Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/100
Page 1 Recto : 1Cher Vieux,Ainsi tu croyais que tu allais lutter contre tous les crétins qui infestent ton beau pays et te faire décorer « parce que tu avais rendu des services » passe encore si tu n’en avais pas rendu !J’espère que Ricord n’a pas dit son dernier mot, & que tu passeras à la seconde fournée malgré Tarbé & les autres canailles de son espèce.Ma femme vient avec moi à Paris elle est un peu malade & j’espère que cela lui donnera un peu de distraction. Rassure-toi nous, nous resterons tout entier à notre affaire & pendant ce temps-là elle trottera seule dans Paris à sa guise.Ne t’impatiente pas Cher Ami, les premières choses que j’ai faites étaient mauvaises j’ai tenu à bien faire, tout cela m’a retardé mais comme je te l’ai écrit je suis maintenant bien au travail & je me hâte, seulement tu sais je fais ce frontispice en grand & ma foi c’est une besogne d’enragé je ne te le cache pas, mais cela sera très bien & si tu attends deux ou trois jours de plus que le jour que nous