Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1887/12/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/23
Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher PéladanIl est absolument impossible, que toutes ces choses s’éclaircissent par lettres. Je ne me dérobe jamais comme je vous l’ai dit à une explication nette verbale ; jamais je ne veux d’explications épistolaires. À votre retour nous tirerons tout cela au grand clair. Je n’ai jamais été pour Barroil qu’un bon compagnon, & je m’étonne qu’il me prenne à partie. Il y a la des « influences secrètes » qui ne ressemblent pas à celles de Boileau. Personnellement Barroil m’a été & m’est fort sympathique, je vous le dis très franchement.Trop de dames en jeu décidément !Tout cela je vous le répète rentre trop dans les vies privées.– Je viens d’Amérique, & en sortant de cette vie large, haute, libre, tout cela aussi me semble tellement petit, que réellement jusqu’àPage 1 Verso : 2nouvel ordre, il me répugne de m’occuper de ces petitesses & de ces mièvreries.Je vous serre la main & quant aux dessins, je vous promets votre prochain frontispice, sans compter celui-c