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En double
Mon Cher Maurice
Je quitte Picard il ne veut pas mettre plus de 1500 francs pour la collection demandée, maintenant, c’est un prix fait. Après il achètera avec plaisir des eaux fortes croquis &c &c &c….
2° Il ne veut actuellement dans la collection que des croquis ayant trait aux eaux fortes faisant partie de la collection.
‒ Je lui demande dans tous les cas 1800 francs, mais je suis presque certain qu’il ne les donnera pas, d’après ce qu’il vient de me dire à l’instant.
Retire, donc comme, tu le disais dans ta lettre les dessins qui n’ont pas trait directement aux eaux fortes, et les peintures, & de cette façon nous pourrons lui laisser cette collection à 1500 francs. Je la trouve assez complète et elle vaudra plus évidemment mais pour l’instant, nous n’en aurons pas plus, il faut donc nous baser sur le prix de quinze cents francs.
Écris-moi quels sont les nos que tu retires afin que je les raye
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de ma liste avant de l’envoyer à Picard. ‒
Réponds vite, Mon Vieux, tu sais comme Picard fait traîner ces machines là, il vaut mieux nous presser un peu, je suis de ton avis. ‒
Remarque que j’ai dit « que Picard ne voulait pas mettre plus qde quinze cents francs maintenant. Il complétera les états petit à petit. C’est peut être pour lui cette collection ! N’oublie pas qu’Il ne tient aucunement & ne veut pas de croquis ou de peintures n’ayant pas trait directement à la collection.
Il compte faire plus tard une collection de croquis ayant de toutes « mes manières » et mes « époques ». Je lui ai dit que « il n’y avait que toi qui pourrait lui faire une semblable collection ainsi que la collection d’États.
