Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/469/21
Page 1 Recto : 1MARVY n’avait employé le vernis mou que pour les paysages.Paris.MOU – Mon Vieux, – MOU, vernis mou. – MARVY. – artiste peintre.Du reste, rassure-toi, il est tout naturel que tu ne connaisses pas ces machines là, ne crains rien, il n’y a pas un graveur Belge qui se doute de la chose, & les Copman surtout ! Et le reste !!– Pour ton édification, voici la chose en quatre mots : sur une planche de cuivre on pose un vernis qui est, au lieu d’être dur comme dans l’eau-forte, devenu mou par une addition de cire ou de suif. Au lieu de travailler à la pointe comme sur le vernis dur, on pose sur ce vernis un papier fin & grainé légèrement, on rabat les bords que l’on colle sur le bord de la planche, on s’arme d’un crayon quelconque : ni trop dur ni trop tendre, puis l’on dessine sur le papier tout naturellement, en ayant soin de ne pas effleurer le vernis avec la main. Quand on enlève le papier, le vernis a adhéré par la pression, partout où le crayon a passé. On a donc un enlevag