Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

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Veux-tu bien me répondre Saltimbanque !

Tu es bien mal remplacé à la Chronique il y a là un abcèdeux qui suppure sa prose bête dans les colonnes où tu jonglais avec les mots sonores, & cela fait pitié à lire ! – Joséphine en ses colères se colore comme un Herrera le Vieux ! – elle a l’air d’avoir couché avec Boudin et d’avoir été la Sainte Véronique de ce Jésus Christ « absinthe & gomme » ! par un jour de pluie.

Saltimbanque

Veux-tu bien me répondre !

Je suis de mal en pis avec la Chronique, on me

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met tout sur le dos & sous le ventre, à moi qui étais innocent comme un œuf de brochet ! – Stany a l’air d’être le pleureur de ce grand passé. C’est Pompeï, – sous les cendres du Vésuve ! nous visiterons la maison de Diomède ! – Il me fait pitié & je commence à croire qu’il était moins méchant que les autres tout en étant plus canaille.

Veux-tu m’écrire saltimbanque !

Et me narrer des faits !

Je m’embête ! & j’irai un de ces jours me Capouer comme toi – Animal !

Annibal veux-je dire !

Mais veux-tu bien m’écrire saltimbanque !!!

J’embrasse Mélanie avec ta permission Maire de Cythère !

Ce soir je vais faire cocu notre ami Octave ! – Je t’assure que c’est drôle !

Et in Arcadia ego !

Anchío son pittore !!

Quant à Armand – je ne te dis que cela !