Lettre de Félicien Rops à [Marie ]

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Sur la tombe de ma mère, ce serment je le refais à tes pieds, je ne t’ai pas menti, nous sommes tous deux victimes d’une odieuse et épouvantable machination, dans laquelle ma cervelle se perd.. Je ne suis pas, et n’ai plus été le mari de ma femme depuis onze ans plus même… !!........ J’ai là vingt, trente, lettres pour le prouver… Mon divorce sera prononcé, que tu m’aimes, ou que tu ne m’aimes pas.. Ma femme me déteste, et l’on t’a trompée dans un but, que je ne comprends pas.. Je t’en supplie suspends ta décision.. Il faut que tous deux avec calme, nous recherchions la cause de ces infâmies.

Je serais le plus misérable des hommes si j’avais ce dont tu m’accuses. Je tremble d’indignation en y pensant.. Mais je suis digne et loyal.. On veut nous séparer à tout prix

Un homme qui vit comme moi, loin de chez lui n’est pas le mari de sa

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femme..

Nomme moi les gens, qui disent du bien de ma femme, et je les démasquerai Ah ! Si tu savais ce que je souffre pour toi, tu me sauterais au cou, en disant… Je t’aime Fély, et pour souffrir ce que tu souffres, il fallait bien m’aimer.

Je t’aime éternellement.