Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1871/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/28
Page 1 Recto : 1Je t’attends depuis trois jours Maraud ! je croyais que tu serais revenu Dimanche pour patiner une dernière fois :« Glissez mortels, n’appuyez pas ! »ne manquerait pas de dire la mère Dash en ses littératuresLa Semaine a été éminemment patinatoire. J’ai été le St Vincent de Paule d’une foule de pubertes qui meurtrissaient leurs apophyses lombaires sur une glace, – insensible hélas ! à ces attouchements sonores. – Il y a avait aussi par là la nommée Musart qui grattait comme père & mère en agitant ses annexions aux Pays-Bas & la nommée Belval à Marcelin. – « J’ai fait mes frais » !– Il faut aimer et se taire !Je suis amoureux comme un moineau voilà où ça vous mène le patin. Enfin pour l’instant je t’attends.– L’appareil de chauffage n’est pas encore terminé ! – Il y a huit jours que les Vermeiricules grattent, brulent, soudent & martèlent dans l’atelier. C’est délicieux !Page 1 Verso : 2Paul est toujours dans le même état. & il est probable que Charlotte partira pour Tho