Photographie de lettre de Félicien Rops à [Hyacinthe] [Kirsch]. s.l., 1865/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, MRBAB/AACB/009586
Page 1 Recto : 1Mio CaroEnfin ! la hache de guerre est enterrée à vingt pieds sous terre, j’ai dans ma poche la clef du temple de Janus, et nous regardons, tranquillement couchés sur le dos comme des bergers d’Anacréon, monter au ciel la fumée de nos calumets de paix. – Evohé ! Evohé ! comme disait le Père Bergeron, l’auteur de Crésus, tragédie en 5 actes et en vers, – et mon professeur de Rhétorique pardessus le marché, – un homme qui a volé son son argent ! mais dont j’ai toujours gardé le meilleur souvenir, c’est lui qui m’a prévenu que je ne ferais jamais rien ! –Croquisquelle douce et souriante perspective pour un fainéant et l’on croit guérir de la paresse (un art !) en vous disant d’aussi agréables choses ! – et quel nez ! un nez auquel on ne croyait pas d’abord, un nez qui faisait rêver et qui avait aussi couté bien cher à mettre en couleur, et nous n’avons jamais visité l’intérieur de ce monument où devaient dormir des êtres étranges comme des Pharaons dans leur hypogée ! – Be