Lettre de Félicien Rops à [Théodore Hannon]

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Un homme malheureux à un homme heureux.

Je ne peux quitter Paris que Mercredi matin ! Mon oncle lui part aujourd’hui ! mais je dois accompagner jusqu’à Dunkerqueune belle dame forcément ! Je serai mercredi soir à Bruxelles en passant par Furnes – Si je peux partir ou la faire partir mardi soir je serai Mercredi soir à Famelette sinon je n’y serai que Jeudi matin. Je rage en diable ô les belles dames pour lesquelles il faut quelques égards ! » Et je ne peux pas faire autrement !.. Je te forcerai à écouter le récit du mont St Jean par mon oncle, « qui n’existe pas ! Tu es puni ! ! 89 ans ! Mon Cher Ami, 89 ans & qu’il regarde les femmes en souriant ! – Enfin si j’étais parti avec toi toutes ces tuiles en pâte tendre ne me seraient pas tombées sur tête. Car tout se tient dans mon infortune ! Je t’expliquerai cela Jeudi. Mon oncle. La belle dame & toi-même ! Et le sale volume de la Chronique Scandaleuse & Mr Beyens & Andrieux & sa victime du Passage des Panoramas !!! Tout ! Tout ! Depuis Enghien je nage en pleine féerie.

Je te présenterai, achète

une baguette de Coudrier au garde

champêtre de Hucorgne.

Toutes mes excuses, tous mes Compliments toutes mes meilleures amitiés à tes à nos hôtes si charmants et écris moi poste restante à Bruxelles tout de suite, car toujours à cause de toi je ne coucherai pas à l’hôtel de la Poste.

Je t’envie !

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