Jules Destrée

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    Lettre. Transcription non vérifiée car image non disponible. de Félicien Rops à [Maurice] Siville. Biskra, 1889/01/02. Collection privée, CPEF/3

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    Page 1 Recto : 1Biskra 2 janv. 1889.Mon Cher SivilleJe suis à Biskra, au seuil du Sahara, ‒ Dans quelques heures, à minuit, comme dans les drames de Dennery, ‒ nous partons pour Tuggurth, la Touggourt des voyageurs, ‒ à quatorze oasis d’ici – pas de routes : on suit la piste des caravanes. Trois jours & trois nuits de voyage. On couche chez l’aga. J’irai aussi loin que je le pourrai.Je vous remercierai à mon retour, si je reviens. Ah il faut compter avec les Touaregs, la fièvre pernicieuse des oasis, & la vipère cornue ! Je suis bien en retard avec vous ! Et avec Destrée !! Dites lui bien combien je le remercie, quoique je ne croirai jamais un mot de tout cela : heureusement pour moi. Je vais lui écrire un mot en grand, à mon retour aussi. Nous parlerons longuement très longuement de toutes les choses qui luis sont chères.Dites bien à nos amis de LiègePage 1 Verso : 2combien je suis des leurs, ‒ des vôtres.Une poignée de main à travers les espaces & grandes amitiés aussi !Félicien Rops

    Lettre au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Jules] Destrée. Liège, 1893/07/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6945/1

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    1878

    Page 1 Recto : 1Liége 15 juillet 1893.Mon Cher Destrée,je ne peux quitter la bonne Wallonie sans vous remercier encore de votre exquise hospitalité, & sans vous dire tous mes regrets de ne pouvoir m’attarder plus longtemps à ces joies & à ces rares intimités. Oh mon Cher Ami ! la douce & charmante maison que la vôtre ! bonne à l’esprit & aux yeux, & à toutes les délicates sensitivités ; – et jamais je n’oublierai ce joli dîner à quatre, où il me semblait que le simple artiste que véritablement je suis, n’était plus « l’infâme Fély » des Légendes Conquérantes & grotesques, mais se sentait, – laissez-moi à jamais ces chères illusions ! – un peu aimé pour lui-même ; aussi en ai-je profité pour donner cours immédiatement à mes défauts, & à bavarder comme toutes les pies borgnes des bois de Sambre & meuse !J’admire beaucoup, & j’envie même un peu, la précieuse pondération de votre Vous, qui, tout en vous gardant écrivain & très artiste, vous a permis de fonder tous ces bonheurs vrais. La st

    Lettre manquante de Félicien Rops à [Jules] Destrée. Corbeil-Essonnes, 1893/07/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6945/3

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    1880

    Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Moulin-GalandSeine et Oise9 juillet 1893Mon cher Destrée,Une dépêche m’appelle en Belgique. Je ne veux pas passer là-bas comme je vous l’ai dit : sans que vous me fassiez la grâce de me permettre d’aller m’asseoir une heure à votre foyer, en la belle compagnie de votre charmante bonne et intelligente femme, et si cela se pouvait, de Mlle Louise Danse. Je leur dois à ces deux artistes dont j’apprécie le talent à leur juste valeur, tant d’excuses, que je voudrais pouvoir les leur exprimer de vive voix, et vous dire à vous que je sens tout ce que je vous dois, et quelle réelle amitié je vous porte. Je passerai à Charleroi mercredi ou jeudi, cela dépendra de votre réponse. Répondez-moi, je vous prie, par retour du courrier n° 1, Place Boieldieu à Paris.Ma déjà vieille amitié vous serre la main de cœur.Félicien RopsEt toutes mes affectueuses Civilités à Mme Jules Destrée.

    Lettre de Félicien Rops à [Jules] Destrée. Paris, 1894/07/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6945/4

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    1881

    Page 1 Recto : 1Paris Samedi 21 juillet 1894.Mon Cher Destrée,J’ai reçu hier une lettre de vous venant de Grenoble. Il y a un mois que je rôde en Dauphiné, avec un indigène. Excusez moi, & surtout que Madame Destrée m’excuse ! Je me répugne. Je ferai et avec grand plaisir tout ce qui lui plaira me demander. J’espère vous voir demain au raout de Ch. de Coster ou à l’inauguration de son monument. J’ai fait 200 lieues pour cela.Je me prosterne aux pieds de MmeDestrée en demandant mon pardon, & je vous serre bien affectueusement la main mon Cher Ami,Félicien RopsHôtel du Gd Miroirrue de la MontagneBruxelles.

    Lettre de Félicien Rops à [Jules] Destrée. s.l., 1893/07/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6945/5

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    1882

    Page 1 Recto : 1Mardi soirMerci, de votre bonne lettre Mon Cher Destrée.J’arriverai de Bruxelles, où je dois aller installer Rodrigues, (Eugène Ramiro), qui m’accompagne. Je suis à l’hôtel du Grand Miroir rue de la Montagne à partir de deux heures*. Je prendrai pour Charleroy – je ne sais pas encore à quelle heure, un train qui m’amènera dans la soirée en votre home. Excusez-moi & excusez moi auprès de MmeDestrée, d’en agir avec ce sans façon. Le lendemain Jeudi je serai bien forcé, à mon grand regret, de partir pour Mettet, où j’ai un tas de choses à faire, mais j’aurai rempli mon grand devoir & mon grand plaisir en même temps, qui est de vous voir avant tout, vous trois, & de vous dire mes regrets. Donc à demain soir. Je vous envoie un portrait de moi, un «impavidum ferient ruinae! » en bon souvenir des bonnes & trop belles choses dites par vous sur l’artiste, attristé dans ses rêves, que je porte en moi. Je vous télégraphierai mon arrivée dans l’après midi de Bruxelles.À tout à l’he

    Lettre de Félicien Rops à [Jules] Destrée. s.l., 1893/07/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6945/6

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    1883

    Page 1 Recto : 12e Lettre – Je vous écris ce second petit mot, Mon Cher Destrée, pour vous dire ce que je crois avoir omis dans la lettre que je vous ai écrite tout à l’heure : c’est que si vous aviez quelqu’empêchement à me recevoir, vous n’aurez qu’à me telégraphiez : Hôtel du Gd Miroir, rue de la Montagne à Bruxelles. J’y serai à deux heures de l’après midi. Il est bien entendu n’est ce pas que vous me recevez en vieux camarade, & sans aucune « façons » comme on dit chez nous, avec votre ordinaire de chaque jour. Je suis du reste un triste convive. Il m’est défendu sous peine de mort de vue de manger & de boire pour ainsi dire. Or il me semble que j’ai encore quelquechose à dire, & j’ai besoin de mes yeux pour le raconter ce quelque chose là.Que voulez vous je ne peux me sentir vieux tant que mon cœur bat pour toutes les nobles & belles choses que nous avons éternellement aimées. – Cœurs de l’Institut, qui n’avez jamais battu qu’aprèsPage 1 Verso : 2vos repas, en Pléthoriciens de gé

    Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1891/03/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/121

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    Page 1 Recto : 1Paris 10 mars 1891.Mon Cher Monsieur,Vous voyez que je ne suis pas si oublieux que les bons amis en jasent. Je vous envoie l’épreuve promise. Elle n’est d’ailleurs intéressante que pour ceux dont l’intérêt et l’attention sont requis par les choses auxquelles les masses ne s’intéressent pas, ce qui leur crée une enviable distinction, m’est avis. J’ai résumé en ces petits croquis sans réelle importance, mes nouvelles « techniques » pour me servir d’un mot un peu gros, (vernis mous exécutés avec de nouveaux acides & de nouveaux vernis,) à l’aide desquels je veux faire des choses nouvelles, si le Diable m’en donne la force : Diaboli virtus in lombis dit St Augustin. C’est mon père de l’Église de prédilection celui-là. Il connaissait la femelle en dessus et en dessous & il savait sa jauge.Je vais de mieux en mieux, et à la première œuvre qui vaille : je serai guéri ! Ce qui est arrivé, devait arriver. Il y a dix mois que je vivais enfermé comme un putois dans mes roches de l