Lettre de Félicien Rops à François [Taelemans]. s.l., 1889/05/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/003059
Page 1 Recto : 1Samedi.Mon Cher François– As-tu reçu ma lettre ?– Quand viendras-tu à Paris– N’oublie pas mes bibelots, l’armoire du mauvais peintre dont j’oublie toujours le nom (ce susdit mauvais peintre a ici au Salon Belge une mauvaise demi-nudité, – affreuse.– As-tu hérité de la bonne cousine Thérèse ? Hein sommes-nous durs à démolir dans notre famille ?– Voilà Joseph bi-millionnaire, j’en suis bien heureux pour ce brave garçon. Moi j’étais déshérité depuis 1846 ! Le jour où j’ai dit à « la Cousine Thérèse que je fumais des cigares de quinze centimes. Trois par jour ! & un d’un sou pour mon groom.– Ça fait qué’que chose comme 180 francs par an, on nourrit un homme avec ca » ! – Si tu avais vu son œil ! Ah ! Heureusement que je n’ai pas compté la dessus !Grands embrassements à tousÀ toi ton ancêtre CousinalFélyPage 1 Recto : 4Clairette vous envoie ses grands compliments. Elle est grande et robuste comme une sauvage de l’Amazone. Un beau brin de fille comme était sa mère. La joie mê