Charles Storm Van Gravesande

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Lettre de Félicien Rops à Armand Rassenfosse. Paris, 1892/02/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/86

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1757

Page 1 Recto : 1Paris le 6 fév 1892.Je vous écris par retour du courrier Mon Cher Rassenfosse pour vous remercier d’abord de la bonne lettre que vous m’avez écrite, et Madame Rassenfosse de la part sympathique, dont j’ai été vivement touché, qu’elle a bien voulu prendre à ma peine. – Elle reste bien lourde à porter, et ce n’est que par le travail que je parviens à en éloigner l’obsession. – Puis je tiens à promptement écarter de votre esprit toute idée d’ennui relativement à l’incident Pincebourde. Laissez ce brave homme faire comme cela lui plaît, et si cela peut aider à la vente, j’en serai très heureux croyez‑le.– Puisque Legrand et Storm de Gravesande se donnent ce titre, – si c’en est un ! – dans les catalogues d’Expositions d’eaux-fortes, pourquoi pourrais‑je trouver mauvais que vous le preniez ? Je ne vous dirai pas que « vous me ferez honneur » vous me ferez plaisir, ce qui vaut mieux. J’ai toujours préféré être aimé qu’honoré. Vous avez déja un talent très soutenable, et qui e

Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Gouzien]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/90

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Page 1 Recto : 1Cher Vieux,Je viens bavarder longuement, bien longuement avec toi, je ne te dégoiserai qu’un morceau des bavardages que j’ai en stock réservant le reste pour la bonne bouche du revoir prochain. – D’abord il ne s’agit – hélas ! ni de damoiselle brune blonde ou rousse, – malheureusement ! car cela serait une diversion à mes embêtements & cela jetterait quelques gaietés folâtres sur le fond neutre de la Ville de Bruxelles en Brabant ; mais bien des plus stupides & des plus ennuyeuses questions d’argent. Tu sais, je crois te l’avoir dit, – non je ne te l’ai pas dit ! puisque je n’ai appris cela que le lendemain de ton mariage, & que je n’ai pas eu le courage à Lembecq, de te jérémier ma litanie, – tu ne sais donc pas que j’ai perdu vingt deux mille francs, (à moi appartenant du chef de ma mère,) dans une faillite de banque ; non seulement perdus ces vingt deux mille francs, mais en partie non payés puisqu’ils étaient représentés par des actions souscrites mais acquittées se

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. s.l., [1876/09/19]. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0006

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1889

Page 1 Recto : 1Mon Cher SuffèteLes dimensions des cuivres Cadariens d’abord :– 30 sur 20 – Dimension extrême du cuivre– Dimension minimâ ad libutum.On te remboursera le cuivre.Quant aux « eauxfortiers Belges » je n’ai pas exposé mon ami parce que j’étais « en froid » avec les susdits. – Comme toujours – toute idée nouvelle étant fatale à ses premiers apôtres ! − ces Messieurs ont essayé de me jouer un tas de petites fafarces maroliennes dont le récit serait trop peu intéressant pour l’écrire, mais que je te raconterai un de ces jours en deux ou trois cigares, en nous baluchonnant sous les feuilles jaunes. – Ce qui me reste & ce que je maintiens malgré toutes les petites blagues que l’on peut me faire c’est que j’ai réimplanté l’eau forte en Belgique. En 1865 il y avait en Belgique quelques vieux bonshommes qui découpaient du crin sur du papier, & se persuadaient que c’était ça une eau-forte. – Leurs noms ? – demandez à la terre !!! C’étaient Dillens – Kuytembrauwer – un nom laryngicid

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. [Dinant], 1876/09/25. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0008

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1891

Page 1 Recto : 1En steeple !cinq minutes d’arret !Oui, Siret était à Anseremme, mon Cher Suffète & l’enseigne du Repos s’en écaillait d’horreur ! Moi je me suis promené avec lui ! il me semblait que je faisais un voyage en province avec l’ombre de Mr de Jouÿ ! Ce que c’est de nous ! – Quant aux eaux fortiers Belges je n’ai pas exposé, mon ami, parce que j’étais « en froid » avec ces Messieurs. Comme toujours – toute idée étant fatale à ses premiers apotres ! – les tailleurs de la Société des Aquafortistes m’ont joué un tas de petites fafarces maroliennes, dont le recit serait trop peu intéressant pour l’écrire, mais je te raconterai en deux ou trois cigares, – un de ces jours, en nous baluchonnant sous les feuilles jaunes. Ce que je maintiens simplement & ce qu’il faut dire afin que « nul n’en ignore » comme disait Devos, l’huissier que MmeBillen ma propriétaire, chargeait de ses recouvrements ; – c’est que : sans moi il n’y aurait en Belgique ni Société des Aquafortistes, ni Aquaforte

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1880/10/20. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0080

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1961

Page 1 Recto : 1MercrediJ’interromps mon travail, oui « mon travail ! » Monsieur Théo, j’y suis déja au travail, et pendant que je t’écris, Mlle Aline de Gobart, une Belge, savez vous, – chauffe au grand poële de l’atelier, ses belles cuisses de déesse, & de temps à autre me montre – entre une échappée de chemise, un bout de Toison d’or à rendre fous les Argonautes, si ces gens intéressants pouvaient encore jouir de quelque virilité.CroquisTout cela en fumant une cigarette & en me faisant raconter Bruxelles, ville qui l’intéresse parcequ’elle y a perdu le bout de virginité qui lui restait, & qui, par entêtement pur, avait résisté aux indexcités des quinze cousins qui jouaient avec elle à « qui touche mouille !! »Bonne fille d’ailleurs, le cul sur la main, & ayant comme les Apôtres, reçu du St Esprit le don des langues. – Mais j’ai le respect de mes modèles moi, Monsieur Théo !!!!!!!!!!!!Dans cinq minutes, ma lettre finie, Mlle de Gobart, – aillée aux plus belles familles de la Flandre

Lettre de Félicien Rops à Théo Hannon. Paris, 1880/11/06. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0085

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1966

Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,– Vu Gay qui est allé à Bordeaux & qui prendra des bois & des planches en repassant. – Vu Nys plein d’espoir, c’est à toi à pousser l’épée dans les reins de Rousseau – énergiquement, de façon à ce que tout cela se fasse tout de suiteEmbète tout ce monde là !Voici maintenant mon idée que je te développe. Il faut que tu refasses avec Nys, la Société des Aquafortistes, une société « Nominale » comme la Société des Peintres Graveurs de Cadart. – Trois eaux fortes par mois et deux pages de texte plus au besoin. Cela paraitrait ainsi :Société Centrale des AquafortistesouSociété des Aqua-fortistes Belges–DirecteurThéodore Hannon.–CroquisBruxelles–Il est regrettable que depuis l’Artiste tu n’aies plus un journal à toi. Celui là annexé à la publication ne coûtera rien à faire & te tiendra en réputation. On publierait pour la forme un bout de règlement on mettrait quelques noms sur la liste d’un comité quelconque & tu te trouverais maître d’une publication intéress

Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1878/04/01. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0016

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1446

Page 1 Recto : 1Paris 1er avril-78Mon Cher MauriceAu lieu de faire « couper le cuivre » je fais mieux, je t’expédie, l’épreuve du cuivre entier. Note explicative pour ta notice ; on trouve une foule de planches bizarres qui méritent explication, & tu me feras le plaisir de la donner « in extenso ». Causons un peu d’autre chose à propos de cela. Je vais faire dans l’Artiste, quelques souvenirs d’histoire contemporaine, & surtout l’Histoire de la société des Aqua-fortistes.Tu sais, combien la soif des honneurs, de la réputation & des dignités humaines m’altère peu, pas plus que celle « de l’argent ». J’en ai eu & assez bien « de l’argent » & j’en ai encore quelque peu, & il ne m’a jamais amusé ; donc je ne suis ni un ambitieux ni un homme avide. Cependant on a voulu à propos de la société des Aqua-fortistes, prétendre que j’avais une foule de buts « cachés » & je tiens a jeter quelque lumière sur tout cela. Je n’ai jamais eu qu’un but simple : Rénover l’eau forte en Belgique.Je maintiens