Copie non autographe réalisée par Lefebvre - Kunel de Félicien Rops à [Henri] [Degroux]. Paris, 1891/10/14. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8808/t2/p93
Page 9314 octobre 1891.Je serai, le mardi 20, à Paris. Je suis malade depuis mon retour et j’ai été repris d’une poussée de fièvre intermittente, mon reliquat de Laponie. Je n’ai pu écrire à Bloy ; mais, « sans faute », je le ferai, aujourd’hui. En revanche, j’ai écrit à Destrée et à Demolder, à votre endroit.Bon courage, mon cher Delgroux ! « Ne vous manger pas les sangs », comme on dit à la Villette, pour ou contre les questions étrangères à votre art. Les artistes qui n’ont pas encore fait leur œuvre, doivent porter le fruit de leur cerveau avec toute la sollicitude, le respect et la tendresse préventive qu’ont les mères en gestation pour le fruit de leurs entrailles.Moi, je suis assez dégouté de Paris. C’est pour cela que je vis dans les arcbres, loin du reportage et des reporters. Et ainsi je peux, comme le recommande Ruysbroeck l’Admirable, « me réjouir au-dessus du temps, quoique le monde ait horreur de ma joie et que sa grossièreté ne sache plus ce que je veux dire ! »Croyez, s