Lettre de Félicien Rops à [Théodore Hannon]

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Je vais donner le dernier, coup de fion à ta planche & te l’expédier incontinent.

Impossible à mon grand regret de te donner l’hospitalité que j’aurais pu te donner cet hiver, comme je te l’avais proposé. J’ai cédé à un ami pour y recevoir « une jolie dame, le petit bazar de la rue Labie. J’ai gardé l’atelier, mais j’ai accordé la « jouissance » de la chambre à coucher à un camarade très intime. – Il y a mis ses meubles & j’ai repris les miens. Nous avons des clefs communes. Lorsqu’il « est occupé » il fait un nœud avec un ruban audessus de la serrure & je reste coi. C’est infâme & charmant. Seulement l’atelier est à ton entière disposition & tu peux y peindre tant que tu veux si besoin est. Si tu avais un lit & de la literie j’ai une chambre aussi à ton entière disposition, rue Labie. Mais elle est vide ! –

Beau pays l’Espagne ! & j’y ai travaillé rudement ! – Malheureusement tous mes dessins étaient achetés avant mon départ, & beaucoup sont déja entre les mains du propriétaire. Je tâcherai de te les montrer. Beaucoup d’études peintes aussi.

As-tu exposé à Paris ?

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