Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1882/01/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/137
Page 1 Recto : 1Je t’envoie tes étrennes !9 janvier 1882Mon Cher Vieuxje suis de ton avis quant à la boutique d’Anseremme, mais je te répondrai comme l’abbé de Bernis : « on pense toujours plus à sa maîtresse qu’à ses créanciers » quelque tort que l’on en puisse avoir. Quant à ton argument tiré du doute où mes défauts de payement pourraient jeter les Belges sur ma position de fortune ou sur mes succès pécuniaires à Paris, nous en rirons ensemble. Ce n’est pas cela qui me ferait donner un maravédis à « la bonne Génie ». Je me fiche de l’opinion des Belges tu le sais comme de la peau de mes cigarettes de l’an passé, si je t’ai prié de leur plaire dernièrement en mon nom, c’est pour leur faire donner des subsides auxquels j’ai droit. Quant à leur opinion personnelle, & à celle des bons petits camarades envers lesquels je n’ai jamais été d’ailleurs que très aimable & très charmant en toute occasion, je te le dis en vérité, Mon Vieux, l’arrivée desPage 1 Verso : 2hannetons & la venue des pr