Lettre de Félicien Rops à [Homme inconnu]

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En réponse à votre déshonorée du 13 courant j’ai le déplaisir de vous mander :

S1 Je serai en la belle Lutèce quand il plaira à la douce amie qui me tient en doux servage de me lâcher d’un cran.

S2 Que vous m’obligeriez beaucoup si vous vouliez bien Cher Monsieur & Ami me ficher la paix un peu proprement.

S3 : Quant au reste je vous en écrirai demain s’il plaît à Dieu & aux dames.

S4. Enfin Cher Monsieur & Ami ayant revêtu mon uniforme de Clarinettiste Wurtembergeois J’ai l’honneur de prévenir

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l’Armée Française que si elle fiche le pied sur le sol sacré de ma patrie je l’empoignerai moi même au col, devant les dames, & je la mettrai en lieu sûr.

Quand à l’Empereur, je suis décidé à y mettre le feu à le raser de fond en comble & à faire passer la charrue sur ses ruines fumantes.

Qu’il se le dise.

S5 Il est temps ! plus que temps !! de faire un exemple & d’anéantir ce peuple français qui jusqu’à présent n’a fourni à l’Europe charmée que des musiciens bretons & des capotes anglaises ! – L’un portant l’autre !

À toi – À Vous – À Eux

S6 Je crois que je profiterai des troubles intestins de la terre des pères – Vaterland ! – pour engrosser la petite Nelly Popp sur les cadavres de cette adorable famille.

Et en clarinettiste Wurtembergeois !! Toujours !! ce n’est ainsi que je m’érecte !

S7 À propos, sale violoneux, fais-moi le plaisir d’envoyer à la famille.

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Popp – Au journal de Bruges à Bruges. (Flandre Occidentale) les beugleries de ta vieille rosse de Muse tu lui dois bien cela pour le plat de fraises que tu m’as volé ; – ces croassements d’idiot qu’on encule, réjouiront la vieille cité du Franc & éloigneront les Anglais & les punaises, – cela deviendra intolérable mais nous y vivrons pour rien ! –

Si tu crois que je vais te rendre tes escarpins d’éléphant ! Ah ça ! que diraient les douaniers ?