Peintre suèdois, élève de l’Académie des Beaux-Arts de la capitale suédoise et du peintre français Pierre-Charles Comte (1823-1895), surtout connu pour la peinture d’Histoire et la peinture de genre, même s’il adoptera une technique plus « moderne » à partir des années 1870.
Salmson a présenté une seule œuvre lors du Salon de Paris en 1874 (il réside d’ailleurs à Paris au Boulevard de Clichy 1) qui portait le numéro 1639 : La fête de Saint-Jean en Dalécarlie. Dès l’année 1874, le tableau se trouve dans les inventaires de la Corcoran Gallery de Washington ; il a donc été acheté directement au Salon de Paris. Cette galerie fondée en 1869 par le banquier et philanthrope William Wilson Corcoran (1798 – 1888) dans la capitale américaine. Elle fut la première institution étasunienne créée spécifiquement comme musée d’art. Fermé depuis 2014, la plupart des œuvres de sa collection ont été transféré à la National Gallery of Art de la ville ainsi qu’aux archives de la bibliothèque de l'université George Washington.
Salmson est reconnu pour ses peintures réalistes et de genre mettant en scène les petites gens. Il entre à la L’Académie royale des Beaux-Arts de Suède en 1862 ; il peint en 1867 Sten Sture den yngres möte med Gustaf Trolle et Katarina Jagellonika och Göran Persson exposés dans la cathédrale d’Uppsala pour lesquels il reçoit la Médaille Royale et une bourse pour un voyage d’études.
Il voyage à Paris en 1868 pour étudier dans les classes de Léon Bonnat (1835-1922) et Alexandre Cabanel (1823-1889) ; il prend également des cours privé chez Pierre-Cahrles Comte (1822-1895). Il expose au Salon de Paris dès 1870 avec une scène de genre représentant un village de Dalécarlie, Révélation. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 l’oblige à quitter Paris pour Bruxelles mais il revient à Paris 2 ans plus tard et garde un atelier dans la capitale jusqu’à la fin des années 1880.
En plus des Salons officiels, on retrouve le peintre dans de nombreuses manifestations comme les expositions de l’Académie royale de Suède, l’Exposition universelle de Paris en 1889 ou encore lors de L’exposition nordique de l’Industrie, de l’Agriculture et des Arts de 1888 à Copenhague. La fin de sa carrière se caractérise par de la peinture de portraits à l’huile ou au pastel.
Mis en ligne par Giuseppe Di Stazio, novembre 2025