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11 Janv. 1888
21 Rue de Grammont
Mon Cher Maurice
Il y a « des éternités » que je ne t'ai vu. Je n'ai pas même eu l'occasion de te féliciter sur le succès de ton album Nos Chéris que je trouve réellement bien. Tu as fait beaucoup de progrès.
Je viens te proposer un échange : Je viens de finir une grande planche : L'incantation, une aqua-tinte. Elle sera réservée à quelques amis. Je t'en enverrai deux épreuves : Une du 1er État actuel, & une autre du 2e après remorsure du travail. Pour cela je te demande de me prêter pendant une huitaine de jours 1° Mes articles de l'Indépendance sur la Suède. 2° Les nos de l'Illustration Belge dans lesquels j'ai fait un Salon.
Cela va-t-il ?
Je te serre la main
F. Rops
