Lettre de Félicien Rops à [Léon Dommartin]

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Permets que je reprenne le cours des travaux qui m’ont été confiés par le Gouvernement ! –

Et en attendant Mon Cher Léon viens – comme disait Henri IV à Sully après Ivry, – « viens mon amy que je t’embrasse des deux bras ! pour ta chasse à ce bizonard animal qui se dérobe sous toi. Mais je t’en supplie poursuis ! Tayaut ! Tayaut ! Volulest ! – Il le faut mon amy ! Il le faut !

Et ce n’est pas tout ! Je te prie

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de remettre la carte « ci-incluse » à Madame Augustine Brohan & mets-toi à ses genoux pour qu'elle veuille bien octroyer son gracieux pardon à un infortuné qui s’est comporté à son égard comme le dernier des Académiciens. Ce pardon je le lui demande & j’irai le lui demander comme les anciens pénitents, en chemise & la corde au cou ;

Et pour oter à ce costume son caractère de symbole joyeux j’y ajouterai un tableau de Ingres, les œuvres d’Arsène Houssaye & les bottes du père de Glatigny emblèmes de la pudeur officielle,

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Je sais bien qu’après ma conduite je ne mérite même pas de faire la chronique musicale au Gaulois mais tout cela c’est la faute de Machin des Sablons & de son horrible séide Armand Gouzien ; – & note que je ne recois pas même le susdit Gaulois pour prix de mes lâches Complaisances ! – Pas même une épreuve du frontispice de cet album où tous les chantres de mauvais lieu & les clarinettistes forains ont noté leurs hoquets de liqueurs fortes !

Et cette brute qui continue à agiter ses doigts impudiques sur tous les pianos qu’il rencontre sans distinction de sexe, pourquoi ne

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ne répond-t-ille pas ???

Faut-il le cuivre oui… ou pas ! Quel gâteux ce bâtard d’hervé !