Fragment de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/2
Page 1 Recto : 12e P.S.Tu me feras plaisir en déchirant cette lettre, fortement. Il y a là dedans des choses qu’il n’est pas nécessaire de laisser après soi.À nos âges, quoique tu aies deux ou trois ans de moins que moi, & que nous n’ayions pas trop à nous plaindre « des injures du temps » il est bon de songer que l’on doit s’apprêter à ne pas embêter les autres après soi. Ces idées gaies me sont suggérées par la lecture générale de mes lettres d’ami. J’en détruis des bottes, et beaucoup des tiennes qui laissées après ma petite crevation pourraient embêter bien des gens & en admettant que tu me survives, toi-même, ou les tiens. J’ai mis de côté pour qu’on te les rende celles qui ont des côtés littéraires, & il en a beaucoup. – Mais je te défends de me survivre !Fais la même chose pour les miennes, & garde celles qui ont quelqu’intérêt. Le jeune Francis Nautet veut que tu tâches de trouver des machines là dedans, et que tu veuilles bien retrouver là, pour lui, avec ton flair, des bribes