Mariette Rousseau

  • Surnom

    Née Marie-Sophie Hannon

  • Naissance

    1850 , Bruxelles, Ixelles

  • Mort

    1926 , Bruxelles, Ixelles

  • Sexe

    Féminin

18-02-25

Présent dans 5 documents

Lettre de Félicien Rops à Théo Hannon. Tuggurth, 1889/01/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/3

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Page 1 Recto : 1Sahara AlgérienTuggurth 5 janvier 1889.Mon Cher Théo,il y a des jours & des mois, disons même des années que je veux t’écrire. Pour te remercier d’abord de toutes les jolies choses que tu as dites dans les journaux de ton vieil ami ; – pour remercier en outre les Membres du Cercle de la Presse de l’honneur qu’ils m’ont fait en me nommant membre d’honneur de leur Société ; et pour te dire enfin que je vais avec grand plaisir, reconstituer la Collection-Hannon interrompue pour un malentendu.Que te dirai-je ? Je suis ici à soixante lieues de Biskra à cent cinquante d’Alger, au fond du Sahara, au pays des Chotts, nez a nez avec les Touaregs, qui sont des animaux extraordinaires. Je suis logé chez l’aga qui ne parle pas un mot de françaisPage 1 Verso : 2a dix-huit femmes, & douze « Ouled-Naïlas » qui sont les dames de haute marque de ce pays béni. À partir de Biskra plus de routes, plus d’auberges, plus de diligences : on suit la piste des Caravanes, on loge dans les caravan

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. [Paris], 1879/08/13. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0044

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1926

Page 1 Recto : 1Mercredi – 13 aout.79Mon Cher Vieux– Merci des plantes, & transmets ces remercîments à MmeRousseau.Mais – je ne veux point du tout que tu donnes la peine de me réexpédier les envois. Je ferai ce que MmeRousseau me Conseille : – des Numéros & des plantes fraîches ; cela fait – tu mettras les plantes audessus d’une armoire & je les retrouverai à Bruxelles quand j’irai &, j’irai toujours chaque année, – au moins !J’ai envoyé se promener tous les héliographes et avant la lettre – avant ta lettre veux-je dire ! – Ce sont des petits ânes. Ils veulent tous faire « de la gravure » quand on leur demande des « décalques » & rien de plus ! petits ânes, – petits ânes ! Puis le bon Evely vous flanque du « cuivre galvanique » mou comme les tétons de Doche, dans lequel ma pointe « poisse » ! – Cette invention me paraissait devoir nous éviter tous les décalques – si embêtants ! – & qui perdent si rapidement la saveur des croquis – si volatile ! – Vive la pointe & l’eau forte, sans proc

Carte postale de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1879/11/22. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0052

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1934

Page 1 Recto : 1Monsieur Hannon27 Rue de la VanneBelgique. BruxellesPage 1 Verso : 2Mon Cher ThéoJe vais te porter la chose moi même, patiente quelques jours, – j’ai été malade, embêté, un tas de tuiles : un oncle en plus. Ô les oncles ! et dire qu’on en fait encore, on ne devrait plus faire que des cousines !– Je n’ai pas encore même eu le temps de répondre à l’aimable envoi de MmeRousseau. – Quel livre ! un puits ! Cela fait honte aux Bénédictins ! – Le petit frontispice sera bien, – ou plutôt est bien car il est, mais c’est la gravure qui grogne.À bientôt-bientôt, le docteur Paul Collant – Collin veux je dire ! te fait ses amitiés, bon garçon d ailleurs quoique n’ayant pas inventé les crânes-affiches, – la plus belle pensée du siècle comme la guerre du Mexique.Porte toi bien, & viens à San Remo. Cela vaut mieux que la Montagne de la Cour, qui n’est pas une montagne et où il n’y pas de Cour et les cours n’ont pas de montagnes d’ailleurs !! – généralement !Je préfererais la Montagne a

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1880/01/01. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0054

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1936

Page 1 Recto : 1CroquisDULUC SŒURS ROBES DE Ville et de Théatre PARIS1er Janvier 1880 !Mon Cher ThéoTu vois l’aquafortiste le plus accablé des Royaumes de France & de Navarre & de la République Une & Indivisible. Depuis le 2 Décembre de Bonapartique mémoire, je suis la victime de ce que « mon docteur » appelle un « rhumatisme Céphalique », le docteur de Gouzien une « névralgie Cervicale », le docteur de Liesse une « méningite Intermittente, le docteur de d’Hervilly une « Inflammation du Cervelet »!!!!! Le vrai c’est que je suis embeté comme un Grévy quelconqueAucun travail n’est possible ! Rien ! Si je ne t’ai pas tiré d’épreuve de la première morsure du Cuivre mon vieux Théo, c’est facile à comprendre : Je fais, – lorsque ma première morsure est trop faible, – (et c’est pour te montrer la chose que je t’écris sur ce papier à vignette,) revenir la planche au rouleau. Le « rouleau » est « un rouleau » :Croquisrevêtu de cuir, que l’on passe, chargé de vernis, sur la planche que l’on doit

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0184

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Page 1 Recto : 1Paris 17 R. Mosnier.Mon Cher Théo,N’oublie pas de m’envoyer quelques sonnets « très gaillards ». S’il n’y a pas de Sonnets cela m’est égal. – Je vais encore très ennuyer Mme Rousseau en la priant de mettre des noms sur les plantes que je t’envoie par la poste, mais on ne demande qu’aux riches. Jean Jacques Rousseau herborisait à Montmorency & à Ermenonville ! Son nom de famille & le nom de son mari obligent. – Je la prierai de vouloir bien accepter la dédicace de la planche du botaniste que je fais pour Cadart. – C’est une mince Compensation aux ennuis que je lui donne.Tu ne peux t’imaginer, (oh si !!) mon ignorance & mon abrutissement dès qu’il s’agit de déterminer la plante la plus simple ! Perpétuellement occupé à trouver des « plantes bizarres » en Baudelairien que nous sommes, j’ai négligé « les simples » et cela ne peut durer !! Cela m’empêche de suivre les explorations botaniques des environs de Paris, j’ai l’air d’un filou qui flaire les bourses légères des bota