Lettre de Félicien Rops

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Passe demain vers 1 heure chez moi. Très important à 1 heure et je t’en prie retournes-y si elle n’y est pas. Je désirerais que Paul vint passer deux jours Vendredi & Samedi avec moi Il devrait partir au plus tard demain Jeudi au convoi de quatre heures. Je l’attendrais à Namurà l’arrivée du train. Il faut pour cela que l’on me télégraphie ici tout de suite après ton arrivée.

Ne me défends pas, ma femme est encore très montée contre moi, plus montée que jamais. J’en suis fort triste elle comprend de travers tout ce que j’écris et ce n’est qu’une suite de malentendus. – Prie la de faire vendre quelques meubles à moi pour me procurer un peu d’argent dont j’ai besoin pour mon installation à Paris, tout cela est triste et sérieux. J’en suis à désespérer et comme un mal ne vient jamais sans un autre

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me revoilà malade et engorgé du foie au point que j’ai dû aller laisser se promener les autres sans moi depuis deux jours. – Enfin j’en ai assez & rentré à Paris si je ne réussis pas, je file pour l’Amérique, cela finira cette vie de tracasseries. J’en ai trop & ce n’est plus moi qui arrive à avoir tort quelque soit la gravité de mes fautes. Mais inutile de parler de tout cela. Réponds vite pour Paul. Voilà télégraphie.