Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Paris], 1878/11/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/24
Page 1 Recto : 1Longue lettre ! Mais lis-là c’est bien la dernière sur ces sujets là !Mon Vieux,Je suis heureux de te savoir encore mi-vibrant. – Mais je n’ai jamais entendu raisonner avec un aussi complet manque de logique !! Tu me dis très justement que tu manques d’initiative & qu’il est bon que ceux qui t’aiment, en ayent pour toi, seulement tu oublies que lorsqu’on en a pour toi tu es absolument résistant & rechignant – ce qui fait que tu n’as d’initiative qu’en sens inverse. Tu sais si j’en ai eu, pour la petite Marie ! parce que c’était à mon avis une femme inespérée étant donné ta situation. Tu viens, je vous abouche, tu la vois, tu vis deux jours avec elle, je te mets au courant de tout, tu étais sympathique à la jeune fille, tu avais pour l’ouvrière parisienne le prestige d’être bon garçon dans les paysages, puis d’être « un auteur » c’était fait. Tu repars : plus signe de vie !! même pas de galanterie ordinaire, – il a fallu que je te scie pour lui envoyer un feuilleton, pen