Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

Il manque la fin de cette lettre.

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Vu Péladan qui me charge de te dire que : 1° Il te remercie de vouloir bien parler de son livre. que les conditions que je viens de te dire dans la lettre ci-jointe sont bien les conditions de Bardin (propriétaire de la Librairie Moderne et imprimeur à St Germain. Que la condition de rester, en cas de mauvaises affaires seul propriétaire de ton œuvre & le partage à 50% des bénéfices de l’ouvrage sont des conditions tellement en dehors des usages des autres maisons qu’elles compensent l’obligation de faire les premiers frais de voyage & de s’occuper de la cartologie. Moi, mon opinion est que tu dois t’agriffer à cela de tout tes ongles & que ce grelin va te hisser à bord. L’argent ? fais ton compte de tes voyages de 1884 & de 1883. Et cela à peu près en pure perte. Tu dépenserais /en/ cette année 1885 a peu près la même

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chose & tu n’auras pas de résultat. Que les guides s’appellent Dommartin-Guides (c’est un bon titre cela !) ou Guides-Dommartin ou Guides de Jean D’Ardenne (moins bon), en deux ans tu auras fait une œuvre & tu auras un nom car tu feras ce que les autres ne peuvent faire. – Puis tu as le journal ! : annonces, réclames, gueuleries à perpétuité pour les Dommartin-Guides ! Si tu as besoin de Dessinateurs à bon marché, j’ai « mes élèves ». Car j’ai un tas d’élèves ! – Un dessin du Salon représentera : « Félicien Rops donnant une leçon d’eau-forte à ses élèves » effet de lumière » Ah !! Puis tu commences par les environs de Paris, « un monde ! » – C’est une occasion de sortir de « l’Heureuse Bétîque » que tu ne retrouveras pas. C’est que par le temps qui court on ne retrouve pas facilement un éditeur qui vous donne ses presses & son papier sans monnaie au bout d’un mois ! Même pour de bonnes choses ! – Quant à notre promenade, fais comme tu l’entends, je suis prêt. les plantes