Lettre de Félicien Rops à [Adèle ]

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Je vous écris ce petit mot pour vous faire savoir que j’ai reçu votre lettre, ensuite pour vous éclairer sur la situation.

Vous serez payée maintenant régulièrement à partir du 1er Janvier 1880. Vous n’avez rien à craindre à l’endroit de votre créance. C’est une chose entendue. Quant à croire qu’en mettant votre affaire dans les mains de Monsieur Barré vous pourriez l’avancer d’une minute, c’est une erreur complète. Effectivement (& vous comprendrez cela très vite) MrBarré ni aucun tribunal ne peut rien contre moi. Je suis complétement séparé de biens de ma femme, je ne possède aucun immeuble en Belgique. Ici, à Paris je vis en garni & ce que je possède comme garde robe ou tableaux est insignifiant & c’est d’ailleurs « la garantie » de mon propriétaire qui aux termes de la loi française passe avant tout le monde. – Vous voyez donc bien, ma bonne Adèle, qu’il est tout à fait inutile de me

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menacer de « mettre l’affaire entre les mains de MrBarré ». Cela ne servirait qu’à vous faire faire des frais absolument inutiles, car je vous paierai ce que je vous dois mais pas un sou de frais, s’il vous prenait fantaisie d’en faire.

J’irai prochainement vous dire bonjour & vous porter un peu d’argent déja si j’en touche ce qui est probable.

À propos de cela envoyez moi le relevé de la somme nette que je vous dois au 1er Septembre 1879.