Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Corbeil-Essonnes, 0000/06/12. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/846
Page 1 Recto : 1Tache de Pétrole – la lampe des veilles !Demi-Lune12 juin,Je suis ici depuis ce matin « occupé » à voir fleurir mes rosiers, & j’interromps cette grave « occupation » pour t’envoyer une vieille longue lettre d’antan. Je ne comprenais rien à tes agissements. Tu pars pour l’Algérie, tu en reviens, pas de Dom ! Tu sais cependant que à moins d’un hasard inespéré, si on ne prévient pas, à Paris, on ne trouve pas les gens qui travaillent, chez eux. Une carte postale est vite écrite, & vous arrive assez vite ; la carte télégraphique est mieux :Modèle : Rops 1 Pl. BoieldieuSerai à deux heures chez toiDomCela coûte 30 centimes. Tous les gens qui ont le désir de vous voir en usent. Sans cela personne ne pourrait travailler ! Quant on habite au centre de Paris, on est bien forcé de se verrouiller ! Cent personnes sonnent chez vous par jour ! J’y suis le Jeudi pour tout le monde et toujours pour toi, quand tu préviens. J’ai dû prendre cette décision radicale depuis deux ans. Il y a