Lettre de Félicien Rops à Marie Inconnue. s.l., 1874/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/41
Page 1 Recto : 1Juillet 1874Je sais, mignonne aimée, combien il y a de gens interessés à ce que je ne divorce pas.. Il y a en cas de divorce beaucoup d’intérêts lésées.. Je n’ai qu’un fils, et si par malheur ce fils venait à mourir, un malheur est vite arrivé, toute sa fortune, en cas de non divorce, reviendrait à certaines gens, qui évidemment ont ourdi une trame dans laquelle nous avons été englobés.. Il n’y a que cette version pour expliquer une affirmation aussi mensongère que celle que l’on t’a faite et des calomnies aussi bêtes, et aussi niaises.. Car ces gens s’ils me connaissent aussi intimement qu’ils le disent, doivent savoir le contraire de ce qu’ils avancent.. Donc ils ont un but, et ce but je veux le connaître..Mais as-tu le droit, toi, mignonne adorée sans me permettre de me défendre, de briser notre vie. Nomme moi donc ces gens !Te tromper moi, Chérie, toi, chère toi, quand je bâtissais notre bonheur avec tant de patience, et tant de soins. Toi qui partages jour par jour