’au bout de neuf jours que après avoir écrit une deuxième lettre que tu me réponds que tu es à Anseremme « jusqu’à la fin du mois » c'est à dire aujourdhui. Comme j’avais juste, quinze bons jours libres, tu partais juste lorsque je devais revenir ! Quand j’ai vu que le temps s’écoulait sans réponse, j’ai été sur le point de partir afin d’aller au moins à Amsterdam (c’est pour cela & dans ce moment là que je t’ai écrit que je partais,) puis j’ai réfléchi que 8 jours pour faire ce voyage & aller à Heyst c’était trop peu & comme le travail était là, à faire, je m’y suis remis jusqu’au 20. – Et

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note bien que je t’avais dit à Bruxelles que nous passerions quinze jours, n’ayant pas plus de temps disponible, du 15 au 30 à Heyst, avec ma fille & la tienne.

Je ne sais plus quel était la gracieuseté de ton caractère à Paris, mais je t’assure que la Belgique ne t’a pas profitèye, comme dit notre ami Speeckaert. Tu assures que tu deviendras de plus en plus sauvage. Jamais !! Personne n’est moins sauvage & ne deviendra moins sauvage que toi qui adores faire ta compagnie, & souvent fort intimement, du premier imbécile venu ! La Sauvagerie est une distinction de l’esprit une fuite devant la banalité des êtres qui sont opposés à votre nature. ; mais tu deviendras de plus en plus « muffle » & s’en t’en apercevoir.

N’ai-je pas raison de dire que tu n’as pas la conscience de ces choses-là ! : y a-t-il une « mufflerie » & une grossièreté de Belge mal appris semblable à celle que tu as faite à Thozée. Tu vas chez « Pauchet » « boire du bourgogne » à trois pas de là il y a une dame qui a toujours été charmante & aimable pour toi, qui a soigné ton fils comme si c’était le sien, – il a Paul, le fils de ton plus vieil ami, il y a six ans que tu ne l’as vu, c’est l’affaire d’une heure aller & retour. – Tu n’y penses même pas, cela ne te vient ni à l’esprit ni au cœur, – je commence je t’assure à me défier du cœur des gens qui ont toujours la larme à l’œil, – tu es dans les bras & dans l’effusion Pauchet.

Je t’assure que Paul a autant d’esprit que Pauchet & tu sais qu’il y a du