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24 janvier 1896.
Cher fils Bien-Aimé,
Je viens seulement de recevoir ta lettre. J’étais parti pour la campagne, et j’avais donné l’ordre à la concierge de garder mes lettres jusqu’à mon retour. – Demain tu recevras une très longue lettre de moi. Aujourdhui je n’ai que le temps de jeter celle-ci à la boite. Je te ferai quatre croquis, je suis heureux de pouvoir être bon encore à quelque chose.
À demain Cher fils aimé, je t’embrasse à grands bras,
Ton vieux père qui t’aime
Félicien Rops
Fais bien mes dévoués Compliments à ta mère, je suis heureux d’apprendre qu’elle va mieux