Lettre de Félicien Rops à [François] [Nys]. Corbeil-Essonnes, 1892/09/07. Collection privée, CPEH/1
Page 1 Recto : 1CroquisCroquis « Vieux Jeu ! »Demi-LuneEssonnes, par Moulin Galant 7 sept 1892Me voici, mon Cher ami « sur les bords fleuris qu’arrose la Seine » où cette vieille prude de Madame Deshoulières embêtait ses brebis en leur récitant ses « poésies fugitives ».– Je suis venu pour surveiller mes vendanges et regarder les vendangeurs pincer le muscle grand fessier des vendangeuses. « C’est ce qui donne le “bouquet à notre vin !” clame notre maire “grand chevaucheur de bachelles, et vuideur de pots itou, ainsi qu’il convientPage 1 Verso : 2à un brave maÿeur du païs gâtinais ! Le vin est bon, les « bachous » pèsent lourds aux épaules des filles, faisant jaillir superbement l’effronterie des tétons, les blancs des bonnets chantent dans les pourpris des clos, sous les ciels d’un bleu automnal & clément ; le joli ton frais, – couleur de chair, – des jambes nues, que, sans vergogne montrent fièrement les vendangeuses, et que les gâs balafrent de bleu, oh, très haut ! avec les grappes