Lettre de Félicien Rops à [Léon Deschamps]

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N’étant pas du tout l’auteur de la lettre dont il est question dans votre post scriptum, je n’ai pas à vous répondre à ce sujet.

Pour le frontispice de Verlaine, c’est une affaire entendue : Je vous vends le droit de reproduction exclusive : soit 500 frs une fois payés. Quant à ma promesse du frontispice pour le tombeau de Baudelaire, je n’ai pu la tenir ne retrouvant plus la planche gravée, Si mes yeux me l’avaient permis, je l’eusse recommencée, je regrette plus que tout autre de n’avoir pu le faire. Je n’abandonne pas d’ailleurs l’espoir de tenir ma promesse, soit en retrouvant la planche qui n’est évidemment qu’égarée, soit en la recommençant si je le puis les souscripteurs n’ont pas à desespérer.

Pour toutes les autres questions nos représentants les régleront ensemble. Nous finissons par où nous aurions dû commencer. Cela vous aurait évité d’aller trop vite en besogne & à moi beaucoup de tracas que je n’avais pas cherché :

Si je n’ai pas accepté vos dernières propositions c’est que je ne pouvais vous accorder tout ce que vous me demandiez : treize collections d’abord ! Je vous avais dit pourtant qu’ayant vendu une partie de mes planches je ne m’étais réservé que le droit d’en tirer 12 épreuves de chacune d’elles. Pour ce tirage il me faudrait plus d’une année ; je vous ai fait dire il y a une quinzaine de jours que je ne pourrais vous donner à vendre que six collections, cela faisait déjà une grosse affaire. Vous aviez vos droits sur la vente des affiches etc etc. Vous me proposez 1500 francs, – je refuse, c’est mon droit, nos bonnes relations n’ont pas à en

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être troublées, Toutes vos autres allusions sont trop subtiles pour que je les comprenne J’espère voir mon homme d’affaires aujourd’hui et lui remettre nos papiers et actes entre les mains. Il vous rendra celui que vous avez accepté s’il le juge à propos.