Lettre de Félicien Rops

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Il y a de l’eau, des canots, la forêt tout ce qu’il faut pour vivre – C’est le seul endroit de la foret où la Seine vient baiser les pieds des vieux chênes. – Il y a là une baraque avec atelier je me la paierai peut être.

Sinon, nous irons en juillet à Douarnenez. J’ai été en Bretagne & je vais devenir le plus bretonnant des Bretonniers. On ne les a jamais faits ces cochons là. Nous revenons de Barbizon & de Marlotte – Quelle merveille de lumière ! Du haut des rochers de Belle croix c’est une mer de Bouleaux argentés. – J’ai « découvert » vingt nouveaux trous peu connus et peu fréquentés – La Vallée Creuse, – la Mare aux Évées, – La table du grand maître » tout cela au N.E. de la Foret où nous n’avions jamais été et où l’on ne va pas. Le bas bréau et Chailly sont au N. La vallée Creuse c’est en grand le ravin du Colombier mais avec des chênes du temps de St Louis, des bouleaux du temps de Boule lui-même – & cela dure trois kilomêtres ! – J’ai hâte de te revoir en ces paysages mon vieux paysagier & tu verras. – Découvert aussi Morlaix dans la forêt de Compiègne, – un Corot pur. – À toi – Au triple galop je ne relis pas s’il y a des fautes « d’orthographe » cela te rappelleras ta 7e