Lettre de Félicien Rops à [Jules David]

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J’avais mille choses qui me préoccupaient, avant votre affaire, qui avait attendu quelques années, et pour cette raison me semblait pouvoir attendre encore. D’abord il y avait quelques questions dont je n’avais pas à traiter avec votre « gendre mandataire ». La première c’est que n’accepte comme dûe que la somme que je devais à votre belle mère Mme Marchand, et sans intérêts ; laquelle somme doit se monter à 75 ou 80 francs autant que je me le rappelle, – chose dont je peux m’assurer facilement, en repassant mes anciennes factures. Et même pour cette note, nous étions convenus entre Mme Marchand, Artan, et moi de lui faire une petite étude signées par moi, un paysage. J’ai assez bien d’études intéressantes de moi & d’Artan. À mon retour à Paris, en novembre, je vous choisirai la plus jolie, et je vous l’enverrai – Je vous dis de moi et d’Artan parce qu’à cette époque nous travaillions ensemble & nous avons signé de nos deux noms bien des études. Elles se vendent en moyenne 500 francs sans le cadre. Vous voyez que les intérêts peuvent être compris là dedans. Je vous prie vers le 3 ou 4 novembre de me rappeler ma promesse, par carte postale, si vous voulez, mais je vous prie, ne

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fut-ce que pour ma postière, d’éviter des réflexions personnelles qui peuvent vous réjouir, mais qui ici ne sont jamais employées dans les correpondance privées ; si vous y tenez je préfère que nous convenions que je vous paierai les 15 centimes de supplément du port pour l’étranger que l’on doit payer de Bruxelles à Paris.

Donc je me résume :

Je suis disposé à l’arrangement suivant : Je suis prêt du dix au douze novembre prochain à vous donner une étude, paysage ou marine de moi & d’Artan, signée, pour solde de tout compte.

ou à la même époque à vous payer la somme de …… due à Mme Marchand, sans intérêts, naturellement, comme c’est l’usage.

Voilà.