Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/130
Page 1 Recto : 1Samedi –Mon Vieux Dom,Prie de Roddaz de m’envoyer un deuxième n° de l’Artiste où est ton article avec vignette « très bien ». – Ne pourrais-tu pas m’envoyer aussi les bonnes pages de ton livre ?? Comme cela ne paraîtra que quand je serai chenu, tu me ferais grand plaisir en m’envoyant ta prose toute simplette, je me fous de tes cartes ; – mais enfin depuis que cela dure on aurait publié cinquante volumes d’Élysée Reclus ici, je t’assure.À chaque instant je geins sur ton absence d’ici & je me demande toujours par quelle bizarrerie tu t’obstines à vieillir loin de nous tous & de ton milieu naturel ; la mort viendra te trouver comme cela, courant de la Chronique à l’Éperon. Ah tiens tu m’em….. ne parlons pas de tout cela c’est trop bête. Quand je songe que il ne faut qu’un coup d’épaules pour briser tous ces fils qui nous paraissent des câbles, je me demande comment j’ai pu faire si tard ce que j’ai fait. Et comme je me félicite d’avoir été « si malheureux » au point de vu